Ségolène Neuville

femme politique française

Ségolène Neuville
Illustration.
Ségolène Neuville en juillet 2014.
Fonctions
Vice-présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales

(10 ans, 3 mois et 4 jours)
Réélection 29 mars 2015
Président Christian Bourquin,
Hermeline Malherbe
Conseillère générale puis départementale
des Pyrénées-Orientales

(13 ans, 3 mois et 15 jours)
Réélection 29 mars 2015
Circonscription Canton de Perpignan-5 (2008-2015)
Canton du Canigou (2015-2021)
Prédécesseur Jean-Luc Englebert (Perpignan-5)
Canton créé (Canigou)
Successeur Canton supprimé (Perpignan-5)
Marie-Edith Peral (Canigou)
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion

(3 ans, 1 mois et 1 jour)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls I et II
Cazeneuve
Prédécesseur Marie-Arlette Carlotti (ministre déléguée)
Successeur Sophie Cluzel (indirectement)
Députée française

(1 an, 10 mois et 19 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 3e des Pyrénées-Orientales
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur François Calvet
Successeur Robert Olive
Biographie
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Conjoint Christian Bourquin
Profession Médecin hospitalier

Ségolène Neuville, née le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est une femme politique française.

Biographie modifier

Élue députée en juin 2012 dans la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, elle est conseillère générale du canton de Perpignan-5. Elle siège à la commission des Affaires sociales et de la délégation aux Droits des femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes de l'Assemblée nationale.

Ségolène Neuville est également médecin au service de maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Perpignan.

Le , elle est nommée secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion dans le gouvernement Valls I[1],[2].

Le , Manuel Valls donne la démission de son gouvernement. Le lendemain, Ségolène Neuville est maintenue dans ses fonctions dans le gouvernement Valls II. Ce même jour, le , son compagnon[3] Christian Bourquin meurt des suites d'un cancer à Montpellier. La traditionnelle photo de groupe du nouveau gouvernement est annulée, Ségolène Neuville étant absente de Paris en raison de ce deuil.

En plus de ses fonctions ministérielles, elle continue d'assurer son travail de médecin à titre bénévole au service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Perpignan.

En mars 2015, elle est élue conseillère départementale du canton du Canigou en tandem avec Alexandre Reynal[4],[5],[6],[7].

Pendant la primaire citoyenne de 2017, elle soutient Manuel Valls[8]. À l'issue de la primaire, elle appelle au rassemblement autour de la candidature de Benoît Hamon[9] puis appelle à voter Emmanuel Macron pour faire barrage à Marine Le Pen lors du deuxième tour de l'élection présidentielle.

Candidate à sa réélection lors des élections législatives de 2017, elle est éliminée dès le premier tour. En 2018, lors du congrès du Parti socialiste, elle soutient la candidature de Stéphane Le Foll. Lors de ce congrès, elle est réélue à la tête du PS des Pyrénées-Orientales, et devient membre du bureau national du parti. Depuis , elle a repris son activité de praticienne hospitalière à l'hôpital de Perpignan. Elle préside depuis 2014 le Syndicat mixte du Canigo, qui a obtenu en 2012 le label Grand site de France et dont le renouvellement doit avoir lieu en 2018[réf. nécessaire].

Prises de position modifier

Autisme modifier

Ségolène Neuville a pris plusieurs fois position en ce qui concerne l'autisme en France. Le , elle rappelle sur la Chaîne parlementaire que la psychanalyse ne fait pas partie des prises en charge recommandées pour les enfants autistes, et recommande les méthodes éducatives car les enfants « n'ont pas besoin de parcours de soin »[10]. Elle estime aussi qu'« il n'est pas admissible de culpabiliser les mères »[10]. Dans le cadre de l'affaire Rachel, elle se déclare « totalement mobilisée pour que cette maman puisse le plus rapidement possible retrouver ses trois enfants » le , lors du congrès annuel de l'association Autisme France[11],[12]. À la suite des propos de François Fillon lors du journal télévisé de 20 H sur France 2 le , ayant déclaré trois fois « je ne suis pas autiste », elle dénonce une « faute lourde » de ce candidat à la présidentielle[13].

Notes et références modifier

  1. Décret du 9 avril 2014 relatif à la composition du Gouvernement, JORF no 0085 du 10 avril 2014, p. 6560.
  2. ARNAUD BOUCOMONT, « Perpignan : Ségolène Neuville ou l’ascension éclair d'une Catalane », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Christian Goutorbe, « L'hommage de la nation à Christian Bourquin », ladepeche.fr, 30 août 2014.
  4. Étienne Baldit, « La secrétaire d'État Ségolène Neuville, candidate aux élections départementales dans les Pyrénées-Orientales », lelab.europe1.fr, 16 février 2015.
  5. Jean-Michel Salvador, « CANIGOU : Les forces de gauche idéalement placées », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  6. EOLAS, « L'Assemblée départementale - Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales », sur ledepartement66.fr via Wikiwix (consulté le ).
  7. EOLAS, « Les élus du département des Pyrénées-Orientales », sur ledepartement66.fr via Wikiwix (consulté le ).
  8. « Primaire de la gauche : pour qui votent les ministres? », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  9. Éric Hacquemand, « Le gouvernement face au frondeur Hamon », Paris Match, semaine du 2 au 8 février 2017, page 26.
  10. a et b « Ségolène Neuville : "La psychanalyse ne fait pas partie des méthodes recommandées pour les enfants autistes !" », La Chaîne parlementaire, (consulté le ).
  11. « Autisme: Rachel privée de ses enfants, "emblème" des associations », Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  12. Franck Grassaud, « Autisme. La cour d'appel de Grenoble confirme le placement des enfants de Rachel », France 3, (consulté le ).
  13. « Autisme : les propos maladroits de François Fillon énervent le Web », Le Point, .

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier