Ségolène Malleret

résistante et femme politique française

Ségolène Malleret, née le à Metz et décédée le dans le 15e arrondissement de Paris, est une résistante et femme politique française.

Ségolène Malleret
Portrait publié par l’Union des femmes françaises en 1951, à la création de l’Assemblée nationale des femmes pour le désarmement.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Françoise Yvonne Ségolène ManceronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Père
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Autres informations
Distinction

Biographie modifier

Famille modifier

Ségolène Malleret est la fille de François Manceron, qui fut préfet de Moselle, résident général en Tunisie puis ambassadeur au Danemark[1].

Formation modifier

Ségolène Malleret a une licence en droit et en philosophie[1].

Résistante modifier

Ségolène Malleret rejoint la résistance intérieure en 1941 en tant que secrétaire permanente du mouvement Libération à Lyon et de secrétaire de Pierre Hervé, chef de région des Mouvements unis de Résistance pour la région lyonnaise[1]. Il est remplacé par Alfred Malleret[1].

Carrière politique modifier

Ségolène Malleret adhère au parti communiste français en 1943[1] et prend part à la commission de l’enfance du PCF[2].

Elle rejoint le cabinet de Maurice Thorez comme cheffe de son secrétariat particulier à la libération de la France[3].

Elle est membre du comité directeur de l'Union des Femmes Françaises (UFF)[4],[5] de 1948 à 1955[1].

En 1949, en tant que secrétaire de l'UFF, elle fait partie d'une délégation, incluant Henri Martel, qui part à Moscou pour donner à Staline les cadeaux du peuple de France[6].

En 1952, elle prend part au défilé populaire du 14 juillet aux côtés de Lucie Aubrac, Alain Le Leap, Gustave Monod, Gilles Martinet[7].

Elle est élue conseillère municipale communiste d’Arcueil le 8 mars 1959, le 14 mars 1965, en 1971 et en 1977[1].

Elle est aussi membre de la Fédération de l'Éducation nationale (FEN)[1].

Vie privée modifier

Ségolène Malleret et Alfred Malleret se marient le 3 février 1945 à Bourg-la-Reine[8] et ont trois enfants[1].

Décoration modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Claude Pennetier, « MALLERET-JOINVILLE Ségolène », dans née MANCERON Françoise, Yvonne, Ségolène, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
  2. Renée Rousseau, Les femmes rouges: chronique des années Vermeersch, Institut Nazareth et Louis-Braille, (ISBN 978-2-226-01866-3, lire en ligne).
  3. « Composition du cabinet de Maurice Thorez »  , sur Gallica, L'Humanité, (consulté le ), p. 2.
  4. « Le grandiose rassemblement de Châteauroux »  , sur Gallica, Écho du Centre, (consulté le ).
  5. (en) Soviet Union Posolʹstvo (U.S.), Information Bulletin, (lire en ligne).
  6. Une délégation part pour Moscou, L’Humanité, (lire en ligne).
  7. Ce soir, 14 juillet : défilé populaire, (lire en ligne).
  8. Les Communistes Et la Lutte Pour la Paix, L'AGE D'HOMME (ISBN 978-2-8251-3406-1, lire en ligne).
  9. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Ségolène Manceron » (consulté le ).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier