Sous le nom de saint(e) Sicaire sont regroupés plusieurs personnes au sujet desquelles l'historien ne dispose pas de document attestant incontestablement l'existence historique.

Saint Sicaire modifier

  • Sicaire d’Autun, vers 600. Archevêque d'Autun. Appelé aussi Siacre. Fête le 27 août.
  • Sicaire de Bassens dont le tombeau se trouve dans l'église Saint-Pierre de Bassens[1], est vénéré localement en Gironde. Il ne semble pas avoir été canonisé ce qui pourrait indiquer une vénération antérieure à la procédure romaine de canonisation.
  • Sicaire de Brantôme ou Sicaire de Bethléem, La tradition l’assimile à l’un des Saints Innocents, martyrs à Bethléem au moment de la naissance du Christ. Charlemagne aurait apporté ses reliques à l’abbaye Saint-Pierre de Brantôme. Le pape de Rome Clément III l’aurait canonisé. Une fontaine porte son nom. Foire en son honneur le 2 mai.
 
Sculpture représentant le martyre de saint Sicaire, Brantôme
  • Sicaire de Lyon (Sicard, Sicarius, Sacario), mort vers 433 ou 435, était archevêque de Lyon. Il a sa fête le 26 mars[2]. Toutefois, son existence, qui n'est pas certaine, est contestée depuis le XVIIIe siècle. Un hameau porte son nom à Césane en vallée d’Oulx (province de Turin, Piémont).
  • Sicaire de Nice (appelé aussi Siacre, en latin Siacrius ou Sicarius) 777-781. Fête le 23 mai[3].

Sainte Sicaire d'Orléans modifier

  • Sicaire d’Orléans (sainte), vers 500. Vierge. En latin Sicaria. Fête le 2 février ou le [4].

Village modifier

San Sicario, en Italie

Sources modifier