Saison 7 de New York, unité spéciale

saison de série télévisée

Saison 7 de New York, unité spéciale
Description de l'image New York, unité spéciale.jpg.

Série New York, unité spéciale
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine NBC
Diff. originale
Nb. d'épisodes 22

Chronologie

Cet article, présente la septième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit), qui est une série télévisée américaine.

Distribution modifier

Acteurs principaux modifier

Acteurs récurrents modifier

Avocats de la défense modifier

  • Jill Marie Lawrence : avocate de la défense Cleo Conrad (épisodes 2, 12 et 22)
  • Peter Riegert : avocat de la défense Chauncey Zierko (épisodes 2 et 22)
  • Craig Wroe : avocat de la défense James Woodrow (épisode 4)
  • CCH Pounder : avocate de la défense Carolyn Maddox (épisode 5)
  • Joe Grifasi : avocat de la défense Hashi Horowitz (épisodes 6 et 18)
  • John Cullum : avocat de la défense Barry Moredock (épisode 6)
  • J. Paul Nicholas : avocat de la défense Linden Delroy (épisodes 7, 9 et 20)
  • Annie Potts : avocate de la défense Sophie Devere (épisodes 9 et 12)
  • Ned Eisenberg : avocat de la défense Roger Kressler (épisodes 11 et 15)
  • Michael Lerner : avocat de la défense Morton Berger (épisode 14)
  • Betty Buckley : avocate de la défense Walsh (épisode 15)
  • David Thornton : avocat de la défense Lionel Granger (épisodes 12 et 20)
  • Michael Boatman : avocat de la défense Dave Seaver (épisode 16)
  • Barry Bostwick : avocat de la défense Oliver Gates (épisode 16)
  • Peter Hermann : avocat de la défense Trevor Langan (épisode 21)

Juges modifier

Procureur modifier

Hôpital modifier

NYFD modifier

NYPD modifier

Police scientifique modifier
  • Mike Doyle : technicien C.S.U. Ryan O'Halloran (épisodes 1, 2, 5, 6, 10, 13, 14, 15, 16, 19 et 20)
  • Joel de la Fuente : technicien T.A.R.U. Ruben Morales (épisodes 3, 10, 13, 15, 16, 17, 19 et 21)
  • Caren Browning : capitaine Judith Spier (épisodes 2, 17, 18 et 22)
  • Paula Garcés : technicienne scientifique Millie Vizcarrondo (épisodes 5, 6, 7 et 11)
Officiers de police modifier

Entourage de l'Unité spéciale modifier

Production modifier

La septième saison comporte 22 épisodes et est diffusée du au sur NBC.

En France, la série est diffusée du 29 avril 2006 au 18 novembre 2006 sur TF1.

Tamara Tunie qui interprète la médecin légiste Melinda Warner, est désormais crédité en tant que personnage principale.

Liste des épisodes modifier

Épisode 1 : Les Vieux démons modifier

Titre original
Demons (trad. litt. : « Démons »)
Numéro de production
140 (7-01)
Code de production
E0704
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Amanda Green
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Vingt ans après avoir été condamné pour le viol d'une adolescente, le violeur en série Ray Schenkel est relâché, au grand regret de William Dorsey, un détective à la retraite qui a réussi à le coincer et à obtenir une lourde peine d'emprisonnement pour son crime. Lorsqu'une jeune fille est violée sur la route qu'a emprunté Schenkel pour rentrer chez lui, l'inspecteur est interpellé par Dorsey qui lui fait part de sa peur concernant l'ancien taulard. En effet, il est vraiment persuadé que Schenkel a récidivé et qu'il s'apprête à recommencer encore et encore afin d'assouvir ses pulsions sexuelles déviantes. Au commissariat, Dorsey raconte le parcours tortueux de Schenkel en lui expliquant que, dans les années 1980, il enlevait des adolescentes avec son cousin Carl à l'aide d'une camionnette dans laquelle il le regardait en train de les violer pendant qu'il conduisait. Après s'être rincé l’œil, il passait à l'acte avant de les menacer avec un revolver vide qu'il posait sur leur tête en leur faisant croire qu'elles allaient mourir. Lorsque Dorsey a réussi à les intercepter pour plusieurs agressions sexuelles, dans l'espoir de ressortir un jour de prison, Schenkel a trahi Carl en lui mettant la plupart des viols qu'ils ont commis ensemble sur son dos pour qu'il soit jugé plus durement, soit la perpétuité jusqu'à sa mort. Conséquemment, désormais libre, et selon Dorsey, Schenkel est probablement un récidiviste qui veut faire croire à la police qu'il est maintenant irréprochable. De son côté, au chevet de la victime Kelly Browning qui a été abusée sexuellement quelques heures après sa remise en liberté, Benson comprend que sa probable nouvelle proie ne pourra pas l'aider à le confondre car, après l'avoir suivie dans le métro, son agresseur l'a isolée dans une ruelle où il lui a recouvert le visage pour pas qu'elle ne voit le sien pendant qu'il la violait. Soit un modus operandi complètement différent de Schenkel dans le passé même s'il avait l'habitude de cacher la face de ses captures avec une taie d'oreiller. D'abord organisé et méthodique, il serait donc devenu plus instinctif et quasi animal dans sa façon d'opérer. Après avoir conversé avec Dorsey à son sujet, Stabler est certain que Schenkel est le coupable qui s'est attaqué à Kelly, ce qui pousse le capitaine Cragen à lui reprocher d'avoir été berné par Dorsey qui s'avère être obsédé par ce prédateur sexuel. Actuellement inscrit dans un centre de réinsertion, Schenkel suit volontiers Benson et Fin au poste de police pour être questionné à propos de son profil dangereux. Néanmoins, soupçonné d'avoir succombé à ses démons d'antan, ce dernier leur conjure que la taule l'a totalement guéri de ses besoins morbides et qu'il tient à se réinsérer dans la vie active en travaillant et en se faisant oublier. En d'autres mots, selon ses promesses, il est devenu un autre homme et il désire bien le démontrer. De plus, il leur fournit également des alibis pour leur signifier qu'il n'a pas pu s'en prendre à Kelly, dont le physique correspond aux dernières femmes qu'il a suppliciées. Comme ils n'ont aucune preuve contre lui, ils sont obligés de le relâcher et l'Unité spéciale se divise car Cragen déduit qu'il est aujourd'hui rangé et normal. Dans le but de vérifier son emploi du temps et le cadre strict dans lequel il doit reprendre son existence auprès de son contrôleur judiciaire, un certain Craig Lennon qu'il connait bien, Stabler croise Schenkel dans la salle d'attente et il en profite pour se présenter à lui comme étant un criminel en quête de rédemption comme lui. Auprès de Lennon, il apprend que Schenkel est encadré sévèrement pour éviter toute rechute et, sûr qu'il ne fait pas fausse route à son sujet, il le convainc de le faire passer pour un pédophile pour qu'il gagne sa confiance lors d'une thérapie de groupe dans laquelle il est inscrit avec d'autres violeurs qui souhaitent ne plus commettre de délits sexuels pour mener une routine sans problèmes. Furieux de son infiltration sans permission, Cragen l'autorise finalement à être couverture tout en le prévenant qu'il ne pourra pas porter son arme à feu ni son badge pour l'appréhender s'il est témoin d'un second viol. Dès lors, face à un psychiatre qui s'occupe des assaillants en question, Stabler joue le rôle d'un pervers qui a violé sa belle-fille et il parvient à se faire une place auprès de ses ex-prisonniers. Or, se proclamant solitaire et sobre, seul Schenkel ne semble pas être touché par sa présence car il n'aspire pas à sympathiser avec lui. Pour devenir ami avec lui, le docteur Huang lui conseille de passer un test de réactions émotionnelles où il doit leur déclarer, dont au psy et à Schenkel, qu'il a du mal à contrôler ses désirs de violeur d'enfants. Une façon d'alpaguer Schenkel qui pourrait être attiré par sa vulnérabilité, un prétexte pour l'engager comme complice en somme. Installé près de son appartement, d'abord hésitant à devenir proche de lui, le violeur en série se joint à lui pour sortir en ville et à traîner dehors malgré l'interdiction de débuter une amitié avec d'autres offenseurs.

Très vite, leur connivence devient sérieuse et, incrédule et ravi de l'envie de recommencer à viol du faux pédophile Stabler, Schenkel lui offre une camionnette que le détective amène aussitôt à la police scientifique de la NYPD qui l'arrange en incrustant un mouchard sous la plaque d'immatriculation, des caméras et des micros cachés dans l'arrière du véhicule ainsi qu'un pistolet soigneusement dissimulé dans la porte du conducteur. Tout compte fait, content d'avoir trouvé un acolyte, Schenkel lui soumet l'idée de se promener en voiture dans la rue à la recherche d'une adolescente et, parallèlement, l'Unité spéciale les suit de près et, pour le duper, engage une policière à l'apparence poupin pour être leur appât. Seulement, d'abord attiré par celle-ci sans être au courant de ce traquenard, Schenkel se rapproche d'elle devant une vitrine d'un magasin pour l'enlever avant de se raviser au dernier moment. Visiblement anxieux, il remonte dans le van et ordonne à Stabler de repartir illico. Une déception qui trouble le capitaine Cragen qui informe Benson que Schenkel ne ment sans doute pas en garantissant qu'il est présentement sain d'esprit mais la coéquipière de Stabler lui donne sa parole que son collègue est à deux doigts de montrer le contraire...

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Épisode 2 : La Manipulatrice (1/2) modifier

Titre original
Design (trad. litt. : « Esthétique »)
Numéro de production
141 (7-02)
Code de production
E0701
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Lisa Marie Petersen
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Après avoir convaincu une jeune femme enceinte, April Troost, de ne pas sauter du toit d'un immeuble car celle-ci est dégoûtée de porter l'enfant de son violeur, l'inspecteur Benson lui promet qu'elle fera tout pour emprisonner le coupable. Traumatisée, la victime lui révèle son identité, un certain scientifique au nom de Barclay Pallister. Pourtant, ce dernier nie les faits mais un test ADN démontre qu'il est bien le père de sa future petite fille. Quand la plaignante disparaît au cours du procès où il clame son innocence, Benson lève lentement le voile sur son vrai visage, celui d'une arnaqueuse machiavélique doublée d'une redoutable prédatrice qui attaque sexuellement des hommes fortunés...
Commentaires
Cet épisode est la première partie d'un crossover dont la deuxième partie est le second épisode de la 16e saison de New York, police judiciaire.

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Épisode 3 : Au bout du fil modifier

Titre original
911 (trad. litt. : « 911 »)
Numéro de production
142 (7-03)
Code de production
E0707
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Un vendredi soir, sur le point de dîner avec un rencard, l'inspecteur Benson est finalement retenue par son capitaine, Cragen, car une enfant, Maria, a contacté le 911 pour leur indiquer qu'elle est séquestrée dans une pièce sans fenêtres. Douée pour établir des liens avec les mineurs martyrisés, à la suite du transfert de son SOS par les urgences dans leur commissariat, Benson décide donc d'écourter son rendez-vous galant pour discuter avec la fillette dans l'espoir de glaner des informations concrètes sur sa localisation. Effrayée, Maria lui raconte qu'elle est seule puis, surtout, qu'elle est à la fois affamée et déshydratée, soit le signe d'une maltraitance subie. Par ailleurs, s'attachant immédiatement à Benson, elle lui dévoile qu'elle a malencontreusement cassé le poignet de la porte de la chambre, dont les murs sont recouverts d'un jardin peint à la main, où elle est enfermée. Enfin, elle lui explique qu'elle vit aujourd’hui avec son père, dont elle a volé le cellulaire, depuis le décès de sa maman. En revanche, bizarrement, elle est incapable de lui communiquer son patronyme. Cependant, en dialoguant avec elle, Benson remarque qu'elle a un accent étranger et, pour connaître ses origines, le substitut du procureur Novak engage une experte en dialecte pour identifier sa nationalité qui s'avère être hondurienne. De leur côté, pressés par le temps car sa santé diminue, les collègues de Benson remontent vers le propriétaire de son portable, un chauffeur de taxi séparé de sa femme qui vit actuellement avec leur petite fille. Malheureusement, d'abord suspecté de l'avoir enlevée pour se venger de son ex d'autant plus qu'il a été arrêté pour voie de fait, il est rapidement mis hors de cause car celle-ci se trouve chez sa mère. Comme Maria appelle du quartier d'Harlem, la police est dépêchée dans ce secteur pour quadriller les rues et fouiller tous les immeubles, en vain. D'après le technicien scientifique Morales, afin d'être insaisissable, son ravisseur est adepte du spoofing, c'est-à-dire une pratique qui consiste à afficher sur le téléphone du destinataire du coup de fil un numéro qui n’est pas le sien. En d'autres mots, une usurpation d'identité que le ravisseur utilise pour mieux tromper les forces de l'ordre pour qu'ils ne puissent pas l'intercepter. Quand Maria fouine dans des vêtements sales que son papa, un certain Richard, a oublié près de son lit, elle informe Benson qu'elle a décelé un papier d'un restaurant qu'il fréquente pour lui rapporter des hamburgers. Or, sur place, Fin constate qu'il a été ravagé par les flammes quelques mois plut tôt tandis que Maria jure à Benson qu'il y est allé deux jours auparavant. Irrité par ce jeu de piste qui l'a poussé à déployer tous les officiers qu'il a à sa disposition, accablé par les incohérences de la gamine, Cragen est désormais convaincu qu'il s'agit d'un canular mais, toujours en ligne avec la victime, Benson s'acharne à lui arracher des détails précis sur l'endroit où elle est prisonnière. Dès lors, la course contre la montre s'accélère parce que la batterie de Maria s'affaiblit comme elle qui, au passage, divulgue à la détective que, aux frontières des États-Unis, l'un de ses cousins l'a vendu à un Américain pédophile... Bouleversée, Benson refuse de penser qu'elle a affaire à un plaisantin et, déterminée à la libérer, et lui garantit qu'elle va la sauver même si le délinquant sexuel s'amuse à pirater leur position grâce à une technologie perverse...
Commentaires
Pour cet épisode dans lequel son personnage Olivia Benson tient le rôle principal, acclamée pour sa prestation intense, Mariska Hargitay remporta un Emmy Awards en 2006.

