Saint-Laurent-de-Muret

commune française du département de la Lozère

Saint-Laurent-de-Muret
Saint-Laurent-de-Muret
Saint-Laurent-de-Muret et le pic de Mus.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
Maire
Mandat
Pierre Rey
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48165
Démographie
Gentilé Saint-Laurentais
Population
municipale
190 hab. (2021 en augmentation de 0,53 % par rapport à 2015)
Densité 4,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 11″ nord, 3° 12′ 27″ est
Altitude Min. 976 m
Max. 1 381 m
Superficie 46,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Marvejols
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Peyre en Aubrac
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Saint-Laurent-de-Muret

Saint-Laurent-de-Muret est une commune française, située dans l'ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bès, la Biourière, le Piou, le ruisseau de chanteperdrix, le ruisseau de Sinières et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de l'Aubrac, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent-de-Muret est une commune rurale qui compte 190 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 702 habitants en 1881. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelés les Pontels ou Pontelles.

Géographie modifier

 
Le truc de Muret (1 244 m).

La commune est située dans le Massif central sur la bordure est de l'Aubrac. Le granite prédomine sur la grande majorité du territoire communal mais on compte ici ou là plusieurs petits sommets intéressants d'origine volcanique : le pic de Mus (1 324 m), le truc de Muret (1 244 m) et la Tournelle (1 208 m). Plus à l'ouest, on trouve deux montagnes tabulaires (mesas), buttes témoins de basalte dégagées par l'érosion glaciaire : la montagne de Rabios (1 353 m) — caractérisée au sud par un imposant éboulis et par une grosse pierre (moure dé l'égo - museau de la jument) en bordure du vide — et la montagne « Plô du Faltre » (1 380 m), point culminant de la commune.

Plusieurs cours d'eau descendent de ces hauteurs et s'en vont rejoindre la Colagne : la Biourière au sud (belle vallée glaciaire), le Piou, le ruisseau de Saint-Laurent et le ruisseau de Sinières (par la Crueize), constituant de beaux parcours de pêche à la truite.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Laurent-de-Muret[1]
Prinsuéjols-Malbouzon Le Buisson
Marchastel   Antrenas
Les Salces Bourgs sur Colagne

Habitat modifier

 
Le Mas et le Recoux.
 
Ferme du Sauvage à droite et de Bonalbert à gauche. Village de Taupinet à l'arrière plan.

L'habitat dans la commune est relativement dispersé et est composé de petits hameaux ou de fermes étagés à différentes altitudes.

Au sud, dans la vallée du Piou, se trouvent les hameaux les moins élevés : le Mas (1 100 m), constitué autour d'une ancienne ferme fortifiée, et Vergnecroze (1 130 m). Un peu plus vers l'ouest, un peu à l'écart, se trouvent la ferme du Sauvage (1 180 m) et celle de Bonalbert (1 200 m).

Plus à l'ouest, on trouve dans la vallée de la Biourière, au terminus de la route, le hameau très isolé de la Blatte (1 190 m). Quelques kilomètres au nord-est de la Blatte, se trouve Saint-Laurent (1 180 m), chef-lieu de la commune (église du XIXe siècle, mairie, salle des fêtes). Une petite route permet de rejoindre au sud-ouest Vergnecroze (par le col de Bourgnogue) et Muret (1 200 m) au pied de son rocher.

En traversant la D 900 (qui va de Marvejols à Nasbinals), on peut rejoindre Chantegrenouille et le Chayla. En reprenant la D 900 vers Nasbinals, on arrive dans la partie haute de la commune : une petite route qui part sur la gauche mène à Chaldecoste (1 250 m) et Taupinet (1 300 m, plus haut hameau de la commune). Un peu plus loin sur la D 900, un peu à l'écart, se trouve Sinières (1 220 m, un des trois plus gros hameau de la commune avec Saint-Laurent et le Mas).

Un peu plus loin, se trouve la ferme du Cornage. Enfin, après avoir passé un petit col sur la D 900, on prend une petite route à gauche qui mène à la ferme du Faltre (1 280 m), connue dans la région pour l'extrême rudesse de son climat. Juste au-dessus, la montagne « Plô du Faltre » est d'ailleurs le point culminant de la commune (1 380 m) et son buron est l'un des plus hauts de la région (1 356 m).Taupinet et le Faltre sont parmi les lieux de vie du Massif central qui connaissent les conditions climatiques les plus rudes en raison du froid hivernal, des vents violents et de l'enneigement très important (d'autres villages dans la Margeride ou au mont Mézenc sont aussi hauts en altitude mais le climat y est plus sec et leur position plus abritée).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Buisson à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 875,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. La commune fait partie du parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [10] et occupant une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[11],[12].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[14], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbières abritant une flore très spécialisée : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espèces relictes des dernières glaciations comme la Ligulaire de Sibérie[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • le « Moulin de Beisserette » (6 ha), couvrant 3 communes du département[17] ;
  • la « plaine de la Tioule et montagne de Bonnecombe » (760 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • la « rivière du Bès au lieu-dit «La Grue« » (1 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
  • le « ruisseau du Piou » (4 ha)[20] ;
  • la « tourbière de Pougalion » (15 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
  • la « vallée de la Biourière » (1 339 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : le « plateau de l'Aubrac lozérien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la Lozère[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Laurent-de-Muret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[I 1],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), forêts (24,1 %), prairies (18,7 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-Muret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels modifier

Saint-Laurent-de-Muret est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[29]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[29],[30].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-de-Muret.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 150 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2003.

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-de-Muret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Liste des maires de Saint-Laurent-de-Muret
Période Identité Étiquette Qualité
1811 1817 Jean GRANIER    
1817 1826 Dominique JARROUSSE    
1826 1831 Jean-François REMIZE    
1831 1847 Jean-Guillaume LAURENS    
1847 1848 Jerôme SALLES    
1848 1870 Jean-LAURENS    
1870 1881 André LAURENS    
1881 1885 Paulin JAILLET    
1885 1912 Jean-Baptiste DELPRAT    
1912 1925 Xavier TIEULON    
1925 1929 Justin GRANIER    
1929 1959 Léopold GELY    
1959 1965 Raymond GERBAL    
1965 1983 Albert LAURENS    
1983 2008 Louis BRASSAC    
2008 2020 Jean-François de JABRUN    
2020 En cours Pierre REY    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 190 habitants[Note 7], en augmentation de 0,53 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600252463480513650645676590
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
615634601659671702671600597
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
616575544502521563603571332
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
304277218188182164169170187
2018 2021 - - - - - - -
183190-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 80 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 140 [I 4] (20 420  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,1 % 6,1 % 6,1 %
Département[I 7] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 82,5 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 17,5 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Marvejols, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 10].

Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 73,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités modifier

L'économie est entièrement tournée vers l'agriculture et en particulier l'élevage bovin pour la viande (production de broutards et de génisses). La race Aubrac est prédominante dans les exploitations. Celles-ci, beaucoup moins nombreuses qu'il y a 30 ans, sont par contre plus grandes qu'autrefois et se caractérisent par des bâtiments de stabulation imposants.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et Monuments modifier

 
Notre-Dame-de-la-Montagne au sommet du pic de Mus.
  • Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-Muret datant du XIXe siècle.
  • Statue de Notre-Dame-de-la-Montagne sur le pic de Mus (lieu d'un ancien pèlerinage).
  • Four à pain restauré de Taupinet avec sa fontaine et son auge. Des corps de ferme y ont été mis en valeur à proximité du four. Un fleurissement judicieux aux alentours du four enjolive le tout.

Personnalités liées à la commune modifier

Au village du Mas, a vécu l'écrivain Jean Rustique (1889-1978), pseudonyme littéraire de Louis Castou. Né à Sainte-Lucie, commune de Saint-Léger-de-Peyre, cet auteur s'est profondément attaché à ce coin de Lozère et a écrit de nombreuses pages sur les gens du pays, la nature, la pêche ou la chasse dans un style qui fait un peu penser à Jean Giono ou Marcel Pagnol. Jean Rustique écrit dans un français mâtiné de nombreuses expressions occitanes ou dérivées de l'occitan (comme dans cette phrase tirée d'un texte paru dans le Chasseur français en  : « Espérez un peu, monsieur le Curé, que je pose cette bête sur la table ! »[38]). Ses œuvres les plus connues sont : De Garabit à Mur-de-Barrez.. sans âne (1928), Pays d'Aubrac (1931), Marie-Hélène (1939), Le Fil d'Ariane (1968?).

En 1849 à Saint-Laurent-de-Muret, vécut le célèbre rebouteux Pierrounet où il travaillait en tant que cantalès. Il a sa statue à Nasbinals où il a exercé plus tard. L'histoire dit qu'il aurait appris à soigner en s'exerçant sur les veaux.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-Muret et Le Buisson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Buisson » (commune du Le Buisson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Buisson » (commune du Le Buisson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. Décret du 23 mai 2018 portant classement du parc naturel régional de l'Aubrac (région Occitanie)
  11. « Pourquoi un PNR sur l'Aubrac ? », sur parc-naturel-aubrac.fr (consulté le ).
  12. « PNR de l'Aubrac - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Laurent-de-Muret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9101352 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Laurent-de-Muret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « Moulin de Beisserette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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