Section paloise (rugby à XV)

club de rugby à XV en France

La Section paloise[Note 2] est un club de rugby à XV fondé en 1902 et basé à Pau.

Section paloise
Logo du Section paloise
Généralités
Nom complet Section paloise rugby pro
Surnoms La Section
Les vert et blanc
Les sectionnistes
Noms précédents Section paloise de la ligue Girondine (1902-1905)
Section paloise (1905-1998)
Fondation
Statut professionnel SASP (depuis 1998)
Couleurs Vert et blanc
Stade Stade du Hameau
(14 588 places)
Siège Stade du Hameau
Boulevard de l'Aviation
64000 Pau
Championnat actuel Top 14 (2023-2024)
Challenge Cup (2023-2024)
Président Bernard Pontneau
Entraîneur Sébastien Piqueronies (manager)
Thomas Choveau (avants)
Thomas Domingo (mêlée)
Geoffrey Lanne-Petit (attaque)
Antoine Nicoud (défense)
Joueur le plus capé Robert Paparemborde
Site web www.section-paloise.com
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (3)
Championnat de France de 2e division (1)
Challenge Yves du Manoir (3)
International[Note 1] Challenge européen (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 de la Section paloise
0

Dernière mise à jour : 29 octobre 2023.

La Section dispute ses rencontres à domicile au stade du Hameau depuis 1991, après avoir foulé pendant 80 ans la pelouse du stade de la Croix du Prince (1910-1990) et évolue actuellement en Top 14. Les sectionnistes ont remporté à trois reprises le championnat de France en 1928, 1946 et 1964. La Section a remporté le challenge Yves du Manoir à trois reprises également, en 1939, 1952 et 1997. Au niveau continental, la Section compte une victoire en Challenge européen en 2000. Enfin, le club emporte un titre de champion de France de Pro D2 en 2015.

Place forte du rugby français et club phare du Béarn, la Section paloise a été marquée par des figures comme Robert Paparemborde, François Moncla, Nano Capdouze et Albert Cazenave. Porté par son public et par une multitude d'acteurs économique, dont le groupe TotalEnergies, le club vise désormais à représenter plus largement le rugby béarnais et gascon au sommet de la hiérarchie française, en faisant honneur à son histoire de jeu de mouvement et de confiance à la jeunesse.

La section rugby est la plus ancienne section du club omnisports du même nom.

Histoire modifier

Implantation du rugby à Pau modifier

Après Le Havre et Bordeaux, Pau est la troisième ville majeure de province à accueillir le rugby en France[2]. La pratique de ce sport est en effet attestée dès 1890 au Champ Bourda par les Coquelicots de Pau, association sportive du Lycée de Pau, futur Lycée Louis-Barthou, crée afin de disputer les lendits du Docteur Tissié[3],[4]. Les Coquelicots disputent des matchs face aux équipes des Montagnards de Bayonne et de la « Pyrénéenne de Tarbes »[5],[6].

 
Stade palois en 1901.

Le « Stade palois » est fondé le dans une des salles du « Café Gil », situé au 1 rue Bayard par Louis d'Iriart d'Etchepare et d'anciens élèves du lycée Lous-Barthou[7]. Le club est parfois appelé Stade Béarnais par la presse[8],[9]. Le « Stade palois » compte dans ses rangs le capitaine Henri Sallenave et d'autre jeunes empreints d'anglophilie, en vogue à Pau à la Belle Époque[10],[11]. Le club est affilié à la Ligue girondine d’éducation physique crée par le Docteur Tissié à Bordeaux, et s’entraîne sur le terrain de la commune de Gelos[12]. L'appellation « Stade palois », sous l'impulsion de François Recaborde, est évoquée au début des années 1930 pour donner un nom au nouveau club de Pau XIII[13].

Fondation (1902 - 1905) modifier

La « Section paloise de ligue girondine », fondée le , est un club omnisports qui constitue une section de la « Ligue Girondine ». Son premier président fut le docteur Pellizza-Duboué, neveu du savant béarnais Pierre-Henri Duboué et père de Henri et Pierre.

La Section se distingue par sa formation dans le but de pratiquer la barrette, un sport très semblable au « football rugby », qui gagnait en popularité dans la région, privilégiant la vitesse et les prises d'intervalles plutôt que les affrontements physiques.

Dès lors, trois futurs internationaux du XV de France, Jean Domercq, Jacques Dufourcq et Hélier Thil, firent leurs débuts au sein de l'équipe première.

Nouveau nom et passage au rugby à XV (1905 - 1914) modifier

À partir de 1905, la Section paloise abandonna la pratique de la barrette pour s'engager dans les championnats régionaux de rugby à XV et devint simplement la Section paloise[14]. Avant cela, un club de rugby, le Stade palois, avait déjà vu le jour le , fondé dans l'arrière-salle d'un café de la rue Bayard[15]. À la suite de cette évolution, le Stade palois fut intégré à la Section pour former le club dominant du rugby palois.

Le Dr Pelizza-Duboué, président jusqu'en 1905, est remplacé par M. Dulau, directeur d'une tannerie. Jusqu'en 1907, la Section Paloise fonctionnait en autogestion, bénéficiant d'un recrutement aisé grâce à l'engagement d'anciens joueurs des Coquelicots de Pau. Cette année-là, le club remporte le championnat de troisième série et accède à la deuxième série. Cependant, des difficultés financières commencent à se manifester. Heureusement, l'introduction de nouveaux statuts en 1910 et la création de deux catégories de membres, actifs et honoraires, permettent au club de s'adapter. Les membres honoraires, issus de la bourgeoisie paloise, doivent désormais payer une cotisation annuelle de 12 francs et deviennent les dirigeants de l'association. En plus de leur cotisation, les membres honoraires contribuent à l'équipement des membres actifs et sont chargés de trouver et d'aménager des terrains, en raison de la popularité croissante de la Section.

Les dirigeants du club louent le terrain de la Croix du Prince à partie de 1910, où ils installent un vestiaire et des tribunes couvertes pouvant accueillir 600 personnes. Le rugby connaît un succès grandissant et ne fait face à aucune concurrence, car le football est encore inconnu en dehors des patronages. Le (113 ans), la Section paloise célèbre l'inauguration du stade de la Croix du Prince lors d'un match contre Bergerac, qui rassemble une foule de plus de 3 000 spectateurs[16]. La Section remporte brillamment la partie avec un score de 13 à 0[17],[18].

Composition de la Section paloise[19]

15 Bilhou
14 Dupuyau, 13 Jean Domercq, 12 Victor Bernicha, 11 Artiague
10 Restoy, 9 Mouly
7 Cazayus, 8 Tourme, 6 A. Domercq
5 Duffour, 4 Gascogne
3 Blanc , 2 Hélier Thil (cap.) , 1 Daran

L'architecte Jules-Antoine Noutary conçoit ce nouveau stade, où des tribunes sont progressivement installées. Cependant, lors de la cérémonie officielle d'inauguration, les tribunes ne sont pas encore entièrement achevées.

Une fois les travaux complétés, le stade de la Croix du Prince acquiert rapidement la réputation d'être le plus confortable du Béarn. La Compagnie des Tramways de Pau crée même une nouvelle ligne pour desservir le stade, et en 1913, la Section est contrainte de contracter un emprunt pour construire de nouvelles tribunes[20].

En 1912, la Section paloise abandonne définitivement ses maillots bleu et noir (les couleurs du Stade palois) au profit des couleurs vert et blanc. Revêtue de ces nouvelles couleurs émeraude, l'équipe se forge une réputation nationale[21]. Victor Bernicha cède le capitanat au Gallois Tom Potter, qui assume également le rôle d'entraîneur-joueur et supervise l'éclosion d'une génération prometteuse de joueurs[22]. Potter, considéré comme un véritable professionnel à une époque d'amateurisme, était officiellement lecteur au Lycée de Pau[23]. Quelques années après avoir abandonné la barrette, la Section paloise devient dans les années 1910 un club de rugby capable de rivaliser avec les puissances régionales que sont l'Aviron bayonnais et le Stadodeste tarbais, tout en mobilisant des supporters nombreux et fidèles[24]. Lamouret et Espelette forment alors une charnière redoutable, qui se fait remarquer à Bayonne face aux futurs champions de France de 1913, attirant également près de 400 supporters béarnais qui ont fait le déplacement en train[25].

Composition de la Section paloise

15 Cazajous
14 Pierrot, 13 Bervillier, 12 Bergès, 11 Tournier
10 Espelette, 9 Lamouret
7 André Daran, 8 Potter, 6 Fanon
5 Roger Daran, 4 Rieu
3 Bernicha, 2 Cayrefourcq, 1 Paul Schang
 
La Section paloise au Parc des Princes en 1913.

Cette génération de joueurs de la Section Paloise connaît des progrès spectaculaires, et en 1913, l'équipe est désormais considérée comme l'une des plus importantes du rugby français[26]. Installée dans son nouvel antre du Stade de la Croix du Prince, la Section enchaîne les performances remarquables[27].

Cette année-là, le match contre l'Aviron Bayonnais, champion 1913, qui se déroule devant 12 000 spectateurs à la Croix du Prince, est salué comme l'un des meilleurs de l'année en France[28].

L'avant-match est marqué par une polémique nationale au sujet de la participation éventuelle de Roe et Potter[29].

Les observateurs nationaux, tels que Gaston Bénac, soulignent les progrès de la Section, tant sur le plan du jeu que des infrastructures[30],[31].

Dans cette génération dorée, Gilbert Pierrot devient le premier joueur international du club lors du Tournoi des Cinq Nations de 1914[32]. Jacques Dufourcq, membre de la première équipe de France au poste de troisième ligne, rejoint la Section après avoir obtenu sa première cape, tandis que Hélier Tilh et Jean Domercq deviennent internationaux après avoir quitté le club. Théophile Cambre, un jeune joueur en provenance du Béarn Sporting Club, est relégué au statut de remplaçant en équipe première.

La Première Guerre mondiale met un frein au développement du rugby à la Section. De nombreux joueurs de cette génération perdent la vie au champ d'honneur, parmi lesquels André Verdenal, Victor Bernicha, les frères Roger et André Daran, JB Bochet, Roger Dupuy, Jean Gascogne, Maurice Tournier, Émile Lacabanne, Pierre Lapuyade, Pierre Schang, Julien Fréchou et Henri Espelette, ainsi que vingt joueurs des équipes de jeunes[33].

La Section Paloise, tous sports confondus, paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale, avec une quarantaine de morts sur les champs de bataille[34]. Le club déplore notamment la perte de son capitaine, Victor Bernicha, qui est mobilisé aux côtés de ses coéquipiers Lamouret, Espelette, Pierrot et Tournier[35].

Reconstruction et progression après-guerre modifier

Sous la houlette de Gilbert Pierrot, la Section entre à partir de 1919 dans un phase de reconstruction[36]. Le fabuleux quatuor offensif d'avant-guerre est décimé: Tournier est tombé au champ d'honneur, Pierrot est désormais blessé, Laurent Bergès jeune retraité et Paul Rieu sous d'autres cieux[37].

Roger Piteu s'impose en équipe première et devient international, et l'effectif est constitué autour d'anciens joueurs déjà présent avant le conflit comme Raymond Bonnemort ou Louis Artigou, mais aussi autour de militaires champion de France en 1919 avec le 18e RI dont Pierre Elichondo et Louis Mauco, internationaux de guerre durant les Jeux interalliés de rugby à XV, ou encore Pierre Harribey et Louis Cluchague[38].

La Section se qualifie pour la première fois pour les phases finales du championnat de France en 1922, le club atteignant les poules de trois (soit les trente meilleurs clubs français). Cependant, battu à domicile par Béziers puis à Tarbes, la Section ne se qualifie pas pour la seconde phase (2 poules de 5).

Demi-finaliste du championnat 1927 modifier

Après des étapes à Paris et Toulouse, le nayais Albert Cazenave revient au bercail en Béarn et devient le capitaine emblématique du club à la fin des années 1920.

Après quatre saisons difficiles, le club se qualifie pour les demi-finales en 1927. La Section sort première de sa poule de cinq en première phase puis premier club français du Top 16 en deuxième phase (seul club à trois victoires en trois matchs). Les sectionnistes, ménés par Albert Cazenave et Robert Sarrade se qualifie pour la première fois de leur histoire pour les demi-finales du Championnat mais perd contre le Stade français à Bordeaux 12 à 0[39].

Champion de France 1928 modifier

Durant la saison 1927-1928, l'équipe remporte le titre de champion de Côte basque face au Stade hendayais[40]'[41].

Composition de la Section paloise

15 Mounès
14 Réchède, 13 Guimont, 12 Taillantou, 11 Bernardini
10 Sarrade, 9 Crampes
7 Récaborde, 8 Châtelain, 6 Cazenave  
5 Larré, 4 Aguilar
3 Saux, 2 Defrançais, 1 Debent

La Section, désormais dirigée par Gilbert Pierrot, connut un succès remarquable lors du championnat de France de 1928. Tout d'abord, elle termina en tête de sa poule de cinq équipes. Dans les poules de quatre qui suivirent, elle triompha du Stade français, de Perpignan et de Lyon. En demi-finale, la Section élimina le champion en titre, Toulouse, sur un score de 3 à 0 après prolongations, avec un essai à rien.

La finale qui déroula à Toulouse en mai 1928, où la Section affronta l'US Quillan. Une foule de 30 000 spectateurs[42] assista à cette confrontation tant attendue face aux joueurs du mécène Jean Bourrel, industriel ayant fait fortune dans l'industrie du chapeau[43] En effet, Bourrel est déterminé à créer la meilleure équipe possible à Quillan, et est prêt à se lancer dans des dépenses extravagantes pour y parvenir. Pour Jean Bourrel, chapelier de profession, la logique est évidente : « Je suis certain d’avoir plus de publicité commerciale en montant une équipe pour le titre de champion de France, qu’en placardant des affichettes dans la région. ». Ainsi, en 1926, personne ne semblait surpris lorsque pas moins de sept joueurs de l'US Perpignan, champion de France en 1925 et finaliste en 1926, débarquèrent soudainement dans cette commune de l'Aude. Par la suite, le groupe s'est encore renforcé avec l'arrivée de cinq joueurs internationaux dès l'année suivante, dont le tarbais Louis Destarac[44].

La finale fut âpre et serrée, mais la Section parvint à s'imposer, sur le score de 6 à 4, afin de conquérir le premier Bouclier de Brennus de l'histoire du club[45],[46]. Le journal local, Le Patriote des Pyrénées, rapporta avec enthousiasme cette victoire en décrivant comment les joueurs de la Section, surnommés les « bérets », avaient réussi à vaincre les joueurs de Quillan, surnommés les « chapeaux »[47].

L'Indépendant des Basses-Pyrénées fit également écho à l'exploit réalisé par l'équipe paloise, évoquant un « triomphe »[48]. Leur succès suscita un fort engouement auprès des supporters, et lors de la finale à Toulouse, pas moins de 25 000 supporters palois et béarnais étaient présents pour encourager leur équipe, qui évoluait en blanc ce jour-là[49]. Le capitaine emblématique d'alors était Albert Cazenave, qui fut admirablement secondé par des joueurs tels que Georges Caussarieu, David Aguilar, Robert Sarrade, Fernand Taillantou, et l'incontournable François Récaborde.

Cette victoire de la Section marqua un moment historique dans l'histoire du club et fut célébrée avec ferveur par les fans.

La saison suivante, la Section est éliminée par le SBUC dans les poules de trois et ne joue donc pas les quarts de finale.

La Section se console en remportant le titre de champion de Côte basque pour la deuxième année consécutive au Parc des sports d'Aguiléra[50].

Composition de la Section paloise

15 Mounès
14 Réchède, 13 Laclau, 12 Caussarieu, 11 Taillantou
10 Sarrade, 9 Crampes
7 Récaborde, 8 Châtelain, 6 Cazaubon
5 Cazenave  , 4 Aguilar
3 Bergalet, 2 Defrançais, 1 Domercq

Demi-finaliste du Championnat 1930 modifier

La Section Paloise dispute sa troisième demi-finale de Championnat en 1930 après avoir remporté sa poule de trois aux dépens de Lézignan, vice-champion de France et des Arlequins de Perpignan, puis disposé du Stade français en quart de finale. L’aventure s’arrête contre le SU Agen. Ce match est marqué par le décès de Michel Pradié des suites du placage de Fernand Taillantou[51],[52].

En 1931, la Section paloise s'inscrit parmi les douze, puis ultérieurement quatorze clubs dissidents qui se retirent de la Fédération française de rugby (FFR) afin d'établir leur propre entité, l’Union française de rugby amateur (UFRA). Cette démarche découle des nombreuses problématiques affectant le rugby français à cette époque, notamment qualifiées de « championnite »[53], englobant le débauchage de joueurs, l'amateurisme marron, la violence, et autres maux. En 1932, la Section réintègre le cadre fédéral en même temps que les autres clubs dissidents. Cet épisode laisse des séquelles importantes, et il faudra attendre l'après-guerre pour que la Section retrouve les demi-finales du Championnat.

Vainqueur du Challenge du Manoir 1939 modifier

Avant la guerre, la Section paloise remporte le challenge Yves du Manoir 1939 face au RC Toulon sur le score de 5 à 0 après prolongations, grâce à un magnifique essai de Henri Desperbasque transformé par André Courtade[54],[55].

Ce match, disputé à Bordeaux devant 12 000 spectateurs, a permis à la Section d'obtenir son dernier titre avant la Seconde Guerre mondiale.

Une place forte du rugby français d’après-guerre (1943 - 1964) modifier

En 1943, la Section atteint la finale de la Coupe de France Zone Sud, sous la direction de Louis Cluchague.

Après des victoires contre Grenoble, premier de la saison régulière en championnat[56] par 11 à 9 en quart de finale, et contre l'USA Perpignan sur la marque de 6 à 0 en demi-finale, Pau est éliminé par Agen en finale[57]. Ce bon parcours en Coupe de France vient faire oublier les résultats décevants en Championnat où le club est battu en huitième de finale par le SO Montpellier.

La saison suivante est encore délicate en Championnat où Pau termine avant-dernier de sa poule tandis qu’en 1945, Pau atteint les huitièmes de finale, éliminé par le FC Lyon.

Champion de France et finaliste de la Coupe de France 1946 modifier

 
Finale du championnat 1946, le lourdais Chanfreau (foncé) plaqué, Dutrey son équipier au centre, les palois Desclaux (G., en clair), Lassalle (centre) et Duthen (D.) sont en embuscade.

En 1946, au sortir de la guerre, le club est à nouveau sacré champion de France. La Section paloise obtient la première place du classement français, coiffant au poteau les clubs de Toulouse et d’Agen[58].

Malgré des résultats en dents de scie lors de la première phase du championnat, la Section bat alors successivement le Stade toulousain, entrainé par l'ancien sectionniste Roger Piteu, en quart de finale[59]. La Section écarte ensuite le FC Grenoble en demi-finale (6-3 après prolongations) pour s'offrir la finale face au voisin lourdais[60].

Pourtant guidé par une série de douze victoires consécutives, le FC Lourdes est largement défait sur le score de 11 à 0 au Parc des Princes de Paris[61],[62].

La presse note alors que la Section est dotée d'une équipe très homogène sans « étoiles » mais avec une condition physique et morale parfaite[63]. Théo Cazenave, Auguste Lassalle, Pierre Lauga ou encore André Rousse (capitaine) sont quelques-unes des figures de ce XV remarquable[64].

 
Section Paloise, Champion de France en 1946 De gauche à droite : Guittard, Jean Carmouze, Paul Moncassin, Lucien Martin, Henri Larrat. Jean Lauga, Pierre Aristouy, Édouard Salsé, André Rousse, Paul Theux, Pierre Lauga, Jean Estrade, Auguste Lassalle, Bordes, Robert Duthen, Théo Cazenave, René Desclaux,

Demi-finaliste du championnat 1950 modifier

 
Victoire de Pau sur le terrain du Stade toulousain 9 à 6 le .

En 1947, le club atteint les demi-finales de la Coupe de France mais échoue à se qualifier en Championnat. Puis la Section atteint les huitièmes de finale du Championnat et les quarts de finale de la Coupe de France en 1948. En 1949, il échoue à se qualifier en Championnat

La Section paloise après avoir éliminé (8-0) Carmaux en quart de finale s'incline en demi-finale (12-11) du championnat de France 1950 contre le Castres olympique.

Vainqueur du Challenge du Manoir 1952 modifier

Après une demi-finale de coupe de France en 1951, l'équipe remporte le Challenge Yves du Manoir 1951-1952[65]. Dans une édition où seulement quatre clubs ont été invités[66], Pau termine première avec 14 points devant le Racing club de France et l'Aviron bayonnais, Montferrand terminant dernier.

La renaissance du Challenge a été permise car sous la pression des Britanniques, le nombre de dates prévues pour le Championnat est diminué (on jouera une formule sans matchs aller-retour) et la Coupe de France est supprimée notamment par rapport aux incidents de la dernière finale[67].

Finaliste du Challenge du Manoir 1953 modifier

En 1953, le gantois Jean-Roger Bourdeu revient en Béarn. Vainqueur de sa poule de cinq, la Section accède à la finale du challenge Yves du Manoir qu’il perd (8-0) contre Lourdes, le vainqueur de l’autre poule[68]. En Championnat, les sectionnistes disputent les quarts de finale où ils sont battus de peu (8-6) par Lavelanet.

En 1954, Pau atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par le CS Vienne.

En 1955, Pau termine en tête de sa poule en Championnat après une victoire à Grenoble, champion de France en titre. Il atteint ensuite les quarts de finale où il est éliminé par le Paris UC de l'ouvreur international André Haget. En Challenge, Pau manque la qualification, deuxième de sa poule derrière Lourdes[69].

Demi-finaliste du championnat 1956 modifier

En 1956, Pau atteint les demi-finales du Championnat après avoir éliminé Lavelanet en seizièmes, Agen en huitièmes (12-8) puis le Stade montois (14-9) en quarts de finale, Pau est ensuite battu en demi-finales (3-0) par Lourdes et sa légion d’internationaux.

En Challenge, le Section termine encore deuxième de sa poule, derrière Perpignan cette fois-ci et ne voit pas les demi-finales[70].

L'année suivante 1957, Pau est éliminé (3-0) dès les seizièmes de finale du Championnat par le Stade toulousain. En Challenge, il termine deuxième de sa poule pour la troisième année consécutive[71].

Demi-finaliste du Championnat 1958 modifier

Pau dispute une autre demi-finale du Championnat en 1958, perdue contre le FC Lourdes et ses internationaux.

En revanche, la Section manque la qualification en Challenge pour la quatrième année consécutive. Il termine en effet deuxième de sa poule mais seul le premier est qualifié pour les demi-finales. L'année suivante, les organisateurs du Challenge décident de passer à deux clubs qualifiés par poule[72].

Finaliste du Challenge du Manoir 1959 modifier

Pau atteint la finale du Challenge en 1959 mais est battu par Dax sur quatre drops (deux du pied droit et deux du pied gauche) de Pierre Albaladéjo[73], tandis qu'en Championnat, il atteint les quarts de finale où il est éliminé (9-8) comme la saison précédente par le FC Lourdes.

Demi-finaliste du championnat 1960 modifier

L'année suivante, François Moncla alors international et tenant du titre avec le Racing Club de France devient capitaine et une nouvelle équipe plus jeune est constituée. La Section, après avoir éliminé les Tarnais de Graulhet en quart de finale est éliminé en demi-finale par l'AS Béziers après un score nul (3-3) mais la pénalité des Biterrois l'emporte sur le drop des Béarnais. La même année, Pau atteint les quarts de finale du Challenge, éliminé par le Stade montois, futur vainqueur de l'épreuve.

L'année suivante 1961, le club est éliminé en huitième de finale du Championnat par Mazamet et échoue à se qualifier en Du Manoir mais remporte le Challenge Antoine Béguère contre le FC Lourdes, champion de France sortant[74].

Finaliste du Challenge du Manoir 1962 modifier

Pau se qualifie pour sa cinquième finale de Challenge mais est battu (14-9) par le Stade montois qui remporte là son troisième titre consécutif dans cette compétition, ce qui constitue un record[75].

En Championnat, le club est éliminé la même année par Agen en quarts de finale.

En 1963, le club est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par Béziers et en quart de finale du Challenge par Agen.

Troisième titre de Champion de France et finaliste du Challenge du Manoir 1964 modifier

Cette jeune équipe paloise après avoir doucement pris ses marques devient en 1964, championne de France pour la troisième fois, battant Béziers 14 à 0[76],[77].

Les meilleurs joueurs sont François Moncla, Jean Piqué, Jean Capdouze, Jean-Pierre Saux, Marc Etcheverry ou encore André Abadie[78].

Tout avait pourtant bien mal commencé durant cette saison, la presse titrant même en octobre « La Section en perdition ». L'équipe vient de perdre 31 à 3 à Agen et s'incline sur la pelouse de la Croix du Prince par 24 à 3 face au rival Lourdais[79]. Les joueurs rentrent aux vestiaires sous les sifflets et certains supporters déchirent même leur carte d'abonnement. Finalement, l'équipe se qualifie in extremis pour les phases finales grâce à une victoire 3 à 0 à Saint-Girons. La Section se qualifie ainsi en position de 30e sur un total de 32 qualifiés[80].

L'aventure prend forme petit à petit avec des victoires successives sur Brive, Chalon, Bayonne et Narbonne avant la consécration face à Béziers, battu 14 à 0 avec notamment deux essais de Jean Capdouze[79].

Piqué dispute la finale du championnat de France de rugby à XV 1963-1964 avec la photo de sa femme sur lui pendant le match[81]. Piqué, père d’une fille de deux ans, voit s’éteindre sa première épouse d’une leucémie foudroyante pendant les phases finales[82]. Il dispute la finale avec une photo d'elle sur lui[83]. Robert Barran, originaire d'Arudy rapporte que les chants béarnais se font entendre tout au long du match[84].

Le titre déclenche plusieurs jours de liesse dans la capitale béarnaise, et le boulevard des Pyrénées est envahi par une marée verte et blanche d'une ampleur sans précédent, avec 30 000 personnes[85]'[86].

Béziers prend sa revanche en Challenge la semaine suivante empêchant Pau de réussir le doublé.

L'apparition d'une icône, Robert Paparemborde (1965 - 1990) modifier

Les saisons suivantes sont plus quelconques au niveau sportif avec trois éliminations successives au niveau des seizièmes de finale en 1965, 1966 et 1967, l'équipe étant affaiblie par les départs de Jean Capdouze partant pour le XIII Catalan et le capitaine François Moncla arrêtant sa carrière au début de la saison 1967.

À partir de 1968 a lieu une nouvelle évolution, les postes de responsabilité de Président général et de Président de rugby ne pouvant plus être cumulés. C'est le départ d'Albert Cazenave après seize années de présidence ainsi que celle de son frère Théo du poste d’entraîneur.

Demi-finaliste du championnat 1974 modifier

La Section voit éclore cette même année un jeune talent originaire de Laruns dans la vallée d'Ossau, Robert Paparemborde qui entame son premier match au poste de trois-quarts centre mais c'est en tant que pilier qu'il deviendra une référence mondiale.

Sur le plan des résultats, l'équipe première progresse. En 1970, elle termine en tête de sa poule en Championnat avant de s'incliner en quart de finale (14-11) face à Montferrand à Agen. La même année, elle emporte le titre du Challenge Antoine Béguère où elle dispose en finale du Stade toulousain 17 à 13[87], tandis qu'elle échoue à se qualifier en Challenge, battu à domicile (3-19) par Grenoble, finaliste de l'édition précédente.

En 1971, la section atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par Bagnères, renforcé pour sa part par l'ancien ouvreur international Jean Gachassin. En Challenge, les verts et blancs manquent la qualification.

En 1972, Pau qui ne se sort toujours pas des poules en Challenge est quart de finaliste du Championnat mais doit baisser pavillon devant le grand Béziers, vainqueur sur le score fleuve de 40 à 4.

En 1973, Pau est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat et dès les phases de poules en Challenge.

En 1974, le club atteint les demi-finale du Championnat face à Narbonne en 1974 après avoir éliminé à la surprise générale Agen en huitième de finale par 24 à 21. En Challenge, la section échoue à sortir des poules pour la 8e saison consécutive.

La saison suivante, les Verts et Blancs sont huitième de finaliste du Championnat et du Challenge.

Les deux saisons suivantes sont plus compliquées avec deux nouveaux échecs en Challenge et de mauvais résultats en Championnat entrainant la descente du club pour la première fois de son histoire.

Descente en groupe B (1978) et remontée immédiate parmi l’élite modifier

L'équipe passe une unique saison en groupe B en 1977-1978, puis remonte en élite immédiatement après une saison maîtrisée et douze victoires en quatorze matchs, assurant aux Béarnais la première place de leur poule. Ils réussissent même à se qualifier pour les huitièmes de finale en Challenge où ils sont éliminés (22-6) par le Biarritz olympique. Si le pack palois fait bonne figure face aux Biarrots, habitués aux joutes de l'élite, les lignes arrières paloise ne sont malheureusement pas au niveau de leurs avants[88].

