Saint-Pastous

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Saint-Pastous
Saint-Pastous
La mairie.
Blason de Saint-Pastous
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité CC Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Gérard Cha
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65393
Démographie
Gentilé Saint-Pastousiens
Population
municipale
149 hab. (2021 en augmentation de 12,88 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 53″ nord, 0° 03′ 27″ ouest
Altitude Min. 420 m
Max. 1 661 m
Superficie 8,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Argelès-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives 2e circonscription des Hautes-Pyrénées
Localisation
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Saint-Pastous
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Saint-Pastous

Saint-Pastous est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau de Saint-Pastous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Pastous est une commune rurale qui compte 149 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 541 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost.

Ses habitants sont appelés les Saint-Pastousiens ou Saint-Pastousiennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Saint-Pastous se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Sur le plan historique et culturel, Saint-Pastous fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[3].

Communes limitrophes modifier

 
Vue du village..

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ayros-Arbouix (1,2 km), Boô-Silhen (1,3 km), Vier-Bordes (1,7 km), Préchac (2,7 km), Agos-Vidalos (2,8 km), Geu (3,0 km), Ayzac-Ost (3,2 km), Lau-Balagnas (3,4 km).

Communes limitrophes de Saint-Pastous[5]
Geu Berbérust-Lias
Boô-Silhen   Gazost
Ayros-Arbouix Vier-Bordes

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Pastous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

  • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 274 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[13] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 19 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] : les « massifs du Montaigu et de Hautacam » (5 411 ha), couvrant 7 communes du département[21] et le « pied du massif de Hautacam entre Argelès et St-Créac » (961 ha), couvrant 12 communes du département[22].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Pastous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[I 2],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,9 %), forêts (22,7 %), prairies (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 117, alors qu'il était de 102 en 2013 et de 89 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 51,7 % étaient des résidences principales, 41,8 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pastous en 2018 en comparaison avec celle des Hautes-Pyrénées et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,8 %) très supérieure à celle du département (23,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87 % en 2013), contre 64,9 % pour les Hautes-Pyrénées et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Saint-Pastous en 2018.
Typologie Saint-Pastous[I 5] Hautes-Pyrénées[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 51,7 67,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,8 23,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,6 9,5 8,2

Voies de communication et transports modifier

Cette commune est desservie par les routes départementales D 100 qui monte à Hautacam puis D 100b.

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune de Saint-Pastous est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[29],[26].

Saint-Pastous est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pastous.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa faible (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 106 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pastous est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[34].

Toponymie modifier

 
 
 
 
 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Saint-Pastous à l'est d'Argelès-Gazost.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Sancti Pastoris, latin (v. 1050-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1075, cartulaire de Saint-Savin) ;
  • Sen Pastos, latin et gascon (v. 1105, cartulaire Saint-Savin) ;
  • Sent Pastos, Sent Pastor (XIIe siècle ou XIIIe siècle, livre vert de Bénac) ;
  • Sempastors (1285, montre Bigorre) ;
  • Sancto Pastore, latin (1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
  • Sent Pastos, Senpastos (1349, livre vert Bénac) ;
  • Sent Pastors, Sent Pastoos, Sent Pastos (1429, censier de Bigorre) ;
  • St Pastous (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Étymologie : Sanctus Pastor.
Nom occitan : Sent Pastors.

Histoire modifier

Le nom primitif du village était Lump ou Lourp. Le village de Lurp est mentionné dans une bulle papale de 1167, adressée à l'Abbé de Saint-Savin. On ne peut préciser avec certitude à quelle occasion ce nom fut remplacé par Sen Pastous.

L'utilisation du nom de Saint-Pastous en Lavedan semble remonter au XIe siècle, période à laquelle une petite seigneurie de ce nom s'installa au village de Lurp. La première citation remonte vers 1050.

Le premier seigneur connu est Guillaume-Bernard de Saint Pastous cité en 1105.

On connaît également Bertrand de Saint Pastous, né vers 1260.

Cette famille prolifique possède de multiples branches dans le sud de la France, notamment celles de Bonrepos (Prat-Bonrepaux, 09), de Montbrun (32), de Lapeyrère (31), etc.

La branche des Saint Pastous seigneurs de Bonrepos (Prat-Bonrepaux, Ariège) remonte au minimum à Bertrand de Saint Pastous, père d'Arnaud-Guillaume de Saint Pastous de Bonrepos (né vers 1290, cité en 1337) marié à Anne-Bernarde de Poussin. Cette famille a été maintenue en sa noblesse par Laugeois à l'intendance de Montauban le . Cette branche est toujours vivante actuellement.

Régis Valette fait remonter la noblesse de cette famille en 1397.

La branche des Saint-Pastous seigneurs de Lapeyrère (31) remonte au minimum à Aymar de Saint Pastou (né vers 1400) co-seigneur de Montbrun (32). Cette branche s'achève avec Anne de Saint Pastou de Lapeyrère (dame et héritière de Lapeyrère) qui épouse en 1624 : François Ignace Deguilhem qui deviendra plus tard : François ignace de Guilhem de Saint Pastou de Lapeyrère de Lacombe.

Instituée en commune par la Révolution française, le village de Saint-Pastous allait peu après regrouper les anciennes paroisses de Saint-Germès et de Sainte-Marie, ainsi que le hameau de Bayès connu comme le quartier des cagots.

Historique administratif modifier

Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Arribèra de Davantaygue, canton de Davantaygue (1790), Argelès-Gazost (depuis 1801). Sainte-Marie (commune en 1790), Bayés et Saint-Germès (non citées dans la première répartition, mais communes dans la seconde), sont réunies à Saint-Pastous entre 1791 et 1801[36].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement d'Argelès-Gazost du département des Hautes-Pyrénées.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Argelès-Gazost[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de la Vallée des Gaves

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées.

Intercommunalité modifier

Saint-Pastous était membre de la petite communauté de communes de la Vallée d'Argelès-Gazost, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Depuis 1948, sept maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis 1948
Période Identité Étiquette Qualité
1948 1953 Pierre Lannes    
1953 1986 Étienne Anthian    
1986 1995 René Cabanne    
1995 2014 François Cazau    
2014 2020 Gérard Cha[38]   Cadre retraité de la fonction publique[39]
28 juin 2020[38] mars 2022 (démission)[Note 8] Jacques Debien[38]   Cadre retraité[38]
mars 2022 6 octobre 2022[41] à l'issue des élections de juillet 2022[42] Benjamin Mazery   Agent de la fonction publique territoriale[38] assurant la compétence Gemapi[43]
6 octobre 2022[41] En cours
(au 6 juin 2023[39])
Gérard Cha[39]   Cadre retraité de la fonction publique[39]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[44].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].

En 2021, la commune comptait 149 habitants[Note 9], en augmentation de 12,88 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432432446541506444502521536
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
490470495418381354407370359
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
294302277221195174179139111
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
106918278911099388116
2014 2019 2021 - - - - - -
131142149------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 2,3 % 7,7 % 3,6 %
Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 82 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 9 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %[I 13].

Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église de l'Assomption de Saint-Pastous.
  • Chapelle Sainte-Marie de Lurp.
  • Lavoir.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'argent au mont de sinople chargé d'une fleur de lys d'or, sommé d'une aigle essorante de sable tenant avec son bec une clochette du même.
Détails
blason vérifié auprès de la mairie.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Jacques Debien démissionne de son poste de maire en [40]
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-Pastous » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Métadonnées de la commune de Saint-Pastous » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Argelès-Gazost » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pastous - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pastous - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Hautes-Pyrénées - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Pastous » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Pastous » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

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