Saint-Joachim (Loire-Atlantique)

commune française du département de la Loire-Atlantique, en France

Saint-Joachim
Saint-Joachim (Loire-Atlantique)
Maison brièronne sur l'île de Fédrun.
Blason de Saint-Joachim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
Maire
Mandat
Raphaël Salaün
2020-2026
Code postal 44720
Code commune 44168
Démographie
Gentilé Briérons
Population
municipale
4 139 hab. (2021 en augmentation de 5,21 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 59″ nord, 2° 11′ 58″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 9 m
Superficie 86,22 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Nazaire
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérande
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Joachim
Liens
Site web http://www.saint-joachim.fr/

Saint-Joachim (prononciation locale : [sɛ̃ ʒɔaʃɛ̃]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, au cœur du parc naturel régional de Brière.

Géographie modifier

Saint-Joachim, située au cœur de la Brière, en apparaît comme sa capitale.

Description modifier

 
Situation de la commune de Saint-Joachim dans le département de la Loire-Atlantique
 
Carte de la commune de Saint-Joachim.

Le finage de Saint-Joachim coïncide avec la majeure partie du marais de la Brière ; il est composé des "îles" de Pandille (ou Pendille) où se trouve le bourg, de Fédrun, de Mazin (ou Mazun), de Bais, d'Aignac, de Ménac et de Brécun (ou Brécan), toutes entourées par le marais de la Grande Brière Mottière.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 730 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1976 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records SAINT-JOACHIM_SAE (44) - alt : 3 m 47° 22′ 48″ N, 2° 11′ 30″ O
Records établis sur la période du 01-01-1976 au 31-07-2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,3 5,3 6,6 9,6 11,8 13,2 12,6 10,4 8,5 5 3,2 7,8
Température moyenne (°C) 6,3 6,7 9,2 11,1 14,4 17,2 18,9 18,7 16,3 13,1 8,9 6,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 9,3 10,1 13,1 15,7 19,2 22,6 24,6 24,8 22,2 17,6 12,8 9,6 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−15,2
16.01.1985
−12
10.02.1986
−9,1
01.03.05
−3
12.04.1986
−0,6
07.05.1979
2,5
09.06.1989
5,1
31.07.1988
2,3
31.08.1986
0,3
28.09.1990
−5,9
30.10.1997
−9,1
20.11.1985
−9,4
31.12.1996
−15,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
24.01.16
19,5
23.02.1990
23,8
30.03.17
28,4
15.04.15
32,2
26.05.17
37,6
30.06.15
37,1
18.07.06
39
09.08.03
33,2
03.09.05
29,2
02.10.11
21,6
01.11.15
17,8
19.12.15
39
2003
Précipitations (mm) 88 67,8 60,3 62 65,2 43,8 45,1 36,2 69,2 98,7 91,4 96,9 824,6
Source : « Fiche 44168001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Joachim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[11] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,5 % 301
Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,1 % 9
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,4 % 466
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,1 % 9
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,01 % 1
Forêts de feuillus 0,01 % 1
Forêts mélangées 0,13 % 11
Landes et broussailles 0,08 % 7
Marais intérieurs 86,2 % 7449
Plans d'eau 4,5 % 388
Source : Corine Land Cover[16]

L'occupation des sols montre que les marais occupent à eux seuls 86,2 % de la surface communale. La commune englobe en effet la majeure partie des marais de la Grande Brière.

Toponymie modifier

 
Saint-Joachim : la grande curée (carte postale, vers 1930).

La commune de Saint-Joachim est créée en 1790 et porte à l’origine le nom Les Îles. Ces îles sont ceinturées de canaux circulaires appelés « curées ». Ces îles sont celles de Pendille (ou Pandille), de Fédrun, de Mazin (ou Mazun), de Bais, d'Aignac, de Ménac et de Brécun (ou Brécan). Le bourg occupe l'île Pendille[17].

Son nom en breton est Sant Yoasin[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Moyen Âge et Temps modernes modifier

Saint-Joachim, qui n'a jamais dépendu d'une seigneurie était assujettie au duché de Bretagne dont elle relevait directement et partageait les droits collectifs du marais avec les habitants des 14 paroisses de la Brière : Besné, Crossac, Donges, Escoublac, Guérande, Herbignac, La Chapelle-Launay, Missillac, Montoir, Pontchâteau, Prinquiau, Saint-André-des-Eaux, Saint-Lyphard et Saint-Nazaire forment ces 14 paroisses.

Le , François II duc de Bretagne, par une lettre patente, reconnait les droits des brièrons. La duchesse Anne ratifie la lettre patente de son père François II. Au cours des siècles, ce privilège a été confirmé plusieurs fois par ordonnance royale ou lettres patentes.

Le une chapellenie est créée à Saint-Joachim.

En 1771 est créée la paroisse de la Chapelle-des-Marais, détachée de Missillac ; suivront Saint-Joachim détachée de Montoir (dont elle n'était précédemment qu'une trève), Sainte-Reine détachée de Pontchâteau, puis Trignac, Saint-Malo-de-Guersac, La Turballe et Pornichet.

Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, « ce fut vers 1745 qu'on commença à baptiser à Saint-Joachim, alors petite chapelle. L'église, bâtie en 1785 par un sieur Croleau, a été brûlée en 1793. Les registres, qui avaient été cachés dans les lambris du chœur , furent brûlés également. On peut voir, dans un leu dit les Pierre-Néçais, un amas de pierres non taillées qui, selon la tradition, seraient les ruines d'un ancien château, ce que rien ne justifie (...). Vers 1768 un arrêt du Parlement de Bretagne avait interdit les inhumations sur le territoire de Saint-Joachim [car ce n'était qu'une trève et non une paroisse] ; mais les mariages s'y célébraient encore en 1777 »[18].

Révolution française modifier

En 1790, Saint-Joachim devient une commune. Un nouveau nom lui est ensuite momentanément attribué : « Les Isles ». Avant 1801, le nom initial est rétabli[19].

La Révolution reconnut les droits briérons par le décret du et la loi du . Ces textes établissent de façon irréfutable la possession indivise de la Grande Brière Mottière et des marais. Les Brièrons ont le droit d'usage sur le roseau, droit de pâture pour le bétail et droit de tourbage.

L'église paroissiale est incendiée le par les troupes du général Avril.

Le XIXe siècle modifier

La paroisse de Saint-Joachim est créée en 1802, l'abbé Jacques Vaillant en étant le premier curé. Une nouvelle église remplaçant celle incendiée en 1793 ouvre en 1803 à l'intérieur de l'ancien cimetière[20].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Joachim en 1853 :

« Saint-Joachim (sous l'invocation de saint Joachim et de sainte Anne) ; commune formée de l'ancienne trève de Montoir, aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Île-de-Mazin, Chiloux, Île-de-Bais, Île et village de Ménac, Île-de-la-Lande, la Ville, la Clairvaux, Souzelonne, la Rénaie, le Millaud, le Pintré, le Pouet, les Moyons, les Martins, l'Étage, le Chef-de-l'Isle, la Rochette, les Grandes-Levées, le Chat-Fourré, île de Pandille, le Long. (...) Moulins Neuf, Vieux, de Brécan. (...) Cette commune, située au centre de ce pays tourbeux qu'on nomme la Brière, se compose de cinq îles plus ou moins marécageuses, dont les habitants sont heureux, sinon riches, grâce à l'exploitation des tourbes. Mais, il faut le dire, le Briéron vit durement ; il se contente de lait caillé, de lard, de pommes de terre, de pain de seigle et de quelques bouillies. La tourbe n'est malheureusement pas inépuisable, et l'on peut déjà prévoir l'époque à laquelle les habitants de Saint-Joachim seront réduits à une affreuse misère [prédiction qui s'est avérée fausse]. (...) Géologie : tourbe recouvrant le gneiss et le granite. On parle le français[18]. »

Une nouvelle église paroissiale Saint-Joachim est victime à son tour d'un incendie le . Elle est remplacée par une nouvelle église (l'actuelle) construite progressivement à partir de 1861 (la bénédiction de la première pierre de la nouvelle église par Mgr Laroche, évêque de Nantes, date du ). En attendant, un lieu de culte provisoire, en bois, fut construit dans le chemin menant au presbytère[20].

En 1860, à Saint-Joachim, commune peuplée alors de 4 000 habitants environ, on recensait 12 capitaines de navire, 245 matelots, 43 novices, 40 mousses, 240 marins hors de service et 434 charpentiers de navire[21].

La nouvelle église ouvre en 1862, mais n'est en fait achevée que pour sa consécration par Mgr Laroche le  ; elle possède un vitrail évoquant des Volontaires de l'Ouest à la bataille de Loigny le .

« Autrefois, à quatre kilomètres de Saint-Joachim, à Royé, on lançait dans le Brivet de nombreuses chaloupes briéronnes. Plus de 80 de ces embarcations remontaient l'estuaire jusqu'à Nantes à l'époque de la vente de la tourbe »[22].

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

Les inondations en Brière étaient fréquentes : pendant l'hiver 1903-1904 par exemple, mais aussi à de nombreuses autres dates, comme au début de février 1936[23]

La Première Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Saint-Joachim porte les noms de 141 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dont 8 morts sur le front belge (parmi eux 3 ont été tués dès le , Pierre Marie David et Joseph Oscar Thomas à Maissin et Joseph Saunier à Arsimont), 2 en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique (Gabriel Mahé, mort de maladie contractée en service et Henri Moyon, décédé à Salonique le , donc après l'armistice), 1 en Italie (Pierre Clair Vince à Livourne) et la plupart des autres sur le sol français, à l'exception de Marcel Halgand[Note 5], matelot canonnier, mort accidentellement à bord du croiseur auxiliaire Champagne[Note 6] le à proximité d'Arkhangelsk. Parmi eux, 5 (Arsène Austin, Guillaume Austin, Lucien Austin, Raymond Austin et Luc Vince) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 6 (Henri Austin, Jean-Baptiste Austin, Joseph Austin, Henri Halgand, Clément Moyon et Augustin Vince) de la Croix de guerre[24].

L'Entre-deux-guerres modifier

L'exploitation de la tourbe a perduré pendant l'Entre-deux-guerres et l'immédiat Après-Seconde-Guerre-mondiale.

 
Saint-Joachim: l'arrivée du petit train de Saint-Nazaire en 1930 (Compagnie morbihannaise).
 
La gare de Saint-Joachim en 1928.

La Compagnie des chemins de fer du Morbihan, à la suite d'une convention conclue en 1902 entre le Conseil général de Loire-Inférieure et celui du Morbihan ouvrit en 1907 trois lignes de tramway dans le département de Loire-Inférieure dont celle allant de La Roche-Bernard à Saint-Nazaire, laquelle desservait Saint-Joachim. Cette ligne, dont l'entretien est médiocre et les wagons surchargés selon un article publié en 1940[25], ferma en 1947.

 
Saint-Joachim : la Grande Rue vers 1930 (carte postale).
 
Saint-Joachim : fabrication de fleurs d'oranger vers 1930 (carte postale, auteur inconnu).

