Le siège d'Agdoz (1923) est une tentative marocaine avortée de s'emparer de la position (alors espagnole) d'Agdoz, située entre Dar Akoba et Talamb, et chargée de protéger les communications entre Tétouan et Chefchaouen.

Contexte modifier

Déroulement modifier

Le , une harka de Ghomaras et Rifains attaque la position d'Agdoz, située entre Dar Akoba et Talamb. Le but étant de couper les communications entre Tétouan et Chefchaouen, afin d'isoler au maximum cette dernière. En apprenant les évènements, le commandant du poste de Dar Akoba envoie le 3e tabor de regulares de Tétouan afin de soutenir les légionnaires assiégés. Les Regulares parviennent à entrer dans la position d'Agdoz[L 1].

La défense du poste devenant de plus en plus intenable, la garnison tente une sortie mais subit de lourdes pertes. L'arrivée de nouveaux renforts à savoir le 3e tabor de regulares de Ceuta, deux compagnies du régiment de Ceuta et des escadrilles de bombardement permettent de briser le siège, poussant les Marocains à se disperser dans les montagnes environnantes. Les pertes espagnoles s'élèvent à 200 morts[L 1].

Sources modifier

Notes modifier

Sources bibliographiques modifier

  1. a b et c L'Afrique française 1923, p. 492

Références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Francophone modifier

  • Comité de l'Afrique française et Comité du Maroc, L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc, Paris, (lire en ligne)