La semseyite est une espèce minérale, sulfosel d'antimoine et de plomb avec des traces de zinc, d'argent, de cuivre et de fer.

Semseyite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Semseyite
Semseyite - Brioude-Massiac (Massif Central) France (11x3,5 cm)[2]
Général
Numéro CAS 12175-57-4
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Pb9S21Sb8 Pb9 Sb 8 S21
Identification
Masse formulaire[3] 3 512,2 ± 1 uma
Pb 53,1 %, S 19,17 %, Sb 27,73 %,
Couleur gris acier à noir
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais centré C
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique ;
C 2/c
Macle complexe
Clivage parfait sur {112} et {001}
Habitus massif, prismatique à tabulaire, cristallisation en rosette polymaclée
Échelle de Mohs 2.5
Trait noir
Éclat métallique
Propriétés optiques
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,15
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.


Historique de la description et appellations modifier

Inventeur et étymologie modifier

Décrite par Jòzsef Krenner en 1881 et dédiée au collectionneur hongrois Andor von Semsey (1833-1923)[4].

Topotype modifier

Baia Sprie (FELSOBANYA), Judeţ de Maramureş. Roumanie.

Caractéristiques physico-chimiques modifier

Cristallochimie modifier

Elle fait partie d'un groupe de minéraux isostructuraux : le groupe de la fuloppite.

Groupe de la fuloppite
  • Fuloppite Pb3Sb8S15 C 2/c 2/m
  • Plagionite Pb5Sb8S17 C 2/c 2/m
  • Hétéromorphite Pb7Sb8S19 C 2/c 2/m
  • Semseyite Pb9Sb8S21 C 2/c 2/m
  • Rayite (Ag,Tl)2Pb8Sb8S21 C 2/c 2/m

Cristallographie modifier

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 13,48 Å, b = 11,87 Å, c = 24,48 Å, Z = 4; bêta = 105,75 ° V = 3 769,92 Å3
  • Densité calculée = 6,19

Gîtes et gisements modifier

Gîtologie et minéraux associés modifier

Gîtologie
Dans les veines hydrothermales à températures modérées.
Minéraux associés
Sorbyite, jamesonite, bournonite, zinkénite, guettardite, jordanite, diaphorite, sphalérite, galène, pyrite, chalcopyrite, tétraédrite, arsénopyrite, sidérite.

Gisements remarquables modifier

  • France
Brioude-Massiac (Massif Central)
Mine des Porres, Les Arcs, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur [5]
Mine de Marsanges, Langeac, Haute-Loire, Auvergne[6]
La Baume, Villefranche-de-Rouergue Aveyron Midi-Pyrénées[7]
  • Japon
Honshu Island, Kanto Region, Saitama Prefecture, Chichibu-gun, Ohtaki-mura, Nakatsugawa, Chichibu Mine [8]
  • Roumanie
Baia Sprie (Felsöbánya), Baia Sprie mine (Felsöbánya mine) [4].

Notes et références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. J.J. Périchaud : "Les Gisements Métalliques du District à Antimoine de Brioude-Massiac (Massif Central Français)", BRGM, 1968
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  4. a et b Math. és Term.Tud.Ért.(1881) 15, 11-113
  5. Mari G. (1996), Le filon des Porres, Le Règne Minéral, n° spécial, pp: 18-24
  6. Jean-Jacques Périchaud, Où trouver les minéraux d'Auvergne, t. 2 : Cantal - Haute-Loire, Clermont-Ferrand, L'Instant durable, coll. « Mérite un détour » (no 5), (ISBN 978-2-86404-024-8, OCLC 23290120).
  7. Inventaire Minéralogique de la France numéro 7. Aveyron pages 190 - 191
  8. Fujiwara, T. (1994): Nihon-no-Kobutsu

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