Rue Dufaur-de-Pibrac
La rue Dufaur-de-Pibrac (en occitan : carrièra del Faur de Pibrac) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La rue Dufaur-de-Pibrac. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 02″ nord, 1° 24′ 58″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 2 - Rive gauche |
Quartier(s) | Bourrassol |
Début | no 128 avenue de Grande-Bretagne |
Fin | no 143 rue des Fontaines |
Morphologie | |
Longueur | 223 m |
Largeur | entre 5 et 8 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue de Pibrac (1873-1933) |
Nom actuel | 1868 |
Nom occitan | Carrièra del Faur de Pibrac |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1868 |
Notice | |
Archives | 315552425645 |
modifier |
Situation et accès modifier
Description modifier
La rue Dufaur-de-Pibrac est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier de Bourrassol, dans le secteur 2 - Rive gauche.
Elle naît perpendiculairement à l'avenue de Grande-Bretagne. Longue de 223 mètres, elle est rectiligne, large de 8 mètres environ et orientée au nord. Après avoir donné naissance à l'impasse Ramel, elle reçoit la rue Rodolose, puis les rues Lespès et Albus. Elle se termine au carrefour de la rue des Fontaines.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de l'avenue de Grande-Bretagne vers la rue des Fontaines. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
Voies rencontrées modifier
La rue Dufaur-de-Pibrac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Avenue de Grande-Bretagne ;
- Impasse Ramel (d) ;
- Rue Rodolose (d) ;
- Rue Lespès (g) ;
- Rue Albus (d) ;
- Rue des Fontaines.
Odonymie modifier
La rue est nommée en hommage à Guy Du Faur de Pibrac (1529-1584). Il appartient à une importante famille de la noblesse parlementaire toulousaine. Son père est Pierre Du Faur, seigneur de Pibrac, premier président au parlement. Il est rendu célèbre pour ses Quatrains moraux, qu'il aurait composé au château de Pibrac. Il mène une importante activité diplomatique, représentant la France au concile de Trente. Il est également avocat général, conseiller d'État et président au parlement. Il suit Henri III en Pologne, puis devient chancelier de la reine Marguerite et conseiller de Catherine de Médicis[1].
Histoire modifier
En 2023, la maison Rodolose, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, est démolie afin de permettre la construction de la résidence Boréalis par le groupe Prism Immobilier (actuel no 3)[2].
Patrimoine et lieux d'intérêt modifier
École élémentaire de Fontaines-Bayonne modifier
En 1909, des terrains sont acquis par la municipalité afin de permettre la construction d'une école maternelle pour le quartier de Fontaines-Bayonne. En 1929, face à l'augmentation de la population, l'école maternelle est déplacée à l'ouest du quartier (actuel no 6 place Jean-Baptiste-Baudin), les bâtiments de la rue Dufaur-de-Pibrac étant affectés à l'école élémentaire. Ils sont agrandis à la suite de travaux menés entre 1932 et 1933 par l'architecte de la ville, Jean Montariol.
L'édifice a un plan en L, au carrefour de la rue Dufaur-de-Pibrac (actuel no 14) et de la rue Albus (actuel no 21). Le corps de bâtiment qui s'élève à l'angle des deux rues est le plus ancien, l'aile qui le prolonge au sud ayant été élevée par Jean Montariol. Les façades sont animées par la polychromie de l'enduit clair et de la brique, et par le jeu des bandeaux horizontaux et verticaux[3].
Maisons modifier
- no 19 : maison toulousaine (premier quart du XXe siècle)[4] ;
- no 21 : maison toulousaine (premier quart du XXe siècle)[5].
Personnalité modifier
- David Elbaz (1891-1974) : né à Frenda, dans le département d'Oran (Algérie française), il s'installe à Toulouse. Il est chef de service à la Cartoucherie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance et agit au sein du mouvement Combat. Militant radical-socialiste, il est, entre 1954 et 1971, adjoint au maire de Toulouse. Il meurt à son domicile, dans la maison au no 11[6],[7].
Notes et références modifier
- Salies 1989, vol. 1, p. 389.
- Notice no IA31106152, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31106123, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31106121, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31106122, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 1, p. 418.
- Mathieu Arnal, « Toulouse. David Elbaz, ce résistant de l'ombre qui a participé à la Libération de la ville », ActuToulouse, 24 novembre 2019.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse (2 volumes), Toulouse, Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- « Notice no 315552425645 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).