Sœurs de la Miséricorde de Sées

Les sœurs de la Miséricorde de Sées sont une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.

Sœurs de la Miséricorde de Sées
Image illustrative de l’article Sœurs de la Miséricorde de Sées
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 8 juillet 1931
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignacienne
But soins des malades
et des orphelins
Structure et histoire
Fondation 21 mars 1823
Sées
Fondateur Jean Bazin
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Historique modifier

La congrégation est fondée en 1823 à Sées par le chanoine Jean Jacques Bazin pour apporter une aide morale et matérielle aux pauvres de son pays, et permettre la vie religieuse aux jeunes filles désirant entrer dans un institut mais qui en sont empêchées parce qu'elles manquent de dot[1]. Les cinq premières sœurs prononcent leurs vœux le 21 mars 1823 sous le nom de sœurs de la Charité. En avril 1825, les clarisses partent pour Alençon, l'abbé Bazin récupère les bâtiments pour les sœurs qui peuvent disposer de la chapelle. La même année, la communauté décide d'essaimer à Alençon. Comme les Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul tiennent un hôpital en ville, l'évêque de Sééz propose au fondateur de changer le nom de la communauté en sœurs de la Miséricorde. Le 15 août 1842, Mgr Jolly approuve la règle de la communauté[2].

L'institut est reconnu civilement par Louis-Philippe Ier par une ordonnance du 13 octobre 1839[3]. Leurs constitutions sont d'inspiration ignatienne et leur spiritualité centrée sur la Passion de Jésus et des douleurs de Marie. L'institut obtient le décret de louange le 8 juillet 1931 et ses constitutions sont approuvées définitivement le 25 octobre 1943[4].

Fusion modifier

  • 1954 : Sœurs de Notre-Dame-de-Bon-Secours de Clermont-Ferrand.
  • 2018 : Sœurs du Bon-Secours du Sacré-Cœur de Chartres fondée en 1729 à Auneau sous le nom de filles de la Providence du Sacré-Cœur de Jésus par Nicole Liot (1696-1741) en religion Sœur Scholastique et sa sœur avec l'aide du Père Paul Cassegrain (1693-1771). Les deux premières religieuses font un essai chez les sœurs de la charité dominicaines de la Présentation à Sainville. En 1845, la congrégation s'établit à Chartres et prend le nom de sœurs du Bon Secours[5].

Activité et diffusion modifier

Les religieux se consacrent au soin des orphelins et au soin des malades.

Elles sont présentes en[1] :

La maison-mère est à Sées.

En 2017, la congrégation comptait 114 sœurs dans 15 maisons[6].

Notes et références modifier

  1. a et b « Histoire de la congrégation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur misericordesees.org (consulté le ).
  2. « Jean-Jacques Bazin », sur cdn2_3.reseaudespetitescommunes.fr (consulté le ).
  3. Migne, Encyclopédie théologique, vol. 38, , p. 755
  4. « Sœurs de la Miséricorde de Sées », sur congregation.fr (consulté le ).
  5. « Sœurs du Bon-Secours du Sacré-Cœur de Chartres », sur congregation.fr (consulté le ).
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1565