Pour son retour dans l'élite en 1979, la Section termine en milieu de tableau avant d'être largement éliminé (28-4) par le Valence Sportif en seizième de finale.La Section connaît également une nouvelle élimination dès les phases de poules en Challenge.

En progrès, la Section termine à la deuxième place de sa poule en Championnat en 1980 avant de passer l'obstacle des seizième de finale pour la première fois depuis 1975. Le FC Auch de Jacques Fouroux est battu 18 à 3 puis la Section est éliminée la semaine suivante par Brive 15 à 6 en huitième de finale. En Challenge, Pau est qualifié d'office pour les huitièmes de finale après que Toulouse et Narbonne ont été disqualifiés pour jeu brutal mais est éliminé dès les huitièmes de finale par Béziers.

En 1981, Pau termine à nouveau à la deuxième place de sa poule en Championnat puis atteint les huitièmes de finale, battu par le FC Lourdes. Cette saison est marquée par deux derbys contre le voisin du FC Oloron dont un duel très tendu à Pau la [89] où le deuxième ligne d'Oloron Constant est expulsé par l’arbitre. En Challenge, Pau atteint les huitièmes de finale comme la saison précédente.

La Section ne suit pas la règle des 18 ans, puisqu'après 1928, 1946 et 1964, elle ne remporte pas de nouveau titre en 1982, battu de peu par le SU Agen en huitièmes de finale aller-retour. En Challenge, la Section atteint les quarts de finale, battu par le FC Lourdes. Laurent Cabannes débute alors en équipe première à 17 ans, deviendra lui aussi huit ans plus tard l'un des meilleurs avant-aile du monde.

Après avoir terminé en tête de sa poule, elle accède tout de même aux quarts de finale du Championnat en 1983, mais est battu en fin de match 19 à 15 par le RRC Nice après une touche mal contrôlée.

Pau dispute encore les huitièmes de finale du championnat en 1984 puis échoue à se qualifier la saison suivante.

En 1986, Pau échoue en seizième de finale du Championnat mais conserve sa place dans l'élite réduite à vingt clubs grâce à son bon classement en phase de poule.

En 1987, affaiblie notamment par le départ de Laurent Cabannes, la section ne termine que huitième de sa poule en Championnat et se maintient de justesse dans le premier groupe avant que la fédération ne décide finalement d'une nouvelle formule à 80 clubs. La section effectue toutefois un meilleur parcours en Challenge où il atteint les quarts de finale, éliminé par le FC Lourdes par (18 à 7).

Descente en première division groupe B modifier

La fin des années 1980 est plus difficile. Battu à domicile par les trois premiers de la poule, Toulon, Agen et Grenoble, mais aussi par ses voisins Lourdes et Tarbes, Pau termine dernier de sa poule en 1988.

Il passe ensuite deux saisons en groupe B malgré l’arrivée de l’ouvreur de France B Richard Mapuhi qui remplace Bernard Bassi parti au Paris UC. L’équipe première accède cependant aux finales de cette catégorie mais échoue de peu (18-9) contre Castres en 1989[90] .

L'année suivante, la Section échoue de nouveau contre Montchanin (18-7) en 1990[91].

La Section est alors dans des situations sportive et économique délicates.

Départ de la Croix du Prince, puis la chute (1990 - 2006) modifier

En , le club quitte son stade de la Croix du Prince pour le stade du Hameau plus moderne lors d'un match gagné contre Toulon en poule de brassage qui permet à la Section de rejoindre le groupe A. Cela résout également une partie des difficultés financières du club, puisque la Croix du Prince est vendue à la Mairie de Pau. Le début des années 1990 voit un début de redressement de l'équipe première qui se maintient en groupe A en 1991 et 1992.

En 1993, l’équipe atteint même le Top 16 mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale au profit des mammouths de Grenoble et du RC Narbonne, qui jouent leurs quatrièmes quarts de finale en cinq saisons.

En 1994, la Section, battu lors de l'avant dernière journée à Bourgoin échoue à se qualifier pour le Top 16. Pau échoue également à se qualifier en Challenge.

En 1995, la Section paloise n'accède pas non plus au Top 16 mais atteint la finale de la Coupe André Moga contre l’Aviron bayonnais. En Challenge, Pau est éliminé par le FC Lourdes, club du groupe B, en huitième de finale.

Finaliste du Challenge du Manoir et demi-finaliste du Championnat 1996 modifier

Le club palois remonte dans la hiérarchie et obtient à nouveau de bons résultats. Aussi dès 1996, la Section dispute la finale du Challenge mais est éliminée en demi-finale du Championnat, à chaque fois face à Brive. Ces résultats permettent au club de se qualifier pour la seconde édition de la Coupe d'Europe. Le nouvel international Jean-Louis Jordana choisit toutefois de poursuivre sa carrière au Stade toulousain.

Vainqueur de la Coupe de France Yves-du-Manoir 1997 modifier

C'est en 1997 que la section se voit récompensée d’un nouveau trophée national avec la coupe de France Yves-du-Manoir avec une victoire 13-11 face à l'équipe du CS Bourgoin-Jallieu[92],[93],[94]. En championnat de France, la section s'incline en quarts de finale 18-24 face au futur finaliste le CS Bourgoin-Jallieu.

David Aucagne, Frédéric Torossian et David Dantiacq sont sélectionnés cette saison en équipe de France.

Demi-finaliste de la coupe d’Europe 1998 modifier

En 1998, la Section Paloise atteint la demi-finale de la Coupe d'Europe en 1997-1998.

En quarts de finale, les sectionnistes s'imposent face à Leicester, finaliste de l'édition précédente et auteur d'un carton 90-19 face aux Glasgow Warriors en barrages.

La Section s'incline finalement en demi finale au Recreation Ground, face à Bath sur le score de 20-14.

La Section dispose d'un quatrième joueur international dans son effectif, puisque Nicolas Bacqué dispute un match de la Coupe Latine.

L'année suivante, la Section affaiblie notamment par le départ de Philippe Bernat-Salles à Biarritz est éliminé en Championnat à l'issue de Top 16 puis en Challenge européen au stade des quarts de finale par Narbonne.

La Section atteint également les demi-finales de la coupe de France, battu par le Stade français.

Vainqueur du challenge européen et demi-finaliste du championnat 2000 modifier

 
Le stade des Sept Deniers à Toulouse où La Section paloise remporte le bouclier européen face au Castres olympique.

En 2000, la Section alors entraînée par Jacques Brunel et Jean-Michel Aguirre remporte le Bouclier européen face au Castres olympique par 34-21 au stade des Sept Deniers de Toulouse[95].


En cours de saison, le deuxième ligne Thierry Mentières doit mettre un terme à sa carrière, victime d'ennuis cardiaques.

En championnat, la section élimine l'AS Montferrand 28-27 en quart de finale puis rate la finale face à l'US Colomiers en demi-finale en s'inclinant 22-24 après prolongations.

Les juniors Reichel sont champions de France après une victoire sur Villeurbanne 33-24 en finale.

L'année suivante est difficile avec le passage de l'élite de 21 à 16 clubs. Le club pourtant renforcé par le troisième ligne international Lionel Mallier et par le centre Jean-Charles Cistacq ne remporte que huit victoires en dix-huit matches et va se sauver de la relégation in extremis en barrages contre le FC Grenoble (neuf victoires en vingt matchs) 33 à 21 après prolongation à Béziers[96]. Le parcours est plus convaincant en Coupe d'Europe où le club se qualifie pour les quarts de finale battu chez ses compatriotes du Stade français. En coupe de la ligue, la Section atteint les demi-finales, éliminé par l'AS Montferrand. Les juniors Reichel conservent leur titre de champion de France après une victoire sur le RC Narbonne 21-6 en finale. Bien que conservant sa place dans l'élite, la Section perd de nombreux éléments à l'intersaison comme l'arrière international Nicolas Brusque qui part pour le Biarritz olympique, Lionel Mallier qui part pour l'USA Perpignan.

Finaliste du challenge européen 2005 modifier

Les saisons suivantes sont beaucoup plus décevantes. L'équipe se contente souvent de jouer le maintien en première division mis à part une qualification en play-off en 2003, et un bon parcours en challenge européen en 2005, sous le capitanat de Jean-Charles Cistacq, qui le voit uniquement échouer en finale face aux Sale Sharks[97].

La Section est finalement reléguée en Pro D2 après la saison 2005-2006, relégation qu'elle avait déjà évité de très peu la saison précédente (victoire en barrage face à Aurillac)[98],[99].

Descente en Pro D2 modifier

Le club évolue en Pro D2 à partir de la saison 2006-2007 en espérant des lendemains meilleurs, misant beaucoup sur la formation, comme ces jeunes formés au club et qui ont porté le maillot de l'équipe de France de Rugby durant ces années 2000. Mais si Beauxis, Brusque, Harinordoquy, Traille et Bernat-Salles font la fierté de la formation béarnaise, ils partiront rapidement sous d'autres cieux, la plupart pour le Biarritz olympique, alors au sommet de la hiérarchie nationale.

La reconstruction puis le retour des ambitions (depuis 2006) modifier

 
Jean Bouilhou lors de la saison 2014-2015.

La Section retrouve l'ambition d'accéder de nouveau à l'élite du rugby français en 2011-2012, après une saison qui la voit finir 2e du championnat, et invaincue à domicile, la Section, après avoir écarté le Stade rochelais en demi-finale d'accession au Stade du Hameau (16-14), s'incline en finale d'accession au stade Chaban-Delmas de Bordeaux face au Stade montois (29-20)[100].

En 2012-2013, le club se qualifie également pour les demi-finales (toujours face aux Rochelais) et la finale d'accession au Top 14. À cette occasion, les clubs de supporteurs, partenaires et autres comités d'entreprise organisent le voyage qui réunira pas moins de 142 bus en direction du Stade Chaban-Delmas[101]. Cependant, la Section s'incline encore à ce stade de la compétition contre le CA Brive sur le score de 30-10 devant 33 175 spectateurs[102].

Champion de France de Pro D2 2015 modifier

Après une nouvelle désillusion la saison suivante face à La Rochelle, défaite 35 à 18 au stade Marcel-Deflandre en demi-finale[103], le club réalise un bon recrutement en vue de la saison à venir avec l'arrivée d'un manager en la personne de Simon Mannix[104]. Le Néo-Zélandais en provenance du Munster s'installe en Béarn avec dans ses valises, son analyste vidéo au Munster Elliot Corcoran et le troisième ligne irlandais James Coughlan[105], qui se révélera être l'un des meilleurs joueurs du club de la saison[106]. La Section confirme ainsi ses ambitions en se plaçant en tête dès la 2e journée pour ne plus quitter cette position de leader. Un record sera par ailleurs battu en gagnant les 8 premiers matchs de Championnat. Grand artisan de la remontée dans l'élite, Mannix a apporté une grande discipline et une philosophie de jeu néo-zélandaise. Il privilégie des entraînements plus courts mais beaucoup plus intensifs.

Le club officialise sa montée le en remportant le titre de champion à quatre journées de la fin après sa victoire face à Montauban (31-5), permettant l'accession directe au Top 14[107],[108]. Aussitôt la saison terminée, Simon Mannix use de son carnet d'adresses pour faire venir des joueurs comme Colin Slade ou encore Conrad Smith, considéré comme l'un des meilleurs centres du monde[109].

Retour en Top 14 (depuis 2016) modifier

Pour son retour en Top 14, la Section termine 11e en 2016 puis 9e en 2017 tout en manquant la qualification en Challenge européen.

En progrès, la Section termine 8e du championnat en 2018 et atteint les demi-finales du Challenge européen. La Section termine ensuite 11e du championnat en 2019 tout terminant 3e de sa poule en en Challenge européen.

La saison suivante est marquée par une suspension du championnat à partir du après le début de la propagation de la pandémie de Covid-19 en France[110]. Le , la LNR propose l'arrêt définitif du championnat, après une réunion extraordinaire organisée la veille avec tous les membres du bureau exécutif et les présidents de clubs. Par conséquent, le titre national n'est pas attribué et aucune promotion, ni relégation n'est promulguée, à l'issue de cette édition[111] ; la décision est définitivement approuvée par le comité directeur de la LNR le [112]. Pau est 12e à l'arrêt du championnat.

Pau termine encore 12e du championnat en 2021 mais manque de justesse la qualification en Challenge européen.

La saison suivante (2021-2022), la Section se classe 10e en Top 14. En Challenge européen, l'équipe a été éliminée dès la phase de poule. En Supersevens, l'équipe a remporté la première étape à Aix-en-Provence mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale. Hugo Auradou s'affirme en équipe première.

La saison 2022-2023 de la Section paloise a été marquée par des performances irrégulières en Top 14 et en Challenge Cup. Malgré quelques victoires notables, l'équipe a eu du mal à confirmer et termine à la 12e place en Top 14. En Challenge Cup, elle n'a pas réussi à se qualifier pour la phase éliminatoire. C'est la saison de la révèlation d'Emilien Gailleton, qui se fait remarquer par le sélectionneur de l'équipe de France, Fabien Galthié[113]. Pour sa première année en Top 14, il inscrit 14 essais en 24 matchs et termine meilleur marqueur d'essais de la saison[114].

La saison 2022-2023 voit la Section démarrer le championnat en trombe et être leader lors de la phase aller, grâce à l'excellent début de saison de Joe Simmonds et Jack Maddocks, alors que Théo Attissogbé et Hugo Auradou s'imposent comme des titulaires à part entière. La phase retour s'avère plus complexe, mais le club reste en position de se qualifier pour les phases finales du Top 14.

Identité du club modifier

Couleurs modifier

Les couleurs de la Section paloise sont le vert et blanc depuis le début de la saison 1912[115]. Avant cette date, les joueurs portaient un maillot bleu et noir, héritage du « Stade palois », club fondé en 1899 que la « Section paloise de la Ligue Girondine » absorbe en 1905, afin de devenir la Section paloise[116].

Avant cette adoption des couleurs de 1912, la Section évoluait fréquemment avec un second maillot de couleur rouge[117],[118].

Jean Plaà, dirigeant historique du club décédé au camp de concentration de Flossenbürg, justifie ce choix car « le vert représente les espoirs du club et le blanc la neige des Pyrénées béarnaises »[119].

La tradition du club est que toutes les équipes portent un maillot blanc à domicile, et un maillot vert à l'extérieur. Depuis quelques années, un maillot noir et vert est régulièrement utilisé pour jouer à l'extérieur.

