Rue de La Sourdière

rue de Paris, France

1er arrt
Rue de La Sourdière
Voir la photo.
Rue de La Soudière vue de la rue Gomboust ; en arrière-plan, la grande roue du jardin des Tuileries.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Place-Vendôme
Début 306, rue Saint-Honoré
Fin 1, rue Gomboust
Morphologie
Longueur 256 m
Largeur m
Historique
Ancien nom Rue Guiet de l'Épine, rue de l'Épine Guiet
Géocodification
Ville de Paris 5294
DGI 5368
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de La Sourdière
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Rue de La Sourdière
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La rue de La Sourdière est une voie située dans le 1er de Paris, en France.

Situation et accès modifier

La rue de La Sourdière est orientée globalement nord-sud, dans le 1er arrondissement de Paris, à proximité de l'église Saint-Roch. Elle débute au sud au niveau du 306, rue Saint-Honoré et se termine 256 m au nord au niveau du 1, rue Gomboust.

Sur son côté ouest, la voie reçoit la rue Saint-Hyacinthe entre les nos 13 et 15.

Selon le classement Challenges 2014, la rue de La Sourdière est la 100e rue la plus chère de Paris (100e sur 6 290 voies).

Origine du nom modifier

Elle porte le nom de monsieur de Fage, sieur de La Sourdière, qui y possédait une habitation au XVIIe siècle.

Historique modifier

La voie est antérieure à 1640.

Durant la période de la Terreur pendant la Révolution française, Maximilien de Robespierre voulant échapper à un lynchage par la foule se réfugie dans l'église Saint-Roch, située rue Saint-Honoré. Il s'échappe de cette dernière par un labyrinthe souterrain le menant aux sous-sols du 10, rue de la Sourdière. Il peut ensuite échapper à la foule par cette même rue.

Après la révolution de Juillet 1830, survient une grande affluence de fidèles de l'Église catholique française à la chapelle de la rue des Sept-Voies où officie l'abbé Châtel. Ce qui l'amène à déménager dans un très grand local situé 251, rue Saint-Honoré, dont il partira en janvier 1831 pour s'installer au 23, rue de la Sourdière[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

 
No 306.
 
Nos 28-30 : vieille enseigne historique.
  • No 2 (et 306, rue Saint-Honoré) : immeuble construit en 1892 par l’architecte A.-J. Sellerier, signé en façade. L’immeuble est remarquable par sa façade en briques décoratives et, à l’angle, par son bow-window métallique sur quatre étages[2].
  • No 3 : immeuble ayant servi à Émile Zola comme modèle pour décrire la boutique « Aux Vieil Elbeuf » dans le roman Au Bonheur des Dames[3].
  • No 14 : immeuble du XVIIe siècle. Le rez-de-chaussée comportait une boutique dont la devanture en bois datant du XIXe siècle est inscrite au monuments historiques en 1984[4].
  • No 18 : domicile de Louis Aragon et Elsa Triolet de 1935 à la fin des années 1930[5].
  • No 23 : siège de l'Union fédérative des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM)[6].
  • No 19 : dernier domicile et lieu du décès d'Antoine Le Fricque (1764-1852), ancien agent de change, maire de Courbevoie de 1800 à 1818.
  • No 29 : domicile de Joseph Bienaimé Caventou où il meurt le [7].
  • Nos 28-30 : façade arrière des Cuisiniers de Paris, dont la façade principale donne sur la rue Saint-Roch.
  • Nos 42 et 1, rue Gomboust : immeuble comportant des grilles de boutique et une enseigne À la Coquille d'Or, inscrites aux monuments historiques en 1962[8].

Notes et références modifier

  1. Source : www.gallican.org.
  2. Protections patrimoniales, 1er arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 97 à 123.
  3. Émile Zola, Les Rougon-Macquart, Aux Bonheur des Dames, Gallimard, La Pléiade tome3, , 1706 p.
  4. « Boutique », notice no PA00085785, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. « Louis Aragon et Elsa Triolet », terredecrivains.com. Une plaque est apposée sur l'immeuble.
  6. François Vaneeckhoutte, « Fonds Marianne : la dérive de l’USEPPM, association centenaire désormais au cœur de l’affaire », sur Libération, (consulté le ).
  7. landrucimetieres.fr.
  8. « Immeuble », notice no PA00085957, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier