Rue de la Folie-Régnault

rue de Paris, France

La rue de la Folie-Régnault est une rue du 11e arrondissement de Paris, située dans le quartier de la Roquette. Cette rue a la particularité de former un angle droit.

11e arrt
Rue de la Folie-Régnault
Voir la photo.
Partie occidentale de la rue vue depuis la rue de la Roquette.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 11e
Quartier Roquette
Début Rue Léon-Frot
Fin Rue du Chemin-Vert
Morphologie
Longueur 725 m
Largeur 13 (minimale) m
Historique
Création Existait en 1540
Ancien nom Rue des Murs-de-la-Roquette et rue des Canettes
Géocodification
Ville de Paris 3718
DGI 3703
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue de la Folie-Régnault
Géolocalisation sur la carte : 11e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 11e arrondissement de Paris)
rue de la Folie-Régnault
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Situation et accès modifier

Voies rencontrées

La rue de la Folie-Régnault rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se trouve à gauche, « d » à droite) :

Transports

La rue est desservie par les stations de métro Père Lachaise et Philippe Auguste de la ligne 2 du métro de Paris, sur le boulevard de Ménilmontant et par les stations de métro Voltaire et Charonne de la ligne 9 du métro de Paris, sur le boulevard Voltaire

Une station Vélib' est située au carrefour avec la rue de la Roquette, côté Roquette.

Origine du nom modifier

Cette rue doit son nom à un riche commerçant du nom de Régnault de Wandonne, épicier, bourgeois de Paris, qui était, en 1371, le propriétaire d'une maison de campagne, entourée de terres, qui constitua un lieu-dit appelé en 1396 « La Folie-Régnault ».

Historique modifier

Il y avait à l'origine un domaine avec une maison de campagne construit par Régnault de Wandonne. L'ensemble de ce domaine, appelé La Folie-Renault, devint en 1626 la propriété des Jésuites jusqu'en 1763. Lucien Lambeau situe la maison rue Saint-André[1].

Cette rue qui existait en 1540 est appelée « rue des Murs-de-la-Roquette » comme sur les plans de Paris de 1728 à 1790, et avait déjà un tracé en équerre, dû à ce qu'elle contournait le domaine des hospitalières de la Roquette puis elle aurait porté le nom de « rue des Canettes ».

En 1804, la propriété des Jésuites devint le noyau du cimetière du Père-Lachaise.

Elle prend sa dénomination de « rue de la Folie-Régnault » à partir du plan Piquet de 1814.

De 1851 à 1899 la guillotine était entreposée au no 60 bis rue de la Folie-Régnault[Note 1]. Lors des exécutions, la machine était transportée devant le portail de la Grande Roquette, devant le no 16 de l'actuelle rue de la Croix-Faubin. De 1851 à 1899, plus de deux cents personnes furent exécutés à cet emplacement dont les anarchistes Émile Henry et Auguste Vaillant.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

 
No 28, ancienne enseigne pour taxi et fiacre.
 
Ancienne enseigne pour taxi et fiacre (détail).


Dans la littérature modifier

Dans les romans de Daniel Pennac, c'est dans cette rue qu'habite la tribu Malaussène[3], personnages de Au bonheur des ogres, La Fée Carabine et La Petite Marchande de prose ainsi que le personnage central de Kamo et moi : le triste professeur Crastaing.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La maison actuelle a remplacé la remise où était entreposée la guillotine[2].

Références modifier

  1. Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris - Charonne, Paris, Ernest Leroux, , tome I, page 199.
  2. Michaël Darin, Paris d'un siècle à l'autre: 100 ans de transformations ordinaires maisons, immeubles, hôtels particuliers, Parigramme, (ISBN 978-2-37395-175-2).
  3. Julien Bisson et Estelle Lenartowicz, « Flânerie parisienne sur les traces des grands romans », www.lexpress.fr, 26 février 2017.

Annexes modifier

Article connexe modifier