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Épisode 4 : Perte de contrôle modifier

Titre original
Ripped (trad. litt. : « Déchiré »)
Numéro de production
143 (7-04)
Code de production
E0703
Première diffusion
Réalisation
Rick Wallace
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Pamela, une adolescente, s'est faite agresser physiquement et sexuellement par un de ses camarades, Luke Breslin, qui s'avère être son ami d'enfance. En allant l'interroger sur le terrain de baseball, Stabler et Tutuola remarquent la tâche de sang sur son maillot, qui appartient justement à la jeune fille. Le jeune homme donne un coup de poing à l'un des inspecteurs, mais est immédiatement interpellé. Cependant, la jeune étudiante refuse de porter plainte contre lui, tout comme Tutuola, après s'être rendu compte que le jeune homme n'a aucun souvenir des deux agressions dont il est responsable. Après avoir examiné celui-ci, Hwang explique à ses collègues que les stéroïdes provoquent chez Luke des pertes de mémoire et le rendent bipolaire. Les parents de Pamela arrivent à la brigade pour voir leur fille, et Stabler les informe que le lycéen peut être poursuivi pour voie de fait sur mineur afin d'éviter que Pamela revive la scène dans un tribunal, ce qui choque Benson qui remonte les bretelles de son partenaire. Pete Breslin fait aussi son apparition, mais Stabler lui conseille de contacter un avocat pour son fils et de rentrer chez lui, avant que Cragen ne lui demande de faire de même, à la suite des propos qu'il a tenus aux parents de Pamela. Plus tard, Tutuola découvre des stéroïdes dans le casier de Luke, à une salle de sport que ce dernier fréquente.

Au tribunal, Luke est libéré et placé sous la surveillance de son père, mais Pete conduit son fils dans les toilettes pour hommes pour le sermonner et le tabasser. Elliot vole à la rescousse du jeune homme et inflige une sévère correction à son ancien équipier, stoppé ensuite par des agents du tribunal. Le policier se rend ensuite chez le Dr Hendrix, puis décide de se confier à elle sur sa vie privée, son enfance et sa relation avec son père. Il se rend ensuite chez Pete, qui s'est fait tirer dessus, mais a survécu. Il appelle une ambulance et celui-ci est conduit à l'hôpital le plus proche. La balle qu'a reçu le policier s'est logée dans le crâne, sans atteindre le cerveau. Et comme si cela ne suffisait pas, il a des stéroïdes dans l'organisme et fait une allergie aux médicaments donnés par les ambulanciers. Benson apprend à son équipier que Luke a tenté de tuer son propre père, mais l'a raté. Le jeune homme tient son amie d'enfance en otage avec l'arme de service de son père, mais est raisonné par Stabler, qui lui apprend que son père a survécu à la tentative de meurtre et que ce sont les stéroïdes qui sont responsables de son état. Luke retrouve son père à l'hôpital et se réconcilie avec lui.

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Épisode 5 : Crime viral modifier

Titre original
Strain (trad. litt. : « Souche »)
Numéro de production
144 (7-05)
Code de production
E0705
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

En pleine nuit, un jeune couple découvre avec horreur le cadavre d'un homme nu exposé comme un mannequin dans la vitrine d'un magasin de chaussures. Aussitôt sur la scène du crime, accompagnés par la police scientifique, Benson et Fin constatent que son meurtrier est rentré sans effraction dans sa boutique où il l'a ligoté, déshabillé avant de lui tirer une balle dans la tête. Avant de s'enfuir, il a soigneusement nettoyé ses vêtements et, surtout, il a écrit en grand "TUEUR" à côté de lui. Selon le docteur Huang, cette mise en scène macabre est l'avant tout l’œuvre d'un tueur qui cherche à faire passer un message pour justifier ses actes. Lorsque le père de la victime, Robin Weller, débarque à la morgue pour identifier son fils, il est choqué de ne plus le reconnaître car il semble vieux alors qu'il avait à peine la trentaine. De plus, il apprend à Fin et Benson qu'il avait coupé tout contact avec lui depuis plusieurs mois parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur le bon traitement à suivre pour sa mère cancéreuse. Leur première piste est un tatouage fluorescent tamponné sur la paume du défunt qui a passé sa dernière nuit dans une boîte de nuit gay. En inspectant le registre des clients de la veille dont les cartes d'identité ont été enregistrées, le duo d'enquêteurs décèlent bien son nom ainsi que celui de Ken Randall, qui n'est d'autre que le propre fils de Fin. Dès lors, troublé, ce dernier comprend que son enfant lui cache son homosexualité car il a peur de sa réaction. Tout compte fait, quand Fin lui rend visite, Ken remarque qu'il est perturbé et qu'il est incapable de lui dire qu'il n'a aucun problème qu'il sorte avec des garçons. Dans l'appartement de Robin, Benson et Fin tombent sur ses photos de jeuness et ils s'aperçoivent qu'il a été atteint, d'année en année, d'une dégénérescence qui a provoqué sa vieillesse prématurée. Après l'avoir autopsié, le médecin-légiste Warner leur dévoile les médicaments qu'il prenait soit un traitement antirétroviral pour amoindrir ou faire disparaître le sida dans son sang. En d'autres mots, il était séropositif et tentait de se soigner pour mener une vie à l'apparence normale. En outre, l'Unité spéciale est surprise de savoir que son père s'apprête à toucher son assurance-vie. Suspecté de l'avoir tué pour s'enrichir, celui-ci leur explique qu'il entretenait des rapports conflictuels depuis le jour où Robin lui a fait son coming-out. Furieux, il l'a viré adolescent de chez lui et, bien plus tard, Robin est revenu vers lui au moment où il était ravagé par le sida et des drogues toxiques qu'il consommait. Bouleversé de faire face à une épave, Liam Weller a donc pris la précision de lui payer des cures de désintoxication pour lui sauver la vie au grand détriment de sa femme atteinte d'un cancer. À la suite de son décès, endetté, il a voulu récupérer son dû financièrement et, conséquemment, il leur souffle le nom de l'un de ses amants dont leur relation était tumultueuse et violente. Malheureusement, en rendant visite à son ex Lydon, Benson et Fin arrivent trop tard. Il est mort. Son tortionnaire l'a assassiné comme Robin et son corps inanimé prend une pose tout aussi morbide que la sienne. Enfin, l'inscription "TUEUR" a été peinte sur ses oreillers et le sol de son appartement est recouvert d'une poudre blanche qui, expertisée, s'avère être de la méthadone, soit du crystal meth qu'utilisent les homosexuels pour décupler leur libido et leurs sensations lors des ébats sexuels. Après avoir questionné la brigade des stupéfiants, Benson et Fin sont informés qu'un groupe de dealers draguent des gays dans des clubs pour mieux les piéger en les tabassant dans des ruelles et volatiliser cette came en question. Approché par Benson qui lui garantit que Fin n'a rien contre son homosexualité, au courant de ces traquenards et l'existence de cette substance illicite, Ken lui dévoile qu'une party entre homos a lieu le soir même. Sous couverture à l'extérieur de la discothèque, Cragen et son équipe notent que des activistes militent devant pour solliciter les clients gays à se protéger avec des préservatifs, sans succès. Puis, en suivant un couple s'isoler dans un coin paumé, sont l'un est un hétérosexuel spécialisé dans les embuscades homophobes, ils portent secours à un gay en train d'être tabassé par une bande d'agresseurs haineux. Résultat, ils sont arrêtés et emmenés au commissariat.

Au poste de police, l'un d'entre eux comporte le mot "TUEUR" tatoué sur son bras et, détestant les homosexuels, explique à Benson et Fin qu'il les attaque physiquement car ce sont des cibles faciles et vulnérables. D'après lui, il n'a jamais commis de meurtre et il opère avec ses amis dans l'unique but de voler leur méthadone. Cependant, leur enquête dérive quand Warner signale que les deux victimes, Robin et Lydon, étaient contaminées par une souche du sida plus mortelle au point de réduire l'espérance de vie des infectés. Fatal et gangrénant, ce variant a provoqué une nouvelle épidémie parmi la communauté gay. Du coup, l'Unité spéciale théorise que leur tueur les a abattus pour démasquer le patient zéro, en remontant une chaîne constituée de noms, afin d'éradiquer ce virus inédit qu'il a transmis consciemment à d'autres hommes avec qui il a couché, dont Lydon et Robin. Un manque de responsabilité que tente de rétablir l'assassin en s'en prenant à ces adeptes du barebacking. Comme les sidéens doivent transmettre la liste des gens qui sont tombés malades à la suite de leur relation sexuelle au Ministère de la santé, Benson et Fin sont surpris de voir qu'elle a été piratée et qu'elle est désormais inaccessible...

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Épisode 6 : Des enfants pour cible modifier

Titre original
Raw (trad. litt. : « Brute »)
Numéro de production
145 (7-06)
Code de production
E0708
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Dawn DeNoon
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans une maternelle, alors que les enfants s'amusent pendant leur récréation, un tireur abat froidement l'un d'entre eux, un petit garçon noir prénommé Jeffrey, et blesse gravement deux autres innocents. Conséquemment, l'incompréhension frappe l'unité spéciale face à cette folie meurtrière dénuée d'explications d'autant plus que les victimes et leurs camarades, bouleversés et traumatisés, se contredisent sur l'emplacement du tueur en raison de leur manque de discernement ou leur imagination débordante. Quant aux parents adoptifs de Jeffrey, Mark et Janice, ils sont choqués d'apprendre sa mort et ils sont incapables, comme les autres familles, d'expliquer pourquoi il a été pris pour cible. Touché à la cuisse, un petit garçon confie à Benson qu'un de ses amis, un certain Johnny, s'est vanté d'avoir une arme à feu chez lui qu'il a tenu entre ses mains. Malheureusement, Johnny est vite innocenté car les expertises des trous dans les murs de l'école démontrent qu'il s'agit d'un sniper dont le fusil est finalement retrouvé sur le toit d'un immeuble en face de la maternelle. Lorsque les enfants retournent à l'école sous la protection de la police, Stabler, Cragen et le docteur Huang remarquent une petite fille, qui a pourtant été interrogée par le coéquipier de Benson, en larmes et suppliant sa mère de ne pas la laisser seule. Tout compte fait, rassurée par Huang, elle lui confesse que son voisin la tripote et qu'il l'a menacée de la tuer avec sa carabine si elle parle de ses attouchements à ses proches. Au moment où Cragen et Stabler débarquent chez son agresseur, ils surprennent l'oncle de Maddie en train de le tabasser à mort puis l'interceptent et l'arrêtent. Malheureusement, si le pédophile survit à ses blessures et qu'il est arrêté pour agression sexuelle, il n'est pas le sniper car son fusil est un jouet en plastique... Des fausses pistes qui poussent l'unité spéciale à déduire que cette tuerie est un crime haineux car Jeffrey était Noir tandis que son camarade hospitalisé est Juif...

En utilisant le numéro de l'arme du crime, les enquêteurs parviennent à retrouver l'armurerie où elle a été achetée librement par le tueur sans permis de port d'arme. En s'y rendant, Munch et Stabler rencontrent le jeune propriétaire, Kyle, qui s'avère un néo-nazi qui travaille avec une antisémite et raciste, Star Morrison, qui injurie et gifle Munch car il est d'origine juive. En fin de compte, la cave de leur magasin est un centre pour les Guerriers Aryens, un groupuscule de suprémacistes blancs aux théories révisionnistes dirigé par le père de Kyle, Brian, qui refuse de révéler le nom de son client qui est passé à l'acte avec son achat dans sa boutique. Emmenés au commissariat, Star et Kyle narguent Munch et Fin en proférant des remarques haineuses mais ils nient avoir vendu le fusil de sniper qui a tué le petit Jeffrey. Dès lors, alors qu'un climat lourd s'installe entre l'unité spéciale et ces suprémacistes, il est évident que Brian l'a vendu à l'un des leurs, Brannon Lee Redding, fraîchement sorti de prison et dont l'empreinte a été retrouvée sur la carabine de la fusillade. Cependant, le mobile du meurtre de Jeffrey est flou car ce petit garçon est une cible qu'il n'a pas choisi au hasard...
Commentaires
Suprémaciste blanc, le personnage de Brian Ackerman, interprété par J.C. Mackenzie, apparaît également dans l'épisode 8 de la saison 12, Le Point commun ?, dans lequel il se venge de l'agent du FBI Dana Lewis pour avoir tué son fils néo-nazi, Kyle, en légitime défense.

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Épisode 7 : Les Laissés-pour-compte modifier

Titre original
Name (trad. litt. : « Nom »)
Numéro de production
146 (7-07)
Code de production
E0706
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Michele Fazekas
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans une carrière à Brooklyn, des ouvriers découvrent des os appartenant à un enfant sans vêtements. Aussitôt sur place, l'Unité spéciale est avertie par le médecin-légiste Warner que son crâne est perforé d'un trou en plein front, signe d'une mise à mort d'une balle dans la tête. Dès lors, pour tenter de l'identifier, les détectives ne peuvent que se focaliser sur ses affaires d'écolier enterrées à ses côtés dont un sac isotherme Battlestar Galactica, un indice précieux qui leur permet de se concentrer sur des disparitions non résolues pendant les années 1970 où la série était très en vogue. En analysant le contenu de son sac à dos, Munch et Stabler mettent notamment la main sur le dessin d'un dragon qui était, à l'époque, une mascotte d'un groupe de sport dans une école dont le nom est inscrit en dessous de son croquis. Conséquemment, ancienne élève, la directrice leur confirme que, après une journée de cours normale, 4 garçons d'origine portoricaine ont mystérieusement disparu en 1978 sans laisser de traces et, sans doute par racisme ou manque d'intérêt, que la police n'a pas pris la peine d'investiguer en profondeur sur leur troublante volatilisation. Comme elle les fréquentait, marquée à vie par leur évanouissement dans la nature, elle leur transmet leurs noms pour qu'ils puissent ouvrir une enquête à propos de l'un d'entre eux dont les restes ont enfin refait surface. Cependant, leurs dossiers ont été volés dans les archives des crimes sexuels de l'escouade et, de retour au travail après avoir survécu à une fusillade en plein tribunal provoquée par le fils d'un Néo-nazi, Stabler décide de résoudre leur cas pour revenir tranquillement sur le terrain. Pour cela, il se rapproche d'une technicienne de la police scientifique, Millie Vizcarrando, qui se cache derrière ces vols dont elle lui explique sans tarder les raisons de son geste. En effet, fille d'un spécialiste des empreintes digitales qui a exercé pendant la même décennie où ils ont été suspectés de fugue, elle voudrait rendre hommage à son père aujourd'hui décédé qui s'est acharné à vouloir poser un prénom et nom de famille à un garçonnet décédé dans un carton au bord d'une route en 1970. Entièrement nu, recouvert d'une simple couverture, son violeur et tueur s'est débarrassé de lui tel un sac poubelle et aucun des proches de la victime ne s'est manifestée auprès des policiers pour l'identifier. Bouleversée par cette ignorance comme son parent de feu, qui n'a pas cessé de penser à lui quitte à sacrifier sa vie privée pour tenter de lui redonner son identité, Vizcarrando souhaite donc clore cette affaire inachevée pour s'autoriser à tourner la page une fois pour toutes. Contaminée par l'obsession morbide de son père qu'elle accuse de l'avoir négligée et délaissée au profit du défunt, elle a donc repris son flambeau pour mieux l'éteindre afin d'avancer dans son parcours sans regarder vers le passé et, à la suite de l'acceptation de Stabler de faire équipe avec elle, théorise au coéquipier de Benson que son agresseur sexuel est le même que celui du quatuor évaporé en 1978 parce qu'ils ont tous les mêmes origines étrangères. Dans l'intention de lever le voile sur le visage du gamin duquel les ossements appartiennent, le duo contacte leurs familles pour qu'elles visualisent chaque objet enseveli avec lui et, finalement, il est reconnu avec succès. Il se prénommait Juan Alvarez et, sous le choc, son entourage ainsi que les autres clans endeuillés par leurs minots partis en fumée leur confient que, de hier à aujourd'hui, ils soupçonnent un plombier, Robert Sawyer, de les avoir enlevés de manière à les séquestrer et abuser d'eux. Or, malgré le fait qu'il engageait souvent des mômes de la même nationalité qu'eux pour qu'ils l'épaulent dans ses tâches, il a été écarté de toute suspicion par les flics qui l'ont questionné en 1978 car son alibi a été vérifié et validé par l'un de ses protégés, un dénommé Carlos. Depuis que Sawyer s'est fait oublier au début des années 1980, Carlos est facilement repéré par Stabler qui l'accoste à son poste de nettoyeur de piscines. Nerveux et fuyant, l'ex assistant de Sawyer se sauve en lui insinuant qu'il n'a plus de nouvelles de lui et, lorsque l'inspecteur lui mentionne que le corps de Juan a désormais une vraie sépulture, il est perturbé à l'idée que son témoignage soit occulté par l'Unité spéciale dans l'espoir de voir s'il a couvert son chef ou non pour ses homicides plus ou moins à prouver matériellement et scientifiquement. De son côté, en examinant la boîte d'un chauffe-eau qu'aurait utilisé le chauffagiste Sawyer pour abandonner le jeune inconnu après l'avoir martyrisé et molesté, Vizcarrando remarque des grains de sable particuliers qui proviennent du même terrain vague où Sawyer aurait dissimulé Juan. Pour elle et Stabler, il s'agit d'une façon abstraite de déduire que celui-ci est un pédophile récidiviste entre 1970 et 1980, assurément le début d'une nouvelle ère où il est reparti à zéro loin de ses atrocités. En toute logique, plus de 30 ans se sont écoulés et la moitié des protagonistes de ces investigations au goût d'inachevé ne sont plus de ce monde, ce qui complique les recherches de Stabler et Vizcarrando pour rendre justice au petit John Doe, à Juan et ses trois derniers amis qui reposent dans un endroit énigmatique. Néanmoins, faute de preuves concrètes contre Sawyer qui reste pour le moment introuvable et insaisissable, ils sont dans l'incapacité de le faire condamner en cas de procès s'ils réussissent à l'intercepter et l'inculper pour enlèvement, séquestration, viol et assassinat, c'est-à-dire des délits graves et lourds pénalement qui, à leur tour, subsistent à être démontrés en vue d'emprisonner Sawyer pour l'éternité. En somme, sans dépouilles et sans évidences concrètes à son égard, il sera libre en toutes circonstances. En revanche, au moment où il aurait balancé sa première proie John Doe à l’extrémité d'une allée au milieu de nulle part, un témoin l'aurait vu en compagnie d'une adolescent dont le sexe n'a pas été déterminé. Mais, pressenti comme étant la silhouette en question, Carlos a constamment nié de l'avoir épauler en 1970 car il a continuellement clamé qu'il l'a rencontré en 1978.

Dans une impasse judiciaire, Stabler et Vizcarrando sont informés par une psychiatre que l'une de ses patientes, une certaine Anna, vient de lui confesser qu'elle s'est souvenue que son père a massacré son frère cadet devant elle en 1970 et qu'il s'est débarrassé de lui en le jetant sur une autoroute. Partant de là, tout en étant sceptiques de ce souvenir soudain et éclair, le détective et la scientifique estiment qu'elle a été spectatrice du meurtre du garçon sans nom mais son médecin les avise sur sa santé mentale déclinante. Rescapée d'une addiction à la drogue dure qui a parasité et littéralement endommagé son cerveau, elle est maintenant une épave qui a perdu la notion du temps au point de ne plus savoir distinguer la réalité et son imagination. Aperçue dans un parc où elle a eu l'habitude d'acheter sa came quand elle était toxicomane, au poste de police, elle est consultée par le docteur Huang qui n'obtient aucune satisfaction dû à ses lacunes de concentration et de mémoire, deux fonctions qu'elle ne possède plus à cause des substances qui ont détruit son système nerveux. Toutefois, l'Unité spéciale ne la lâche pas car un article de journal sur la mort de Juan lui a vraisemblablement donné un coup de pouce pour réveiller sa faculté à se souvenir de son vécu ou de son parent meurtrier. En définitive, persuadés qu'elle est la clé de la résolution de ses homicides sexuels et le lien entre ces crimes odieux, Vizcarrando et Stabler vont devoir batailler contre sa maladie psychiatrique pour démasquer le réel pédophile qu'elle a côtoyé dans les années 1970...

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Épisode 8 : Sous des airs de gentleman... modifier

Titre original
Starved (trad. litt. : « Affamé »)
Numéro de production
147 (7-08)
Code de production
E0709
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Lisa Marie Petersen
Audiences
Invités
Résumé détaillé
En l'espace de quelques nuits, un homme cagoulé crochète la serrure du domicile de trois femmes d'affaires fortunées pour les violer dans leur lit et, pour qu'elles se laissent faire, leur ordonne de lui obéir si elles veulent rester en vie. Alarmée par ce prédateur sexuel, l'Unité spéciale interroge séparément les victimes au profil similaire pour tenter de savoir si elles ont des points communs. En effet, en plus de leur confier que ses mains sentaient le talc, elles révèlent aux inspecteurs qu'elles se sont inscrites dernièrement à un speed dating pour pimenter leur intimité en dehors du travail. Alors qu'elles leur livrent le nom de leurs prétendants respectifs, Benson et Stabler visitent l'organisateur de ces « rencontres rapides » qui leur garantit via un logiciel qu'elles ont en réalité fréquenté le même inconnu qui change d'identité à chacune de ses venues. D'ailleurs, ce dernier est décrit par le trio comme un gentleman poli et très attentif mais, effrayées par son besoin d'avoir le contrôle absolu sur la gent féminine, elles ont refusé de passer une deuxième soirée avec lui. Puisqu'il utilise donc une unique adresse mail où il se prénomme "Roméo", ne supportant pas d'être recalé par ses conquêtes, il s'avère que cet individu narcissique sélectionne ses proies lors de ces rendez-vous de séduction. Pour le piéger, jouant le rôle d'une riche entrepreneuse, Benson décide d'y adhérer et tombe bien sur un Don Juan, un trader, qui la drague ouvertement en la complimentant en une fraction de secondes. Peu de temps plus tard, elle reçoit effectivement un message électronique de "Roméo" où il l'incite à aller boire un verre avec lui. Convaincue qu'elle l'a alpagué, sous la surveillance de Fin, Benson observe que ce célibataire veut maîtriser ses gestes et ses envies comme l'ont raconté les autres femmes d'affaires. Désireuse de le provoquer pour meurtrir son égo, Benson lui pose un lapin et, vexé, son rencard l'a suit jusque chez elle où il s'apprête à rentrer dans son appartement par effraction. Finalement intercepté par Stabler et Fin, celui-ci est en fait un chirurgien, Mike Jergens, qui nie les viols au commissariat où Benson lui lève le voile sur sa duperie. En revanche, sans preuves concrètes à son égard, il est relâché et les enquêteurs découvrent qu'il est en fait en couple avec une compagne follement amoureuse de lui, Cora, qu'il a pourtant dénigrée en flirtant avec Benson durant leur "date"...

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Épisode 9 : La Balade sanglante modifier

Titre original
Rockabye (trad. litt. : « Balance-toi »)
Numéro de production
148 (7-09)
Code de production
E0710
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Dans un hôtel miteux où des prostituées font des passes, l'une d'entre elles découvre le corps dénudé d'une jeune fille blessée dans une chambre où elle a entendu ses cris et entrevu son agresseur qui s'est échappé rapidement avec son sac à main. Aussitôt sur place, alors que l'adolescente de 16 ans est transportée d'urgence à l'hôpital, les inspecteurs Benson et Tutuola prélèvent l'arme du crime, une lampe de chevet, ainsi que son identité qui s'avère être fausse auprès du manager de l'établissement. D'ailleurs, Stabler les prévient que l'inconnue, souffrant pourtant d'une hémorragie interne au niveau du ventre, s'est enfuie après une prise de sang obtenue par une aide-soignante. Amochée par les nombreux coups qu'elle a reçus à l'abdomen, elle a donc pris le choix de disparaître plutôt que d'être interrogée par l'Unité spéciale qui, grâce à un ticket de bus acheté dans une petite ville de Virginie en destination de New York qu'elle a jeté dans la poubelle de sa cachette, parvient à lever le voile sur son vrai nom. En effet, recherché par son père inquiet par son absence de nouvelles, elle s'appelle Lauren Westley et, en réalité, elle a fugué sa bourgade natale pour prendre rendez-vous dans une clinique de santé sexuelle pour femmes. Malheureusement, secret professionnel oblige, son docteur refuse de révéler les raisons de sa consultation aux enquêteurs. Toutefois, les résultats du test sanguin de la disparue démontrent qu'elle est enceinte d'une vingtaine de semaines et, choqué par cette information, son parent conservateur proclame aux détectives qu'elle a été violée puisqu'elle lui a promis d'être abstinente jusqu'au mariage. Cependant, elle est retrouvée inconsciente dans un quartier malfamé tandis que des infirmiers ne réussissent pas à sauver la vie de son fœtus, en piteux état et écrasé par son assaillant...

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Épisode 10 : Tragédies en série modifier

Titre original
Storm (trad. litt. : « Tempête »)
Numéro de production
149 (7-10)
Code de production
E0711
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Neal Baer et Amanda Green
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans un parc, sur un manège, un père de famille, Alvin Dutch, remarque immédiatement que sa fille adolescente, Tasha, a disparu avec ses deux cadettes, Nicki et le bébé Lola. Cependant, il stresse quand il les surprend en train de le fuir en courant vers une autoroute où Tasha et Lola sont renversées par un taxi. Quant à Alvin, au lieu de leur porter secours, il s'enfuit aussitôt avec Nicki sans s'inquiéter de la santé des deux blessées. Hospitalisée comme Lola saine et sauve, aussi remise de son heurt, Tasha Wright reçoit la visite de Benson et Stabler qui souhaitent l'interroger sur le comportement de son papa qui, en fait, n'en est pas un. Effectivement, elle leur confie qu'elle a perdu ses proches, dont sa mère et grand-mère, lors de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans et qu'un inconnu, en l’occurrence Alvin, les a sauvées de l'inondation pour ensuite mieux les prendre sous son aile en déménageant à Manhattan. De plus, elle leur dévoile que, une fois installés à New York, ce dernier les a retenues dans un sous-sol et, pour leur faire plaisir d'autant plus qu'il les retient tous les jours prisonnières en les isolant de l'extérieur, qu'il les a autorisées à sortir avec lui pour s'amuser sur un carrousel. Enfin, elle leur déclare que cette figure paternelle menaçante n'a pas abusé sexuellement d'elle ni Lola mais, en revanche, qu'il est très attiré par la petite Nicki qu'il tient toujours en otage quelque part. Dès lors, afin de lui sauver la vie, l'Unité spéciale se plie pour le localiser et l'appréhender pour pédophilie et séquestration. Malencontreusement, captive depuis un certain temps, soumise à un questionnaire de mémoire de Benson pour qu'elle se souvienne du chemin qu'elle a pris avec ses benjamines et Alvin entre son domicile et le merry-go round, Tasha ne parvient seulement qu'à se remémorer d'un quartier parsemé de maisons brunes et d'une église gigantesque qu'elle a croisée lors de leur trajet. Comme le temps presse et qu'Alvin peut être tenté d'effacer ces traces en passant d'abord à l'acte avec Nicki, soit en la violant et la tuant, le docteur Huang et le capitaine Cragen activent les inspecteurs pour qu'ils se rendent à Harlem, prédéfini par les détails de l'aînée des Wright, avec Tasha pour réveiller ses souvenirs en lui montrant plusieurs cathédrales. En vain car elles sont trop nombreuses et, pas du tout habituée à ce quartier et New York, elle est incapable de les épauler dans leurs investigations concernant la résidence de Dutch. Pour se faire une idée du profil de ce dernier, Huang explique à Stabler qu'il fait sans doute partie des 4 5000 délinquants sexuels qui ont profité de la catastrophe Katrina pour recommencer leur vie et récidiver en venant à New York. Porté disparu en Louisiane comme près de 2 300 enfants dont on n'a jamais retrouvé leur identité et encore moins leurs corps, Dutch a donc enlevé les sœurs Wright tout en leur certifiant qu'il comblera leur manque maternel et paternel. Une approche typique d'un pédophile qui s'attaque à des proies vulnérables, un pervers qui peut donc récidiver loin de sa terre natale endommagée par Katrina. À la suite de l'évasion de Tasha et Lola, son rêve de bâtir un foyer avec elles s'envole et, se sachant traqué par la police, il peut disjoncter en réalisant son fantasme, c'est-à-dire voler la virginité de Nicki avant de l'éliminer. Tout compte fait, pour l'identifier, Cragen organise une conférence de presse à la télévision où il fait croire aux médias que, en raison de son accident, Tasha est plongée dans le coma et qu'il désire coûte que coûte contacter ses proches pour les alarmer de sa fausse situation critique. Une stratégie qu'il arbore pour quémander des témoignages de personnes qui étaient présentes au moment où elle s'amusait avec Lola et Nicki, plus précisément des vidéos et des photographiques prises par ces témoins pour les éplucher. Parmi le public, un journaliste d'un quotidien local, Jackson Zane, s'approche de Benson pour lui sous-entendre qu'il sait que Tasha n'est plus en danger et qu'il est persuadé que l'Unité spéciale ment pour des motifs inconnus. Toutefois, le plan concocté par Cragen fonctionne et son équipe reçoit bien des clichés développés par des citoyens lors de l'attraction en marche et, conviée par Benson pour qu'elle puisse lui désigner son ravisseur, Tasha les inspecte avec succès avec les détectives. À New York, depuis la tornade Katrina, il s'avère qu'un unique centre d'aide pour les habitants impactés de la Louisiane ravagée a déjà croisé sa route et, en voyant son visage, une employée souffle à Benson et Stabler qu'il est sans domicile fixe, chômeur et qu'il squatte chez des amis pour avoir un toit où dormir tranquillement à la manière de beaucoup de rescapés. Dans l'intention de le piéger, le duo la pousse à l'influencer pour lui mentir sur un probable emploi qu'elle a pour lui, une façon pour eux de l'alpaguer et l'inculper pour captivité. D'ailleurs, leur criminel mord à l'hameçon et il fonce au refuge où Benson se met dans la peau d'une assistance sociale à son service pour le remettre sur le marché du travail. Or, leur rendez-vous est avorté par l'arrivée soudaine de Zane qui a levé le voile sur la duperie de l'Unité spéciale à propos du mensonge sur l'altération de l'état de conscience de Tasha. Quelques heures plus tôt, en quête d'un scoop pour sa carrière, il a débarqué dans leur commissariat où il a fait ouvertement du chantage à Benson et Stabler en les menaçant de les blâmer dans un article en révélant leur imposture s'ils ne le laissaient pas participer à leurs recherches. Du coup, en entendant Zane appeler sa supposée auxiliaire "inspecteur", Dutch prend peur, s'évade et, finalement, il est intercepté par Stabler en véhicule. Regrettant sa bourde, Zane brûle d'envie de se racheter auprès de Benson qui l'incite à prier pour que le pervers leur indique où il détient sa dernière captive. Néanmoins, au poste, celui-ci résiste à la pression de Stabler, lui garantit qu'il ne connait pas les Wright et qu'il n'est pas un obsédé par les gamines dont Nicki. Rusé, il exige la présence d'un avocat et, pour vérifier son nom et son casier judiciaire en Louisiane, le substitut du procureur Novak encourage à Stabler à prélever en douce son ADN sans son consentement pour un ultime coup de bluff. En effet, ses empreintes sont bien répertoriées par la Nouvelle-Orléans parmi les violeurs de leur État et cette ville ne renonce pas à la peine de mort. S'il collabore avec l'Unité spéciale pour leur délivrer l'emplacement de Nicki, Novak négociera avec lui et l'autorité de la Louisiane pour qu'il ne soit pas exécuté par injonction létale. Nonobstant cela, en cellule, Dutch meurt soudainement d'un arrêt cardiaque violent déclenché par des spasmes incontrôlables et mortels sous les yeux hallucinés des policiers de l'escouade menée par Cragen.

Rapidement, son autopsie démontre que sa mort subite provient d'une contamination fatale à de l'anthrax ou bien la maladie du charbon, souvent qualifiée d'arme bactériologique et médiatisée par les attentats du 11 septembre 2001. En conséquence, son décès perturbe l'Unité spéciale qui s'acharne davantage pour porter assistance à Nicki toujours séquestrée dans un endroit clos et coupé du monde. Alors que Stabler se méfie de l'obstination de Zane à vouloir les seconder, Benson est une nouvelle fois approchée par ce journaliste car il détient une information cruciale au sujet de la vie personnelle du défunt. Lorsqu'il était en prison en Louisiane pour avoir violé une fillette dans le passé, il a déballé à un codétenu qu'il avait de la famille à New York. Contre un cachet de Zane pour lui arracher ce secret, cet ancien taulard étale à Benson qu'il a bien une grand-mère à Manhattan. Atteinte de démence, elle réussit tout de même à suggérer à Benson et Stabler qu'il a loué la cave de son appartement pour qu'il aménage discrètement sans la déranger. Par chance, en la fouillant, ils tombent sur Nicki profondément endormie et Stabler constate tout de suite qu'elle souffre d'une fièvre élevée, due à une exposition à de l'anthrax. Favorablement, comme elle ne l'a pas respiré en plus de ne pas avoir été abusée sexuellement par Dutch, elle est préservée d'une fin de vie funeste et, inquiétée par cette double infection, le médecin-légiste Warner avertit l'Unité spéciale que leur affaire de pédophilie en cache une autre touchant cette fois-ci une envisageable épidémie liée à cette bactérie sporulée présente sur le sol américain, dont l'origine se trouve mystérieusement dans la cachette de Dutch...

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Épisode 11 : Sans pitié modifier

Titre original
Alien (trad. litt. : « Etranger »)
Numéro de production
150 (7-11)
Code de production
E0702
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

En pleine journée, un jeune garçon de CM2 gravement blessé est abandonné devant un hôpital par un chauffard qui s'enfuit lâchement à toute vitesse. Constatant la gravité de ses blessures, les urgences préviennent illico l'Unité spéciale qui s'empare de son cas car il a été poignardé dans le dos. Épaulé par ses parents inquiets sur son lit où il est alité, le garçonnet, Sean Hamill, raconte aux enquêteurs qu'il est simplement tombé d'un arbre situé près de son école catholique où il est inscrit. Néanmoins, comme le démontrent ses plaies, Benson et Stabler comprennent qu'il leur ment d'autant plus que Sean ne sent plus ses jambes. En d'autres mots, comme sa moelle épinière a été atteinte par un objet coupant, il est désormais handicapé et ne pourra plus jamais marcher de sa vie. Dans son établissement scolaire, la directrice et le Père Justin Miller affirment aux deux enquêteurs qu'il n'a pas pu être attaqué par autrui mais la sécurité de l'hospice a saisi la plaque d'immatriculation du véhicule qui a déposé Sean sur le bitume. Il appartient à Miller qui conteste l'avoir amené incognito chez des infirmiers d'autant plus que son adjointe confirme qu'il corrigeait des copies à ses côtés. Alors qu'ils allèguent que leurs élèves sont irréprochables, la plupart d'entre eux refusent de parler aux inspecteurs par peur de représailles s'ils dénoncent l'agresseur de Sean. Or, finalement, un copain de Sean se dévoue et guide les flics vers un certain Charlie Monaghan. Décrit comme un voyou, celui-ci leur avoue que Sean l'harcelait en lui tenant des propos grossophobes tout en leur garantissant qu'il n'a pas pu se venger car il mangeait une glace avec sa petite demi-sœur, Emma Boyd. Questionnée à son tour, habitant chez ses grands-parents car sa mère est atteinte à cause d'un lupus mortel, elle maintient les faits et leur proclame qu'elle dit la vérité comme lui. Pourtant, aux yeux de l'Unité spéciale, elle est complice avec lui et ils se couvrent mutuellement. En inspectant l'intérieur de l'automobile de Miller, entièrement propre du côté du conducteur, la police scientifique met la main sur un fil d'une toile dans laquelle Sean était enroulée pour ne pas laisser de traces de sang. De fait, elle est issue d'un atelier de peinture du bahut de Sean, Charlie et Emma où ils peuvent créer des œuvres d'art. En fouillant, Fin et Munch notent que les ciseaux sont libres d'accès et correspondent aux déchirures sur le corps de Sean. Tout compte fait, assurant son innocence, Charlie est trahi par les caméras de surveillance de la cafétéria peu de temps avant que la victime ne soit amochée. Aussitôt transféré au poste de police en compagnie de son père, Charlie persiste et signe : il ne l'a pas esquinté car il a ramené Emma à la maison. Pendant ce temps, l'arme du crime est localisée et il s'agissait bien d'une paire de lame tranchante ensanglantée mise à leur disposition pour leurs créations artistiques. En revanche, elle ne comporte pas les empreintes de Charlie mais celles d'Emma. Au chevet de sa maman en phase terminale, Benson et Stabler sont étonnés de découvrir qu'elle est en couple avec une femme, Zoe Dunlop, qui s'occupe de sa fillette qu'elle a faite avec un homme qu'elle a quitté pour elle. Conséquemment, Benson et Stabler tentent de pousser Emma aux aveux mais, couvée par une Zoe très protectrice et défensive, elle leur fait bloc en réitérant qu'elle n'a pas blessé Sean. De facto, l'Unité spéciale s'aperçoit qu'Emma est la cible de sa maternelle appartenant à un ensemble catholique et très puritain qui regroupe des collèges et des lycées où étudient également Sean et Charlie. Comme le narrent l'administratrice et de son côté Zoe, Emma est lynchée en raison de l'homosexualité de ses parents qui revendiquent fièrement à la fois leur penchant sexuel, perçu comme un péché par la direction et les autres familles dont les gosses fréquentent les différentes sections, et leur croyance en Dieu. Chaque fois que les Boyd-Dunlop ont été encouragées à retirer Emma de sa classe et cette institution conservatrice, elles ont lutté pour que Emma soit respectée et qu'elle puisse continuer à grandir et évoluer parmi elles. Un véritable scandale qui a débouché sur leur harcèlement ainsi que celui d'Emma, insultée et rabaissée par d'innombrables mômes endoctrinés par leur aînés sur la voie de l'homophobie. Malgré la haine agressive et intense qu'elles subissent, les Boyd-Dunlop et Emma résistent et ne veulent surtout pas céder à leur pression malveillante. De plus, en auscultant les relevés téléphoniques de Zoe dont la petite amie est hospitalisée jusqu'à la fin de son existence, le capitaine Cragen observe qu'elle a plusieurs fois téléphoné au Père Miller qui, chez lui, atteste à Benson et Stabler qu'il a toujours été de leur côté pour battre la mauvaise image de leur homosexualité répandue par l'autorité catholique de leur enseignement. Toutefois, alarmé plusieurs fois par Emma sur le calvaire qu'elle parcourait à cause de Sean qui la maltraitait en la traitant quotidiennement de "gouine", Miller s'est senti impuissant et n'a pas osé le cafarder à sa supérieure qui, de toute façon, aurait défendu son bourreau. Pour se racheter, le prêtre remet à Benson et Stabler une tresse de cheveux de Zoe qu'il a décelée quelques heures plus tôt dans leur fabrique d'arts plastiques. Ce qui entraîne Sean à tout déballer à Stabler qui l'encourage à se confesser auprès de lui, entre catholiques. Fervent de la Bible comme ses progéniteurs, extériorisant son dégoût pour les gays comme eux face aux détectives, et certain qu'Emma est lesbienne comme ses deux mères, il a voulu l'embrasser contre son gré pour la convertir à l'hétérosexualité avant de lui trancher sa chevelure pour qu'elle ressemble à un minot. Furieuse, elle a saisi l'occasion pour le châtier sévèrement pour toutes les fois où il l'a humiliée et elle a contacté son demi-frère, Charlie, pour qu'il l'éjecte devant une clinique.

En définitive, leur couverture identique est grillée et dès l'instant où sa mère biologique vit ses ultimes moments avec elle et Zoe, en larmes et regrettant de s'être enfoncée dans sa mythomanie alors que le catholicisme réprouve le mensonge, Emma admet aux enquêteurs qu'elle est bien responsable du handicap à vie de son tyran car elle ne supportait plus de l'entendre dire qu'elle irait en enfer avec sa famille homoparentale. En retour, présente lors de ses aveux, Zoe se rend à l'Unité spéciale avec son avocat pour les annuler car la loi interdit des policiers de poser des questions à une enfant sans la compagnie de l'un de ses parents. Autrement dit, Zoe n'a pas été officiellement nommée tutrice légale d'Emma et elle n'a pas sa garde ce qui annule ses confessions tandis que la défense des Hamill ordonne au substitut du procureur Novak de l'arrêter tout de même pour qu'elle soit condamnée pour son agression approuvée par son ADN éparpillé sur les ciseaux tachés de sang. Jugée au tribunal des mineurs, loin de sa maman mourante, Emma assiste à un règlement de comptes entre sa seconde mère et ses grands-parents, représentés par James Decker, qui se disputent sa tutelle. Ce procès prend une tournure gravissime quand ces derniers incriminent Zoe en clamant à l'Unité spéciale que celle-ci viole secrètement Emma...

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Épisode 12 : Traumatisme modifier

Titre original
Infected (trad. litt. : « Infectés »)
Numéro de production
151 (7-12)
Code de production
E0712
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Caché par sa mère, Monica Phelps, dans le placard de leur appartement, un jeune garçon, Nathan, est témoin d'un rapport sexuel entre elle et un inconnu blanc qui la frappe ensuite avant de l'abattre avec son arme à feu contre la cachette où elle l'a réfugié. Le lendemain, sur la scène du crime, alarmés par l'absence de Nathan à son école, Benson et Stabler le découvrent tétanisé dans le cagibi. Aussitôt, Benson se prend d'affection pour lui car il n'a désormais plus d'entourage familial, son père étant mort depuis des années. Quant à sa tante Gina, une amie de Monica, elle ne donne plus de nouvelles. Très vite, après avoir découvert de la drogue à son domicile, l'unité spéciale comprend qu'elle se droguait et, dans le casier dans le restaurant de hot-dog où elle travaillait, mettent la main sur une grosse liasse de billets. Dès lors, malgré son emploi précaire qu'elle s'apprêtait à perdre en raison de sa consommation de stupéfiants, elle semblait bien gagner sa vie tout en se détruisant avec le crystal meth que lui fournissait son dealer. En prenant Nathan sous son aile au commissariat, Benson apprend que Monica était en prison et que quelqu'un lui a payé sa caution pour la faire sortir tout en continuant ensuite à la rémunérer. Ses cachets proviennent d'une œuvre caritative, dirigée par le philanthrope Ted Carthage et son épouse, qui s'occupe financièrement des femmes reprises de justice, des sans-abris ou toxicomanes pour leur permettre de se réinsérer normalement dans la vie quotidienne. Choqué du meurtre de Monica, Carthage affirme aux enquêteurs qu'il a effectivement payé sa cure comme il le fait avec d'autres personnes du sexe féminin tout en lui obtenant une bourse puis les guide vers son ancienne amie, Candice, qui s'est sevrée avec elle en désintoxication. Toujours sous l'emprise du crystal meth, celle-ci nie être proche d'elle et assure qu'elle a perdu contact avec elle depuis qu'elle a quitté le centre pour se désintoxiquer... De plus, le rapport balistique du meurtre de Monica démontre qu'elle a tué par un revolver qui a également tué... son amie Gina, décédée depuis quelque temps et dont le corps n'a été réclamé par personne. Tout compte fait, Nathan n'a plus de famille et maintenant orphelin. Dans les affaires personnes de Gina, les détectives relèvent également une somme d'argent conséquente et un bracelet appartenant à l’œuvre caritative de Carthage...

Or il s'avère que Carthage, soupçonné de détournements de fonds par le procureur de New York car son organisation est financièrement au bord du gouffre, couchait avec les femmes qu'il aidait à sortir de la rue tout en les payant avec l'argent de son œuvre en échange de faveurs sexuelles parfois non consenties. Quant à Candice, la toxicomane qui était avec Monica en cure, elle était sa maquerelle qui lui ramenait des jeunes filles droguées pour qu'il couche avec avant de les récompenser avec des sommes conséquentes. Menacée d'être poursuivie pour proxénétisme, Candice accepte de collaborer avec l'unité spéciale pour le duper avec l'aide d'une jeune fille, une junkie mineure qu'il a payé pour s'envoyer en l'air avec elle sans son consentement. Pris au piège au moment où il commençait à la tripoter à nouveau dans une chambre d'hôtel, Carthage est arrêté et nie les prostituer tout en prétextant qu'il couche avec elles avant de leur donner des billets par pitié pour les extirper de leur situation chaotique. En outre, il certifie qu'il n'a pas tué Gina ni Monica Phelps. Lors d'un tapissage, toujours tétanisé par la perte de son dernier parent, sans voir son visage, Nathan ne reconnaît pas sa voix et la confond avec un autre homme. Malheureusement, alors qu'il déjeune avec Benson, il le voit sortir du commissariat et le reconnaît immédiatement. En effet, il l'a déjà vu en compagnie de sa mère pour lui donner de l'argent. Peu de temps après, convaincue que Carthage l'a tuée car elle était devenue gênante, Benson et ses collègues sont alertés qu'un petit garçon noir, Nathan donc, s'est rendu à l’œuvre caritative de Carthage. Ivre de vengeance contre celui qu'il n'a pas réussi à identifier, Nathan l'a abattu de sang-froid...

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Épisode 13 : La Brebis galeuse modifier

Titre original
Blast (trad. litt. : « Explosion »)
Numéro de production
152 (7-13)
Code de production
E0713
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Amanda Green
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Alors qu'elle rentre de l'école, sous les yeux d'une camarade de classe et un agent de la circulation, une petite fille, Carly Hunter, est enlevée par un homme masqué dans une camionnette verte. Par chance, sa copine a mémorisé la plaque d'immatriculation de son ravisseur et, sur place, l'Unité spéciale est informée par celle-ci et l'autre témoin qu'elle a l'habitude de regagner son bercail toute seule car elle habite à deux pâtés de maisons de l'établissement scolaire. Alarmée de la disparition de son enfant, sa mère, Pamela, s'inquiète à l'idée qu'elle soit tombée entre les mains d'un pédophile et, rapidement, le fourgon est localisé. Malheureusement, il est vide et les détectives remarquent immédiatement une mare de sang, probablement celui de Carly. Dès lors, une course contre la montre commence pour eux d'autant plus qu'ils doivent canaliser la peur et la colère de ses parents dont son père, Jake, qui est le directeur d'une banque menant une vie banale avec sa famille au point de leur déclarer qu'ils n'ont aucun ennemi en tête. Toutefois, Stabler est prévenu par son capitaine, Cragen, qu'un délinquant sexuel fiché rôde dans les alentours de la maternelle où Carly est inscrite. Secondé par le gardien de l'immeuble où il réside, l'inspecteur défonce sa porte par surprise pour l'appréhender et, paniqué, l'individu s'enfuit en grimpant sur le toit du bâtiment où il tombe dans une impasse. Lorsque Stabler et le veilleur de nuit tentent de le raisonner en lui expliquant qu'ils veulent simplement discuter avec lui, ce dernier prend de l'élan et saute par-dessus le vide pour essayer d'agripper la tour d'en face. En vain car il ne parvient à atteindre le toit en question et il se défenestre. En fouillant dans son ordinateur que la police scientifique exhume en hackant son mot de passe, à travers plusieurs photographies de gamines jouant dans la cour de récréation où Carly s'amuse quotidiennement, Stabler constate qu'il s'apprêtait à récidiver en sélectionnant une nouvelle proie tout en notant que la disparue est absente de sa liste de probables victimes. En d'autres mots, une piste qui se referme tout de suite tandis que Stabler est avisé par le médecin-légiste Warner que Carly est gravement malade. En effet, en examinant son liquide biologique vital décelé à l'arrière du van où elle a été retenue de force, elle lui rapporte qu'elle a saigné du nez et, à la suite d'une analyse, elle souffre d'un accroissement de globules blancs dans son organisme. Elle est donc atteinte d'une leucémie naissante qui peut s'aggraver au fil des heures si elle ne reçoit pas de traitement hospitalier pour la maîtriser. Terrifié de devoir annoncer cette information à ses proches, plus enclin que lui à évoquer les maladies à des patients, Warner lui propose de le remplacer et se rend chez les Hunter où elle leur révèle qu'elle est certes malade mais, en revanche, qu'elle peut tout de même gagner la lutte contre son syndrome. Abasourdis, ils lui confient que, ces derniers jours, Carly s'est plaint auprès d'eux en leur annonçant qu'elle avait terriblement à la tête sans se douter un instant qu'elle soit leucémique. Soudainement, leur discussion est avortée par un coup de fil menaçant d'un quidam à la voix déformée qui leur garantit qu'il la tuera s'ils contactent la police et leur signale qu'il les rappellera pour la rançon. Peu de temps après, plus agressif, il leur indique qu'il les espionne actuellement et les interroge sur la présence du docteur Warner à leurs côtés. Conséquemment, suspectée d'être une flic, Warner le rassure en lui arguant qu'elle travaille dans la médecine et, pour obtenir la libération urgente de l'otage, lui divulgue que Carly est souffrante. Peu convaincu, son interlocuteur la somme de le prouver avec des mots scientifiques et, malgré l'éclaircissement pointu de Warner, refuse de la croire ou de la libérer. Affolé, pendant que sa femme et Warner cherchent à le calmer et raisonner pour réfléchir sur une meilleure façon de lui sauver la vie, Jake décide de faire cavalier seul en vidant ses comptes pour lui transférer tout son argent et quitte leur domicile pour retirer ses ressources financières. Coincée avec son épouse, Warner trahit l'exigence du criminel et, dans leurs toilettes qui ne peuvent pas être surveillées de l'extérieur, entre en relation avec Stabler pour l'éclaircir sur sa situation tendue. En toute logique, pour le tromper, Stabler et Fin se font passer pour des déménageurs pour pénétrer l'habitation des Hunter avec un gigantesque carton dans lequel se cachent des employés du laboratoire technique qui collabore avec l'Unité spéciale. Tout bien considéré, leur plan d'infiltration fonctionne et, avec eux, Stabler regagne Warner et la maman de Carly pour vérifier si le logement, dont le téléphone est sur-le-champ couvert d'un traceur pour situer le harceleur, n'est pas sur écoute. Dès le retour de Jake, évitant les fenêtres aux rideaux obligatoirement ouverts qui peuvent le piéger, le détective lui spécule qu'il n'est pas ici pour s'imposer contre sa remise du butin et lui propose de l'épauler, ce qu'il accepte. De son côté, ignorant que les Hunter et Warner sont soutenus par Stabler, le malfaiteur leur envoie un fax pour leur délivrer l'adresse finale de l'échange où il leur rendra uniquement Carly sous réserve que Warner soit l'intermédiaire entre eux et lui. Comme elle est désireuse de lui porter secours, instruit par celle-ci qu'elle faisait partie de l'Armée de l'air où elle a su manier des armes à feu, Stabler lui offre un revolver au cas où si l'entrevue avec lui s'envenime. En somme, sur un terrain vague avec la fortune du couple et accompagnée par Stabler qui se cache dans le coffre de son automobile, Warner le rencontre enfin et, à ses côtés, observe que Carly est bien vivante mais physiquement diminuée. Au moment où Warner désobéit à son bourreau non armé en la pressant de la rejoindre, leur rendez-vous nocturne est interrompu par un vigile qui angoisse la crapule cagoulée qui s'échappe à toute vitesse avec Carly et, dans sa fuite, esquive les balles de Stabler qui ouvre le feu sur son moyen de locomotion. À deux doigts de la récupérer et la déposer dans un hôpital pour qu'elle puisse recevoir une chimiothérapie pour éradiquer le mal qui la ronge, Warner et Stabler sont désormais effrayés parce qu'il sait maintenant que ses négociations avec les Hunter ont été brouillés par l'Unité spéciale.

Or, ils ont tout de même repéré que le ravisseur n'est pas un professionnel car il était hésitant, stressé et peu doué pour retenir Carly sous son aile. Rageur contre eux car ils ont saboté la délivrance de Carly, son père est soupçonné par Stabler d'avoir manigancé son enlèvement avec quelqu'un pour, par exemple, rembourser des dettes de jeu, ce qu'il nie farouchement. Incessamment pour peu, la traque du ravisseur reprend car, à l'endroit où Warner s'est entretenue avec lui, la police scientifique a récupéré une petite fiole de sel de déneigement qu'il a oubliée en s'évadant. En outre, en disséquant la qualité et texture spéciales de son fax composé d'un tracking, elle aboutit à délimiter le quartier où il l'a imprimé et expédié, un district où se trouve spécifiquement un entrepôt désaffecté spécialisé à l'époque dans l'épandage. Des résultats convaincants qui poussent l'Unité spéciale à se rendre compte que l'individu sans nom agit et s'est réfugié dans une zone proche de la demeure des Hunter. En perquisitionnant à toute vitesse le bon hangar donc, car les heures de Carly sont comptées, Cragen et Stabler la repèrent sous un tas de journaux rassemblés mais elle est en train de mourir d'une overdose de chloroforme que lui a administré son tourmenteur avant de disparaître à son tour...

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Épisode 14 : La Fille-mère modifier

Titre original
Taboo (trad. litt. : « Tabou »)
Numéro de production
153 (7-14)
Code de production
E0714
Première diffusion
Réalisation
Arthur W. Forney
Scénario
Dawn DeNoon
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Lors d'une promenade avec son chien, une jeune femme remarque que ce dernier joue avec un placenta qu'il a ramassé dans des déchets sur un trottoir où, parmi les sacs poubelles, elle tombe sur un nouveau-né vivant. Immédiatement soigné par les urgences, souffrant d'une hypothermie prononcée, il est finalement sain et sauf tandis que les inspecteurs Benson et Stabler s'interrogent sur l'identité de sa mère qui, selon eux, l'a abandonné dans les détritus dans l'espoir de s'en débarrasser quitte à le laisser mourir. Grâce au vêtement dans lequel elle l'a emballé, soit un t-shirt d'une soirée beuverie d'une université de Manhattan, l'Unité spéciale parvient à remonter vers une étudiante, Ella, qui leur déclare qu'elle n'a jamais été enceinte de sa vie. Cependant, en fouillant sa chambre, les détectives notent que son linge de lit disparu est similaire à celui qu'elle aurait utilisé pour dissimuler son bébé. Alors que Stabler la pousse violemment à assumer sa tentative de meurtre, elle lui résiste et lui réitère qu'ils font fausse route à son sujet. En revanche, en plein interrogatoire, elle s'affaiblit et s'évanouit subitement sous les yeux de Benson qui l'accompagne à l'hôpital. Conséquemment, ses analyses certifient qu'elle subit une infection post-partum d'autant qu'elle a accouché seule. Trahie par son malaise, Ella confie à Benson qu'elle ignorait tout de sa grossesse jusqu'au jour où elle a senti qu'elle s'apprêtait à enfanter, d'où son choix secret de le mettre au monde puis de le négliger. Surtout, elle lui révèle également qu'il est le fruit d'un viol sans toutefois dénoncer son agresseur. Or, il s'avère qu'Ella a été poursuivie un an plus tôt pour la disparition de son premier nourrisson dont le cadavre a été localisé par la police dans une décharge...

