Saint-Mandrier-sur-Mer

commune française du département du Var

Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer vu du mont Faron au nord.
Blason de Saint-Mandrier-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Gilles Vincent (LR)
2020-2026
Code postal 83430
Code commune 83153
Démographie
Gentilé Mandréen
Population
municipale
6 079 hab. (2021 en augmentation de 5,05 % par rapport à 2015)
Densité 1 187 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 00″ nord, 5° 56′ 00″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 124 m
Superficie 5,12 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Seyne-sur-Mer-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Mandrier-sur-Mer
Liens
Site web Ville de Saint Mandrier

Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, formant la partie sud de la petite rade de Toulon. Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par le tombolo des Sablettes.

Elle est membre de la métropole Toulon Provence Méditerranée.

Ses habitants sont appelés les Mandréens.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se situe dans le département du Var à 15 km de Toulon par la route, 7 km à l'est de La Seyne-sur-Mer et à 70 km de Marseille.

Géologie et relief modifier

Sa superficie est de 512 hectares soit 5,12 km2. Son altitude la plus basse se situe au niveau de la mer, le point culminant se trouve à 123 m, la moyenne étant de 62 m.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

La commune de Saint-Mandrier se situant sur une presqu'île, elle est presque intégralement bordée par la mer Méditerranée, hormis une bande de terre d'environ 300 mètres de large, au nord-ouest. En revanche, aucun cours d'eau ne semble arroser ce territoire[1].

La commune bénéficie de la Station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié - Amphitria de 500 000 équivalent-habitant[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records CAP CEPET (83) - alt : 115m, lat : 43°04'45"N, lon : 5°56'26"E
Records établis sur la période du 01-10-1968 au 06-02-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,6 6,1 8,1 10,2 13,7 17,3 19,7 20 16,8 13,9 10 7,6 12,5
Température moyenne (°C) 9,2 9,2 11,5 13,8 17,4 21,3 23,9 24,2 20,6 17 12,6 10,1 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,2 14,9 17,3 21,2 25,3 28 28,3 24,3 20 15,3 12,6 19,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
09.01.1985
−9
10.02.1986
−5,8
06.03.1971
0,4
09.04.1977
5
06.05.1979
9
05.06.1969
13
05.07.1978
11,4
13.08.1974
7,6
26.09.1974
3
28.10.12
−0,2
21.11.1985
−1,8
17.12.09
−9,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
20,2
23.02.1990
25,4
21.03.02
27
23.04.09
30,7
30.05.17
36,7
27.06.19
39,3
07.07.1982
35,5
06.08.03
33,6
01.09.19
28,8
03.10.1997
22,7
06.11.13
19,5
23.12.1991
39,3
1982
Précipitations (mm) 71,9 50 42 55,4 37,6 27 6,5 12,1 70,3 107,7 99 67,5 647
Source : « Fiche 83153001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
6,6
71,9
 
 
 
12,2
6,1
50
 
 
 
14,9
8,1
42
 
 
 
17,3
10,2
55,4
 
 
 
21,2
13,7
37,6
 
 
 
25,3
17,3
27
 
 
 
28
19,7
6,5
 
 
 
28,3
20
12,1
 
 
 
24,3
16,8
70,3
 
 
 
20
13,9
107,7
 
 
 
15,3
10
99
 
 
 
12,6
7,6
67,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[12] et 595 715 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 41,3 % 219
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 10,0 % 53
Zones portuaires 8,4 % 45
Végétation sclérophylle 37,6 % 199
Mers et océans 2,6 % 14
Source : Corine Land Cover[20]

Voies de communications et transports modifier

 
Vue de Saint-Mandrier depuis la navette bateau du réseau Mistral.
 
Le Duquesne, installé en face de Saint-Mandrier en tant que brise-lames.
  • Par la route : accès depuis La Seyne-sur-Mer (Les Sablettes) par la D 18 ;
  • Par la mer : navettes (28M et 18M en nocturne) depuis et vers le port de Toulon (durée de la traversée 20 min) ;
  • En bus : lignes 18 et 28 du Réseau Mistral[21].

