Safari à La Paz

roman de Gérard de Villiers, collection SAS

Safari à La Paz est le 27e roman de la série SAS, écrit par Gérard de Villiers et publié en juin 1972 dans la collection Plon (Presses de la Cité). Comme tous les SAS parus au cours des années 1970, le roman a été édité lors de sa publication en France à 100 000 exemplaires.

Safari à La Paz
Auteur Gérard de Villiers
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman d'espionnage
Éditeur Plon
Collection Série SAS
Date de parution 1972
Chronologie

L'action se déroule courant 1972 à La Paz (capitale de la Bolivie).

Personnages principaux modifier

Les Américains et alliés modifier

  • Malko Linge : Autrichien, agent contractuel de la CIA, héros du roman.
  • James nicholson : agent de la CIA à Franckfort.
  • Jack Cambell : chef de poste de la CIA à La Paz.
  • Lucrezia : secrétaire de Jack Cambell.

Les Allemands modifier

  • Frédéric Sturm (alias « Don Federico ») : ancien nazi réfugié en Bolivie.
  • Klaus Heinkel (alias « Klaus Müller ») : ancien nazi réfugié en Bolivie.

Les Boliviens modifier

  • Monica Izquierdo : maîtresse de Klaus Heinkel.
  • Pedro Izquierdo : époux de Monica Izquierdo.
  • Hugo Gomez : membre de la police politique bolivienne.
  • Esteban Barriga : journaliste bolivien.

Autres personnages modifier

  • Jim Douglas : activiste de gauche en Bolivie.

Résumé modifier

Débuts du roman modifier

Jim Douglas se rend chez Frederic Sturm, un ancien nazi ayant trouvé refuge en Bolivie. Il déclare à Sturm qu'il sait qu'il héberge un autre nazi, Klaus Heinkel, ancien tortionnaire. Ses soupçons sont confirmés quand la maîtresse de Hzinkel, Monica, sort de la maison. Craignant pour sa sécurité et celle de son « invité », Sturm le tue avec un piolet puis viole Monica en échange de sa « protection » (chapitre 1er).

Pendant ce temps, la CIA a entendu parler de recherches faites pour retrouver Heinkel. Elle a utilisé celui-ci durant les années 1950 et 1960, et se tient prête à le livrer aux autorités boliviennes, en espérant que celles-ci concluront à la prescription des faits et refuseront de l'extrader. Malko est chargé par l'agence de Francfort de remettre les empreintes officielles d'Heinkel aux autorités boliviennes pour les forcer à l'identifier formellement. Quand Malko arrive à La Paz, le chef de poste de la CIA, Jack Cambell, lui annonce que Heinkel a été retrouvé mort deux jours auparavant. Comme l'affirme un article de journal rédigé par le journaliste Esteban Barriga, il s'est suicidé (chapitre 2).

Malko se rend aux obsèques de Heinz avec Lucrezia, une Bolivienne sachant parler l'aymara et secrétaire de Jack Cambell. Il est étonné de constater que les quelques Allemands présents aux obsèques (tous anciens nazis) ont l'air joyeux, et se demande s'il n'y aurait pas quelque chose d'étrange dans la mort de Heinz. Il rencontre le journaliste Esteban Barriga qui a écrit l'article de journal relatant le suicide de Heinz. En fait Barriga n'a même pas vu le corps et s'est contenté de relater ce qu'« on » lui a dit de dire. Le journaliste est manifestement terrifié. Après que Cambell, plutôt stressé et agressif, a demandé à Malko de renoncer à toute enquête, l'Autrichien tente de rencontrer la maîtresse notoire de Heinz, Monica Izquierda. Mais la jeune femme n'est pas retournée vivre chez son mari qu'elle avait délaissé. Malko rencontre toutefois Pedro Izquierda qui est persuadé que Heinkel est encore vivant : Monica, qui ne l'a pas recontacté, n'a même pas assisté aux obsèques de son amant (chapitres 3 et 4).

Aventures modifier

Dénouement et fin du roman modifier

Autour du roman modifier

Malko saute en parachute dans le roman. La prochaine fois qu'il sautera à nouveau en parachute, ce sera dans Embargo (1976) - cf. chapitre XXI de Embargo[1], où il est indiqué que Malko n'avait pas sauté en parachute depuis l'aventure Safari à La Paz.

Notes et références modifier

  1. Page 227 de l'édition de 1976.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier