Saint-Geniez-ô-Merle

commune française du département de la Corrèze

Saint-Geniez-ô-Merle
Saint-Geniez-ô-Merle
Les tours de Merle.
Blason de Saint-Geniez-ô-Merle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne
Maire
Mandat
Lionel Jean
2020-2026
Code postal 19220
Code commune 19205
Démographie
Population
municipale
90 hab. (2021 en diminution de 4,26 % par rapport à 2015)
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 03″ nord, 2° 03′ 54″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 563 m
Superficie 15,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Argentat-sur-Dordogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Geniez-ô-Merle

Saint-Geniez-ô-Merle est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Au sud du département de la Corrèze, en Xaintrie, la commune de Saint-Geniez-ô-Merle est bordée au sud par la Maronne (dont quatre kilomètres au niveau du lac de retenue du barrage de Hautefage où la Maronne reçoit son affluent, la Glane d'Ancèze (ou Glane de Malesse).

L'altitude minimale, 243 mètres, se trouve à l'ouest, au niveau du lac de Feyt, là où la Glane de Servières quitte la commune et entre sur celle de Servières-le-Château. L'altitude maximale avec 563 mètres est localisée au nord-ouest, près du lieu-dit Prend-le-Garde, en limite de la commune de Hautefage.

Il n'existe pas de bourg de Saint-Geniez-ô-Merle, la mairie et l'église étant implantées au lieu-dit Soult. Celui-ci, traversé par la route départementale (RD) 111 se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'est d'Argentat.

La commune est également desservie au sud par la RD 13.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Communes limitrophes modifier

Saint-Geniez-ô-Merle est limitrophe de huit autres communes, dont une dans le département du Cantal. Au sud-est, son territoire communal est distant de moins de 200 mètres de celui de Cros-de-Montvert, dans le Cantal.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 355 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Privat à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 324,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Geniez-ô-Merle est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,8 %), prairies (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), eaux continentales[Note 2] (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Geniez-ô-Merle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Geniez-ô-Merle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 124 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage d'Enchanet, un ouvrage de classe A[Note 3] situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de 92,7 millions de mètres cubes[19]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Geniez-ô-Merle est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour Geniès-las-Costas.

Politique et administration modifier

 
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Morlé    
mars 2008 2014 Yves Vaur    
avril 2014 juillet 2020 Corinne Boussu DVD  
3 juillet 2020 En cours Lionel Jean FO Cuisinier
Représentant Force ouvrière de la Corrèze

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 90 habitants[Note 4], en diminution de 4,26 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504404608666685729650700657
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
674616590559559538548525538
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
527514515464383364310487263
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
241187169180135116103104109
2014 2019 2021 - - - - - -
958890------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'or semé de merlettes de sable, à la tour de gueules maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Geniez-ô-Merle et Saint-Privat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Privat » (commune de Saint-Privat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Privat » (commune de Saint-Privat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Geniez-ô-Merle », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « barrage d'Enchanet », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Restes du château de Merle », notice no PA00099859, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2015.
  27. « Ruines de l'ancienne église », notice no PA00099861, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2015.
  28. « Croix Percée » sur Géoportail (consulté le 16 juillet 2015)..
  29. « Croix de chemin », notice no PA00099860, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2015.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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