Satellite d'observation de la Terre

satellite artificiel

Un satellite d'observation de la Terre est un satellite artificiel utilisé pour effectuer des observations géophysiques et géographiques de la Terre depuis l'orbite terrestre[1].

Maquette du satellite ERS-2 (European Remote-Sensing Satellite), lancé en 1995.

Cette catégorie de satellite est utilisée dans des applications telles que la météorologie, l'inventaire des ressources naturelles, la géodésie, l'étude et la modélisation du climat, la prévention et le suivi des catastrophes naturelles, la reconnaissance militaire.

Description modifier

Les satellites d'observation de la Terre ont des caractéristiques très variables pour répondre à différents besoins : ils se distinguent notamment par leur résolution plus ou moins élevée, les instruments qu'ils embarquent (optique, radar, lidar, hyperspectral...), leur orbite et leur taille. Ils peuvent être mis en œuvre pour répondre à des besoins scientifiques (modélisation climatique, structure de la Terre...) ou recueillir des données pour des usages opérationnels civils ou militaires. Ces satellites initialement mis en œuvre par des agences gouvernementales, font depuis peu l'objet d'une exploitation commerciale.

La majorité des satellites d'observation de la Terre font partie de la catégorie des satellites de télédétection dont les instruments analysent les ondes électromagnétiques (lumière visible mais aussi ultraviolet, infrarouge, rayons X...) émises soit par l'objet observé, soit par renvoi d'un train d'ondes émis par le satellite. Typiquement les instruments utilisés sont des caméras, spectromètres, radars, radiomètres... SPOT ou METEOSAT entrent dans cette catégorie des satellites de télédétection.

Une deuxième catégorie de satellites d'observation de la Terre effectue uniquement des mesures in situ comme GOCE qui mesure le champ gravitationnel terrestre ou SWARM qui mesure le champ magnétique terrestre et qui ne sont donc pas des satellites de télédétection. Ils utilisent des instruments comme le magnétomètre, des récepteurs passifs comme les réflecteurs laser, GPS, et accéléromètres ou des détecteurs d'ions ou d'atomes neutres... D'un point de vue technique, cette catégorie de satellites regroupe à la fois des satellites civils et militaires. Lorsque le terme est utilisé pour identifier l'usage, le terme désigne généralement uniquement les satellites utilisés à des fins civiles[pas clair].

Notes et références modifier

  1. CNES et CILF, Dictionnaire de spatiologie, Conseil international de la langue française, , 435 p. (ISBN 978-2-85319-290-3), p. 231.

Bibliographie modifier

  • Francisco Eugenio González, JavierMarcello Ruiz et Ferran Marqués Acosta, Manuel de télédétection spatiale TLECAN, l’Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, , 337 p. (ISBN 978-0-387-98190-1, lire en ligne) — Manuel rédigé avec l'appui de l'Union Européenne
  • Collectif CNES ONERA, Imagerie spatiale : des principes d'acquisition au traitement des images optiques pour l'observation de la Terre, Cépaduès, (ISBN 978-2-854-28844-5)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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