Lignes SNCF modifier

Transports aériens modifier

Les aéroports les plus proches sont :

Toponymie modifier

L'origine du nom de la commune remonte au VIe siècle lorsque Mandrianus et Flavianus, deux illustres soldats saxons de l'armée des Ostrogoths, baptisés par saint Cyprien prêtre de Toulon, vinrent se réfugier sur « l'Isle de Cépet » où ils vécurent jusqu'à leur mort[22].

Sollicitant l'appellation « sur-Mer », la commune littorale Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer en 1956, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[23].

Histoire modifier

 
Le port civil de Saint-Mandrier.
 
La presqu'île de Saint-Mandrier dans la rade de Toulon.
 
Presqu'ile de Saint-Mandrier vue depuis Notre-Dame du Mai (cap Sicié).

L'Île Cépet modifier

Fermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Cépet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Massadiens et les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.

Au VIe siècle, Six-Fours, La Seyne, l'Île de Cépet ne formaient alors qu'un seul territoire. Du VIe au XIe siècle, cette île n'était qu'un ensemble de fermes. Sa renommée provenait de la présence sur ses terres d'une tour phocéenne transformée en chapelle en 566 et de la chapelle Saint-Honorat avec son prieuré, datant de 1020.

La Seyne-sur-Mer modifier

En 1657, La Seyne obtient son indépendance communale avec bornage des terrains s'étendant jusqu'à la presqu'île de Cépet, car l'île était devenue presqu'île entre 1630 et 1657 grâce à la formation de l'isthme des Sablettes. Le village, appelé aussi le Cros Saint-Georges commence à prendre forme et devient alors une section de la commune-mère La Seyne.

En 1670, on construisit l'infirmerie royale Saint-Louis remplacée en 1818 par l'hôpital maritime de Saint-Mandrier. Tout au long du XVIIIe siècle, la vie à Saint-Mandrier est intimement liée aux événements se déroulant dans la rade.

Seconde Guerre mondiale modifier

Après le sabordage de la flotte française à Toulon, les Allemands réinstallent au cap Cépet, dans un ouvrage fortifié construit au début des années 1930 et désarmé en 1940 après l'armistice avec l'Italie, des canons de 340 mm/45, prélevés sur l'épave du cuirassé Provence, ayant une portée maximale d'environ 35 km. Lors du débarquement de Provence en 1944, la batterie, qui n'a eu très vite qu'un canon opérationnel, fut engagée par plusieurs cuirassés et croiseurs alliés, parmi lesquels, le cuirassé Lorraine — navire-jumeau du Provence et porteur même type de canon. La batterie a été finalement réduite au silence le [24],[25].

Politique et administration modifier

Création de la commune modifier

L'indépendance de la commune est proclamée le et menée par Louis Clément, son premier maire. Le , Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[23].

Gilles Vincent est actuellement maire de la commune depuis 1995.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité

(décès)
Louis Clément SFIO puis PS Retraité des PTT, ancien secrétaire parlementaire
Officier de la Légion d'honneur
Max Juvénal[26] PS Avocat
Ancien député des Bouches-du-Rhône (1945 → 1946 puis 1956 → 1958)
Joseph Quilgars SE  
Guy Moine RPR Armurier et officier des équipages
en cours Gilles Vincent UDF puis
UMP-LR
Ingénieur retraité
Conseiller général du canton de Saint-Mandrier-sur-Mer (2008 → 2015)
7e vice-président de Toulon Provence Méditerranée (2008 → )

Budget et fiscalité 2017 modifier

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 831 000 , soit 1 159  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 398 000 , soit 1 085  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 5 004 000 , soit 849  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 816 000 , soit 478  par habitant.
  • endettement : 704 000 , soit 120  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,54 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 52,30 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 527 [28].

Services publics modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

La commune ayant été créée en 1950, la population n'est pas indiquée pour les dates antérieures[29].

Le recensement de 2004 fait état de 58,1 % d'hommes et 41,9 % de femmes[30].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 6 079 habitants[Note 4], en augmentation de 5,05 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
4 3272 3213 0184 2724 9465 1755 2326 6576 565
2009 2014 2019 2021 - - - - -
5 7735 8096 0956 079-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune fait partie de l'académie de Nice.

Établissements d'enseignements :

  • sur la commune[35] :
    • Écoles maternelles et élémentaires,
    • Collège.
  • Lycées à Toulon et La Seyne-sur-Mer[36].

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé :

  • Médecins à Toulon, Ollioules, La Seyne-sur-Mer[37].
  • Pharmacies.
  • Centres médicaux à Toulon et La Seyne-sur-Mer[38].

Cultes modifier

La paroisse catholique de Saint-Mandrier-sur-Mer dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer[39],[40].

  • paroisse de Saint-Mandrier (place du ), église Saint-Joseph-au-Pin-Rolland. À noter que la cloche de l'église provient d'Oranie[41].

Temples et mosquées à Toulon[42].

Sports modifier

Vie culturelle modifier

  • Salle Marc-Baron : cinéma, théâtre, concert.
  • Salle de théâtre, galerie de peintures.
  • Diverses associations culturelles, patriotiques, de loisir et de tradition provençale.
  • Manifestations : fête de la Saint-Pierre (fête des pécheurs) le 29 juin.
  • Le Banc de la promenade.

Récompenses modifier

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le jardin botanique de Saint-Mandrier en 1848 par P. Lethuaire.

Patrimoine religieux :

  • Église Saint-Mandrier de Saint-Mandrier-sur-Mer[46].
  • Église Saint-Joseph de Pin-Rolland.
  • Les chapelles :
    • La chapelle du centre d'instruction naval Sud.
    • La chapelle Forcat du centre d'instruction naval Nord (Ex. GEEM).
    • La chapelle Saint-Louis (ou « chapelle des Mécaniciens », ou encore « chapelle de l'ancien hôpital », conçue en 1827 par l'ingénieur Honoré Bernard, a été consacrée en 1840[47] et « chapelle des Bagnards »)[48] datant de la première moitié du XIXe siècle a été inscrite à la protection des Monuments Historiques le [49].
    • La chapelle du parc d'activités marines de l'ex-BAN[50],[51].
    • La chapelle Saint-Joseph du Pin Rolland[52],[53].
  • Le monument aux morts[54].
  • Cimetière militaire franco-italien[55].

Patrimoine naturel et paysager :

 
Plage de la Coudoulière et pointe du Rascas, littoral sud de Saint-Mandrier.

Autres patrimoines :

  • Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier[58].
  • Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier[59].

* Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime[60].

* Ports et aménagements portuaires :

* Fort et batteries :

  • Fort Saint-Elme[71].
  • Batterie de Saint-Elme[72].
  • Batterie de la Coudoulière[73].
  • Batterie du Puits[74].
  • Batterie de la Pointe Saint-Georges[75].
  • Batterie de la Carraque[76].
  • Batterie de Saint-Mandrier. 1757[77].
  • Batterie et poste photo électrique de Marégau[78].
  • Batterie de Mord'huy Batterie de Mord'huy.
  • Batterie du Lazaret[79].
  • Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret[80].
  • Batterie de Cépet, dite fort de Cépet[81].
  • Batterie de 340 de Cépet[82].
  • Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux[83].
  • Batterie de la Piastre[84].
  • Batterie du Gros-Bau[85].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armoiries de Saint-Mandrier-sur-Mer se blasonnent ainsi :

Taillé : au 1er de gueules à deux poissons d'argent rangés en barre, celui du chef contourné, au 2e d'azur à l'ancre de marine d'argent ; à la lance d'or posée en barre brochant sur la partition et au casque romain du même brochant en cœur sur la lance.
Devise : semper mandrianus vigil (toujours Saint Mandrier veille)[88].

Le blason[89] de Saint-Mandrier fut imaginé par Jean-Baptiste Clément (qui par ailleurs était le fils de Louis Clément). Il est apparu officiellement en 1950, date de la séparation de La Seyne et de Saint-Mandrier.
La lance et le casque évoquent le soldat romain Mandrianus qui donna son nom à la presqu'île. Le quartier de gueules chargé de deux poissons rappelle les armoiries de La Seyne, commune mère, mais aussi que Saint-Mandrier est le port de pêche le plus important de l'Inscription maritime de Toulon. La pointe d'azur chargée d'une ancre rappelle que le port de Saint Mandrier a toujours été un havre contre le mauvais temps[90].

Films tournés à Saint-Mandrier modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. L'eau dans la commune
  2. Description de la station
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cap Cepet » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cap Cepet » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  21. « Réseau Bus et Bateaux de la Communauté d'Agglomération Toulon Provence » (consulté le ).
  22. « Histoire de Saint Mandrier » (consulté le ).
  23. a et b Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France. Essai de toponymie, Errance, , p. 51.
  24. Karig, Commander Walter ; Burton, Lieutenant Earl ; Freeland, Lieutenant Stephen L., Battle Report (Volume 2) ; The Atlantic War, New York/Toronto, Farrar and Rinehart, Inc., , p. 386–387.
  25. (en) Earl Burton et JH Pincus, « The Other D-Day : The Invasion Of Southern France », Sea Classics, vol. 37, no 9,‎ , p. 60–70 (PMID 37452, lire en ligne, consulté le ).
  26. La fiche biographique de JUVÉNAL Maximin, Victor, Juvénal dit Max sur le Maitron en ligne
  27. Les comptes de la commune
  28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  29. « Notice explicative des résultats de l'enquête de recensement 2004 à Saint-Mandrier-sur-Mer comparés au recensement 1999 », sur saint-mandrier.com (consulté le ).
  30. « La population de Saint-Mandrier-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Établissements d'enseignements sur la commune
  36. Lycées
  37. Médecins
  38. Centres médicaux
  39. paroisse de Saint-Mandrier
  40. Cultes
  41. Cloches d'Oranie. Cloches du diocèse d'Oran dans les paroisses de France : Aïn Fekan « Jeanne d'Arc » à Masevaux (68)
  42. Temples et mosquées
  43. « Palmarès des communes labellisées (Var) », sur Concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
  44. « Lauréats communes 2010 », sur pavillonbleu.org (consulté le ).
  45. « station balnéaire », notice no IA83000436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Les églises et édifices religieux, recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
  47. hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
  48. La chapelle Saint-Louis dite "des bagnards"
  49. « Monuments historiques », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  50. Histoire de la BAN Saint-Mandrier (1997-2003)
  51. L'Aéronautique Navale à Saint-Mandrier
  52. Église Saint-Joseph
  53. La cloche Sainte Léonie « Johanna Octava » se trouve à la chapelle Saint Joseph du Pin Rolland
  54. Le monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine (46-54)
  55. Cimetière militaire franco-italien
  56. « Le voyage des plantes, le jardin botanique de la marine » (consulté le ).
  57. A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, , 264 p. (ISBN 2-87655-039-3), p. 247.
  58. Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
  59. Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier
  60. Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime
  61. Ports et aménagements portuaires de la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer
  62. Port de Saint-Mandrier
  63. Vue sur le port de Saint-Mandrier
  64. Cale de halage du port de Saint-Mandrier
  65. Le creux Saint-Georges.
    • Port de Saint-Mandrier, l'anse du creux Saint-Georges, vers 1920]
  66. Anse du Cros Saint-Georges. Plan du port de Saint-Mandrier en 1906.
  67. Port Pin Rolland
  68. Digue du port de Saint-Mandrier
  69. Port dit appontement pétrolier du Lazaret
  70. « Phare du cap Cépet à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  71. Fort Saint-Elme
  72. Batterie de Saint-Elme
  73. batterie de la Coudoulière
  74. Batterie du Puits
  75. Batterie de la Pointe Saint-Georges
  76. Batterie de la Carraque
  77. Batterie de Saint-Mandrier. 1757
  78. Batterie et poste photo électrique de Marégau
  79. Batterie du Lazaret
  80. Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret
  81. Batterie de Cépet, dite fort de Cépet
  82. Batterie de 340 de Cépet
  83. Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux
  84. Batterie de la Piastre
  85. Batterie du Gros-Bau
  86. « L'amiral Latouche-Treville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-saintmandrier.fr (consulté le ) : « Une pyramide de 7,25 m de hauteur qui renferme la dépouille mortelle de l'amiral Latouche-Treville ».
  87. George Sand, Tamaris, Clermond-Ferrand, éditions Paléo, , 254 p. (ISBN 978-2-84909-499-0).
  88. [1] : Saint-Mandrier-sur-Mer
  89. Le blason , pp. 47-48
  90. Dominique Cureau, « Vexillologie provençale » (consulté le ).

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier