Rufus King (général)

général américain

Rufus King
Rufus King (général)

Naissance
New York, État de New York
Décès (à 50 ans)
New York, État de New York
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance États-Unis d'Amérique
Union
Grade brigadier-général
Conflits Guerre de Sécession
Famille Rufus King J. (fils)
Charles King (fils)

Rufus King (né le à New York, État de New York et décédé le à New York) fut un brigadier-général de l'Union[1] de l'armée de l'Union durant la Guerre de Sécession.

Il est enterré à Jamaica, comté du Queens, État de New York[2].

Avant la guerre modifier

Rufus King est le petit-fils de Rufus King, délégué du Massachusetts lors du congrès continental et du congrès constitutionnel.

Il entre à l'académie militaire de West Point en 1829[1]. Il en sort diplômé et il est breveté second lieutenant dans le corps des ingénieurs le [note 1]. Il quitte le service actif le . Il se marie la même année avec Ellen Eliot qui meurt deux ans plus tard[3]. Après sa très courte carrière militaire, il occupe plusieurs fonctions : ingénieur civil au sein de la New York & Erie Railroad, éditeur de l'Albany Daily Advertiser et du Albany Evening Journal et adjudant-général de la milice de New York[4]. En 1843, il se remarie avec son ancienne belle-sœur Susan Eliot avec qui il aura deux fils : Rufus King Jr., récipiendaire de la médaille d'honneur lors de la guerre de Sécession et Charles King, futur général de la guerre américano-philippine[3].

Il s'installe au Wisconsin en 1845 et devient éditeur du journal The Milwaukee Sentinel[5].

Guerre de Sécession modifier

Au début du mandat d'Abraham Lincoln, Rufus King est nommé ministre auprès du Vatican. Lors de son voyage pour l'Italie, la guerre de Sécession éclate. Il abandonne ses fonctions pour servir son pays[2]. Bien qu'il souffre de crise d'épilepsie, il prend son service à Washington[4]. Rufus King est nommé brigadier général des volontaires le [1]. Il lève une unité qui sera surnommée la « brigade de fer du Wisconsin ». Cette brigade est composée du 2nd, 5th et 6th Wisconsin Infantry et du 19th Indiana Infantry et de la compagnie B du 4th US Artillery[5]. Il est alors nommé brigadier-général des volontaires dans la milice du Wisconsin, le [2].

Le , après la démission du général Frémont, il est nommé à la tête du I corps de l'armée de Virginie sur ordre du président[6]. Il participe à la seconde bataille de Bull Run, fin  : pendant, la bataille de Brawner's Farm, il reste en arrière et échoue à porter assistance aux troupes qui étaient engagées[4].

En , il est nommé en tant que membre de la cour martiale de l'Union. Il a été notamment membre du tribunal qui a condamné le général John Fitz Porter.

Il quitte le service actif le et rejoint son poste de ministre auprès du Vatican[2]. Les raisons, habituellement citées, de sa démission de l'armée sont de trois ordres : les crises d'épilepsie, l’alcoolisme et un faible sens tactique[7].

Après la guerre modifier

Rufus King reste en poste jusqu'en 1868, période où il a permis l'arrestation et l’extradition de John Surratt, l'un des conspirateurs à l'origine de l'assassinat du président Lincoln[4]. Il devient adjoint au percepteur du port de New York. Il quitte ses fonctions en 1869.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux Benjamin Alvord, John Gross Barnard, George Washington Cullum, Henry Du Pont, Alexander E. Shiras, Henry Walton Wessels et Daniel Ruggles ainsi que Francis Henney Smith. Pendant la guerre de Sécession, les six premiers ont combattu dans les rangs de l'Union et l'avant-dernier dans ceux de la Confédération et le dernier dans la milice de Virginie.

Références modifier

  1. a b et c (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne)
  2. a b c et d Rufus King, page consacrée au général sur findagrave.com (consulté le 21 décembre 2014)
  3. a et b (en) John D Wright, The Routledge Encyclopedia of Civil War Era Biographies, Routledge, , 752 p. (ISBN 978-1-136-33150-3, lire en ligne)
  4. a b c et d (en) Spencer C. Tucker, American Civil War: The Definitive Encyclopedia and Document Collection [6 volumes]: The Definitive Encyclopedia and Document Collection, ABC-CLIO, , 2777 p. (ISBN 978-1-85109-682-4, lire en ligne)
  5. a et b (en) Lance Herdegen, Four Years with the Iron Brigade : The Civil War Journal of William Ray, Company F, Seventh Wisconsin Volunteers, Da Capo Press, , 336 p. (ISBN 978-0-7867-4845-7)
  6. (en) « Washington: resignation of general Fremont », sur www.nytimes.com (consulté le )
  7. (en) Andrew C. A. Jampoler, The Last Lincoln Conspirator : John Surratt's Flight from the Gallows, Naval Institute Press, , 312 p. (ISBN 978-1-59114-408-3)