Saint-Gilles (Gard)

commune française du département du Gard

Saint-Gilles
Saint-Gilles (Gard)
L'abbatiale de Saint-Gilles.
Blason de Saint-Gilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Eddy Valadier
2020-2026
Code postal 30800
Code commune 30258
Démographie
Gentilé Saint-Gillois
Population
municipale
14 264 hab. (2021 en augmentation de 5,84 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 43″ nord, 4° 25′ 54″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 116 m
Superficie 153,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Gilles
(ville isolée)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gilles
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Gilles
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Saint-Gilles
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Saint-Gilles
Liens
Site web saint-gilles.fr

Saint-Gilles, aussi appelée Saint-Gilles-du-Gard, est une commune française située dans le sud-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, le ruisseau de l'Agau, Valat des Grottes, Valladas de Sainte-Colombe. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« le Petit Rhône », la « Petite Camargue » et la « Camargue gardoise fluvio-lacustre »), trois espaces protégés (les « Costières de Nimes », la Camargue et la Petite Camargue) et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Gilles est une commune urbaine qui compte 14 264 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Gilles et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes.

La ville, qui doit son nom au célèbre abbé Gilles l'Ermite dont elle garde le tombeau, fut un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté au XIIe siècle. Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois ou Saint-Gilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend neuf immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église abbatiale, classée en 1840, la maison romane, classée en 1862, le mas de Liviers, inscrit en 1935, une maison, inscrit en 1936, deux maisons, inscrites en 1949, la chapelle Sainte-Colombe, inscrite en 1949, le château d'Espeyran, inscrit en 2009, l'abbaye de Saint-Gilles, classée en 1984, puis inscrite en 2014 et classée à nouveau en 2018, et trois maisons, inscrites en 1963 et 1964.

Géographie modifier

Saint-Gilles est la cinquième ville du département du Gard en nombre d'habitants. La ville est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard (voir lien) et fait également partie des quarante-et-une communes du pays Garrigues Costières. Enfin, la ville est membre du Syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise, avec sept autres communes du sud du département.

Accès modifier

Saint-Gilles-du-Gard est accessible par la route départementale D 572 depuis Arles, à l'est, et la route départementale D 672, depuis Vauvert, à l'ouest. La route départementale D 42 relie la commune à Nîmes et à l'aéroport de Nîmes-Garons, l'aéroport le plus proche, au nord. La route départementale D 38 relie Saint-Gilles a Bellegarde ou Beaucaire et la D14, enfin, Saint-Gilles à Générac.

Lieux-dits et hameaux modifier

Saint-Gilles compte plusieurs hameaux et lieux-dits : Pont Rouge, Puech Rouge, Espeyran, Estagel, la Baume, la Cassagne.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Arles, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Beauvoisin, Bellegarde, Caissargues, Fourques, Garons, Générac, Nîmes et Vauvert.

Communes limitrophes de Saint-Gilles
Générac, Beauvoisin Nîmes, Caissargues, Garons Bellegarde, Fourques
Vauvert   Arles (Bouches-du-Rhône)
Vauvert Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône)

Relief modifier

Saint-Gilles étant en limite de la Camargue, une grande partie du territoire de la commune, à l'est, est plane. Le village, quant à lui, a été construit sur une colline.

Géologie modifier

Hydrographie modifier

 
Écluse de Saint-Gilles.

Traversée par le canal du Rhône à Sète et le canal du Bas-Rhône-Languedoc, la commune, de très grande superficie (15 373 hectares dont 1 344 de vignes et 532 de bois), se divise en deux parties distinctes :

  • au nord, les collines des Costières qui portent vignes et garrigues ;
  • au sud, les rives du Petit-Rhône qui s'étendent entre les marais et les étangs de Petite Camargue. En bordure du fleuve sont quelques mas et l'écluse moderne de Saint-Gilles, qui met en communication le canal et le Petit-Rhône.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 643 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1964 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[7], à 15,1 °C pour 1981-2010[8], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[9].

Statistiques 1981-2010 et records NIMES-GARONS (30) - alt : 94 m 43° 45′ 54″ N, 4° 25′ 00″ E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 3,5 6,2 8,5 12,4 16 18,8 18,5 15,1 11,7 6,7 3,9 10,4
Température moyenne (°C) 6,8 7,7 10,9 13,4 17,5 21,5 24,5 24,1 20,1 15,8 10,5 7,4 15,1
Température maximale moyenne (°C) 10,5 12 15,5 18,3 22,6 27 30,3 29,7 25,2 20 14,2 10,9 19,7
Record de froid (°C)
date du record
−10,9
15.01.1985
−8,4
10.02.1986
−7
07.03.1971
−0,7
08.04.21
3,3
05.05.1977
6,6
04.06.1984
10,8
08.07.1978
10,3
30.08.1986
6,1
29.09.1974
1,9
17.10.15
−3,8
27.11.10
−7,3
29.12.1996
−10,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,5
10.01.15
23,8
28.02.19
26,9
21.03.1990
29,6
08.04.11
35,1
31.05.01
44,1
28.06.19
38,1
07.07.1982
39,9
01.08.20
35,3
01.09.16
31,3
04.10.11
26,3
03.11.1970
20,3
29.12.21
44,1
2019
Précipitations (mm) 57,6 45,4 40,3 59,3 51,3 35,3 22,8 38,4 99,4 102,6 80,6 63,5 696,5
Source : « Fiche 30258001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].

La commune fait également partie de la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares[12],[13].

Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :

  • « le Petit Rhône », d'une superficie de 806 ha, un site de grande importance pour la remontée des poissons migrateurs, parfaitement complémentaire du Grand Rhône[19] ;

la « petite Camargue », d'une superficie de 34 412 ha, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres[20] ;

et un au titre de la directive oiseaux[18] :

  • la « Camargue gardoise fluvio-lacustre », d'une superficie de 5 728 ha, comprenant une vaste zone (2 600 ha) de marais dulçaquicoles constituée par les étangs du Charnier, du Grey et du Scamandre ceinturés par la plus vaste étendue de roselières de la région (1 760 ha)[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[22] : les « étangs du Charnier et du Scamandre » (4 301 ha), couvrant 4 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[22] :

  • la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 ha), couvrant 8 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard[24] ;
  • la « Camargue gardoise » (42 422 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[25].

Toponymie modifier

La commune tient son nom de Gilles l'Ermite (connu également sous le nom de Saint Egide, de son nom grec Ægidius)[26], qui est enseveli sous l'abbaye de Saint-Gilles depuis le VIIe siècle.

(en occitan Sant Geli)

Histoire modifier

 
Porte de l'ancien prieuré d'Estagel.

Saint-Gilles est sans doute le Pons Aerarium de l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem (333 apr. J.-C.), à 12 milles de Nîmes et 8 milles d'Arles. C'est l'aboutissement de la Voie Régordane, route descendant du Massif central et des Cévennes. Aujourd'hui à la lisière de la Camargue, Saint-Gilles était autrefois un port utilisé par les marchands, les pèlerins et les croisés.

Les descendants d'Eudes de Toulouse, le comte de Toulouse et le comte de Rouergue se partagent en 975 le comté de Nîmes. Guillaume Taillefer reçoit Saint-Gilles. Son fils, Pons de Toulouse est comte de Toulouse et de Saint-Gilles. Son domaine est partagé entre ses deux fils. Raymond Béranger IV reçoit le comté de Saint-Gilles, puis le comté de Toulouse à la mort de son frère, Guillaume IV de Toulouse. Son fils, Bertrand de Toulouse, renonce au comté de Saint-Gilles à la demande de son père au profit de son frère Alphonse Jourdain né en 1103 en Terre sainte, mais Bertrand de Toulouse occupe le comté de Saint-Gilles à la mort de son père, en 1105. Il est alors excommunié. Bertrand de Toulouse part pour la Terre sainte en 1108 et confie le comté de Toulouse à son frère Alphonse Jourdain.

En 1095 a été créée la monnaie de Saint-Gilles, moneta egidiensis. Le champ de l'avers représente un quadripède devant une croix. Le quadrupède représenté sur l'avers a été un sujet de discussion entre numismates. La proximité de cette représentation avec l'Agneau pascal qui a été utilisé sur la monnaie créée dans le comté de Tripoli par Bertrand de Toulouse a amené des numismates à penser que ce quadrupède est un agneau pascal. D'autres y voient un cheval. Cette monnaie qui a été en concurrence pendant un temps avec le denier melgorien est citée dans des textes en 1105, 1109, 1110, 1138 et 1141. Elle est citée pour la dernière fois en 1144. Le melgorien est redevenu progressivement la seule monnaie du Languedoc entre 1130 et 1150 mais qui est en concurrence avec le sol raymondin créé en 1150 par Raymond V de Toulouse, marquis de Provence. Le monnayage de Saint-Gilles n'a duré que 50 ans[27],[28].

C'est à Saint-Gilles que fut brûlé en 1126, un des premiers grands hérésiarques du Midi, Pierre de Bruys, qui prêchait une doctrine anti sacerdotale.

En 1208, le légat du pape Pierre de Castelnau, un ami du pape Innocent III, parcourt la région pour essayer d'endiguer l'hérésie cathare dans le midi de la France. Il est assassiné par un écuyer du comte de Toulouse Raymond VI le à Trinquetaille, à une quinzaine de kilomètres de l'abbatiale de Saint-Gilles où il est inhumé. Cet évènement est à l'origine du concile des évêques réunis dans l'abbatiale de Saint-Gilles le , au cours duquel le pape Innocent III lance l'appel à la Croisade contre les Albigeois, avec pour priorité de procéder au sac de Béziers : ce sac aura lieu un mois plus tard les 22 et avec une armée croisée de 20 000 hommes sous le commandement de l'abbé de Citeaux, Arnaud Amalric.

Au XIVe siècle, les vins de Saint-Gilles et de la Costière sont parmi les plus prisés de la Cour pontificale d’Avignon. Jean XXII fait venir son « vin nouveau » de Saint-Gilles et Beaucaire. Quand, en 1367, Urbain V quitte Avignon pour Rome il se fait envoyer par le port d’Arles une cargaison de vin de la Costière et de Beaune[29]. De retour en Avignon, Grégoire XI fit lui aussi approvisionner ses celliers par les vins de Saint-Gilles et la Costière.

Si, durant tout le Moyen Âge, les vins provenant de ce terroir furent considérés à l'égal de ceux de Beaune, c'est qu'ils étaient produits avec un cépage exceptionnel, le mourvèdre appelé alors « plant de Saint-Gilles ».

Le comté de Saint-Gilles a été une possession des comtes de Toulouse. La ville fut prise par le gouverneur du Languedoc, Damville, alors en délicatesse avec le roi, en [30]. Elle est rapidement reprise par le baron d’Acier[31].

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Héraclée[32]. Saint-Gilles s'est aussi appelée Saint-Gilles-les-Boucheries jusqu'en 1837.

À partir de 1939, le territoire de la commune abrite la Base d'aéronautique navale de Nîmes-Garons, devenue l'aéroport de Nîmes Alès Camargue Cévennes.

Après enquête, le préfet du régime de Vichy décide de maintenir Alexandre Girard, le maire socialiste indépendant, suspecté pour son attitude équivoque. Il est néanmois remplacé avant la fin de la guerre par une délégation spéciale dont le président était de tendance conservatrice[33].

Les Hospitaliers modifier

Au XIIIe siècle, c'est le lieu de naissance du pape Clément IV. Saint-Gilles a été le siège du grand prieuré de la langue de Provence de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jusqu'en 1615, date de son transfert à Arles[34].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Louis Bourelly    
Pierre Henry Grezoux    
Jean-Auguste Brun    
Alexandre Girard DVD Conseiller général du canton de Saint-Gilles (1951 → 1970)
Franc Delord    
Rémy Faure DVD  
Louis Girard DVD puis RPR Conseiller général du canton de Saint-Gilles (1970 → 2001)
[35],[36]
(démission)
Charles de Chambrun FN Administrateur de société
Député du Gard (1986 → 1988)
Conseil régional du Languedoc-Roussillon (1992 → 1998)
Roland Gronchi UDF puis UMP  

(démission)
Olivier Lapierre UMP Médecin retraité
Conseiller général du canton de Saint-Gilles (2001 → 2015)
[37] Alain Gaido PS Vice-président de Nîmes Métropole (2010 → 2014)
[38] en cours Eddy Valadier UMP → LR Cadre administratif et financier
Conseil régional du Languedoc-Roussillon (2010 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Saint-Gilles (2015 → )
Vice-président de Nîmes Métropole (2014 → )

Tendances politiques et résultats modifier

Saint-Gilles a eu quelque temps une municipalité d'extrême-droite, une première en France pour une ville de plus de 10 000 habitants[39],[40], (Charles de Chambrun, Front national, élu en 1989), finalement remplacée en 1992 par une coalition de droite et de gauche menée par un maire sans étiquette, Roland Gronchi, lors d'une élection partielle.

En 2010, à la suite d'une autre élection partielle due à la démission du Conseil municipal, la mairie revient, pour la première fois depuis 50 ans, à la gauche. C'est Alain Gaido (PS) qui reconquiert le fauteuil de maire, opposé à une droite divisée en trois listes.

En 2014, la ville bascule à nouveau à droite avec l'élection de l'UMP Eddy Valadier face au FN Gilbert Collard, la liste du maire PS sortant, Alain Gaido, s'étant désistée au second tour au profit de la liste d'Eddy Valadier.

En 2020, la liste d'Eddy Valadier est élue au premier tour avec 70,03% face aux candidats du Rassemblement national et du Parti socialiste.

Canton modifier

Saint-Gilles est le chef-lieu du canton du même nom. Il dépend de la deuxième circonscription du Gard.

Intercommunalité modifier

Saint Gilles est l'une des 27 communes de Communauté d'agglomération Nîmes Métropole[41], dont le président est Yvan Lachaud (UDI). L'intercommunalité et la commune de Saint-Gilles coordonnent actuellement deux dossiers : une nouvelle station d'épuration, ainsi que la création de l'« Actiparc Mitra» (zone d'activité économique).

Jumelages modifier

Saint Gilles est jumelée avec Altopascio, en Toscane (  Italie)[42].

Saint Gilles, est depuis le , jumelée avec la ville d'Abensberg, en Bavière (  Allemagne).

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 14 264 habitants[Note 7], en augmentation de 5,84 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0005 0475 2125 6005 5615 7975 6355 8325 985
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 1326 3656 8046 2116 3025 2685 5035 9476 110
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 3816 3006 2585 9245 6135 8335 3255 3355 789
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 7218 7428 6799 88711 30411 62613 23413 56413 615
2021 - - - - - - - -
14 264--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Gilles fut une ville d'immigration de travailleurs venant d'autres régions de France ou du bassin méditerranéen tout au long du XXe siècle. Le besoin en main-d'œuvre de l'agriculture a attiré de nombreuses populations. De nombreux Saint-Gillois ont leurs origines dans le Massif central (notamment au Puy-en-Velay et en Lozère) ainsi qu'en Italie (notamment au Piémont), en Espagne ou au Maroc (notamment au Rif).

Sécurité modifier

La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[45] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[45], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Gilles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[46],[I 1],[47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gilles, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 13 607 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

l'habitat actuel est essentiellement composé de résidences principales[I 7] (89,2 % des logements) : 2/3 des logements sont des maisons individuelles, 1/3 des appartements.

Évolution de l'habitat à Saint-Gilles entre 1968 et 2008

Types de logement 1968 1975 1982 1990 1999 2008
Résidence Principales 2 464 2 650 3 230 3 814 4 304 5 261
Résidence secondaire 108 56 84 93 99 89
Logement vacant 170 428 353 397 447 548
Ensemble 2 742 3 134 3 667 3 814 4 850 5 898

Le quartier du centre fait partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[48].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), cultures permanentes (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), zones humides intérieures (9,7 %), eaux continentales[Note 10] (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %), forêts (2,4 %), prairies (0,5 %)[49].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Budget et fiscalité modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint Gilles en 2009[50]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 18,65 % 0,00 % 9,65 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 35,18 % 0,00 % 14,30 % 4,86 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 108,61 % 0,00 % 44,07 % 5,37 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 %* 21,67 % 11,87 % 4,30 %

Pyramide des âges modifier

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Gilles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[51]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[52].

Risques naturels modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Delta du Rhône, regroupant 8 communes du delta du Rhône et s'étendant sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[53], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Rhône. Parmi les événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues récentes du Rhône d'octobre 1993, de janvier 1994 et de décembre 2003, les crues passées de novembre 1840 et de mai 1856, les tempêtes sur le littoral de novembre 1982, décembre 199, et plus anciennes, d'octobre 1886 (Durance) et de septembre 1890 (Ardèche). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[54],[55]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1994, 1999, 2002, 2003, 2005, 2016 et 2018[56],[51].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Gilles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 305 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4305 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[57],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[58].

Risques technologiques modifier

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[59].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[60].

La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[62].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 677 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 14 066 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 350 [I 8] (20 020  dans le département[I 9]). 31 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 12,9 % 14,1 % 14,2 %
Département[I 11] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 8 389 personnes, parmi lesquelles on compte 66,1 % d'actifs (51,9 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 33,9 % d'inactifs[Note 14],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 3 394 emplois en 2018, contre 3 053 en 2013 et 3 462 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 422, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 14].

Sur ces 4 422 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 871 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

1 080 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Gilles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 080 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
115 10,6 % (7,9 %)
Construction 171 15,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
352 32,6 % (30 %)
Information et communication 13 1,2 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 18 1,7 % (3 %)
Activités immobilières 58 5,4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
138 12,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
123 11,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 92 8,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (352 sur les 1080 entreprises implantées à Saint-Gilles), contre 30 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :

  • Sabena Technics Fni, réparation et maintenance d'aéronefs et d'engins spatiaux (135 620 k€)
  • Huilerie Cauvin, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles (35 532 k€)
  • Sogidi, supermarchés (23 749 k€)
  • Distill Languedoc Provence - Deulep, fabrication d'autres produits chimiques organiques de base (7 387 k€)
  • Pharmacie Guichard Marie Laure, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (4 604 k€)

Industrie modifier

En collaboration avec l'intercommunalité Nîmes Métropole, une nouvelle zone d'activité économique est en cours de création, sur les communes de Saint-Gilles et Garons, sa voisine[64]. Cette zone, à cheval sur les deux communes, se situe à proximité de l'Aéroport de Nîmes-Garons et de l'autoroute A54, sur une superficie de 160 ha. 3 secteurs d'activités principaux sont préconisés : aéronautique, logistique, secteur tertiaire. De petites industries vont également s'implanter.

Tourisme modifier

La ville se situe aux portes de la Camargue et capte en période estivale une partie du flux touristique balnéaire qui se dirige vers les plages comme le Grau-du-Roi ou les Saintes-Maries-de-la-Mer ; elle bénéficie aussi de l'attractivité des destinations comme Nîmes, Arles ou Montpellier.

La ville peut s'appuyer sur son patrimoine local, ses manifestations taurines et son port de plaisance. Elle est dotée d'un bureau d'information touristique[65].

Le camping La Chicanette[66] compte en plein centre-ville un peu moins de 100 emplacements.

Agriculture modifier

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 363 211 186 205
SAU[Note 18] (ha) 12 856 8 952 8 943 9 822

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 363 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 211 en 2000 puis à 186 en 2010[69] et enfin à 205 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[70],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 12 856 ha en 1988 à 9 822 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 48 ha[69].

Spécialisations et produits du terroir modifier

 
Cave coopérative viticole

L'agriculture est l'une des ressources économiques importantes de la commune de Saint-Gilles, avec environ 210 exploitations agricoles[71]. La production est centrée sur 4 produits principaux :

Costières-de-nîmes

Une vingtaine de producteurs, sur environ 600 hectares de vignes, ainsi qu'une coopérative viticole.

Riz de Camargue

La production annuelle saint-gilloise approche les 50 000 tonnes.

Huile d'olive de Nîmes

Près de 100 hectares d'oliveraie.

Abricot de Saint-Gilles
Ganadería du Scamandre

Élevage de taureaux braves qui s'étend sur plusieurs hectares au Mas de Madame de Bramasset[72].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

 
Façade de l'abbatiale
  •  
    Église réformée de Saint-Gilles
    Abbatiale Saint-Gilles de Saint-Gilles du XIIe siècle classée sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre d'étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Au sein des ruines de l'ancien chœur, à l'extérieur de l'église actuelle, un escalier en colimaçon a donné son nom à ce type d'ouvrage : c'est la Vis de Saint-Gilles et son exceptionnelle voûte hélicoïdale. L’ancienne abbaye conserve également une partie de ses bâtiments claustraux : l'ancien cellier, dit salle de Saint-Gilles ainsi qu'une partie des vestiges subsistants du cloître (inscription MH ). Subsistent également la remarquable façade orientale dans sa partie basse flanquée de ses trois portes monumentales, ainsi que l'église basse, abritant le tombeau de saint Gilles. L'église haute actuelle fut reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, après les ravages des guerres de Religion. Ses dimensions furent largement réduites par rapport au plan original du XIIe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[73]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[73].