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Épisode 15 : Vies secrètes modifier

Titre original
Manipulated (trad. litt. : « Manipulé »)
Numéro de production
154 (7-15)
Code de production
E0715
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Jose Molina
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Une avocate, Vicky Riggs, est morte à son domicile et, à la suite d'un appel d'un inconnu pour alerter la police, l'Unité spéciale débarque sur la scène du crime où elle constate que son tueur est venu chez elle sans effraction. Quant à la défunte, elle a été violée et, après avoir nettoyé toutes ses traces, son assaillant a laissé son sperme en elle. À côté du cadavre, les inspecteurs Benson et Stabler mettent la main sur plusieurs lettres non signées qui exigeaient à Vicky de se séparer de son futur mari qu'elle s'apprêtait à épouser. Dès lors, pour identifier son violeur, ils n'ont que la voix d'un homme enregistrée lors de son alerte et ils s'intéressent immédiatement à son conjoint qui, détruit par sa perte, leur délivre son alibi pour leur prouver qu'il n'a pas pu l'attaquer sexuellement et l'étrangler. En utilisant un logiciel pour discerner des voix masculines qui leur sert pour savoir si la sienne correspond à celle du SOS, la police scientifique certifie à Benson et Stabler qu'ils font fausse route sur lui. Cependant, le veuf leur conseiller de regarder vers son cabinet où elle pouvait défendre bénévolement des drogués ou des prostituées, une piste qui a pu déboucher sur son meurtre d'origine crapuleuse donc. Interrogée par eux, sa boss, Tessa McKellen, leur confirme à son tour qu'elle était passionnée par le bénévolat afin de prendre leur défense gratuitement et qu'elle enquêtait sur un club de strip-tease louche dirigé par une puissante famille de mafieux, les Rimaldi, qu'elle suspectait de trafic sexuel. Aux yeux de l'Unité spéciale, après s'être jetée dans la gueule du loup, Vicky a donc été assassinée en se captivant beaucoup trop pour des affaires sulfureuses et dangereuses. Cependant, dans cette boîte de nuit, le gérant, Wally Rimaldi, rectifie les propos de McKellen et assure aux détectives que, à ses heures perdues, elle était volontairement strip-tease pour son compte. En d'autres mots, il n'y avait aucune instruction en cours contre lui et, comme l'atteste sa collègue de nuit Josie, elle s'effeuillait librement et simplement pour son plaisir personnel et non pour de l'argent. Abasourdis par cette double vie surprenante, Benson et Stabler sont informés par Josie qu'elle avait énormément de succès avec les clients et qu'un vendeur de hot-dogs, un certain Tim, la harcelait par amour pour elle. Aussitôt interpellé avec la bague de fiançailles de son petit ami, celui-ci affirme aux flics qu'il est bien l'envoyeur des messages récoltés chez elle et leur révèle qu'il a récupéré le joyau en question dans les poubelles du dancing où elle dansait en petite tenue. Conséquemment, démasqué par ce témoin vite blanchi, le copain de Vicky déclare à Benson que, lors d'un enterrement de jeune garçon avec des potes dans plusieurs endroits chauds dont celui où Vicky œuvrait une fois le soleil couché, il a découvert qu'elle allumait d'autres mâles en chaleur contre leurs billets de banque. Trahi par ce deuxième job qu'elle lui a dissimulé, écœuré de la voir en train de se trémousser nue sur scène, il a donc jeté son caillou et pris la décision de ne plus l'épouser. Toutefois, également écarté de l'enquête car il n'a pas pu se libérer de son poste pour se venger d'elle, l'équipe de Cragen est donc dans une impasse pour théoriser sur son agresseur avant que Munch ne récupère une cassette d'un film réalisé par une bande d'étudiants cinéphiles dans l'immeuble où Vicky résidait. En l'inspectant, les enquêteurs se rendent compte que, lors d'un plan furtif, elle l'a filmée en compagnie d'un individu dont le visage est découvert et face caméra. Grâce à un nouveau système informatique de reconnaissance faciale crée pour confondre l'identité des citoyens à partir de leurs permis de conduire stockés numériquement, le technicien Morales épaule Benson et Stabler pour lever le voile sur son nom et, efficace, l'utilisation de ce moteur de recherches est une réussite. Il s'agit d'un associé de Tessa, Linus, qui n'est d'autre que son mari à la ville. Dans leur villa, questionné par le duo de l'escouade et défendu ardemment par sa dulcinée clouée dans un fauteuil roulant depuis un accident de voiture qu'il a provoqué sans être blessé contrairement à elle paralysée pour l'éternité, retiré de son travail de défenseur pour veiller sur elle, il leur jure qu'il l'a naturellement raccompagnée dans son appartement puis leur argue aussi qu'il n'avait pas de liaison avec elle. Face à la photographie prouvant qu'il rentrait bien avec elle dans son bâtiment, souffrant de diabète et de paralysie donc, Tessa leur soutient qu'il est véritablement aimant au point d'être aux petits soins à son égard, une importance qu'il lui accorde qu'elle considère comme étant une évidence de sa vérité à propos d'une apparente aventure avec Vicky. Néanmoins, lorsque Stabler jette un coup d’œil à son manteau taché de sang sur la manche qu'il portait le soir où elle a été molestée, Linus lui propose d'aller au poste pour clarifier son innocence sans l'intervention de Tessa qui souhaite prendre sa défense. Dès ce moment-là, dans la salle d'interrogatoire, Linus lui avoue ainsi qu'à Benson qu'il couchait régulièrement avec Vicky tout en lui insinuant qu'il ne peut plus prendre du plaisir avec Tessa par la pénétration. En outre, il leur confesse pareillement qu'il est bel et bien celui qui a passé le coup de téléphone pour éveiller un commissariat du secteur pour leur indiquer qu'elle est inaniméé. D'après lui, en redescendant pour regagner sa maison discrètement après être envoyé en l'air avec Vicky, il a oublié sa montre dans son studio et, à son arrivée, elle était déjà morte d'où sa veste ensanglantée quand il a vérifié si elle vivait toujours ou non, ce qui contredit Tessa qui expliquait à Benson et Stabler qu'elle a saigné du nez sur la laine de son vêtement. Pour l'Unité spéciale, il est absolument impossible qu'elle a pu être abusée sexuellement et étranglée en l'espace de cinq minutes écoulées lors de son départ et son retour précipité. En d'autres mots, il leur ment et il est le seul coupable envisageable pour Benson et Stabler. En revanche, engagé par Tessa, son nouvel avocat lance une vice de procédure contre eux pour le laisser repartir sur-le-champ. Face à la juge Petrovsky, malgré les efforts du substitut du procureur Novak pour le contredire, il lui explique qu'ils ont obtenu illégalement son état civil en ayant recours à une technique révolutionnaire qui sauvegarde illicitement, comme il a été dit, les licences de transport des citoyens américains pour permettre aux policiers de les reconnaître tout de suite sur un simple cliché pris dans la rue. Soit une atteinte à la vie privée et une violation du quatrième amendement. Même si Novak consolide à sa supérieure que cette pratique est à la disposition du gouvernement qui l'exploite ouvertement, Petrovsky rejoint la défense de Linus en formalisant que cette méthode n'est qu'à ses balbutiements et, étant non approuvée par la science, donc encore peu fiable voire attaquable. Tout compte fait, en dépit de son accord pour coopérer main dans la main avec l'Unité spéciale, les aveux de Linus le reliant à Vicky sont annulés et il est libre.

Afin de prouver légalement qu'il était l'amant de Vicky, Benson et Stabler épluchent leurs relevés téléphoniques qui démontrent qu'ils s'appelaient furtivement et avec retenue sur l'un des deux portables appartenant à Tessa. Surtout, en plus de ses rapports sexuels avec la strip-teaseuse et ancienne collaboratrice, ils notent qu'il contactait secrètement Josie. Malheureusement, quand ils débarquent dans sa demeure pour lui poser des questions sur sa supposée affinité sexuelle avec Linus, les coéquipiers arrivent trop tard car elle a été tuée. Comme pour Vicky, son bourreau a pénétré à l'intérieur de son logement par la fenêtre et, au bord du précipice, ils observent qu'il a malencontreusement laissé une empreinte de ses chaussures. En inspectant le toit de Vicky et de Josie, ils sont prévenus par la police scientifique qu'il a utilisé une corde solide pour escalader leurs façades pour mieux s'infiltrer de l'extérieur dans leurs chambres à coucher. Un véritable procédé d'acrobate ou de cascadeur qui pousse à nouveau l'Unité spéciale à se rapprocher de Linus qui, dans le passé, était trapéziste dans un cirque bien que Josie n'a pas été violée. Or, que ce soit dans son sexe ou celui de Vicky, au mépris de son innocence qu'il ne cesse de leur réitérer, sa semence a été prélevée et il semble que Linus soit bien leur meurtrier. Alors que l'étau se resserre autour de lui, persuadés que quelqu'un désire l'incriminer pour des meurtres qu'il aurait non commis, Benson et Stabler se penchent donc sur les cas traités devant la Cour de sa femme Tessa dont la santé s'affaiblit lentement...

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Épisode 16 : Le Seul témoin modifier

Titre original
Gone (trad. litt. : « Disparue »)
Numéro de production
155 (7-16)
Code de production
E0716
Première diffusion
Réalisation
George Pattison
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Une adolescente canadienne, Jennifer Durning, est portée disparue. Sa dernière soirée s'est déroulée dans une boîte de nuit où les caméras de surveillance l'ont filmée en train d'être raccompagnée à sa voiture par trois jeunes hommes, Doug Waverly, Jason King et son cousin Nicky Pratt. Alertée par un appel anonyme qui dénonçait Doug en train de quitter le sol américain, l'Unité spéciale les a arrêtés aussitôt. Pourtant, en les présentant au juge pour les inculper pour le viol et la disparition de Jennifer, le substitut du procureur Novak n'a pas assez de preuves pour les emprisonner et, malgré une vidéo les montrant de l'enivrer avec de l'alcool, ils sont rapidement libérés. Une affaire compliquée car il y a ni cadavre ni trace d'agression sexuelle. Elle s'est évanouie dans la nature avec sa voiture. Ses derniers moments ont été enregistrés par les caméras de son hôtel. Avant de disparaître, elle y est donc retournée en prenant l'ascenseur où elle était en larmes avant de se réfugier dans sa chambre. Puis, quelques minutes plus tard, elle est redescendue pour aller prendre l'air. Depuis, plus de signes de vie. Quant aux garçons qui sont partis du club avec elle, ils sont allés manger dans un restaurant et ils ont également signalé le vol de leur véhicule. Proche de Jennifer, sa meilleure amie Dana indique aux inspecteurs qu'elle l'a quittée à la fête lorsqu'elle s'est sauvée avec les garçons et, dans la nuit, elle a eu un appel inquiétant de sa part où elle lui confiait qu'ils l'ont violée. Effrayée, Dana a ensuite contacté la police pour leur faire part de son cas. Furieux que Novak a voulu les condamner pour son viol et probable meurtre sans indices sérieux, le procureur Branch lui ordonne de faire craquer le trio pour que justice soit rendue à Jennifer ou bien de retrouver son corps. Accompagnés par leurs avocats, les adolescents doivent donner leur ADN parce que les enquêteurs ont également décelé une petite culotte de Jennifer tâchée de sperme dans sa suite. Face à la reconstitution de toutes leurs vidéos prouvant que Jennifer était en leur compagnie et qu'elle a été traumatisée par leur virée, accablés par le sous-vêtement de la victime qui démontrera qu'elle a eu un rapport sexuel avec eux, Nicky et Doug trahissent Jason en racontant à l'Unité spéciale qu'il les a poussés à la violer avec lui avant de leur partager son désir de la faire taire en la tuant. Apeurés, ils ont pris la fuite et, après l'avoir raccompagnée, Jason l'a donc attendue en bas de son hôtel pour l'assassiner. De son côté, ce dernier renonce à les balancer car il est loyal à son cousin. Or, lorsque son avocat souffle à Novak qu'il ne vit pas à New York mais dans une petite ville à côté, le substitut comprend qu'il a passé le coup de fil dans sa bourgade pour dévoiler à la police que Doug s'apprêtait à rejoindre Rio qui n'extrade pas les criminels. Démasqué, blessé par ses copains qui lui mettent le crime sur son dos, Jason s'effondre et confirme à Novak qu'il a bien couché avec elle avec son consentement puis ses amis l'ont violée sous ses yeux. Puis il a pris peur quand ils ont voulu lui donner la mort pour éviter toute plainte pour viol à leur encontre. Terrorisé, il est rentré chez lui en train tout en les laissant devant l'hôtel de Jennifer... Après avoir témoigné devant le Grand Jury, dégoûté de vendre son cousin et Doug, Jason s'en veut de son comportement tandis que, après avoir obtenu une mise en examen contre eux, Novak le réconforte en lui assurant qu'il a fait le bon choix.

Harcelé par son lycée et stressé par le risque de représailles de Doug et Nicky, Jason s'isole dans un chalet avec ses parents sans révéler leur adresse à leurs proches. Pendant ce temps, le médecin-légiste Warner détecte le sperme de Nick et Doug sur le pantalon de Jennifer, un signe qu'elle s'est débattue contre ses agresseurs. Mais, en inspectant les toilettes d'hôtel de la victime, la police met la main sur un poil pubien qui appartient à un inconnu. Malheureusement, alors que Novak voulait qu'il soit écarté de l'audience de Nick et Doug qui commence, il parasite le procès et la défense en profite pour insinuer qu'elle a été violée et tuée par un suspect non identifié. En parcourant une nouvelle fois toutes les vidéos de surveillance de l'hôtel, l'Unité spéciale surprend un homme louche qui porte le manteau et le sac à la main de Jennifer. Celui-ci est donc entré dans sa chambre avant de ressortir avec ses biens. Néanmoins, ravagé par l'alcool et à moitié dément, ce clochard garantit aux enquêteurs et à Novak que Nicky et Doug l'ont payé pour qu'il attire la jeune fille dehors en lui insinuant qu'il avait son passeport qu'il a pris en rentrant dans sa chambre avec un double de ses clés et, ensuite, qu'il les a vus en train de l'enlever dans leur voiture. Angoissée que le jury ne le trouve peu crédible en raison de sa fragilité psychologique et que la défense ne le démolisse, Novak exige à Benson et Stabler qu'ils interrogent Jason pour savoir s'il connait ce SDF. Cependant, Jason a disparu sans laisser de traces et ses parents ignorent où il est...

