Spie Nucléaire
| Spie Nucléaire | |
| |
| Création | 16 novembre 1966 |
|---|---|
| Forme juridique | Société par actions simplifiée |
| Slogan | Spie, l'ambition partagée |
| Siège social | Cergy-Pontoise France
|
| Direction | Olivier Domergue
David Guillon (depuis octobre 2017)[1] |
| Activité | Travaux d'installation électrique dans tous locaux |
| Société mère | Spie |
| Filiales | Spie Den |
| Effectif | 1684 en 2017 |
| SIREN | 662049287[2] |
| Site web | www.spie.com |
| Chiffre d'affaires | 259 137 200 € en 2018 |
| Résultat net | 11 622 100 € en 2018[3] |
modifier - modifier le code - voir Wikidata  | |
Spie Nucléaire est une entreprise française du secteur de l'industrie nucléaire, filiale de la Société parisienne pour l'industrie électrique (Spie).
Histoire modifier
En 2006, Spie crée Spie Nucléaire pour rassembler ses compétences nucléaires en ingénierie et services, électromécanique, génie climatique, assainissement et démantèlement nucléaire[4].
En , Spie rachète Reyes Industries, filiale du groupe Reyes présente sur les marchés de l’industrie et du nucléaire. Spie Nucléaire récupère alors l'activité nucléaire de Reyes Industries, ce qui lui permet de se renforcer dans les métiers de l’électricité et du contrôle-commande, et de s'implanter dans la vallée du Rhône[5]. Puis en , Spie rachète ATMN (Assistance technique maintenance et nettoyage) , entreprise spécialisée dans la maintenance mécanique et le nettoyage industriel dans les secteurs de la pétrochimie et de la production d'électricité[6].
Filiales modifier
Spie Den modifier
Spie Démantèlement et Environnement Nucléaire (Spie Den) est une entreprise française d'ingénierie et d'études techniques, filiale de Spie Nucléaire.
L’entreprise de sous-traitance du nucléaire Spie Den intervient sur tous les sites nucléaires d’EDF et notamment les centrales de Cattenom, Fessenheim, Penly et Cruas[7]. Les 400 salariés de Spie Den sont spécialisés dans la radioprotection et s'occupent notamment de la décontamination des locaux[8].
Controverses modifier
Les entreprises telles qu'EDF préfèrent passer par des sous-traitants tels que la Spie Den pour leurs besoins d'entretien et de décontamination de leurs sites nucléaires. Cependant, le nombre d'accidents est deux fois plus élevé pour les sous-traitants, qui ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail que les employés d'EDF[9].
En , des salariés de Spie Den de la centrale nucléaire de Penly sont en grève pour réclamer des meilleures conditions de rémunération et plus de reconnaissance[10]. En , des salariés de Spie Den sont une nouvelle fois en grève dans les centrales de Cattenom, de Fessenheim[8], du Bugey[11], de Cruas et Centraco[12]. Ils réclament une amélioration de leurs conditions de travail, des augmentations de salaires, et que l'ancienneté soit reconnue pour les prestataires qui travaillent pour EDF[13]. Cette grève aboutit 8 jours plus tard à l'obtention pour les employés de la revalorisation des primes des petits et grands déplacements, du travail posté le dimanche et la création d’une prime de nuit[14]. Le , une nouvelle grève est lancée par les employés de l'usine de Centraco qui réclament de meilleures conditions de travail, ainsi que de meilleurs salaires[15].
Références modifier
- « David Guillon nommé directeur général de SPIE Nucléaire », sur SPIE, (consulté le ).
- Sirene, (base de données)
- « SPIE NUCLEAIRE », sur societe.com (consulté le ).
- « http://www.spie.com/a-propos-de-spie2/spie-dans-le-monde1/spie-nucleaire1.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur spie.com.
- « Reyes Industries acheté par Spie », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- « Spie Nucléaire rachète ATMN », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Entreprise Spie-Den : la solidarité des salariés a payé », CGT Mine-Energie, .
- « Nucléaire : grève d'un sous-traitant », sur lefigaro.fr, Le Figaro, .
- Rémi Barroux, « Nucléaire : voyage au pays des forçats de l'atome », sur lemonde.fr, .
- « Centrale nucléaire de Penly : grève des salariés d’une entreprise prestataire », sur sortirdunucleaire.org, .
- « Une grève à la centrale du Bugey », sur mlyon.fr, .
- « Le ras-le-bol de « la viande à rem » », sur republicain-lorrain.fr, .
- « Nucléaire: grève de salariés d'un sous-traitant dans plusieurs centrales », sur romandie.com, .
- « Sortie de conflit la tête haute chez Spie », sur republicain-lorrain.com, .
- Jean-Lug Buytaert, « Marcoule : des salariés de Spie Dden en grève devant l'entrée de Centraco », sur midilibre.fr, .
