Shingo Araki

directeur d'animation et character designer japonais
Shingo Araki

荒木 伸吾

Naissance
Décès (à 72 ans)
Nationalité Japonaise
Auteur
Scénariste associé
Osamu Tezuka, Go Nagai, Jean Chalopin, Leiji Mastsumoto, Daft Punk , Masami Kurumada
Dessinateur associé
Michi Himeno

Shingo Araki (荒木 伸吾, Araki Shingo?), né le dans la préfecture d'Aichi et mort le [1], est un directeur d'animation et character designer japonais.

Biographie modifier

Vers l'âge de cinq ans, Shingo Araki commence à reproduire des dessins vus dans des journaux, ce qui est le point de départ de sa passion. Plus tard, âgé d'une vingtaine d'années, il entame sa carrière professionnelle par des illustrations pour des publicités et des livres pour enfants.

Il se lance ensuite dans le manga avec des créations plutôt originales, les thèmes étant le western ou le sport. Ses dessins ne passent pas inaperçus et c'est en 1964, à l'âge de 25 ans, qu'il se fait remarquer par la Mushi Production, dont le propriétaire est Osamu Tezuka, le "Disney japonais". Il y travaille comme intervalliste (cela consiste à dessiner les dessins manquants pour assurer un mouvement fluide lors de l'animation) sur Le Roi Léo (1965 et 1966) et sa suite, Shin Janguru Taitei Susume Reo, (Le retour de Leo, 1967), ou encore Princesse Saphir.

Dans les années 1970, de grandes maisons de productions, telles la Tokyo Movie Shinsha ou la Toei, font appel à ses services. Il y est animateur sur des séries à succès, comme Ashita no Joe (1970), Mahō no Mako-chan (Makko la petite sirène, 1970), Devilman (1972) ou Koya no shônen Isamu (Willy Boy, 1973).

Shingo Araki est character designer pour la première fois, sur Babel II en 1972-1973.

En 1973, il rencontre Michi Himeno, sur l'adaptation animée du manga Cutey Honey, Cherry Miel. À partir de ce moment, elle devient son assistante attitrée. Et dès 1974, il décide de monter le Studio Jaguar, (ou Studio Jaguard, ou encore Araki Productions) avec ses collègues et amis Michi Himéno, Akio Sugino, Akihiro Kanayama et Nobuyoshi Sasakado.

Ils travailleront, dès lors, sur plusieurs séries animées de grande qualité, dont beaucoup d'adaptations de mangas : Goldorak, Lupin III, Lady Oscar (adaptation de La Rose de Versailles), Ulysse 31 (c'est Araki qui est à l'origine des personnages Thémis et Noumaïos et de l'ensemble du style de la série), Albator 84, Inspecteur Gadget, Cat's Eye, Lucile, amour et rock'n'roll, Yu-Gi-Oh!, ainsi que sur une grande partie de l'animation japonaise, dont beaucoup d'animes connus en France.

Toutefois, ce n'est qu'entre 1986 et 1989 qu'il œuvre sur son dessin animé de référence, Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), dans lequel il recréera tout l'univers visuel du manga de Masami Kurumada.

Sa société ne se limite pas à l'animation, puisqu'elle couvre d'autres domaines, tels les jeux vidéo, ou les illustrations pour publicités ou romans.

Même si le couple Araki-Himeno s'est séparé, cette dernière étant passée indépendante, ils se retrouvent pour l'adaptation animée de la fin de la série Saint Seiya, le Chapitre Hadès.

Shingo Araki restera l'une des principales références de l'animation japonaise. Connu hors du Japon surtout grâce à son travail sur Saint Seiya ou Goldorak, son influence graphique demeure majeure dans les adaptations d'autres mangas, ou la plupart des séries animées actuelles.

Œuvres modifier

Artbook modifier

Fin 2012, le fils de Shingo Araki, Shinji, a publié un artbook conséquent de 380 pages (aujourd'hui épuisé), limité à 1 000 exemplaires dans le monde, retraçant l'œuvre de son père à travers de nombreux dessins inédits. Hitomi to Tamashii est écrit en langue japonaise et possède la particularité d'être traduit en langue française.

Notes et références modifier

  1. Olivier Fallaix, « Décès de Shingo ARAKI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur animeland.com, AnimeLand.com, (consulté le ).

Liens externes modifier