Saint-Michel-les-Portes

commune française du département de l'Isère

Saint-Michel-les-Portes
Saint-Michel-les-Portes
Le village de Saint-Michel-les-Portes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Joël Zoppé
2020-2026
Code postal 38650
Code commune 38429
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2021 en augmentation de 6,72 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 10″ nord, 5° 35′ 41″ est
Altitude Min. 558 m
Max. 2 082 m
Superficie 21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Michel-les-Portes

Saint-Michel-les-Portes est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Situation et description modifier

 
TER Gap - Grenoble près de l'ancienne gare de Saint-Michel-les-Portes.

Le village de Saint-Michel-les-Portes est établi dans une position remarquable, à 900 m d'altitude, face au Mont Aiguille (2 087 m), et dominant le vaste plateau du Trièves, jusqu'à l'Obiou. Le territoire de la commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors. Le village est dominé au nord par le Roc de Cognière (antécime du rocher du Baconnet, 1 808 m), au sud par l'Aubeyron (1 553 m) et la Tête de Papavet (1 450 m), et à l'ouest par la cime altière du Grand Veymont (2341 m), point culminant de la barrière orientale du Vercors.

Géologie modifier

Sites géologiques remarquables

En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] :

  • la « butte témoin du Mont Aiguille » est un site d'intérêt géomorphologique de 25,68 hectares sur les communes de Saint-Martin-de-Clelles, Saint-Michel-les-Portes et Chichilianne (Le Mont-Aiguille). Il est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » ;
  • l'« éboulis froid du Pas de la Selle » est un site d'intérêt géomorphologique de la commune de Saint-Michel-les-Portes, classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 084 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie modifier

Voie de communication et transport modifier

La RN75, ancienne route royale vers la Provence, axe majeur traversant la commune, assure la liaison entre Grenoble et Sisteron. La ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles, aujourd'hui empruntée par les TER Grenoble-Gap, traverse également la commune, avec le viaduc de Thoranne. Une ancienne gare est située au hameau de Gerbaud.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Michel-les-Portes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,1 %), prairies (17 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts modifier

  • Les Portes, chef-lieu de la commune (à 889 m)
  • Thoranne, ancienne commune jusqu'en 1837 (790 m)
  • Hameaux de Vicaire et de Saint-Michel (770 m)
  • Hameau de Savouraire (915 m)
  • Hameau des Granges (810 m)
  • Hameau des Pellas (1 100 m), face à la Bâtie de Gresse
  • Hameau de Gerbaud (815 m), ancienne station de Saint-Michel-les-Portes
  • Hameau de Chenicourt (685 m).

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Michel-les-Portes est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Histoire modifier

Saint-Michel-les-Portes faisait partie de la vicomté du Trièves, dont le centre était le château de Bardonenche à Monestier-de-Clermont, au sein de l'ancienne province du Dauphiné. Malgré la proximité de Grenoble, la paroisse, comme tout l'ancien pays de Trièves, dépendait de l'évêché de Die, jusqu'à la Révolution française.

On a trouvé une tombe du Bronze au hameau de Gerbaud, près du chemin de fer. L'ancienne voie romaine de Grenoble à la Provence passait par le hameau de Saint-Michel, où se trouvait un relais de poste.

Au Moyen Âge, Saint-Michel et les Portes constituent la seigneurie de Saint-Michel-les-Portes, aux Bérenger de Morges. L'église de la paroisse se situait entre les deux villages, près de l'actuelle N75, elle a été détruite au cours des guerres de Religion, probablement en 1573, et n'est pas immédiatement reconstruite. En 1628 le siège de la paroisse est fixé aux Portes, ce qui entraîne des tensions entre les deux communautés : les habitants de Saint-Michel obtiendront l'édification d'une chapelle vers 1690.

Le village de Thoranne constitue une seigneurie qui appartient aux évêques de Die, avant de passer aux Bardonenche ; il y a un château dès 1060 et une chapelle castrale qui fait office d'église paroissiale.

En 1679, Alexandre de Bardonenche unit les deux seigneuries, et reconstruit le château de Thoranne. Celui-ci sera probablement détruit à la Révolution, il n'en reste pas pierre sur pierre. En 1790, deux communes naissent : Saint-Michel-les-Portes et Thoranne. Cette dernière, dépeuplée, sera rattachée en 1839.

Les Portes est ravagé par deux incendies, en 1762 et 1877 ; c'est alors que la plupart des maisons sont reconstruites en style dauphinois, avec des toitures à quatre pentes, donnant au village une grande unité.

Au XIXe siècle, le tracé de la route royale, avec le pont de Saint-Michel, le chemin de fer, avec le viaduc de Thoranne, en 1878, et l'ouverture de la route de Gresse par le col de l'Allimas (1334 m), ouvre la commune au tourisme. Il y a alors deux hôtels pour les excursionnistes, le Grand Hôtel Maurice en face de l'église, et l'Hôtel Terrier qui deviendra le Soleil levant et abritera le "bureau des guides du Mont Aiguille".

En 1952, le tronçon de la N75 entre Saint-Michel et le pont est emportée par un important éboulement des marnes qui dominent le ruisseau de Grosse-Eau, affluent de l'Ebron. L'Équipement crée alors 7 kilomètres de contournement sur un haut remblai - une première technique - plus à l'ouest, longeant plus au moins la voie ferrée, rapprochant le village des Portes, tandis que le hameau de Saint-Michel devient un cul-de-sac.

Histoire du fer :

  • En 1655 existaient à Saint-Michel-les-Portes des fourneaux et martinets exploités par un certain Reymond-Faure, dit Perier. L'établissement traitait le minerai de Mens.
  • En 1739, les présidents Antoine de Tencin et Joseph de Barral, cousins germains et exploitants, l'un, le haut fourneau de Brignoud, et l'autre, les forges d'Allevard, vont former avec l'évêque de Die, Daniel de Cosnac, une société d'exploitation des forêts du Vercors pour fournir le charbon de bois à leur fabrique de fer des Portes à laquelle ils ajouteront d'autres "artifices". La société cessera l'exploitation en 1746.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2020 Jean-Bernard Bellier DVG Fonctionnaire
2020 En cours Joël Zoppé   Ingénieur,

cadre technique

Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 3], en augmentation de 6,72 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
440438378439409413504512504
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
502509504502512502409412369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
343328303255257224213160179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1101128596107143171180248
2015 2020 2021 - - - - - -
268287286------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement culturel et sportif modifier

Médias modifier

Le quotidien régional le Dauphiné libéré présente, dans son édition locale Grenoble-Vercors, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune.

Cultes modifier

L'église de Saint-Michel-les-Portes est rattachée à la paroisse « Notre Dame d'Esparron » qui couvre 28 autres églises du secteur et dont elle abrite la maison paroissiale. cette paroisse dépend de la Doyenné « Montagnes Sud » et du diocèse de Grenoble-Vienne[20].

Équipement sportif modifier

  • Parcours Aventure Trièves (parcours acrobatique dans les arbres, le plus grand de France).
  • Alpinisme, point de départ pour l'ascension du Mont Aiguille.
  • Randonnées dans le Trièves.
  • Sports d'hiver à Gresse-en-Vercors.

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église de Saint-Michel-les-Portes

Patrimoine religieux :

  • Église Saint-Michel, au village des Portes. Édifice bâti au XVIIIe siècle, nef reconstruite vers 1850, clocher-porche et chœur conservés. À l'intérieur, Vierge à l'Enfant en tilleul du XVIIIe siècle, et boiseries du chœur XIXe siècle données par les moines de la Grande Chartreuse. Elle remplace une chapelle dédiée à Sainte-Anne élevée par les Portillons à la suite de la destruction de l'ancienne église paroissiale lors des guerres de Religion.
  • Chapelle Saint-Michel, au hameau Saint-Michel, érigée vers 1695, privée.
  • Chapelle Saint-Antoine de Thoranne, érigée vers 1670, rénovée en 1780. Elle remplace une chapelle castrale et fut le centre de la communauté de Thoranne, avec son cimetière, jusqu'en 1837.

Patrimoine civil modifier

  • La Bâtie d'Ambel, simple maison-forte reconstruite au XVIIe siècle.
  • L'ancien château fort de Thoranne, mentionné dès 1060, aux évêques de Die, puis aux Bardonenche, dont on ignore l'emplacement précis.
  • Maison forte de Chenicourt, XVIe siècle, isolée au bord du ravin de Grosse Eau, ayant appartenu à la famille Odde de Bonniot.
  • Motte castrale de Darne.
  • Manoir de Saint-Michel, ancien relais de poste, avec des éléments XVIIe – XVIIIe siècles.
  • Ancien moulin de Saint-Michel, au pont de Saint-Michel.

Héraldique modifier

Saint-Michel-les-Portes possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Michel-les-Portes et Monestier-de-Clermont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Monestier », sur la commune de Monestier-de-Clermont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  15. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la paroisse de "Notre Dame d'Esparron

Articles connexes modifier

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