Le vert clair adopté en 1912, et porté pendant près de 90 ans par la Section, a été remplacé par un vert plus sombre, lors de l'avènement du rugby professionnel au début des années 2000.

Maillot traditionnel modifier

Le maillot classique tout blanc de la Section a été progressivement délaissé, bien que ce soit celui qui a été porté lors des trois victoires en finale de championnat en 1928, 1946 et 1964, avec l'équipe entièrement vêtue de blanc[47],[62],[79].

Blason modifier

Le blason de la Section paloise représente le pic du Midi d'Ossau entouré de vert et blanc, sommet pyrénéen surnommé Jean-Pierre et qui symbolise leur pays pour de nombreux béarnais. Une deuxième version du blason est apparue à partir de 1998 pour la création de la structure professionnelle, il intègre les maillots de l'équipe première à partir du début de la saison 2001-2002. Celui-ci garde alors le célèbre pic comme emblème mais évolue vers une couleur vert bouteille plus foncée. La dernière version du blason date du début de la saison 2012-2013[120], la couleur du blason reprend le vert original plus clair et incorpore la nouvelle appellation Section paloise Béarn Pyrénées. Le club symbolise par ce changement de nom la volonté de ses dirigeants d'ancrer plus encore le club comme l'élément moteur du rugby professionnel en Béarn mais plus globalement dans les Pyrénées.

Hymne et chants modifier

Vidéo externe
  Hymne Section, Marche disponible à partir de 2min30 sur https://vimeo.com/15090279

Lorsque la Section est championne de France en 1928 à Toulouse, son hymne est Section, marche![121].

L'hymne officiel de la Section paloise est la Honhada depuis [122]. Le chant est repris de manière collective avant les matchs, à la manière d'une cantèra.

Suscitant un accueil mitigé à ses débuts, cette chanson composée par Didier Fois (groupe Arraya, festival Hestiv'Òc, Ostau Bearnés) est devenue incontournable pour les supporters palois qui l'entonnent à chaque début de match[123]. Les paroles de la chanson ont été composées sur l'air de la célèbre ballade écossaise The Water is Wide (en), également repris par le chanteur Renaud dans la Ballade nord-irlandaise.

L'encantada[124] et De cap tà l'immortèla[125] du groupe Nadau ainsi que l'hymne béarnais Si Canti[126], célèbres chants béarnais, sont également habituellement chantés par les supporters palois[127]. De cap tà l'immortèla est considéré comme l'hymne officieux de la Section paloise tant il est apprécié par le public.

Mascotte modifier

La mascotte du club est un ours baptisé Bearny (prononcer «Bernie »). L'ours a été choisi car étant un des symboles des Pyrénées, et son nom est un jeu de mots entre l'anglais « bear » signifiant ours en anglais, et le Béarn, région dont Pau est la capitale depuis 1464.

Résultats sportifs modifier

Palmarès modifier

Palmarès de la Section Paloise
Compétitions nationales Compétitions internationales
Anciennes compétitions disparues Compétitions jeunes

Classement des 28 dernières années modifier

Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres
2022-2023 Top 14 14 Première division 12e - -
2021-2022 Top 14 14 Première division 10e - -
2020-2021 Top 14 14 Première division 12e - -
2019-2020 Top 14 14 Première division 12e - -
2018-2019 Top 14 14 Première division 11e - -
2017-2018 Top 14 14 Première division 8e - -
2016-2017 Top 14 14 Première division 9e - -
2015-2016 Top 14 14 Première division 10e - -
2014-2015 Pro D2 16 Seconde division 1er Championnat de France de Pro D2
2013-2014 Pro D2 16 Seconde division 4e Demi-finale -
2012-2013 Pro D2 16 Seconde division 3e Finale -
2011-2012 Pro D2 16 Seconde division 2e Finale -
2010-2011 Pro D2 16 Seconde division 9e - -
2009-2010 Pro D2 16 Seconde division 5e Demi-finale -
2008-2009 Pro D2 16 Seconde division 8e - -
2007-2008 Pro D2 16 Seconde division 10e - -
2006-2007 Pro D2 16 Seconde division 8e - -
2005-2006 Top 14 14 Première division 13e Relégation -
2004-2005 Top 16 16 Première division 13e Barragiste -
2003-2004 Top 16 8 Première division 6e - -
2002-2003 Top 16 8 Première division 4e Qualification -
2001-2002 Top 16 8 Première division 6e - -
2000-2001 Élite 1 10 Première division 8e - -
1999-2000 Élite 1 12 Première division 2e Demi-finale Challenge européen
1998-1999 Championnat de France 8 Première division 3e Qualification -
1997-1998 Groupe A1 10 Première division 5e - -
1996-1997 Groupe A 10 Première division 4e Quart de finale Challenge Yves-du-Manoir
1995-1996 Groupe A 10 Première division 6e Demi-finale -

Finales de la Section paloise modifier

Championnat de France de 1re division
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Section paloise 6 – 4 US Quillan Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 20 000
Section paloise 11 – 0 FC Lourdes Parc des Princes, Paris 30 000
Section paloise 14 – 0 AS Béziers Stadium municipal, Toulouse 27 797
Barrage de maintien en première division
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Section paloise 33 – 21 (P)[128] FC Grenoble Stade de la Méditerranée, Béziers 12 000

La Section paloise 8e de la poule de dix affronte Grenoble 8e de la poule de onze.

Match de barrage contre le vainqueur de la phase finale de Pro D2
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Section paloise 46 – 13 Stade aurillacois Stade Ernest-Wallon, Toulouse

La Section paloise 13e du Top 16 affronte Aurillac vainqueur de la phase finale qualificative de Pro D2.

Phases finales de barrage pour déterminer le vice-champion de Pro D2 promu en Top 14
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Stade montois Section paloise 29 - 20 Stade Jacques-Chaban-Delmas, Bordeaux 23 928
CA Brive Section paloise 30 - 10 Stade Jacques-Chaban-Delmas, Bordeaux
Championnat de France du groupe B
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Castres olympique 18 – 9 Section paloise Stade Jules Ribet, Saint Gaudens 10 000
Stade montchaninois 18 – 7 Section paloise Stade Amédée-Domenech, Brive 3 099
Challenge Yves du Manoir

La compétition a fusionné avec la Coupe de France à partir de l'édition 1996-1997 pour devenir la Coupe de France Yves-du-Manoir

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Section paloise 5 – 0 RC Toulon Parc Lescure, Bordeaux
Stade toulousain 6 – 3 Section paloise
Section paloise par poule Racing Club de France
FC Lourdes 8 – 0 Section paloise Stade Jules-Soulé, Tarbes
US Dax 12 – 8 Section paloise Parc des Princes, Paris
Stade montois 14 – 9 Section paloise Parc des Princes, Paris
30 mai AS Béziers 6 – 3 Section paloise Parc des Princes, Paris
CA Brive 12 – 6 Section paloise Stade Charléty, Paris 11 500
Section paloise 13 – 11 CS Bourgoin-Jallieu Stade des Costières, Nîmes 15 732

Challenge européen modifier

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
[Note 4]   Section paloise 34 – 21 Castres olympique   Stade des Sept Deniers, Toulouse 6 000
  Sale Sharks 27 – 3 Section paloise   Kassam Stadium, Oxford 7 230

Personnalités du club modifier

Présidents successifs modifier

Présidents de la Section paloise
Rang Nom Période
1   Dr Pélizza Duboué 1902 - 1905
2   M. J. Dulau 1905 - 1919
3   Henri Gascogne 1919 - 1922
4   Gabriel Valeton 1922 - 1931
5   Esteban Érize 1931 - 1932
6   Charles Lagarde 1932 - 1952
7   Albert Cazenave 1952 - 1968
8   Pierre Bochet 1968 - 1970
9   Denis Labau 1970 -1976
10   Jean Broqué 1976 - 1977
11   Yves Baradat 1977 - 1979,
12   François Moncla 1979 - 1985
13   Yves Baradat 1985 - 1991
14   Yves Tour 1991 - 1995
15   Pierre Labourdette 1995 - 1998
16   André Lestorte 1998 - 2005
17   Joachim Alvarez 2005 - 2006
18   Bernard Pontneau dep. 2006
 
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Président de la Section paloise.

Jusqu'en 1995, la Section paloise est une entité juridique unique donc le président de la structure omnisports est considéré comme le président du club de rugby malgré la présence d'un président de la commission rugby. Ainsi, le premier président est le docteur Pélizza Duboué qui prend les commandes lors de l'adoption des statuts et de l'élection du bureau le dans la halle-neuve de Pau. Depuis sa création, la Section paloise a vu dix-sept présidents se succéder tout en sachant que le mandat présidentiel fut limiter à deux mandats de trois ans[129] pendant une longue période. Le successeur du Dr Pélizza Duboué est Mr Dulau à partir de 1905. Ce dernier s'occupait déjà de la commission athlétisme, au cours de son mandat il va s'avérer être un président bâtisseur avec le stade de la Croix du Prince et ouvert à l'international. Il est à l'origine des traditionnelles rencontres de rugby face à des clubs universitaires britanniques (Oxford University RFC et Cambridge University RUFC notamment) et est à l'origine de la venue du gallois Tom Potter.

Henri Gascogne[130], le père du sectionniste Jean Gascogne tombé au champ d'honneur en 1914, puis l'avocat Gabriel Valeton lui succèdent.

Puis, c'est Esteban Erize qui prend la présidence, avant d'émigrer en Argentine, pays où est née sa petite-fille: Marie-Anne Erize[131].

Le sixième président du club, Charles Lagarde, marque particulièrement le club de sa présidence durant une vingtaine d'années. Plus globalement, celui-ci se trouve impliqué dans la plupart[132] des activités du club jusqu'au cinquantième anniversaire de celui-ci en 1952. Son credo sera de développer la fonction omnisports d'un club qu'il veut ouvert et divers dans sa pratique sportive. Charles Lagarde n'aura de cesse de développer la renommée du club, notamment au travers d'innombrables articles tenues dans les journaux locaux (L'Indépendant des Basses-Pyrénées et Le Patriote des Pyrénées) pour relater les activités de la Section paloise dans tous les domaines.

Né la même année que la Section, Albert Cazenave prend le relais de Lagarde pendant une quinzaine d'années. Albert Cazenave est également une figure marquante pour le club en tant que joueur et capitaine de l'équipe de rugby, entraîneur de l'équipe championne de France en 1948 puis président du club omnisports[133]. Sous sa présidence, le club remporte le dernier de ses Brennus en 1964 et atteint régulièrement les dernières parties des phases finales.

Grand personnage du sport français et légende de la Section, François Moncla prend la présidence du club à partir de 1979 après avoir entraîné puis présidé la commission rugby. Sous la présidence d'Yves Tour, la Section paloise change ses statuts et devient en 1995 une association regroupant des associations indépendantes[134], Pierre Labourdette en est le premier président. En 1998, la création de la SAOS Section paloise rugby pro sépare la fonction de président de la partie associative et de la partie professionnelle. L'actuel président de cette entité professionnelle est Bernard Pontneau depuis 2006, ce dernier est également à la tête du groupe Varel Europe qui exporte des têtes de forage pour l'industrie pétrolière[135].

Joueurs emblématiques modifier

Internationaux français de la Section paloise
Rang Nom Sélections en tant que
sectionniste (Total)
1   Robert Paparemborde 52 (52)
2   Damien Traille 34 (86)
3   Imanol Harinordoquy 28 (82)
4   Jean-Pierre Saux 22 (22)
5   Philippe Bernat-Salles 21 (41)
6   François Moncla 18 (31)
7   Jean Piqué 18 (18)
8   Roger Piteu 15 (15)
9   David Aucagne 15 (15)
10   Thierry Cléda 9 (9)
11   Pierre Aristouy 6 (6)
12   Lucien Martin 6 (6)
13   Nano Capdouze 6 (6)
14   Albert Cazenave 5 (5)
15   Gilbert Pierrot 3 (3)
16   Fernand Taillantou 3 (3)
17   Philippe Carbonneau 2 (32)
18   Marc Etcheverry 2 (2)
19   Baptiste Pesenti 2 (3)
20   Nicolas Brusque 1 (26)
21   Jean-Louis Jordana 1 (7)
22   Antoine Hastoy 1 (4)
23   Robert Sarrade 1 (1)
24   David Aguilar 1 (1)
25   Robert Labarthète 1 (1)
26   Paul Cassagne 1 (1)
27   Claude Mantoulan 1 (1)
28   Michel Lacome 1 (1)
29   André Abadie 1 (1)
30   Frédéric Torossian 1 (1)
31   David Dantiacq 1 (1)
32   Fabrice Metz 1 (1)
33   Georges Caussarieu 1 (1)
34   Émilien Gailleton 1 (1)

Dans les premières années de la Section paloise, plusieurs joueurs britanniques marquent le club grâce à leur expérience de ce jeu encore naissant en France mais bien développé Outre-Manche. Pau est alors une ville climatique de premier plan en Europe, la bourgeoisie britannique y séjourne pour profiter des vertus du climat de la ville en hiver. Les gallois Jim Crockwell dès 1907 et Tom Potter en 1912, en plus de jouer pour l'équipe, participent également aux rapides progrès techniques et tactiques[136]. Gilbert Pierrot devient le premier international sectionniste de l'histoire en pour une rencontre du Tournoi 1914 entre le XV de France et l'Irlande[137].

 
Albert Cazenave en 1928.

L'une des premières figures emblématiques du club est Albert Cazenave, ce dernier arrive à la Section paloise en 1926 à l'âge de 24 ans après un premier passage au TOEC puis au Stade toulousain[138]. Béarnais pur sang, Cazenave est un troisième ligne très actif, meneur d'homme hors pair et mène la Section à son premier Bouclier de Brennus en 1928. Il devient par la suite entraineur, puis président. Il est accompagné pour cette première victoire par l'ailier international Fernand Taillantou également arrivé au club en 1926 et qui ne se sépare jamais de son béret (béarnais) pour jouer. Dans cette équipe figurent également Robert Sarrade et François Récaborde.

Dix-huit ans plus tard, Cazenave est entraineur lorsque la Section paloise lobtient son deuxième titre de champion sous le capitanat du troisième ligne André Rousse. L'équipe est également menée par le jeune Théo Cazenave, frère cadet d'Albert, et demi de mêlée au petit gabarit mais au fort dynamisme et Auguste Lassalle, idole de jeunesse de Denis Lalanne, au poste d'ouvreur.

