Rue Georges-Lebigot

rue de Villejuif, en France

La rue Georges-Lebigot est la plus ancienne voie de circulation de Villejuif dans le Val-de-Marne[1].

Rue Georges-Lebigot
Image illustrative de l’article Rue Georges-Lebigot
Place du Moutier, au croisement de la rue Georges-Lebigot et de la rue Jean-Jaurès.
Situation
Coordonnées 48° 47′ 33″ nord, 2° 21′ 54″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Villejuif
Début Rue René-Hamon
Fin Rue Jean-Jaurès
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue du Moûtier
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
(Voir situation sur carte : Val-de-Marne)
Rue Georges-Lebigot
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue Georges-Lebigot
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Georges-Lebigot

Situation et accès modifier

La rue Georges-Lebigot est desservie par la station de métro Villejuif - Paul Vaillant-Couturier sur la ligne 7 du métro de Paris.

Origine du nom modifier

 
Plaque de la rue Georges-Lebigot.

Cette rue a été nommée en hommage à Georges Lebigot, maire de Villejuif (1937-1939), mort en déportation à Auschwitz en 1942[2],[3].

Une des extrémités de la rue, à l'angle de la rue Jean-Jaurès, a été nommée place des Fusillés, sans que ce toponyme ait une existence administrative. Une plaque de marbre commémore le sacrifice de René Plaud, André Bru, Pierre Herz, René Moussu, François Sautet, Mohamed Ben Slimane, Louis Garin, Georges Frémont, Charles Dehan, Léon Thibert, René Baudet et Robert Bachet[4].

Historique modifier

 
Le centre de Villejuif en 1930.

La rue Georges-Lebigot s'appelait autrefois rue du Moutier[5], l'expression moutier venant du latin populaire monisterium, signifiant monastère, et faisant référence à l’église rurale née ici vers l’an mil[6]. Elle était pavée dès la fin du XVIIIe siècle.

Le samedi 20 février 1954, eut lieu au café de la Paix, sur la place des Fusillés, la rencontre de près d’une centaine de prêtres ouvriers qui souhaitèrent faire le point sur leur mouvement alors qu'il allait être condamné par Pie XII le 1er mars[7].

Le quartier et la rue, devenus insalubres, sont rénovés en 1956[8].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Notes et références modifier