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Épisode 17 : La Bague au doigt modifier

Titre original
Class (trad. litt. : « Classe »)
Numéro de production
156 (7-17)
Code de production
E0717
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Paul Grellong
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans un lieu fréquenté par des prostituées, une jeune étudiante, Carolyn Pereira, a été assassinée et, en raison de ses vêtements déchirés, probablement violée. Rapidement sur place, l'Unité spéciale et le médecin-légiste Warner remarquent que ses doigts sont tachés de peinture rouge tandis que son sac à main est retrouvé par la police scientifique pas loin de la scène du crime. Ce dernier contient du rouge à lèvres, des préservatifs ainsi que sa carte de fac qui leur permet de l'identifier et, surtout, son téléphone portable qui conclut qu'un numéro masqué l'a contactée quelques minutes avant sa mort. Enfin, lors de son meurtre, elle a photographié son meurtrier mais, malheureusement, le cliché est flou et inutilisable pour le démasquer.

Dès lors, chargés de l'enquête, Stabler et Tutuola théorisent qu'elle se prostituait pour financer ses études, ce qui semble ne pas inquiéter la directrice de son école qui leur énonce qu'elle ne se préoccupe pas de leur vie privée et leur façon de payer leurs cours. D'ailleurs, celle-ci les guide aussitôt vers sa colocataire de leur chambre par défaut sur le campus, Gloria, qui leur confie qu'elles n'étaient pas proches et qu'elle la connaissait à peine. Cependant, Fin note une bague de luxe qu'elle porte sur l'un de ses doigts et, loquace, elle lui rétorque qu'elle l'a trouvé sur la commode de Carolyn. En outre, après avoir décrit la victime comme une fêtarde, elle leur étale qu'elle est issue d'une classe aisée contrairement à Carolyn, plus défavorisée qu'elle, dont les affaires sont fouillés par les deux inspecteurs qui tombent sur une grosse liasse de billets dont la provenance est louche à leurs yeux. Tout compte fait, Gloria les mène vers le petit copain de la défunte, Adam, qui leur confesse qu'elle gagnait sa vie en vendant des examens ou des rédactions à des élèves paresseux et nuls en anglais, ce que confirme sa professeure, Farouq, qui divulgue à Stabler et Fin un logiciel qu'elle a créé pour vérifier si ses dissertations qu'elle leur donne sont des plagiats provenant d'Internet. Un véritable détecteur qui lui permet de déduire qu'une seule personne se cache derrière ses fraudes qu'elle échange à des camarades contre une somme importante.

Malgré le refus de l'enseignante de croire que Carolyn soit l'imitatrice, il s'avère bien qu'elle s'enrichissait via ses contrefaçons comme l'attestent plusieurs écoliers de filières différentes qui, d'abord suspectés de l'avoir tuée pour la faire taire lors de l'investigation de Farouq sur l'épidémie de vol de propriété, accordent à Fin et Stabler qu'elle leur donnait un coup de pouce à condition qu'ils la payent grassement. Néanmoins, l'un d'entre eux s'est pris au piège quand, du jour au lendemain, elle a augmenté ses tarifs et qu'elle lui a ri au nez en exhibant son alliance fastueuse. Il a essayé de la soudoyer en vain. En revanche, il leur souffle que Gloria était stressée à l'idée de savoir que la fac poursuivait l'escroc sans visage pour mettre un terme à cette histoire de tromperie littéraire. En d'autres mots, fervente cliente de Carolyn qui lui fournissait des devoirs plagiés, elle est soupçonnée de l'avoir étranglée pour sauver sa réputation de gosse de riche.

Au commissariat, lorsque les inspecteurs la menacent de détruire son futur en racontant à la presse que sa famille fortunée sera traînée dans la boue à cause d'elle, Gloria devient plus coopérative et leur détaille l'origine du joyau qu'elle arbore fièrement sur sa main. De son vivant, Carolyn lui a révélé qu'elle l'a piqué à une célèbre star et, selon Gloria, cette vedette l'aurait massacrée pour la récupérer. Relâchée sans ce diamant car son alibi a été vérifié, Fin et Stabler rendent visite au bijoutier qui l'a confectionné et ils sont avisés par lui qui l'a en fait fabriqué pour un joueur de football, Roddy Franklin. Marié et père de famille, il leur assure qu'il ne connait pas Carolyn qui, d'après lui, aurait obtenu sa merveille en la dépistant après l'avoir paumé. Quand Stabler lui informe qu'elle a été meurtrie et laissée pour morte, il semble ne pas être ému et réclame sa pierre, sans succès. Peu convaincant aux yeux de l'Unité spéciale qui est persuadée qu'il couchait avec elle et qu'il a voulu l'éliminer parce qu'elle lui faisait du chantage. En épluchant le relevé bancaire de Franklin et Carolyn, Fin et Stabler se rendent comptent qu'ils sont quasi identiques et, le même jour, qu'ils se sont rendus séparément dans un casino à Atlantic City. En accédant aux vidéos de surveillance, ils lèvent le voile sur un match de poker où elle le défie en l'influençant à mettre son brillant à jeu. Par chance, elle gagne et le remporte au détriment de Franklin qui s'énerve physiquement contre elle. Trahi par cette preuve matérielle démontrant sa colère, forcé à évoquer sa persona de parieur invétéré et endetté quitte à être refoulé par son académie de sport qui n'hésitera pas à le licencier s'il recommence à flamber, Franklin leur garantit qu'il ne s'est pas vengé d'elle et qu'il l'a revue lors d'une autre compétition organisée cette fois-ci dans un club de poker clandestin où, après avoir eu la poisse, elle devait plus 150 000 dollars à l'ordonnateur, Riley. Conséquemment, pris en flagrant délit en plein tournoi illégal, il est intercepté et emmené au poste de police pour s'être débarrassée d'elle car elle était incapable de le rembourser. Une hypothèse soutenue par le mur de la sortie de son bâtiment recouvert d'une gouache de couleur rouge, soit celle décelée sous les ongles de Carolyn éjectée par son videur après une dispute entre elle et Riley.

En revanche, cette piste tombe à l'eau quand Fin et Stabler sont convoqués par Cragen qui leur présente le superviseur de Riley, un agent des services secrets qui leur ordonne de le laisser en paix car il est en mission d'infiltration dans le monde des jeux de cartes illicites pour démanteler un large réseau de crime organisé. Regrettant de l'avoir jetée dans la gueule du loup en la virant dans l'unique but de ne pas griller sa couverture, et en leur affirmant qu'il a entendu ses cris à l'extérieur du club sans pouvoir agir pour ne pas effrayer ses habitués, Riley leur transmet les informations qu'il détient sur Carolyn qui, peu de temps avant sa mort, lui a fait part d'un site Internet dont elle a été bloquée à cause de ses triches. En analysant son profil, la police scientifique et le duo de flics observent qu'un prénommé "Jack King" se connecte en même temps qu'elle, c'est-à-dire un partenaire de jeu à qui elle aurait sans aucun doute volé toute sa fortune pour se racheter auprès de Riley. Avec sa complicité, Fin et Stabler se font passer pour des fidèles de ses duels de poker pour berner ce fameux acolyte. En conséquence, il se fait avoir en se rendant à l'un de ses affrontements et il est naïvement démasqué car, en fin de compte, King n'est d'autre que l'amoureux de Carolyn, Adam, qu'elle a trompé en lui dérobant tout son argent pour effacer ses dettes...

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Épisode 18 : Venin familial modifier

Titre original
Venom (trad. litt. : « Venin »)
Numéro de production
157 (7-18)
Code de production
E0719
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

En pleine nuit, deux policiers en patrouille surprennent un individu encapuchonné en train de creuser un trou dans un terrain vague à l'aide d'une pelle. Arrêté, accusé de trouble à l'ordre public, résistance et agression contre eux alors qu'ils l'ont interpellé avec force, ce dernier s'avère être Ken Randall, le fils de l'inspecteur Odafin Tutuola. Inquiet de sa réaction, il préfère appeler Benson pour avoir son aide et, proche de son père, accepte de le transférer à l'Unité spéciale pour écouter les raisons de son comportement la veille. Furieux d'apprendre que son fils ne l'a pas contacté, Fin est aussitôt isolé par son chef Cragen pour qu'il n'entrave pas son témoignage. En effet, interrogé par Benson et Stabler, Ken prétend avoir entendu un homme confesser le meurtre d'une femme alors qu'il était dans un bar avec son cousin, Darius Parker. Intrigué, Ken s'est rapidement rendu à l'endroit désigné par l'inconnu pour déterrer le cadavre en question, en vain. Contrarié de ne pas avoir été tenu au courant de l'arrestation de son fils, persuadé qu'il n'a rien à se reprocher, Fin se dispute violemment avec Stabler qui accuse son enfant de mentir en protégeant son interlocuteur sans nom voire d'être un meurtrier. Désormais décidé à tout mettre en œuvre pour réhabiliter Ken, faute de preuves, Fin le ramène chez son ex-femme, Teresa, avec qui il entretient une relation chaotique puis rend visite à Parker, un mécanicien fraîchement sorti de prison qui leur certifie qu'il a bien passé la soirée avec Ken tout en assurant que personne ne leur a mentionné l'existence d'un crime. Derrière le dos de Fin, ses collègues prennent connaissance du casier judiciaire de Ken dont une accusation de viol par une de ses amies. Dès lors, démasqué pour avoir étouffé ses affaires par solidarité familiale, Fin est écarté de l'enquête concernant la vérification du meurtre. En parcourant les fichiers de personnes disparues sans laisser de traces, Benson et Stabler tombent sur la disparition d'une certaine Nina Stansfield et de son bébé. Cependant, leur mort est évidente en raison du sol ensanglanté de leur maison ainsi qu'un couteau abandonné contenant des cellules vaginales de la victime. En d'autres, elle a été violée puis probablement poignardée à mort et son agresseur s'est débarrassé de son cadavre et de celui de son couffin. De plus, grâce au substitut du procureur Novak qui jette un œil sur la plainte pour viol concernant Ken, le fils de Fin est finalement innocenté car, dans le passé, sa copine l'a dénoncé pour agression sexuelle car, parce qu'il est homosexuel, il n'a pas voulu coucher avec elle. Conséquemment, Fin est autorisé à revenir pour enquêter sur le double homicide non résolu avec ses collègues. En revanche, entouré de son avocate, Ken refuse de donner son ADN d'autant plus qu'il pourrait le blanchir du crime car le vrai tueur a laissé ses empreintes sur l'arme qui a tué Nina. Outre cela, il renonce à reparler du quidam qui lui a confessé qu'il a massacré une femme avant de lui souffler l'emplacement de son corps.

En définitive, Cragen obtient l'autorisation de d'explorer le terrain vague où Ken a commencé les fouilles. Une initiative qui résulte sur la découverte de plusieurs squelettes de sexe masculin mais aucun appartenant à une femme, précisément Nina Stansfield. Déterminé à savoir s'il est impliqué dans sa disparition et celle de son bébé, Fin convainc son fils de fournir son ADN pour être certain qu'il n'est pas le meurtrier. Somme toute, après avoir donné son accord pour être définitivement disculpé, Ken est absous. Surtout, en analysant ses empreintes, Warner informe Fin que le bourreau des Stansfield est le frère de son fils. Néanmoins, Ken est fils unique et, choqué, Fin se rend compte que le criminel a pour parent son ex-femme, Teresa. Autrement dit, elle est la mère de Parker, né d'un viol incestueux que son père lui a fait subir des années plus tôt. Tétanisé par ce secret de famille, Fin s'aperçoit que ce dernier est donc l'assassin et qu'il doit décrocher ses aveux et, parallèlement, doit déceler son mobile, une investigation compliquée par Ken qui lève le voile à son tour sur les blessures de Teresa qui l'ont poussée à confier Parker enfant à sa mère car, dégoûtée d'élever un bébé issu d'un inceste, elle ne le désirait pas au point de le haïr...

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Épisode 19 : Cruel dilemme modifier

Titre original
Fault (trad. litt. : « Faute »)
Numéro de production
158 (7-19)
Code de production
E0718
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Appelée sur une scène de crime particulièrement insoutenable au domicile de la famille Clifford, soit un triple homicide où un couple a été égorgé tandis que leur adolescente a subi un viol avant d'être étranglée, l'Unité spéciale et le médecin-légiste Warner notent que deux enfants, Ryan et Rebecca, sont portés disparus. À partir de ce moment-là, dans l'espoir de les retrouver vivants, une alerte enlèvement est déclenchée à la télévision puis, de leur côté, les enquêteurs se mobilisent pour identifier leur ravisseur et les sauver. Devant leur immeuble, leurs collègues scientifiques remarquent des traces de pas profondes dans de la boue près d'un parc, un emplacement situé en face de la fenêtre de leur chambre à coucher et probablement choisi par un voyeur qui prenait du plaisir à les épier. De plus, leur concierge guide les détectives vers leur père qui s'est violemment battu contre sa femme pour obtenir leur garde au point de la menacer de mort à plusieurs reprises car elle s'est remariée avec un junkie. Pourtant, même s'il possède un mobile pour leur double meurtre d'autant qu'ils voulaient quitter New York pour la Floride avec eux, inquiet pour ses gamins enlevés et choqué par le décès de leur grande sœur, ce dernier proclame son innocence alors que, en prison pour des faits graves, leur frère aîné taulard confie à Fin et Munch que Rebecca lui a insinué lors d'une discussion au téléphone que, un jour, quelqu'un l'a traumatisée à l'école et que l’infirmerie scolaire l'a aussitôt renvoyée chez elle. Conséquemment, sa professeure de dessin divulgue à Benson et Stabler qu'un pervers s'est exhibé sous ses yeux et ceux de ses copines. Surpris par les enseignants, terrifié d'être intercepté par la police, il s'est évanoui dans la nature et, par chance, cette instit remet aux inspecteurs un portrait-robot qu'elle a parfaitement dressé de cet individu. Diffusé dans les médias, ce croquis permet de poser rapidement un nom sur son visage. Reconnu par le boutiquier d'un magasin de chasse, à qui il a acheté une lunette de tir à vision nocturne, de la corde et un couteau de survie, il se prénomme Victor Paul Gitano. Fiché délinquant sexuel et menteur pathologique, redoutable violeur attiré par les mineurs, récemment inculpé pour avoir molesté une énième fillette, ce pédophile profite de sa libération sous caution pour récidiver et défier les forces de l'ordre une ultime fois. Dans sa résidence, celles-ci mettent la main sur une pince de Rebecca et, désormais, l'équipe de Cragen engage une course contre la montre pour secourir les petits Clifford coûte que coûte. Or, partenaires depuis toujours, en raison de la dangerosité de ce prédateur, la relation professionnelle entre Benson et Stabler se délite lentement tout au long de leur traque...

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Épisode 20 : Une question de poids modifier

Titre original
Fat (trad. litt. : « Obèse »)
Numéro de production
159 (7-20)
Code de production
E0721
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Séparé temporairement de sa coéquipière Benson, transférée à la Criminalité Informatique, Stabler est obligé de faire équipe avec l'inspecteur Lucius Blaine de l'Unité spéciale du Queens pour résoudre le viol d'une lycéenne, Jessica DeLay, retrouvée inanimée sur un terrain vague. Aussitôt sur place avec Stabler, Blaine interpelle violemment une SDF qui détient le sac à main de la victime dans lequel il retrouve une coupon du Ministère de la Santé indiquant son nom ainsi que son pouce qu'ils ramènent immédiatement à l'hôpital dans de la glace pour le recoller à la main de Jessica. En effet, comme le démontrent les traces d'une camionnette et de deux tailles de chaussures décelées dans de la boue sur la scène du crime, deux individus l'ont d'abord enlevée, tabassée avant de la sodomiser avec un objet contondant puis, enfin, de lui couper son doigt. D'après le duo de flics, il ne s'agit pas d'une agression gratuite mais bien d'une vengeance organisée par des ennemis de la jeune fille. À son réveil, épaulée par son ami Tommy, elle est très confuse lorsqu'elle évoque les sévices qu'elle a subis à Blaine et Stabler, comme si elle voulait pas désigner ses bourreaux. En remontant la piste du contenu de son portemonnaie, les enquêteurs tombent sur une carte de visite du cabinet de la Santé sur lequel un agent lui a fourni son numéro de portable. En le prenant en filature, Blaine et Stabler l'observent en train de dégrafer le haut de la chemine d'une adolescente dans sa voiture et, furieux, Blaine se précipite violemment vers lui pour les séparer. Agacé par son comportement tout aussi impulsif que le sien, Stabler parvient à les calmer et le représentant, Rufus Brownell, leur explique qu'il engage des écolières de plusieurs lycées, qu'ils munis de micros installés dans leur haut, pour piéger des buralistes qui sont soupçonnés de faire du recel voire du trafic de stupéfiants d'où le faux passe-droit qu'il leur offre pour les amuser. L'un d'entre eux, un certain Hamzid Latif, a tenté de s'en prendre à elle comme le démontre une vidéo de surveillance que Brownell a récupéré. Or, malgré son fort caractère qui l'a poussé à s'énerver contre elle car elle l'a nargué après son refus de lui vendre des cigarettes, il est rapidement écarté de toute suspicion car ses pieds ne correspondent pas aux marques analysées et depuis moulées sur le sol où Jessica a été agressée. Dès lors, la police scientifique leur confirme que ces indices déterminent le poids de ses assaillants qui seraient en surpoids tandis que de son côté, en examinant le kit du viol de Jessica, le médecin-légiste informe Blaine et Stabler que l'un des deux est une femme qui a malencontreusement laissé son sang sur elle et il est caractérisé par une glycémie importante, ce qui signifie qu'elle souffre d'un diabète très élevé. En analysant le relevé du portable de Jessica qui a disparu, il semble qu'il a été utilisé par ses tortionnaires peu de temps après son enlèvement et agression sexuelle. Avant d'être torturée, son emploi du temps certifie qu'elle était à un cours de pianiste dans son établissement scolaire et, dans la salle de musique, Stabler et Blaine composent le dernier numéro utilisé sur le téléphone de Jessica. Par chance, il appartient à un étudiant présent, Kenny Bixton, qu'ils arrêtent aussitôt sans oublier sa sœur, Mia, dont le visage est griffé. En outre, ils sont tous les deux obèses et, certain de tenir les coupables, Blaine manipule Mia pour qu'elle lui fasse des aveux en lui faisant croire que son frère s'est confié à eux et, surtout, en lui promettant que le juge sera clément avec elle car elle n'a pas atteint la majorité. Face à ce mensonge, furieux qu'il l'interroge sans la présence de sa mère car elle est encore mineure. Choqué par ses mensonges, Stabler met un terme à son interrogatoire et rappelle à l'ordre son partenaire provisoire en le sermonnant pour avoir bafoué les droits de la présumée criminelle. Blessé par les insinuations de Blaine qui lui sous-entend que Benson ne supportait plus de travailler à ses côtés, tout comme sa famille avec qui il ne vit plus, car il est sanguin et incontrôlable, Stabler débute une bagarre avec lui sous les yeux de Cragen qui s'interpose entre eux. Convoqués séparément dans son bureau, le capitaine fait part de sa lassitude à Stabler en le blâmant pour son attitude vulnérable et agressive qui va à l'encontre du règlement de l'Unité spéciale qu'il a plusieurs fois sali. Conséquemment, protecteur avec lui, Cragen le contraint à collaborer avec Blaine pour inculper les Bixton pour le rapt et le viol de Jessica. Après avoir fait la paix pour poursuivre leur investigation, Blaine et Stabler visitent leur domicile où ils font connaissance avec leur mère et leur second frère, Rudi, cloué dans un fauteuil roulant en raison de blessures graves reçues lors d'un accident. Toutefois, dans leur chambre, ils mettent la main sur une batte de baseball qui inclut de la peau et des empreintes génitales de Jessica.

Trahie par cette arme souillée par l'ADN de la victime, malgré les conseils de son avocat, Mia avoue aux enquêteurs qu'elle et Kenny se sont vengés de Jessica car elle a volé la casquette de sport de leur frère Rudi qu'elle aurait humilié en le frappant parce qu'il est corpulent. Malheureusement, son bras brisé s'est infecté et s'est gangréné au point de perdre son travail et d'être alité dans une chaise roulante. Surtout, lors de son lynchage, elle l'aurait traité de "porc" et, écœurée par sa violence gratuite, sa fratrie a pris le choix de lancer une vendetta contre elle en la mutilant d'un doigt et en la violant avec une batte de baseball, soit le sport préféré de Rudi. Cependant, comme il n'y a de concret pour inculper Jessica pour l'assaut sur Rudi, Cragen astreint Blaine et Stabler de rendre leurs rapports sur la conclusion de leur enquête qui aboutit sur l'arrestation de Kenny et Mia Bixton. Nécessairement, l'Unité spéciale est mise sous pression quand des manifestations se produisent devant la résidence des Bixton car elle est suspectée de lâcher Rudi en laissant Jessica libre alors qu'elle l'a rendu invalide. Questionné sur son humiliation, Rudi confesse à Blaine et Stabler qu'elle n'était pas seule et qu'elle était accompagnée par un autre lycéen dont il n'a pas vu la tête et, tout en se moquant de son obésité et en le bastonnant, qu'ils ont filmé son attaque avec le portable de Jessica...

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Épisode 21 : Hérédité criminelle modifier

Titre original
Web (trad. litt. : « Toile »)
Numéro de production
160 (7-21)
Code de production
E0722
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Paul Grellong
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Lorsqu'un enfant, Jake, fait des avances à un camarade de classe, l'Unité spéciale se charge de l'interroger sur son comportement douteux et, inconscient de ses actes, le petit garçon confie à l'inspecteur Stabler qu'une personne de son entourage l'a molesté sans pouvoir lui indiquer son nom. Anéantie, sa mère lui révèle que son ancien mari a déjà violé son aîné, Teddy, quand elle était enceinte de leur seconde progéniture avant de purger une peine de 7 ans en prison. Depuis libéré, toujours en contact avec Jake, ce dernier nie avoir touché son cadet, ce que confirme le médecin-légiste Warner qui s'est occupée de l'examen des prélèvements de salive sur son corps. En réalité, comme une majorité de victimes devenues agresseurs, il s'avère que Teddy a abusé sexuellement de son frère, tout en filmant son crime pour le compte d'un site pédopornographique qu'il a créé pour s'enrichir en vendant notamment des photos dénudées ou des vidéos intimes à des prédateurs...

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Épisode 22 : Influence modifier

Titre original
Influence (trad. litt. : « Influence »)
Numéro de production
161 (7-22)
Code de production
E0720
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Ian Biederman
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans les toilettes pour hommes d'un collège, un homme de ménage surprend deux collégiens sortir en trombe d'une cabine où un jeune fille de 14 ans, Jamie Hoskins, supplie de l'aider car elle a été violée par ses camarades. Hospitalisée, en pleurs, elle les dénonce en donnant leur nom, Cameron et Danny, à l'inspecteur Benson. Dès lors, en pleine répétition pour une pièce de théâtre, ils sont aussitôt arrêtés. Rapidement, la version de Jamie s'oppose à celle des deux garçons qui, selon eux, l'aurait rejoint dans les toilettes pour avoir un rapport sexuel consenti avec elle. De son côté, Jamie maintient l'accusation de viol en racontant à Benson qu'ils l'ont suivie et qu'ils l'ont poussée dans la cabine pour la violer ensemble. Bouleversée par la victime, Benson fait part à ses collègues qu'elle semble dire la vérité mais le manque de preuves concrets ne permet pas d'inculper Cameron et Danny pour viol. En enquêtant dans leur établissement scolaire, Benson et Stabler apprennent qu'il interdit tout acte sexuel au sein de l'école tandis que la directrice leur indique que tous les étudiants y copulent ouvertement pour assouvir leurs pulsions sexuelles. En d'autres mots, ils enfreignent le règlement au point de tout raconter dans des vidéos dans lesquelles les collégiennes, dont Jamie, partagent leur fierté de s'envoyer en l'air avec tous les garçons pour, selon elles, tomber sur un coup de foudre. De plus, sa meilleure amie, Leslie, confirme au duo d'enquêteurs que Jamie voulait coucher avec son amoureux, Trevor, mais ce dernier l'a repoussée en prétextant qu'il ne voulait pas la déflorer car il n'aime pas les vierges. Déterminée à faire l'amour avec lui, elle aurait donc draguée Cameron et Danny pour qu'ils la dévergondent… Trahie par Leslie, Jamie réitère qu'ils l'ont violée à Benson qui doute de son témoignage d'autant plus que son kit de viol démontre qu'il n'y a pas eu de viol. Finalement, en larmes, discréditée par une caméra de surveillance qui la montre en train d'entraîner Cameron et Danny de son plein gré dans les toilettes, Jamie craque dans les bras de Benson et lui confie qu'elle a tout inventé car elle est follement amoureuse de Trevor qui a donc refuser de lui voler sa virginité. Influencée par le père de Cameron qui menace Novak d'appeler les médias pour leur dire que la police renonce à condamner une blanche pour avoir accusé un Noir de viol à tort, le substitut hésite à l'amener devant un juge pour un faux témoignage qui a déclenché le renvoi du trio de leur école. Malheureusement, l'affaire prend une nouvelle tournure lorsque Jamie vole la voiture de ses parents pour tenter de se suicider en ville où elle renverse gravement plusieurs passants dont une petite fille. L'enfant succombe à ses blessures à l'hôpital…

Cependant, les expertises de sa tentative de suicide établissent qu'elle les a renversé volontairement jusqu'à que ses analyses médicales signalent que la jeune femme suit un traitement pour soigner sa bipolarité et, pendant que ses parents musiciens voyagent à l'étranger, qu'elle y a mis un terme pour, d'après elle, se sentir normale. Or, interrogée par Benson, elle lui explique que ses psychotropes lui permettent de se sentir mieux dans sa peau et que son choix d'arrêter de les prendre a été influencé par son idole, la rock star Derek Lord. En effet, adoré par ses fans et un jeune public, Lord fait part, publiquement ou dans des ouvrages contestés par la médecine, de sa théorie déduisant que ces médicaments empoisonnent le corps et l'esprit des gens bipolaires et que la psychiatrie est une arnaque. Alors que Benson et Novak pensent qu'il n'est pas judicieux de poursuivre Jamie en justice car elle est involontairement coupable en raison de sa maladie, Cragen leur ordonne de penser aux victimes, qu'il s'agisse de ses camarades qu'elle a accusés de viol ou bien des passants qu'elle a fauchés dont la petite défunte. Déchiré, son père souhaite sa condamnation pour meurtre mais Novak le prévient qu'il sera difficile d'obtenir une peine de prison car elle est mentalement fragile. Après avoir obtenu sa mise en liberté surveillée par ses parents et l'obligation de reprendre ses soins avant son procès, Novak doit faire face à l'influence de Lord sur Jamie parce qu'il a pris la décision de la soutenir dans les médias et en lui payant un avocat très cher afin de lutter contre, selon sa théorie, les effets secondaires des psychotropes qui auraient poussé la jeune fille à commettre l'irréparable…

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Notes et références modifier

  1. « ABC Medianet », sur archive.org (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v AlloCine, « Casting New York Unité Spéciale S07 » (consulté le )
  3. a b c d e f g h i et j « Disney General Entertainment Press », sur wdtvpress.com (consulté le ).
  4. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2005-06 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  5. a b c d e f g h i et j « Disney General Entertainment Press », sur wdtvpress.com (consulté le ).