Le une école professionnelle destinée à former des ouvriers de la construction navale, financée par Hubert de Montaigu[26], député, fut inaugurée par André François-Poncet, alors ministre de l'économie nationale [27]. Le journal L'Ouest-Éclair écrit : « Saint-Joachim n'offre aux visiteurs que peu d'attraits. On trouve une minuscule chapelle, dédiée à la Vierge du Bon Secours ; une église coquette, des maisons quelconques, alignées comme à la parade, de chaque côté d'un chemin, d'ailleurs en mauvais état; et une hôtellerie très modeste, où l'on vous sert l'anguille et le gibier d'eau, la tanche et le caneton avec les sauces du pays. (...) Un dicton proclame que tout Briéron vient au monde avec un compas dans ses langes... Et c'est vrai, Saint-Joachim, depuis d'innombrables olympiades, fournit, à tous nos chantiers de constructions navales de France, des ouvriers spécialisés qui n'ont pas leurs pareils pour nous construire des bateaux. Le deuxième adjoint, M. Vince (...), nous confiait qu'il y avait actuellement 2 000 enfants de Saint-Joachim répartis dans les chantiers de Penhoët, de la Loire, de Bretagne à Nantes, de Dieppe, de Rouen, de Caen, de Paris, du Trait, de Toulon, etc.. (...) Le pays, sans les constructions navales, ne nourrirait pas les habitants »[22].

La fabrication des fleurs artificielles était une spécialité de la Brière et on comptait alors à Saint-Joachim deux établissements spécialisés dans cette activité. La fabrication de fleurs d'oranger, lesquelles servaient à la confection de couronnes portées par les femmes le jour de leur mariage (souvent conservées disposées sur un coussin rouge ensuite sous un globe placé bien en vue dans la maison) a été une activité des femmes de Saint-Joachim à partir de 1892 et jusqu'en 1935 (ces fleurs étaient exportées un peu partout en Europe), date de la destruction d'une bonne partie de l'atelier de fabrication Moyon-Lambert à la suite de l'explosion d'un moteur à gaz[28]. Cet atelier employait 40 ouvrières en 1921, leur nombre montant jusqu'à 120 en 1935[29].

La Seconde Guerre mondiale modifier

Comme ses voisines briéronnes de l'arrière pays nazairien, Saint-Joachim s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d' au )

En tout 12 personnes de Saint-Joachim ont perdu la vie lors de la Seconde Guerre mondiale à la suite des bombardements, de la déportation, de la captivité, mais aussi à cause des combats du front [20]. Parmi elles par exemple Joseph Alphonse Aoustin, soldat au 5e régiment d'infanterie est mort pour la France sous un bombardement à Poilcourt (Ardennes) le .

Fernand Vince, né le à Saint-Joachim, et André Guichard, né le à Saint-Nazaire, furent tués par deṣ soldats allemands le à Guenrouët alors qu'ils se déplaçaient simplement pour acheter du pain[30].

L'après Seconde Guerre mondiale modifier

Quatre soldats (Guy Armand Aoustin, René Héméry, Serge Moyon et Camille Vince) originaires de Saint-Joachim sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[31].

Le XXIe siècle modifier

L'exploitation du « Noir de Brière » modifier

Depuis le , c'est le syndicat du bassin-versant du Brivet (SBVB) qui a la compétence pour la gestion des milieux aquatiques dans le marais de Brière et en particulier pour le curage des canaux[32]. La société "La Florentaise" fabrique et commercialise terreaux et supports de culture obtenus à partir du « Noir de Brière »[33], formé par la décomposition des espèces végétales qui se développent dans le marais ou de sédiments apportés, favorisant l'extension des roselières, depuis l'arrêt de l'extraction de la tourbe dans la décennie 1960, et dont elle utilise environ 8 500 tonnes chaque année, évacués, après avoir été laissé décanter pendant deux ans, puis asséché, par des barges jusqu'au port de Kerfeuille (en La Chapelle-des-Marais), avant d'être acheminé à Saint-Mars-du-Désert ou Saint-Escobille (Essonne) où il est incorporé dans des terreaux à label écologique[34].

Héraldique modifier

  Blasonnement :
Écartelé, le trait du coupé ondé : au premier d'or à la marque [trace] de canard de sable ; au deuxième d'azur à la foëne, posée en barre, retenant dans ses dents une anguille tortillée, le tout au naturel ; au troisième d'azur plain ; au quatrième d'or plain, à la couronne de fleurs d'oranger d'argent, feuillée de sinople, brochant en pointe sur la partition ; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de sept mouchetures d'hermine de sable ordonnées 4 et 3.
Commentaires : La foëne est mouvante du chef. La marque de canard représente une trace de patte de canard (stylisée) avec une incision à un doigt (une coupure d'un ongle, plus précisément), incision traditionnelle de la Brière : le marquage des canards consistait à pratiquer des incisions dans la palmure et à couper les ongles des doigts ; il se faisait sur les deux pattes. Les règles de la technique étaient codifiées de longue date. Les incisions des palmes demeuraient bien visibles et les ongles coupés ne repoussaient pas, ce qui garantissait la pérennité de la marque. La marque servait à distinguer les canards entre eux, car ceux-ci s'éloignaient des habitations et se mélangeaient entre eux[35]. L'écartelé d'or et d'azur rappelle les armes des seigneurs de Donges.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1800 1815 Pierre Halgand[Note 7]   Laboureur.
1815 1821 Pierre Vince    
1821 1829 Jean Olivaud    
1829 1830 Jean Morand    
1830 1837 Pierre Halgan    
1837 1838 Nicolas Gouray[Note 8]   Laboureur et cabaretier.
1838 1840 Marc Thomas[Note 9]   Cultivateur et marchand de tourbe.
1840 1843 Pierre Mahé    
1843 1847 Pierre Audrain[Note 10]   Cabaretier et cultivateur.
1847 1854 Denis Fouré    
1854 1860 Pierre Halgan[Note 11]   Cultivateur.
1860 1868 Rabat    
1868 1875 Pierre Philippe    
1875 1875 Jean-Marie Sauzereau    
1875 1876 Jean-Baptiste Vince    
1876 1884 Joseph Aoustin[Note 12]   Charpentier
1884 1888 Jean-Baptiste Moyon[Note 13]   Marin
1888 1896 Philippe Jean    
1896 1898 Pierre Philippe    
1898 1900 Pierre Vince[Note 14]   Cultivateur.
1900 1907 Ephrem Moyon   Démissionne en 1907.
1907 après 1910 Placide Dujour[Note 15]   Menuisier.
avant 1922 1923 Auguste Guéno[Note 16]   Instituteur, puis directeur d'école.
1923 après 1926 Philippe de Ybarlucéa[Note 17]   Propriétaire. Horloger. Démissionne en 1926.
  décembre 1928 ? Louis Corbillé    
avant 1929 février 1932 Daniel Mahé   Démissionnaire
février 1932 mai 1935 Joseph Aoustin    
mai 1935 après 1941 Pierre Leroux[Note 18]    
vers 1949 mai 1953 Auguste David   Chef d’atelier au chantier de la Loire
mai 1953 mars 1959 Athanase Chédaleux    
mars 1959 mars 1965 Jean Souquet    
mars 1965 janvier 1980 Julien Saulnier[Note 19] PCF Décédé en fonction
février 1980[36] mars 1983 Marcel Pézeron[Note 20]   Artisan menuisier, ancien premier adjoint
mars 1983 mars 2008 Marc Justy[Note 21] PCF Fraiseur à la SNIAS[37], maire honoraire
mars 2008 24 mai 2020 Marie-Anne Halgand[Note 22] PS[38] Cadre acheteur retraitée
Vice-présidente de la CARENE (2008 → )
24 mai 2020[39] En cours Raphaël Salaün DVG Technicien en industrialisation aéronautique

Population et société modifier

Démographie modifier

Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Joachim fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire et de l'unité urbaine de Saint-Joachim - Saint-Malo-de-Guersac[40]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 78 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 22 % dans des zones « peu denses »[41].

Évolution démographique modifier

Les données concernant 1793 sont perdues.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 4 139 habitants[Note 23], en augmentation de 5,21 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 0392 0382 4423 0613 0543 2803 5263 8864 195
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
4 2814 5874 6724 6244 6884 7704 7054 8635 024
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 9944 6844 6804 4114 1743 9634 5674 2314 078
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
4 1524 1614 2533 9943 7733 9153 9563 9174 082
2021 - - - - - - - -
4 139--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 021 hommes pour 2 061 femmes, soit un taux de 50,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,8 
8,3 
75-89 ans
12,1 
16,9 
60-74 ans
17,6 
20,5 
45-59 ans
19,0 
19,0 
30-44 ans
17,5 
16,1 
15-29 ans
14,4 
19,0 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Joachim (1895), construite pour remplacer l'ancienne détruite le . Son clocher culmine à 50 mètres.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, bénie le 1er juin 1762[48], est l'édifice le plus ancien de la commune. Cet oratoire maritime témoigne du poids des activités traditionnelles de navigation et de construction de bateaux en Brière, chapelle mortuaire dédiée aux cérémonies pour les disparus en mer ou dans les conflits. Elle sera le point de départ du futur bourg de Saint-Joachim au XIXe siècle[49], mairie, école et poste seront implantées à proximité. Une mobilisation citoyenne en 1988 a permis d'éviter sa démolition autour d'une association culturelle "La pierre chaude".
  • La chapelle Saint François.
  • La « Maison de la Mariée » est située sur l'île de Fédrun. Habitat traditionnel couvert de chaume, ce musée permet de découvrir une collection de couronnes de fleurs d'oranger que les femmes de Saint-Joachim confectionnaient autrefois[50].

La commune compte 5 monuments historiques. Ce sont plusieurs monuments mégalithiques qui ont été classés comme en 1981 :

Personnalités liées à la commune modifier

  • Georges Vince, artiste (peintre, sculpteur ; abstrait, puis figuratif) né à Saint-Joachim le (décédé le ).

Divers modifier

Selon le découpage de la région Bretagne fait par Erwan Vallerie, Saint-Joachim fait partie du pays traditionnel de la Brière et du pays historique du Pays Nantais.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Marcel Halgand, né le à Saint-Joachim.
  6. Le croiseur auxiliaire Champagne est l'ancien paquebot britannique Oropesa transféré en décembre 1915 à la Marine française qui le renomme Champagne puis Champagne I. Il fut rendu à la Marine britannique en juillet 1917 et coulé en octobre 1917.
  7. Pierre Halgand, né le à l'île d'Aignac en Saint-Joachim, décédé le à l'île d'Aignac en Saint-Joachim.
  8. Nicolas Gouray, né le à Crossac, décédé le à Saint-Joachim.
  9. Marc Thomas, né le à l'île de Fédrun en Saint-Joachim, décédé le à l'île de Fédrun en Saint-Joachim.
  10. Pierre Audrain, né le à Saint-Joachim (alors dénommé "Les Isles"), décédé le au bourg de Saint-Joachim.
  11. Pierre Halgan, né le à Mazin en Saint-Joachim, décédé le à Saint-Joachim.
  12. Joseph Aoustin, né le dans l'île de Mazin en Saint-Joachim, décédé le à Claie de Mazin en Saint-Joachim.
  13. Probablement Jean-Baptiste Moyon, né le dans l'île de Pendille en Saint-Joachim, décédé le à Saint-Joachim.
  14. Probablement Pierre Luc Vince, né le à l'île de Ménac en Saint-Joachim, décédé le à l'île de Ménac en Saint-Joachim.
  15. Placide Alexis Dujour, né le à Languistre en Montoir-de-Bretagne.
  16. Auguste Marie Guéno, né le à La Rue Jean en Saint-André-des-Eaux, décédé à l'âge de 83 ans en décembre 1937 à la Claie de Mazin en Saint-Joachim.
  17. Philippe de Ybarlucéa, né le à Saint-Père-en-Retz, décédé le à Savenay.
  18. Pierre Leroux, né le à Saint-Joachim, décédé le à Saint-Joachim.
  19. Julien Saulnier, né le à Saint-Joachim, décédé le à Saint-Joachim. [1]
  20. Marcel Marie Pézeron, né le à Saint-Joachim, décédé le au Pouliguen. [2]
  21. Marc Eugène Joseph Justy, né le à Murviel-lès-Montpellier, décédé le à Saint-Nazaire.
    Voir : « Saint-Joachim. Décès de l'ancien maire Marc Justy », Presse-Océan,‎ (lire en ligne) et « Marc Justy s'en est allé », Midi Libre,‎ (lire en ligne)
  22. Réélue en 2014.
  23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 44168001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Nazaire », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Données statistiques sur les communes de métropole commune : répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur Corine Land Cover, (consulté le ).
  17. « Une enquête en Brière », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, (lire en ligne).
  19. « Saint-Joachim - Notice Communale », sur ehess.fr (consulté le ).
  20. a b et c « Mairie de Saint-Joachim », sur saint-joachim.fr (consulté le ).
  21. « Étymologie et histoire de Saint-Joachim », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  22. a et b Journal L'Ouest-Éclair, « Les grandes fêtes de Saint-Joachim », sur Gallica, (consulté le ).
  23. Journal L'Ouest-Éclair, « Le sous-préfet, les ingénieurs des services compétents et les syndics de Brière ont visité les territoires inondés », sur Gallica, (consulté le ).
  24. « Saint-Joachim. Morts 1914-1918. », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  25. Journal L'Ouest-Éclair, « Saint-Joachim. Des wagons, s.v.p. », sur Gallica, (consulté le ).
  26. Journal L'Ouest-Éclair, « Les grandes fêtes de Saint-Joachim. L'inauguration de l'école professionnelle. », sur Gallica, (consulté le ).
  27. Journal L'Ouest-Éclair, « Les grandes fêtes de Saint-Joachim. Le discours de M. Poncet. », sur Gallica, (consulté le ).
  28. Journal L'Ouest-Éclair, « un incendie détruit entièrement une fabrique de fleurs artificielles à Saint-Joachim », sur Gallica, (consulté le ).
  29. Association "La Pierre Chaude", « Saint-Joachim. Hier et Aujourd'hui. », sur lapierrechaudeenbriere.jimdofree.com (consulté le ).
  30. https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article201864
  31. « Saint-Joachim. Plaque commémorative », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  32. Journal Ouest-France, « Collecte du noir de Brière : une nouvelle saison qui s'achève. », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  33. Journal Ouest-France, « Saint-Joachim. « L’or noir » du marais de Brière », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  34. Journal Ouest-France, « 8 500 tonnes de Noir de Brière récoltées. », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  35. Albert Lucas. Le marquage des animaux en Brière (L.-At.) et à Ouessant (Finistère), p. 222-225.
  36. « M. Marcel Pézeron nouveau maire de Saint-Joachim », Presse-Océan (archives),‎
  37. [3]
  38. « Ensemble », sur site du PS 44 (consulté le ), p. 6.
  39. « Saint-Joachim. Raphaël Salaün est le nouveau maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  40. « Commune de Saint-Joachim (44168) », Insee (consulté le ).
  41. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Joachim (44168) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  48. André Moyon, Les îles de Brière de Henri IV à Louis XVI, le pays et les hommes, La Baule, Editions des Paludiers, , 163 p. (ISBN 2-85639-00X-9 (édité erroné), BNF 35039444), p. 104
  49. Augustin Vince, Briérons... naguère. Evocation historique de la vie en Brière depuis la Révolution, Pont-Château, , 284 p., p. 167
  50. Saint-Joachim en images sur www.saint-joachim.fr, consulté le 6 mars 2010.
  51. Notice no PA00108801, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Notice no PA00108802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Notice no PA00108803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Notice no PA00108804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Notice no PA00108805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.