Les années 1950 sont marquées par plusieurs joueurs arrière particulièrement talentueux, dont les centres André Carrère et Jean Hatchondo, l'ailier Pierre Tarricq, l'arrière Robert Labarthète et le demi d'ouverture Antoine Jimenez, présenté comme l'un des meilleurs de France à son poste[139].

Le troisième Brennus de la Section paloise en 1964 cimente la légende du capitaine et troisième ligne François Moncla[140].

En 1964, Jean-Pierre Saux obtient enfin la récompense de tous ses efforts à 36 ans. À côté de ce paquet d'avants d'expérience, de jeunes talents s'expriment dans les lignes arrière à l'image de l'ouvreur Nano Capdouze qui marque les deux essais de la finale contre Béziers. Capdouze est alors considéré comme le meilleur ouvreur français.

En 1968, le jeune béarnais Robert Paparemborde débute en équipe première à l'âge de 20 ans. Patou est surement la figure la plus emblématique du club, doué dans tous les sports, capable de jouer ailier, centre ou pilier[141], il porte les couleurs de son club vert et blanc pendant dix-sept années sans gagner le titre qu'un tel talent pouvait espérer. Il sera, malgré tout, plus heureux en équipe de France en remportant deux Grands Chelems, dont le fameux de 1977, ainsi qu'une victoire (la première pour un XV de France) en Nouvelle-Zélande lors de la tournée de 1979.

Durant toutes ces années de présence au club sectionniste, Robert Paparemborde voit éclore de nombreux talents comme le buteur longue distance Michel Ollé dans les années 1970 ou dans les années 1980 du jeune troisième ligne Laurent Cabannes, doté d'une classe inimitable.

Après des années difficiles tant au niveau sportif qu'économique, le club refait surface au plus haut niveau du rugby français dans la seconde moitié des années 1990.

Cette génération de joueurs est notamment menée par le capitaine et troisième ligne Philippe Ebel qui porte le brassard pendant six saisons, le paquet d'avant de la Section paloise est alors particulièrement redouté avec Thierry Cléda, Jean-Louis Jordana, Joël Rey, Franck Rolles et le demi de mêlée, véritable neuvième avant, Frédéric Torossian. De jeunes joueurs prometteurs, encadrés par la figure de l'ailier international Philippe Bernat-Salles, se dévoilent également au sein des lignes arrière comme l'ouvreur David Aucagne, l'arrière Nicolas Brusque et tout à la fin des années 1990 le précoce centre Damien Traille. La formation paloise continue de faire ses preuves avec l'éclosion du troisième ligne talentueux Imanol Harinordoquy à partir du début des années 2000. Après 16 saisons passées à Pau, Julien Fumat, capitaine exemplaire du club béarnais, tire sa révérence en juin 2021 après 308 matches joués en vert et blanc et 40 essais inscrits.

XV historique modifier

En 2020, les membres de l’Amicale des anciens de la Section ont composés deux XV de légende de la Section paloise.

Le XV des Anciens (1928-1998)[142] :

1. Marc Etcheverry 2. André Abadie 3. Robert Paparemborde

4. Jean-Pierre Saux 5. Sylvain Bourbon

6. François Moncla (C) 8. Francis Rongiéras 7. Laurent Cabannes

9. Frédéric Torossian 10. Nano Capdouze

11. Michel Bruel 12. Jean Piqué 13. Jean-Claude Castagnet 14. Philippe Bernat-Salles

15. Nicolas Brusque

Le XV bis des Anciens (1928-1998)[142] :

1. Pierre Triep-Capdeville 2. Joël Rey 3. Jean-Louis Jordana

4. Thierry Cléda 5. Pierre Aristouy

6. Christian Loustaudine 8. Hari Dumitras 7. Henri Marracq

9. François Bosc 10. Michel Ollé

11. Fernand Taillantou 12. Claude Mantoulan 13. Philippe Lopez 14. Noël Guillemot

15. Robert Labarthette

Autres joueurs emblématiques modifier

Étrangers :

Liste des entraîneurs modifier

Jusque dans les années 1950, le rôle d’entraîneur est partagé par la capitaine de l'équipe et le président de la commission rugby. Gilbert Pierrot, aux commandes lors du titre de 1928, puis Albert Cazenave, chargé de l'équipe pour l'obtention du titre de 1946, exercent ainsi cette fonction pendant de nombreuses années.

Le premier véritable entraineur à part entière est Théo Cazenave. À la fin de sa carrière sportive en 1955 il seconde son frère Albert puis assure par la suite seul l'entraînement ou secondé par d'autres anciens joueurs jusqu'en 1967. Durant ce long bail, Théo Cazenave reprend les principes de son frère basés sur l'importance de la technique individuelle avec ballon, « Il faut se familiariser avec lui, y penser toujours, en avoir faim »[143]. Il met également l'accent sur la condition physique de ses troupes, « Un joueur qui a cent dix minutes dans les jambes sera toujours plus utile à son équipe qu'un "champion" grassouillet et poussif »[144]. Outre les entraînements (deux par semaine), Théo Cazenave insiste également sur la bonne alimentation des joueurs en établissant par exemple lui-même les menus des repas lors des déplacements[145].

Par la suite, plusieurs entraîneurs se succèdent dont notamment Gérard Lom dans les années 1970. Celui-ci est accompagné par le soigneur de toujours de la Section paloise, Henrique ancien talonneur au club, qui occupe encore cette fonction en 1970 à l'âge de 75 ans, le béret vissé à la tête et le verbe haut. Gare alors aux « fainéants »[146]. Dans les années 1980 et 1990, les entraîneurs successifs ne gardent pas leur fonction plus de trois saisons. L'équipe première est ainsi souvent confiée à d'anciens joueurs de la Section mais le manque de constance dans les résultats entraîne une certaine instabilité dans la direction sportive de l'équipe. En 1989, le joueur Jean-Bernard Duplantier assure également l'entraînement à la suite du limogeage de l'entraîneur en octobre. La saison 1994-1995 voit se succéder trois duos d’entraîneurs différents. L'arrivée de Pierre Labourdette à la tête de la nouvelle association indépendante Section paloise rugby permet de ramener un peu de stabilité avec la présence pendant trois années du duo Luneau-Léta entre 1995 et 1998.

La création de la SAOS en 1998 entraîne le départ de Pierre Labourdette, l'instabilité au poste d'entraîneur redevient chronique jusqu'en 2006 avec un encadrement sportif très mouvant. Depuis 2006 et l'arrivée de Bernard Pontneau à la tête de la structure professionnelle, une certaine stabilité s'est créée avec en fil conducteur la présence de l'ancien talonneur Joël Rey en poste depuis 2008. Il forme un duo avec son ancien coéquipier David Aucagne depuis 2011, après une expérience de trois années avec l'équipe de France de rugby à XV des moins de 20 ans. En 2014, le néo-zélandais Simon Mannix est nommé manager de l'équipe pour accompagner le duo d’entraîneurs déjà présent et avec pour objectif de faire remonter le club en Top 14 le plus vite possible. Après des expériences au Racing 92 et au Munster en tant qu'adjoint, il occupe pour la première fois la fonction de manager et se donne pour mission de « modifier l'état d'esprit de l'intérieur afin de plus penser comme un club de Pro D2, mais comme une équipe qui joue en championnat européen »[147]. Le 16 avril 2019, en raison de mauvais résultats, Mannix quitte son poste et il est remplacé par le duo Nicolas Godignon et Frédéric Manca[148]. Le , les managers Nicolas Godignon et Frédéric Manca prennent du recul et ne dirigent plus la préparation des matchs. Cette mission est alors assurée par Paul Tito, Thomas Domingo et Geoffrey Lanne-Petit[149].

Le 28 janvier 2021, le club annonce que Sébastien Piqueronies sera le nouveau manager du club à partir de la saison 2021-2022. Il s'est engagé jusqu'en 2024 et sera entouré par Paul Tito, Thomas Domingo et Geoffrey Lanne-Petit[150]. Il prend ses fonctions à partir du 1er mai 2021[151]. Paul Tito quitte le club à l'issue de la saison 2020-2021 pour rentrer en Nouvelle-Zélande[152] et il est remplacé par Thomas Choveau en tant qu'entraîneur des avants[153].

Liste des entraîneurs successifs de la Section paloise
Saisons Entraîneurs Adjoints Palmarès
1911-1913   Tom Potter
1920-1922   Gilbert Pierrot Championnat de France 1928
1923-1926   Pierre Elichondo
1939-1942   Robert Sarrade
1942-1943   Pierre Guimont
1943-1944   Louis Cluchague Finaliste Coupe de France 1943
1944-1956   Albert Cazenave   Théo Cazenave Championnat de France 1946
1956-1966   Théo Cazenave Championnat de France 1964
1966-1968   Jean Carmouze   Jean-Baptiste Chabat
1968-1977   Gérard Lom
1977-1978   Christian Malterre
  Henri Cazabat
1978-1982   Jean-Claude Pétuya
1982- 1984   Robert Bernos   Jean-Paul Basly
1984-1985   Jean-Claude Pétuya
1985- 1988   Michel Camptort
  Noël Guillemot
1988- 1989   Jean-Pierre Peys
1989- 1990   Jean-Bernard Duplantier   Gérard Brusque
1990 - 1991   Jean Capdouze
  Gerard Poeydomenge
1991 - 1994   Christian Martinez   Jean Capdouze
1994 - 1995   Jean-Marie Néri
  Gérard Mariné
1995 - 1998   Jean-Louis Luneau
  Francis Léta
Coupe de France Yves-du-Manoir 1997
1998 - 1999   Maurice Lesgourgues
  Jean-Michel Aguirre
1999 - 2000   Jacques Brunel
  Jean-Michel Aguirre
Challenge Européen 2000
2000 - 2001   Jacques Brunel   Frédéric Torossian
2001 - 2002   Frédéric Torossian   Antranik Torossian
2002 - 2003   Jean-Louis Luneau
(directeur sportif)
  Frédéric Torossian
  Jean-Philippe Coyola
2003 - 2004   Frédéric Torossian
  Jean-Philippe Cariat
2004 - 2005   Laurent Rodriguez

  Yannick Vignette

Finale du Challenge Européen 2005
2005 - 2006   Pierre Bouisset   Thierry Mentières
  Yannick Vignette
2006 - 2008   Jean-Bernard Duplantier
  Yannick Vignette
2008 - 2011   Joël Rey
  Conrad Stoltz
2011 - 2014   Joël Rey
  David Aucagne
Finales d'accession du championnat
de France de Pro D2 2012 et 2013
2014 - 2016   Simon Mannix (manager)   Joël Rey (avants)

  Andrés Bordoy (mêlée)
  David Aucagne (arrières)

Championnat de France Pro D2 2015
2016 - 2018   Carl Hayman (avants)
  Andrés Bordoy (mêlée)
  Frédéric Manca (arrières)
Demi-finaliste du Challenge européen
2018 -   Carl Hayman (avants)
  Paul Tito (touche)

  Frédéric Manca (arrières)
  Conrad Smith (défense)

-   Nicolas Godignon (avants)
  Paul Tito (touche)
  Frédéric Manca (arrières)
  Conrad Smith (défense)
-   Nicolas Godignon (avants)
  Frédéric Manca (arrières)
  Paul Tito (touche)
  Conrad Smith (défense)
-   Paul Tito (avants)
  Thomas Domingo (mêlée)
  Conrad Smith (défense)
  Geoffrey Lanne-Petit (arrières)
-   Paul Tito (avants)
  Thomas Domingo (mêlée)
  Geoffrey Lanne-Petit (arrières)
  Conrad Smith (défense, jusqu'en février)
-   Sébastien Piqueronies (manager)   Paul Tito (avants)
  Thomas Domingo (mêlée)
  Geoffrey Lanne-Petit (arrières)
-   Thomas Domingo (mêlée)
  Geoffrey Lanne-Petit (arrières)
  Thomas Choveau (avants)

Effectif modifier

Effectif 2023-2024 modifier

Effectif 2023-2024 de la Section paloise
Poste Nom Âge Nat. Equipe nationale Provenance Contrat JIFF
Pilier Ignacio Calles   (28 ans)     Argentine   Liceo Naval 2025  
Simon-Pierre Chauvac (26 ans)     France -20   Montpellier HR 2024  
Nicolas Corato (26 ans)   -   FC Auch 2024  
Siegfried Fisi'ihoi (36 ans)     Tonga   Stade français 2024  
Facundo Gigena (29 ans)     Argentine   London Irish 2024  
Guram Papidze (26 ans)     Géorgie   Stade rochelais 2025  
Rémi Sénéca   (29 ans)   -   RC Vannes 2025  
Paul Tailhades (27 ans)   -   US Montauban NC  
Siate Tokolahi (32 ans)     Tonga   Highlanders 2024 +1  
Talonneur Youri Delhommel (28 ans)   -   Montpellier HR 2025  
Lucas Rey (26 ans)   - Formé au club 2027  
Romain Ruffenach (29 ans)   -   Biarritz olympique 2025  
Deuxième ligne Hugo Auradou (20 ans)     France -20   Stade montois 2027  
Mickaël Capelli   (27 ans)     France -20   Montpellier HR 2025  
Steven Cummins (32 ans)     Australie -20   Melbourne Rebels 2024  
Guillaume Ducat (27 ans)     France   Aviron bayonnais 2024  
Fabrice Metz (33 ans)     France   Racing 92 2024  
Sam Whitelock (35 ans)     Nouvelle-Zélande   Crusaders 2025  
Troisième ligne Beka Gorgadze   (28 ans)     Géorgie   Union Bordeaux Bègles 2025  
Thibaut Hamonou (24 ans)     France -20   Stade toulousain 2025  
Reece Hewat (26 ans)     Australie -20   Stade aurillacois 2026  
Martin Puech (35 ans)   -   Colomiers rugby 2024  
Lekima Tagitagivalu (28 ans)     Fidji   Stade aurillacois 2025  
Mehdi Tlili (19 ans)   -   RC Massy NC  
Luke Whitelock (33 ans)     Nouvelle-Zélande   Highlanders 2024  
Sacha Zegueur (24 ans)     France -20   Oyonnax rugby 2027  
Demi de mêlée Thibault Daubagna (29 ans)     France -20 Formé au club 2026  
Dan Robson (32 ans)     Angleterre   Wasps 2025  
Thomas Souverbie (19 ans)     France -20   Avenir de Bizanos 2025  
Demi d'ouverture Axel Desperes (20 ans)     France -20   Nord Béarn XV 2026  
Clément Mondinat (20 ans)     France -20   Stado Tarbes Pyrénées 2027  
Joe Simmonds (27 ans)     Angleterre   Exeter Chiefs 2025  
Centre Nathan Decron (26 ans)     France -20   SU Agen 2024  
Émilien Gailleton (20 ans)     France   SU Agen 2026  
Tumua Manu (31 ans)     Samoa   Chiefs 2024  
Eliott Roudil   (27 ans)     France -20   Stade rochelais 2024  
Jale Vatubua (32 ans)     Fidji   Southern Districts 2024 +1  
Ailier Grégoire Arfeuil (19 ans)   -   US Lectoure NC  
Samuel Ezeala (24 ans)     Espagne -20   ASM Clermont 2024 +1  
Clément Laporte   (26 ans)     France -20   Lyon OU 2025  
Ebenezer Tshimanga (22 ans)   -   Western Province NC  
Aminiasi Tuimaba (29 ans)     Fidji   Yasawa 2024  
Arrière Théo Attissogbé (19 ans)     France -20   Stade montois 2027  
Thomas Carol (23 ans)     France à sept   Stade rochelais 2024  
Jack Maddocks (27 ans)     Australie   Waratahs 2025  
Joueurs prêtés
Nom Poste Âge Nat. Equipe nationale Club en prêt Contrat JIFF
Mathias Colombet Arrière (26 ans)     France à sept Provence Rugby 2025  
Thibault Debaes Demi d'ouverture (22 ans)     France -20 Vannes OC 2024  

Effectif centre de formation modifier

Effectif 2023-2024 du centre de formation de la Section paloise[154]
Poste Nom Âge Nat. Equipe nationale Provenance Contrat JIFF
Pilier Alexandre Etchebehere (19 ans)     France -18   Entente Aramits-Asasp 2025  
Hugo Parrou (21 ans)     France -20   Stado Tarbes Pyrénées NC  
Guido Reyes-Rendon (18 ans)     Espagne -20   Club Rugby Toledo NC  
Ludovic Higano Taufana (18 ans)   -   URC Dumbéa NC  
Luc Ignace Véa (21 ans)   -   URC Dumbéa NC  
Talonneur Arnaud Puyo (21 ans)   -   Nord Béarn XV NC  
Deuxième ligne Hugo Auradou (20 ans)     France -20   Stade montois 2027  
Boaventura Almeida (23 ans)     Portugal   Cascais Rugby Linha (en) NC  
Théo Mercadier (20 ans)   -   US Carcassonne NC  
Paulo Tauiliili-Pelesasa (19 ans)   -   Trinity Grammar School (en) NC  
Victor Templier (23 ans)     France -20   FC Oloron 2024  
Troisième ligne Josselin Bouhier (21 ans)     France 7 Développement   Stade rochelais NC  
Brent Liufau (20 ans)     France -20   CRAC Nouméa 2027  
Adrian Mitu (19 ans)     Roumanie   Soyaux Angoulême XV NC  
Mehdi Tlili (19 ans)   -   RC Massy NC  
Demi de mêlée Thomas Souverbie (19 ans)     France -20   Avenir de Bizanos NC  
Thibaut Carrié (21 ans)   -   Aviron bayonnais NC  
Demi d'ouverture Axel Desperes (20 ans)     France -20   Nord Béarn XV 2026  
Clément Mondinat (20 ans)     France -20   Stado Tarbes Pyrénées 2027  
Centre Fabien Brau-Boirie (18 ans)     France -18   Stado Tarbes Pyrénées NC  
Thomas Bidabé (19 ans)   -   Biarritz Olympique NC  
Ailier Grégoire Arfeuil (19 ans)   -   US Lectoure NC  
Toshi Butlin (19 ans)   -   Kenmore RUC NC  
Ebenezer Tshimanga (22 ans)   -   Western Province NC  
Arrière Théo Attissogbé (19 ans)     France -20   Stade montois 2027  
Hugo Barraqué -   -   AS Pont-Long NC  

Staff modifier

Depuis 2021, c'est Sébastien Piqueronies qui est le manager de l'équipe[155].

Nom Staff Equipe Pro Nationalité sportive
Sébastien Piqueronies Manager   France
Thomas Choveau Entraîneur de la touche, des ballons portés et de la défense après touche   France
Geoffrey Lanne-Petit Entraîneur de l’attaque et des transitions   France
Thomas Domingo Entraîneur de la mêlée et des attitudes au contact   France
Antoine Nicoud Entraîneur de la défense et des transitions   France
Briac Pouyé Responsable analyse rugby   France
Maxime Vogler Analyste rugby   France
Romain Bourdiol Responsable de la performance   France
Roxan Bernard
Rémi Cervantès
Geoffrey Cottereau
Préparateur physique   France
Sarah Bredon Intervenante nutrition   France
Gautier Pozo Team manager   France
Mathieu Belmonte Intendant sportif   France
André Artigues Aide logistique   France

Staff médical modifier

Nom Staff médical Nationalité sportive
Dr Antoine Henri Médecin coordonnateur   France
Dr Philippe Pouget Médecin   France
Mathieu Vinegra Kinésithérapeute-ostéopathe   France
Camille Mahieu
Adrian Roudiere
Joanna Sainlo
Kinésithérapeute   France

Staff centre de formation modifier

Nom Staff médical Nationalité sportive
Lucas Broto Directeur du centre de formation   France
Brandon Fajardo Manager parcours Elite jeunes
Responsable sportif centre de formation
  France
Mickaël Drouard Entraîneur centre de formation
Entraîneur principal équipe Espoirs
  France
Emmanuel Maignien Entraîneur centre de formation et équipe Espoirs   France
Hector Maren Analyste performance centre de formation et équipe Espoirs   France
Julien Ronchaud Entraîneur centre de formation
Manager équipe Crabos
  France
Gary Varlet Entraîneur centre de formation
Manager équipe Cadets
  France
Julien Bodeau
Jean-Luc Albert
Préparateur physique   France

Structures du club modifier

Stades modifier

La Section paloise a fait ses débuts au sein du champ Bourda situé rive gauche du gave de Pau. Non loin de là, le club s'installe en 1910 dans le stade de la Croix du Prince qui deviendra son antre jusqu'en 1990 et qui verra se dérouler les plus belles pages de l'histoire du club. Bâti à l'anglaise avec des tribunes en bois situées très près du jeu, la Croix du Prince subira des rénovations importantes en 1913 et 1952 pour accueillir un public toujours plus nombreux. La particularité de ce stade est également de se situer au sein du tissu urbain de la ville. L'atmosphère singulière de ce stade, la proximité du public et sa ferveur feront de la Croix du Prince une enceinte particulière pour le rugby français au même titre que le stade Mayol de Toulon par exemple.

Se dégradant lentement au fil des années, ne répondant plus aux exigences du rugby moderne et disposant de possibilités d'extensions très limitées, l'équipe première de la Section paloise quitte la pelouse de la Croix du Prince à partir de 1990 pour rejoindre le Stade du Hameau situé dans une zone peu urbanisée de la ville. La première version de ce stade a été réalisée en 1948 pour la pratique sportive des militaires présents sur ce même site du Hameau, il est ensuite racheté par la ville en 1983 puis rénové en 1988 pour accueillir par la suite les matchs de la Section paloise et du Pau FC. À partir du début de la saison 2016-2017, la Section paloise sera le seul occupant du stade[156]. Un vaste plan de rénovation est annoncé en fin d'année 2016, ce qui permet au club de disposer d'un stade de 15 028 places contre un peu plus de 7 000 avant rénovation[157]. Le stade de la Croix du Prince est, quant à lui, toujours utilisé par les équipes de jeunes et les espoirs du club qui continuent de faire vivre ce stade mythique du rugby béarnais, il attend malgré tout de subir une rénovation[158] plus que nécessaire pour sa pérennité.

Centre Macron d'Entrainement modifier

Le centre d'entrainement de la Section paloise est situé à Pau, dans le quartier de l'Ousse des Bois. Le centre est en réalité l'ancien « stade Pedeutour » du Pau Football Club, renommé Stade de l'Ousse des Bois en 1968.

Le stade a été construit sur les rives de l'Ousse des Bois par le club de rugby de l'ASOP en 1961-1962. Le terrain appartenait alors à un agriculteur et était situé en pleine campagne. Le grand ensemble de L’Ousse des Bois est construit cinq ans plus tard à proximité.

La ville de Pau acquiert l'ancien « stade Pedeutour » afin de l'aménager pour les clubs locaux pour un montant de 22 millions d'anciens francs en 1965[159]. Les aménagements du stade pour accueillir le Pau FC débutent à partir de 1967[160]. Le stade est ainsi inauguré en grande pompe le face aux voisins aragonais du Real Saragosse, finaliste de la Coupe des villes de foires en 1964 et 1966.

Après l'abandon du projet de rénovation, ce stade est devenu aujourd'hui le centre d'entrainement de la Section Paloise[161],[162].

Le centre d'entrainement porte le nom de l’équipementier italien, Macron. La Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées a contribué au financement à hauteur de 300 000 euros et le Département des Pyrénées-Atlantiques 200 000 euros[163].

Centre de formation modifier

Le centre de formation de la Section paloise[164] est agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports[165] et la LNR. Il est dirigé par Lucas Broto[166] et accueille lors de la saison 2020-2021 un total de 24 joueurs. La plupart des joueurs évoluent au sein de l'équipe espoir de la Section, mais une dizaine de membres du centre de formation participent déjà de manière régulière à des matchs de l'équipe première. L'objectif du centre est de préparer ses membres à devenir un jour rugbyman professionnel, donc ces derniers suivent le même rythme sportif que la structure professionnelle. Néanmoins le cursus est accompagné d'un double projet éducatif avec un suivi scolaire.

Centre de préformation de en Nouvelle-Calédonie modifier

D2but 2024, la Section paloise annnonce la création d'un centre de préformation en Nouvelle-Calédonie en collaboration avec le gouvernement local. L'objectif est de développer un modèle d'accompagnement pour les jeunes joueurs de rugby vers le haut niveau, créant ainsi une « académie » financée entièrement par la Section paloise. Cette initiative vise à repérer des talents calédoniens, notamment des joueurs de 15 à 16 ans, en s'appuyant sur les qualités athlétiques locales. La future succursale sera intégrée aux infrastructures existantes en Nouvelle-Calédonie, avec des visites régulières du staff de la Section pour suivre le développement du centre. Les meilleurs jeunes joueurs calédoniens auront l'opportunité d'intégrer le centre de formation de la Section paloise, avec l'espoir de rejoindre l'équipe première[167].

Équipe féminine modifier

 
Rencontre de championnat de Fédérale 1 féminine entre l'US Dax et l'association Section paloise, en .

L'implication de la Section paloise est double au niveau féminin. Effectivement, la structure professionnelle est présente par le biais d'un partenariat conclu avec le club du RC Lons (champion de France en 2012), à partir de la saison 2015-2016 celui-ci prend le nom de Lons rugby féminin Béarn Pyrénées[168]. De son côté l'association de la Section paloise a créé une section féminine[169] à partir de la saison 2015-2016 en intégrant plusieurs équipes de l'agglomération paloise.

Aspects juridiques et économiques modifier

Statut juridique et légal modifier

Avant l'année 1995, les instances qui dirigent le rugby, que ce soit l'IRB au niveau mondial ou la FFR au niveau national, prohibaient la pratique du rugby professionnel. La Section paloise était ainsi organisée sous la forme associative. Le 1er juillet 1998, à la demande de la LNR, nouvelle entité chargée de gérer le rugby professionnel en France, tous les clubs de l'élite du rugby français ont changé de statut pour créer une structure professionnelle chargée de s'occuper de l'équipe première et de son centre de formation. Au sein du club, cette mesure s'est traduite par la création de la SAOS Section paloise rugby pro, transformée en SASP à partir de 2001.

Organigramme modifier

Gouvernance de la SASP[166] Secteur amateur (association)
Président : Bernard Pontneau

Directeur général : Pierre Lahore

Directeur délégué : Hugues Verrier

Président de l’association : Sylvain Guilhem

Budget modifier

Le budget de la Section paloise a considérablement augmenté au début de la saison 2012-2013 grâce notamment à l'investissement important du groupe Total. Celui-ci est très présent à Pau au travers de son centre de recherche scientifique CSTJF. Total a de grandes ambitions pour le club et a souhaité renforcer ses moyens financiers afin d'atteindre dans un horizon de trois saisons le Top 14, objectif finalement réalisé lors de la saison 2014-2015. Total a profité du passage dans l'élite du rugby français pour renforcer encore une fois son partenariat avec une aide passant de 2,5 M€ à 4,5 M€[170]. À côté de ce partenaire majeur, d'autres acteurs économiques locaux[171] fournissent à la Section Paloise une aide précieuse à l'image de la Communauté d'Agglomération Pau Béarn Pyrénées, Teréga, la Cave de Gan Jurançon, Cancé, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, Autaa, Euralis et de divers acteurs institutionnels (le Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques, la Région Nouvelle-Aquitaine...).

Budget prévisionnel de la SASP Section paloise rugby pro
Saison 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Budget prévisionnel 6,5 M€[172] 6,5 M€[173] 6,6 M€[174] 8,6 M€[175] 9,116 M€[176] 10,392 M€[177] 18,613 M€[178] 21,705 M€[179] 23,866 M€[180] 25,673M€[181] 23,310M€[182]
Variation - + 0,0 % + 1,1 % + 30,8 % + 2,3 % + 13,99 % + 79.11 % + 16.61 % + 9.96 % + 7,57 % - 9.20 %

Équipementiers modifier

Le club est depuis la saison 2012-2013 équipé en maillots et divers accessoires de rugby par l'entreprise Italienne Macron. Avant elle, c'est l'équipementier Le Coq sportif puis Proact qui fournissait la Section paloise. Un second équipementier, Rhino Rugby, fournit également la Section paloise. Leurs matériels sont utilisés par les joueurs à l'entraînement (jougs de mêlée, sac de plaquage, etc) ou en match (trousse de soin, casques, etc).

En 2020, la Section paloise annonce prendre des engagements écologiques.

Ainsi en août 2020, la Section et son équipementier Macron, en partenariat avec TotalEnergies, dévoilent le premier maillot de supporters 100% « vert » du Top 14. Il s'agit d'une tunique dite « réplica » produite à 100 % à partir de matières plastiques recyclées, qui sera disponible lors de la saison 2020-2021[183].

Sponsors modifier

Le groupe TotalEnergies est sponsor maillot depuis 1986[184]. Le groupe entretient des liens étroits avec Pau et le Béarn, depuis la découverte du gisement de gaz de Lacq[185]. TotalEnergies est toujours l’un des principaux employeurs de la ville sur le site du centre scientifique et technique Jean-Féger (proche du Stade du Hameau), qui abrite notamment le supercalculateur Pangea III, figurant à la 11eme place du TOP500 lors de son lancement[186],[187]. Le groupe est aussi l'un des plus importants employeurs du Béarn sur le site du Pôle d’études et de recherche de Lacq ou PERL[188].

Soutien et image modifier

Groupes de supporters modifier

Il existe aujourd'hui deux associations de supporters[189] :

  • Le 16e homme
  • Les amis de la Section
  • La Honh'Armada

Parmi les personnalités supportant la Section, on peut citer Jean-Michel Larqué[190], Isabelle Ithurburu[191] ou encore Yves Camdeborde[192]. Denis Lalanne était un fan de la Section et d'Auguste Lassalle[193].

Affluence modifier

L'affluence moyenne des matchs joués au stade du Hameau a particulièrement augmenté à partir de la saison 2012-2013, cette saison faisait suite à la première finale d'accession en Top 14 jouée par le club à la fin de la saison 2011-2012. Par la suite, et les résultats sportifs aidants, le public est venu toujours plus nombreux au stade. Le club bénéficiera d'une enceinte modernisée et agrandie à partir de la fin de l'année 2016, ce qui permettra d'accompagner la hausse de l'affluence.

Affluence moyenne par match joué à domicile de la Section paloise
Saison 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017
Affluence 6 045[194] 5 617[195] 5 500[196] 5 354[197] 6 355[198] 6 869[199] 8 752[200] 12 354[201]
Variation - - 7,1 % - 2,1 % - 2,7 % + 18,7 % + 8,1 % + 27,4 % + 41.2 %

Rivalités modifier

La forte densité de clubs de rugby présents dans le sud-ouest de la France a entraîné de nombreuses rivalités entre la Section paloise et les autres grands clubs historiques gascons et des pays de l'Adour: Aviron bayonnais, Biarritz olympique, Stadoceste tarbais, FC Lourdes, Stade montois ou US Dax[202],[203].

En Béarn, la rivalité s'est essentiellement concentrée sur les affrontements tendus avec le Football club oloronais pour le derby du Béarn, les deux villes n'étant distantes que de 30 kilomètres[204],[205]. Le Stadoceste tarbais, sous la direction de Jules Soulé, représente un autre rival historique important depuis les années 1910[206],[207],[208].

Après la Seconde Guerre mondiale, le FC Lourdes est devenu le principal adversaire de la Section, les Bigourdans étant sur le point de dominer le championnat pour les années à venir, malgré leur défaite en finale de 1946 contre la Section[209]. Au début des années 1950, le Stade de la Croix du Prince est devenu un stade emblématique du Sud-Ouest, enregistrant des records d'affluence lors de derbys passionnants contre le FC Lourdes[210].

Toutefois, le Fécéo et les deux clubs bigourdans évoluant dans des divisions inférieures depuis la réduction du nombre de clubs dans l'élite dans les années 2000, la rivalité se déplace vers la Côte basque, pour un « derby gascon » avec l'Aviron bayonnais, comme le qualifie le président Bernard Pontneau[211].

En effet, l'Aviron bayonnais est un autre rival de longue date de la Section paloise depuis les années 1910, ayant recruté plusieurs joueurs formés à l'école de Crockwell, dont Domercq, Schang et Foueillassar[212],[213]. Cette rivalité s'est maintenue au fil des ans, de nombreux joueurs ayant évolué dans les deux clubs, à l'image de Benjamin Thiéry, pour qui le match entre la Section et l'Aviron revêt une intensité similaire à celle des derbys les plus prestigieux[214]. En 1937, l'Aviron bayonnais était déjà décrit comme un "vieux et coriace rival" par L'Indépendant des Basses-Pyrénées[215]. Il est à noter que depuis 1946, l'Aviron bayonnais n'a plus réussi à s'imposer à Pau face à la Section[216]. En revanche, la dernière victoire de la Section au Stade d'Anoeta remonte à 2023[217].

Médias modifier

La Section paloise dispose de plusieurs médias officiels avec en premier lieu son site internet section-paloise.com. Le club est également présent sur les réseaux sociaux avec une page Facebook, des comptes Twitter et Instagram ainsi qu'une chaîne YouTube. Le club est également suivi par plusieurs médias locaux, dont France Bleu Béarn qui retransmet tous ses matchs de championnat. L'actualité du club est également relayée par la presse quotidienne au travers de La République des Pyrénées et de Sud Ouest.

Responsabilité sociétale des entreprises modifier

Depuis 2017, la Section multiplie les actions environnementales et les initiatives RSE, sous le label « Section Responsable »[218]. Ainsi le club a cessé la distribution de prospectus, remplacés par une application smartphone[219].

Ainsi, l'anciennne internationale canadienne Elisabeth Langevin, désormais responsable RSE du club après l'arrêt prématuré de sa carrière[220], a organisé l'opération "À la découverte de notre Coupe du Monde"[221].

Dans le cadre de cette initiative, les joueurs de la Section Paloise ont visité des écoles autour de Pau ain de partager avec les élèves la richesse de leur culture d'origine. L'objectif était non seulement de faire découvrir la diversité culturelle des joueurs, mais aussi de favoriser des échanges entre les élèves locaux et ceux du pays d'origine des joueurs.

La Section remporte un prix lors de la Nuit du rugby 2023 pour cette initiative[222].

Fair Play For Planet modifier

L'ancien joueur Julien Pierre, avec son label Fair Play For Planet est désormais l'ambassadeur de la conduite éco-responsable du club[223].

De plus, dans une vidéo réalisée par Publicis Sport en collaboration avec l’agence Marcel, la Section Paloise dévoile un nouveau maillot pour les supporters élaboré à partir de matériaux 100 % recyclés, appelé le « Maillot le plus Vert »[224]. D'après le club, ce maillot doit être « le symbole de la démarche écoresponsable dans laquelle la Section souhaite s’inscrire sur le long terme »[225].

Enfin, la restauration au Stade du Hameau privilégie exclusivement les circuits courts[226].

Le club a ainsi pris la décision de cesser la vente de sandwiches de restauration rapide. Le club a ainsi mis en place un service de restauration appelé « Section Gourmande » qui a vocation à faire appel aux artisans et producteurs locaux[227].

Les tondeuses sur pattes modifier

Jean-Marc Souverbie, autre ancien joueur de la Section, a fondé l'association « Les tondeuses sur pattes » qui propose des services d'écopâturage pour l'entretien des espaces verts avec des brebis béarnaises[228]. Ce sont des animaux de réforme qui ont été sauvées de l'abattoir. Le projet a été créé en réponse à une forte demande de la Section paloise pour un projet de responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE)[229]. L'objectif est de réduire l'empreinte carbone et de promouvoir la biodiversité en utilisant des animaux pour tondre les pelouses, autour du Stade du Hameau. L'association est devenue populaire et compte actuellement 45 brebis et 4 ânes dans son cheptel[230].

À l'avenir, l'association envisage également d'installer des ruches et des nids d'oiseaux sur le terrain de la Section Paloise pour sensibiliser les gens à la faune et la flore et éventuellement ouvrir un parcours pédagogique pour les enfants[231].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. La forme officielle de la SASP est « Section Paloise Rugby Pro »[1]
  3. Cette dernière année a vu la disparition du Challenge Yves Du Manoir, la dénomination officielle était Coupe de France Yves du Manoir.
  4. La compétition s'appelait Bouclier européen à cette date.

Références modifier

  1. « Mentions légales », sur section-paloise.com (consulté le ).
  2. Denis Lherm, « Il y a 120 ans, comment le rugby s’est développé en France à partir de Bordeaux », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Lendit de Pau », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  4. Jean-Pierre Augustin, « La percée du football en terre de rugby. L'exemple du sud-ouest français et de l'agglomération bordelaise », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 26, no 1,‎ , p. 97–110 (DOI 10.3406/xxs.1990.2973, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Fête au Lycée », sur L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  6. « Coquelicots de Pau », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ 27/04/1898-4-27 (lire en ligne).
  7. « Stade Palois », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  8. « Rencontre de Barette », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  9. « Stade Béarnais », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  10. « Exposition_Rugby_Musee_du_Sport », sur diplomatie.gouv.fr.
  11. « Barette », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  12. « Stade Palois », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, no 193,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
  13. « Récaborde ne veut pas passer pour un racoleur », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le ).
  14. « Foot-ball-Rugby », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  15. Paul Mirat, Autrefois Pau, Anglet, Atlantica, , 245 p. (ISBN 2-84394-648-4, BNF 39044135), p. 228.
  16. « Du champ Bourda à la Croix-du-Prince », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  17. « Pau bat Bergerac », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  18. Denis Lalanne, Ce bleu des maillots, La Table Ronde, , 248 p. (ISBN 9782710398783, lire en ligne)
  19. « Grande fête d'inauguration sous la présidence d'honneur », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  20. « Cahiers de l'animation / dir. publ. YP Boulongne ; réd. R Labourie », sur Gallica, Institut national d'éducation populaire (France), (consulté le ), p. 45.
  21. « Equipe de la Section Paloise », sur Gallica, La Dépêche, (consulté le ).
  22. « Les meilleurs joueurs du Sud à Paris », sur Gallica, L'Aéro, (consulté le ).
  23. Pierre Tucoo-Chala, Pau, ville américaine, Cairn, (ISBN 978-2-912233-00-4, lire en ligne).
  24. « Il manque le je-ne-sais-quoi », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  25. « Aviron bayonnais bat Section paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  26. « Impressions d'un bayonnais », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  27. « La saison à Pau », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  28. « Bayonne contre Pau », sur Gallica, Excelsior (journal), (consulté le ).
  29. Paul Champ, « Roe et Potter joueront-ils? », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  30. Gaston Benac, « Autour du match de Pau », sur Gallica, L'Aéro, (consulté le ).
  31. André Glarner, « Les palois sont à Paris », sur Gallica, Excelsior (journal), (consulté le ).
  32. « Gilbert Pierrot », sur Fédération Française de Rugby (consulté le ).
  33. Jean du Gave, « Autrefois et aujourd'hui - Pau et Bayonne », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  34. « A la Section Paloise - liste des morts durant la guerre », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le ).
  35. « Ceux de qui nous avons des nouvelles », Sporting. Revue hebdomadaire illustrée de boxe et de tous les sports, (consulté le ).
  36. « L'Equipe de Rugby de la Section Paloise », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le ).
  37. « Le Match Stade français Section paloise », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le ).
  38. « Les palois à Paris », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  39. « Le Stade Français en grande forme », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le ).
  40. « Avant le grand match », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  41. « La Section Paloise est champion », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  42. Joé Judge, « La Section Paloise gagne à Toulouse le Championnat de France de Rugby », sur Gallica, Excelsior (journal), (consulté le ).
  43. « 200 ans de légendes (8/52) : Quillan, quand le rugby français travaillait du chapeau », sur rugbyrama.fr (consulté le ).
  44. « L'amateurisme marron dans le rugby français (1912-1939) », sur surlatouche.fr, (consulté le ).
  45. Marcel de Laborderie, « Section Paloise bat US Quillan », sur Le Miroir des sports, (consulté le ).
  46. « La Section Paloise bat l'U.S. Quillanaise et devient Champion de France 6 points (deux essais) à 4 points (un drop goal) C'est l'équipe la plus complète et la plus mobile qui a triomphé », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  47. a et b « La Section Paloise est Champion de France ! », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le ).
  48. « LES PALOIS CHAMPIONS DE FRANCE », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  49. De Latouche, « Aux nouveaux champions », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  50. Charles Lagarde, « L'acte final de la Côte Basque », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  51. « Affaire Taillantou », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  52. « A Bordeaux », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le ).
  53. Garcia 1996, p. 258.
  54. « LA VICTOIRE DE PAU SUR TOULON, A BORDEAUX, EN FINALE DU CHALLENGE DU MANOIR, A ÉTÉ CELLE DE L'ÉQUIPE LA PLUS COMPLÈTE, ET QUI A MARQUÉ UN ESSAI MAGNIFIQUE. », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le ).
  55. « La Section Paloise, plus souple sur un terrain gras, bat le RC Toulonnais plus puissant et moins scientifique », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  56. « Grenoble »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rugbyarchive.net (consulté le ).
  57. Marcel de Laborderie, « Les avants bordelais préparent la victoire et le S.B.U.C. bat Dax par 17 à 5 », Le Miroir des sports,‎ (lire en ligne).
  58. « La Section Paloise, Champion de France et finaliste de la Coupe 1946 », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le ).
  59. « Dimanche 24 mars 1946 : la double libération de la Section », sur sudouest.fr (consulté le ).
  60. « La Section Paloise bat nettement le FC Lourdes », sur Gallica, L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports, (consulté le ).
  61. « Parc des Princes, Paris, 24 mars 1946 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lnr.fr, Ligue Nationale de Rugby (consulté le ).
  62. a et b Géo Perley, « Pour la deuxième fois, Pau est champion de France », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  63. « Rugby : il y a 75 ans, Pau sacré champion de France », Sud Ouest, Archives Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  64. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 159.
  65. « France - Challenge Yves du Manoir 1951-52 », sur rugbyarchive.net (consulté le ).
  66. Mérillon 1990, p. 45.
  67. Escot et Rivière, Un siècle de rugby, 1997, p. 117.
  68. Mérillon 1990, p. 47.
  69. Mérillon 1990, p. 53.
  70. Mérillon 1990, p. 57.
  71. Mérillon 1990, p. 64.
  72. Mérillon 1990, p. 73.
  73. Garcia 1996, p. 375.
  74. « Challenge Béguère 1960-1961 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  75. « Historique triplé montois », Sud Ouest, (consulté le ).
  76. « FINALE PAU BEZIERS »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur anciensdelasection.fr (consulté le ).
  77. Romain Bely, « Pau : le retour des champions de France 1964 en Béarn raconté par la presse », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  78. Garcia 1996, p. 402.
  79. a b et c « Un jour - une finale : 1964, Pau en champion de la dernière heure », sur lequipe.fr (consulté le ).
  80. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 192.
  81. « Jean Piqué avait la photo de sa femme », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  82. Christian Sempé, « Jean Piqué au Panthéon du rugby béarnais », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  83. « Jean Piqué avait pendant le match une photo de sa femme dans la poche », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  84. Romain Bely, « Pau : après la mort de François Moncla, le titre de 1964 dans la presse de l’époque », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  85. « La folle nuit paloise », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  86. « Il y a 50 ans, la Section Paloise devenait championne de France de rugby », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  87. « Challenge Béguère 1969-1970 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  88. Mérillon 1990, p. 199-200.
  89. « Un jour, un match : Pau - Oloron  », sur Blog consacré à la Section paloise (consulté le ).
  90. 4 juin 1989 : le jour où le Castres Olympique a eu du Pau.
  91. « GROUPE B 1989-1990 », sur finalesrugby.fr/ (consulté le ).
  92. « Souvenirs, souvenirs : un siècle de passion pour la Section ! », sur larepubliquedespyrenees.fr, (consulté le ).
  93. « Trophée Yves-du-Manoir 1996-1997 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  94. « France - Coupe de France - Trophée du Manoir 1996/97 », sur rugbyarchive.net (consulté le ).
  95. « Le bouclier glisse des mains du CO », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  96. « Pau - Grenoble : 33 - 21 (21 - 21) », sur fcg.chez.com, (consulté le ).
  97. « Pau ne pouvait rien faire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sport.fr, (consulté le ).
  98. Didier Hassoux, « La Section paloise, monument historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  99. « Stade de France, Saint-Denis, 11 juin 2005 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lnr.fr, (consulté le ).
  100. « Les Montois au septième ciel ! », sur L'Équipe, (consulté le ).
  101. « Finale PRO D2 : 142 bus sont partis ce matin de Pau », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  102. « Finale : la Section Paloise battue par Brive (30-10) », sur larepubliquedespyrenees.fr, (consulté le ).
  103. « La Section Paloise battue 35 - 18 à La Rochelle », sur larepubliquedespyrenees.fr, (consulté le ).
  104. « Pro D2 : le Néo-Zélandais Simon Mannix nouveau manager de la Section paloise », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  105. « Rugby : James Coughlan arrive à la Section Paloise », sur larepubliquedespyrenees.fr, (consulté le ).
  106. « Pro D2 - James Coughlan, l’émeraude à l’état pur qui a tiré la Section paloise vers les sommets », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  107. « Pau, champion, remonte en Top 14 », sur L'Équipe, (consulté le ).
  108. « Neuf ans après, Pau va retrouver le Top 14 », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  109. « Comment la Section Paloise a retrouvé les sommets », Sport24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  110. « La LNR annonce la suspension temporaire de ses championnats de TOP 14 et de PRO D2 », sur lnr.fr, (consulté le ).
  111. F.C., G.L., « Rugby. Top 14 et Pro D2 : la fin de saison 2019–2020 est officialisée », Sud Ouest, (consulté le ).
  112. Nicholas McAnally, « Top 14 et Pro D2 : la fin de la saison officialisée », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  113. Patrick Sowden, « Gailleton à toute vitesse », L'Équipe, no 24914,‎ , p. 25 (lire en ligne  ).
  114. « Top 14 - Toulouse meilleure défense, Mercer inépuisable... Toutes les stats à retenir de la phase régulière », sur rugbyrama.fr,
  115. « Union Sportive Bergeracoise (1) contre Section Paloise (1) », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  116. « Section Paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  117. « Foot-ball », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le ).
  118. « Jeunesse Sportive Orthézienne », sur Gallica, Le Franc-parler, (consulté le ).
  119. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 140.
  120. « La Section Paloise présente ses nouveaux nom, blason et maillots », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  121. a et b « Section, marche! », sur Gallica, L'Auto, (consulté le ).
  122. [vidéo] L'hymne de la Section : La Honhada sur YouTube.
  123. « L’hymne de la Section paloise ne fait pas l’unanimité », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  124. [vidéo] L'encantada - Nadau sur YouTube.
  125. [vidéo] De cap tà l'immortèla - Nadau sur YouTube.
  126. [vidéo] NADAU - Se Canta sur YouTube.
  127. « Connaissez-vous l'hymne de la Section Paloise ? », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  128. « Pau envoie Grenoble en enfer », sur ladepeche.fr.
  129. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 15.
  130. « Légion d'Honneur pour Henri Gascogne », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  131. « A la Section Paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  132. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 16.
  133. « Rugby/Les dessous de l’histoire de la Section Paloise. Albert et Théo Cazenave : les deux frères des trois titres », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  134. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 18.
  135. « Varel Europe : diamant des profondeurs », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  136. (en) Timothy J. L. Chandler et John Nauright, Making the Rugby World: Race, Gender, Commerce, Routledge, , 256 p. (ISBN 978-1-135-22722-7, lire en ligne), p. 69.
  137. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 131.
  138. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 135.
  139. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 164.
  140. « Rugby/Section Paloise : Traille, Triep, Bernat-Salles... Les héritiers de François Moncla », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le ).
  141. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 223.
  142. a et b « Les XV des Anciens de la Section de 1928 à 1998 », sur section-paloise.com (consulté le ).
  143. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 175.
  144. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 178.
  145. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 190.
  146. Un siècle en vert et blanc, 2001, p. 211.
  147. « Simon Mannix: "Je connais l’attente qu’il y a à Pau et le défi ne me fait pas peur" », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  148. « Top 14. Simon Mannix quitte la Section Paloise avec effet immédiat », sur actu.fr (consulté le ).
  149. « Section Paloise : les entraîneurs Nicolas Godignon et Frédéric Manca « prennent du recul » », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  150. « Sébastien Piqueronies : prochain manager de la Section », sur section-paloise.com (consulté le ).
  151. « Pau : Sébastien Piqueronies arrive pour sauver la Section Paloise ! », sur Quinze Mondial, (consulté le ).
  152. « Paul Tito, entraîneur des avants de Pau, s'en va », sur L'Équipe (consulté le ).
  153. « Thomas Choveau à la Section : c’est désormais officiel », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  154. « Centre de formation », sur section-paloise.com (consulté le ).
  155. « Staff », sur section-paloise.com (consulté le ).
  156. « Football : le futur stade du Pau FC sera sur la plaine du Hameau », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  157. « Stade du Hameau », sur section-paloise.com (consulté le ).
  158. « Pau : les anciens de la Section ont un projet pour la Croix du Prince », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  159. « La ville de Pau se préoccupe de la politique des stades », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  160. « HISTORIQUE du CLUB », sur anciens-asop.blog4ever.com (consulté le ).
  161. « Section Paloise : le centre Macron d’entraînement va être agrandi », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  162. « Matchs de CFA : c’est non pour l’Ousse-des-Bois », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  163. « La visite du nouveau centre d’entraînement de la Section Paloise en images », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  164. « Centre de formation de la Section paloise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du centre de formation (consulté le ).
  165. « En savoir plus sur les CFA », sur ffr.fr (consulté le ).
  166. a et b « Organigramme », sur section-paloise.com (consulté le ).
  167. « La Section Paloise, club de Top 14, va ouvrir un centre de préformation en Nouvelle-Calédonie », Les Nouvelles calédoniennes, (consulté le ).
  168. « Rugby féminin : la Section Paloise et le RC Lons se rapprochent », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  169. « Rugby : la Section Paloise crée une section féminine », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  170. « Total va pratiquement doubler le montant de son soutien à la Section Paloise », sur sudouest.fr (consulté le ).
  171. « Annuaire », sur section-paloise.com (consulté le ).
  172. [PDF] Rapport de la DNACG 2010, LNR, 2010, p. 52, [lire en ligne].
  173. [PDF] Rapport de la DNACG 2011, LNR, 2011, p. 62, [lire en ligne].
  174. [PDF] Rapport de la DNACG 2012, LNR, 2012, p. 62, [lire en ligne].
  175. [PDF] Rapport de la DNACG 2013, LNR, 2013, p. 62, [lire en ligne].
  176. [PDF] Rapport officiel DNACG 2015 (Saison 2013-2014), LNR, p. 95, [lire en ligne].
  177. [PDF] Rapport officiel DNACG 2016 (Saison 2014-2015), LNR, p. 97, [lire en ligne].
  178. [PDF] Rapport officiel DNACG 2017 (Saison 2015-2016), LNR, p. 55, [lire en ligne].
  179. [PDF] Rapport officiel DNACG 2018 (Saison 2016-2017), LNR, p. 61, [lire en ligne].
  180. [PDF] Rapport officiel DNACG 2019 (Saison 2017-2018), LNR, p. 57, [lire en ligne].
  181. [PDF] Rapport officiel DNACG 2020 (Saison 2018-2019), LNR, p. 63, [lire en ligne].
  182. [PDF] Rapport officiel DNACG 2021 (Saison 2019-2020), LNR, p. 64, [lire en ligne].
  183. « Pau : un maillot fabriqué à partir de matières recyclées - Rugby - Top 14 », sur L'Équipe (consulté le ).
  184. Gabriel Blaise, « Béarn Total : sponsoring et mécénat locaux, l’exception béarnaise », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne  , consulté le )
  185. « TotalEnergies et la Section Paloise : plus de 30 ans d’histoire commune », sur TotalEnergies.com (consulté le ).
  186. « Total inaugure le plus gros supercalculateur industriel du monde », sur Les Echos, (consulté le ).
  187. Romain Bély, « « Béarn Total » : Pangéa III, la pépite façon « Star Wars » », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  188. « TotalEnergies organise son tournoi international de rugby à Pau », sur ETABLISSEMENT PAU LACQ, (consulté le ).
  189. « Club des supporters », sur section-paloise.com (consulté le ).
  190. « Traille, Ladagnous, Larqué, Augé, Parisy : ils soutiennent la Section ! », sur La République des Pyrénées (consulté le ).
  191. « Isabelle Ithurburu dimanche à Pau : "la Section, c’est le club de mon cœur" », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  192. « Yves Camdeborde : 'Je ne me vois pas chanter l'hymne de la Section Paloise seul avec les supporters à 10m de moi' », sur Francetvsport (consulté le ).
  193. « Denis Lalanne, la disparition d’une figure du journalisme sportif », sur La République des Pyrénées (consulté le ).
  194. [PDF] Rapport de la DNACG 2010, LNR, 2010, p. 59, [lire en ligne].
  195. [PDF] Rapport de la DNACG 2011, LNR, 2011, p. 71, [lire en ligne].
  196. [PDF] Rapport de la DNACG 2012, LNR, 2012, p. 71, [lire en ligne].
  197. [PDF] Rapport de la DNACG 2013, LNR, 2013, p. 71, [lire en ligne].
  198. [PDF] Rapport de la DNACG 2014, LNR, 2014, p. 76, [lire en ligne].
  199. [PDF] Rapport de la DNACG 2015, LNR, 2015, p. 93, [lire en ligne].
  200. « Le Hameau rentre dans l'Histoire », sur section-paloise.com (consulté le ).
  201. « Bordeaux-Bègles, meilleure affluence européenne comme l'an passé », sur rugbyrama.fr (consulté le ).
  202. « APRÈS LE MATCH ÉMOUVANT DE CHAMPIONNAT RÉGIONAL PAU-BAYONNE, CERTAINEMENT UN DES PLUS GRANDS DE LA SAISON DE RUGBY 1928-1929 », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le ).
  203. « Propos Béarnais », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le ).
  204. « Pau et Lourdes en demi-finale », sur Gallica, But et Club, (consulté le ).
  205. « La Section paloise remarquablement armée pour le grand derby face à Oloron », sur gallica.bnf.fr, L’Equipe, (consulté le ).
  206. « Foot-Ball Rugby », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le ).
  207. « La Section Paloise à Tarbes », sur Pireneas, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  208. Charles Lagarde, « Avant l'ouverture de la saison à Pau », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  209. « Ces finales de Championnat de France qui furent aussi des derbys », sur L'Équipe (consulté le ).
  210. « L'ÉQUIPE DE FRANCE DE RUGBY ne manquera pas de trois-quarts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  211. « [Podcasts] Episode 188 : La Section Paloise, tube de l'automne ! Avec Bernard Pontneau, président du club », sur RMC (consulté le ).
  212. Jean Labourd, « Entre vieux rivaux », Midi olympique,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  213. « Aviron bayonnais - Section paloise à Hardoy », sur Pireneas, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  214. « Derby des Pyrénées-Atlantiques - Benjamin Thiéry : « Si je m'étais appelé Thierygarray... » », sur L'Équipe (consulté le ).
  215. Herman Grégoire, « Démantelé par le Treize, le rugby palois est gardé par ses vieux joueurs », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
  216. « Rugby/Top 14 : Pau-Bayonne en chiffres », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  217. « Bayonne - Pau à Anoeta, le dossier complet », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  218. « Section Responsable », sur section-paloise.com (consulté le ).
  219. « Série "Rugby durable" (3/5) - La Section Paloise veut montrer l'exemple », sur Ecolosport, (consulté le ).
  220. Grégory Letort, « "Cou de cœur" : rencontre avec la demi de mêlée de Lons Elisabeth Langevin », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  221. « Une classe de Sendets correspond avec l'école de Reece Hewat en Australie ! », sur section-paloise.com (consulté le ).
  222. « Nuit du Rugby : le club de Pau récompensé pour son engagement sociétal », sur Quinze Mondial, (consulté le ).
  223. « L’ex-rugbyman Julien Pierre veut rendre le sport plus vert », sur Sport24, (consulté le ).
  224. (en) « Pau présente le premier maillot de supporter du Top 14 100 % recyclé », sur la Réclame (consulté le ).
  225. « A la section paloise le maillot le plus "vert" du Top 14 rugby », sur Sportune, (consulté le ).
  226. « Pau : Le maillot vert », sur midi-olympique.fr (consulté le ).
  227. « La Section Gourmande », sur section-paloise.com (consulté le ).
  228. Bénédicte Mallet, « Portrait : Jean-Marc Souverbie, ses moutons ont tout bon ! », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
  229. « ▶️ « Vous avez la parole » : pourquoi Jean-Marc Souverbie installe ses brebis au stade du Hameau ? », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le ).
  230. Ecolosport, « La Section Paloise, verte au-delà du maillot », sur Ecolosport, (consulté le ).
  231. « Les tondeuses sur pattes du Béarn », sur Franceinfo, (consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Charles Lagarde (préf. Joseph Peyré), 50 ans à la section paloise, Marrimpouey jeune, , 128 p.
  • [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395-X)  
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 978-2-7324-2260-2 et 2-7324-2260-6)
  • Jacques Staes, Rugby à Pau : Histoire ancienne (jusqu'en 1914), Éditions Atlantica, , 546 p. (ISBN 978-2-84127-125-2)
  • Un siècle en vert et blanc, Regards,
  • Jean-Paul Basly, Croix du Prince : document fiction, Serre-Morlaàs, Éditions Pêle-mêle, , 206 p. (ISBN 978-2-918163-00-8)

Liens externes modifier