La rue Mère-Dieu est une rue ancienne en cul-de-sac de la ville de Liège (Belgique) située dans le centre historique de la ville mosane.

LIÈGE
Rue Mère-Dieu
Image illustrative de l’article Rue Mère-Dieu
Situation
Coordonnées 50° 38′ 49″ nord, 5° 34′ 37″ est
Section Liège
Quartier administratif Centre
Début Rue Hors-Château
Morphologie
Type Rue
Fonction(s) urbaine(s) Résidentielle
Longueur ~50 m
Largeur ~6 m

Carte

Odonymie modifier

Auparavant, la rue s'appelait Es Lidje, mots wallons signifiant En Liège.

En 1750, la rue est appelée rue de la Mer de Dieu. Le mot Mer écrit comme tel pourrait faire référence au niveau de la mer d'eau, expression employée dans le système hydraulique des areines dont une est toujours visible au bout de la rue (voir Patrimoine).

Une statue de la Vierge pourrait être aussi à l'origine de l'appellation de cette rue.

Situation et description modifier

Cette étroite rue pavée en cul-de-sac et en légère montée, d'une longueur d'environ 50 mètres, se raccorde à la rue Hors-Château. Elle se situe en contrebas de l'esplanade jouxtant l'ancien couvent des mineurs de Liège devenu le musée de la vie wallonne.

Patrimoine modifier

 
L'areine de Richonfontaine.
 
La façade de la ferme Samuel.

L'areine (ou araine) de Richonfontaine (appelée aussi Richofontaine ou Richeronfontaine) se situe au bout de la rue du côté gauche. Il s'agit de l'aboutissement et la partie la plus basse d'une galerie creusée au pied d'une colline, destinée à évacuer l'eau par écoulement et permettre l'exploitation de la houille[1]. Elle date de 1244 et s'appelait Richeri Fons.

Plusieurs immeubles de la rue figurent à l'inventaire du patrimoine immobilier de la Région wallonne :

  • La façade de la ferme Samuel provenant du quartier de Kinkempois date du XVIIe siècle. Cette façade en brique avec porche cintré et armoiries a été reconstruite en 1950[2] à côté de la façade latérale de l'hôtel de Grady. Une potale sur console ouvragée est placée au coin de cette ancienne ferme.
  • Au fond de la rue, trois façades (XVIIe siècle et XVIIIe siècle) d'immeubles voués à la démolition ont été remontées par l'architecte Jean Francotte au cours des années 1970[3].

Riverains modifier

Le MULUM, le musée d’Art et Technique des Luminaires est ouvert depuis .

Voirie adjacente modifier

Notes et références modifier

  1. « Inventaire du patrimoine culturel immobilier : Areine de Richonfontaine », sur spw.wallonie.be (consulté le ).
  2. « Inventaire du patrimoine culturel immobilier : Ferme Samuel », sur spw.wallonie.be (consulté le ).
  3. « Inventaire du patrimoine culturel immobilier : Rue Mère-Dieu », sur spw.wallonie.be (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Yannik Delairesse et Michel Elsdorf, Le nouveau livre des rues de Liège, Liège, Noir Dessin Production, , 512 p. (ISBN 978-2-87351-143-2 et 2-87351-143-5, présentation en ligne), page 322
  • Claude Gaier, Huit siècles de houillerie liégeoise, histoire des hommes et du charbon à Liège, Liège, Éditions du Perron, , 261 p. (ISBN 978-2-87114-031-3 et 2-87114-031-6)
  • Georges Gabriel, « L'araine de Richeronfontaine, du puits de Païenporte au couvent des Frères Mineurs », dans Studium et Museum - Mélanges, Remouchamps, Liège, Éditions du Musée de la Vie Wallonne, , p. 41-57 (traite essentiellement du Puits de Païenporte)
  • Alphonse Doemen, « Étude historique, géologique et économique d'un site souterrain d'archéologie industrielle : l'areine de Richeronfontaine à Liège (Belgique) », dans Archéologie et histoire en milieu souterrain, actes du deuxième Congrès international de subterranologie, Mons,

Articles connexes modifier