Saint-Julien-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Michel Tuz 2020-2026 |
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Code postal | 26150 | ||||
Code commune | 26308 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
155 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 19″ nord, 5° 17′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 498 m Max. 1 692 m |
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Superficie | 47,35 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Julien-en-Quint est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie modifier
Localisation modifier
Saint-Julien-en-Quint est situé à 15 km au nord-ouest de Die.
Relief et géologie modifier
Sites particuliers :
Hydrographie modifier
Climat modifier
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 084 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Die », sur la commune de Die à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports modifier
Urbanisme modifier
Typologie modifier
Saint-Julien-en-Quint est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols modifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73 %), prairies (10,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), terres arables (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine modifier
Toponymie modifier
Attestations modifier
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1245 : Sanctus Julianus de Tués (cartulaire de Léoncel, 141).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Juliani de Thuys (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Sancto Juliano de Tuys (pouillé de Die).
- 1450 : mention de la paroisse : cura Sancti Juliani de Tuis (Rev. de l'évêché de Die).
- 1509 : mention de l'église Saint-Julien : ecclesia Beati Julliani Quinti (visites épiscopales).
- 1516 : Sanctus Julianus de Valle Quinti (rôle de décimes).
- 1539 : Sainct Jullian de la Val de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
- 1540 : Sainct-Jullien et Marcloux (inventaire de la chambre des comptes).
- 1576 : Sainct Julian de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : Saint-Julien-en-Quint, commune du canton de Die.
Étymologie modifier
Histoire modifier
Antiquité : les Gallo-romains modifier
Des gisements plus ou moins importants de tegulae (grandes tuiles plates à rebords) ont été découverts aux Bonnets (au lieu-dit l'Oche) et aux Touzons sur Saint-Julien ; près de Saint-Andéol vers le ruisseau ; sur la rive gauche de la Sure en aval du défilé des Tourettes. Le plus souvent, il s'agit de tuiles ayant servi à former des coffres pour sépultures (types fréquents du IIIe au Ve siècle[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution modifier
La seigneurie : au point de vue féodal, Saint-Julien-en-Quint faisait partie du mandement de Quint (voir Les Tours, commune de Sainte-Croix)[14].
Avant 1790, Saint-Julien-en-Quint était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Julien était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, connu dès 1116, et qui, donné à l'ordre des Antonins, fut alors placé dans la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix. Uni enfin au prieuré du Pont-en-Royans dans les premières années du XVIIIe siècle, ce prieuré passa comme celui-ci à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1777[14].
De la Révolution à nos jours modifier
En 1790, Saint-Julien-en-Quint devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant les municipalités de Chamaloc, Marignac, Ponet-Saint-Auban, Romeyer, Saint-Andéol-et-Saint-Étienne-en-Quint, Saint-Julien-en-Quint, Vachères et Vassieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Die[14].
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la région fût le théâtre d'exactions commises par des soldats ukrainiens enrôlés dans la SS sur la communauté juive locale.
Politique et administration modifier
Tendance politique et résultats modifier
Administration municipale modifier
Liste des maires modifier
Rattachements administratifs et électoraux modifier
Politique environnementale modifier
Finances locales modifier
Jumelages modifier
Population et société modifier
Démographie modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 155 habitants[Note 3], en diminution de 1,27 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements modifier
Enseignement modifier
Santé modifier
Manifestations culturelles et festivités modifier
- Fête : le premier dimanche d'août[1].
Loisirs modifier
Sports modifier
Médias modifier
Cultes modifier
Économie modifier
En 1992 : pâturages (ovins, bovins, caprins), céréales[1].
La commune compte plusieurs éleveurs de bovins. Pour sécuriser l'alimentation électrique du territoire, les autorités locales ont impulsé la création d'une association qui développe un projet d'installation de panneaux solaires couplé à du stockage d'hydrogène[20].
Tourisme modifier
Culture locale et patrimoine modifier
Lieux et monuments modifier
- Village ancien de montagne[1].
- Église Saint-Julien de Saint-Julien-en-Quint, médiévale catholique[1].
- Temple protestant[1] : église affectée en 1804 au culte protestant[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel modifier
Patrimoine naturel modifier
La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[1].
Personnalités liées à la commune modifier
- Bruno Dellinger : Chauve National
Héraldique, logotype et devise modifier
Saint-Julien-en-Quint possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes modifier
Bibliographie modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références modifier
Notes et cartes modifier
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références modifier
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Julien-en-Quint.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Julien-en-Quint et Die », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Die », sur la commune de Die - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Die », sur la commune de Die - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 344.
- Saint-Julien-en-Quint sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 30 octobre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le Vercors, pionnier de l'autoconsommation collective », sur lesechos.fr, (consulté le ).