Patrimoine civil modifier

 
La Maison romane (XIIe siècle et XIIIe siècle)
 
Le château d'Espeyran au XIXe siècle
  • La Maison romane, XIIe siècle, abritant aujourd'hui un musée.
  • Saint-Gilles possède de charmantes ruelles anciennes, ainsi que certaines bâtisses des plus intéressantes pour les amoureux des vieilles pierres :
    • Maison du XIIe siècle, pierre sculptée sur le mur à l’angle des deux façades (inscription MH ), adresse : 5 rue Lamartine, place de la Liberté lieu-dit « la ville ». Propriété privée.
    • Maison du XIIIe siècle, motif d'angle figurant une cariatide à l'angle de la maison (inscription MH ), À voir : statue, adresse : place de la Liberté, propriété privée.
    • Maison des XIIe et XIVe siècles, façade (inscription MH ), adresse 31, rue de l’hôtel de ville, propriété privée.
    • Maison, statue de Saint-Gilles et sa niche à l'angle de la maison (inscription MH ), adresse : Rue de l’Hôtel de ville), propriété privée.
    • Maison en pierre sculptée qui se trouve sur la façade (inscription MH ), adresse : 5, place Ernest Blanc, propriété privée.
    • Maison des XIIe et XIVe siècles, façade sur rue et toiture correspondante (inscription MH ), adresse : 4, rue Baudin, propriété privée.
    • Mas de Liviers, ferme du XVIIe siècle, façade avec son inscription de marbre et armoiries de F. de Liviers (inscription MH ), propriété privée.
    • Chapelle Sainte-Colombe XIIe siècle (inscription ), propriété privée.
  • L'hôtel de ville, fin XIXe siècle, surplombant la ville et la plaine de Camargue.
  • Les halles, fin XIXe siècle, au sud de l'ancienne abbatiale, caractéristiques de l'architecture dite "Baltard".
  • Le monument commémoratif, proche de l'abbatiale, est dû au ciseau d'Henri Bouchard.
  • Le château d'Espeyran, fin XIXe siècle (inscription MH ), propriété de l’État. Ensemble typique de l'architecture bourgeoise sous le Second Empire et la IIIe République. Possède une grande partie de son mobilier d'époque. C'est là qu'est situé le Centre national du microfilm et de la numérisation qui accueille une importante réserve des microfilms français.
  • L'aéroport de Nîmes-Garons est situé en partie sur la commune de Saint-Gilles.
  • Le pont de Saint-Gilles sur le Petit-Rhône, construction en bow-string, 1999.

Patrimoine environnemental modifier

Équipements et services modifier

Transports urbains modifier

 
Port de plaisance.
 
Saint-Gilles-du-Gard, par Louis-Mathieu Verdilhan.

Plusieurs lignes de bus desservent la commune de Saint-Gilles[75] :

3 lignes de bus de la société Tangobus
1 ligne des transports Edgard

La commune dispose également d'un port de plaisance, sur le canal du Rhône à Sète[76].

Enseignement modifier

Les écoliers de Saint Gilles commencent leur étude sur la commune, qui compte 5 écoles maternelles publiques (Frédéric Mistral, Jean Jaurès, Les Calades, Le Ventoulet, Jean Moulin), 4 écoles élémentaires publiques (Victor Hugo, Jules Ferry, Laforêt, Jean Moulin), 1 école primaire/maternelle privée (Li Cigaloun), et 1 collège (Jean Vilar)[77].

Sports modifier

Santé modifier

Plusieurs professionnels de santé sont installés à Saint Gilles[78] : 8 médecins, 8 kinésithérapeutes, 12 infirmiers, 4 dentistes, ainsi que des ophtalmologues, et opticiens.

Vie locale modifier

Cultes modifier

Plusieurs religions disposent d'un lieu de cultes sur la commune : l'abbatiale de Saint Gilles (Diocèse de Nîmes), pour le culte catholique, un temple protestant, et une mosquée.

Environnement modifier

Personnalités liées à la commune modifier

 
Raymond IV, dit de Saint-Gilles, comte de Toulouse.

Héraldique modifier

D'azur à la biche couchée d'or, les pattes avant repliées, la tête contournée et blessée d'une flèche du même posée en barre. [81]

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[61].
  12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Gilles » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « fiche INSEE de Saint Gilles, page 12 », sur statistiques-locales.insee.fr (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Gilles » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Gilles » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Gilles » (consulté le ).
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  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Gilles » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  6. « Fiche du Poste 30258001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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