Roulette russe (album)

album d'Alain Bashung, sorti en 1979

Roulette russe

Album de Alain Bashung
Sortie
Genre Pop rock, Variété française
Format 33 tours
Label Philips (disque vinyle)
Barclay (disque compact)

Albums de Alain Bashung

Singles

  1. Je fume pour oublier que tu bois
    Sortie : 1979
  2. Gaby oh Gaby
    Sortie : février 1980

Roulette russe est le deuxième album studio d'Alain Bashung, paru en mars 1979 chez Philips[1] et ressorti le dans une édition avec ajout et suppression par rapport à l'album original et dans lequel on retrouve le premier succès du chanteur : Gaby oh Gaby[2].

Historique modifier

En 1979, Alain Bashung approche les 32 ans et a déjà plus d'une douzaine d'années de carrière de chanteur et de musicien, mais le succès se fait attendre. Il a souvent présenté cet album comme étant celui de la dernière chance, après les échecs commerciaux de ses 45 tours et de son premier album Romans photos, paru en 1977, et que le chanteur a quelque peu renié de sa discographie[3].

L'ambiance de l'album est blues rock. L'ensemble est plutôt sombre, avec des titres personnels, comme Elsass Blues, évoquant l'enfance alsacienne du chanteur (« J'suis né tout seul près d'la frontière, celle qui vous faisait si peur hier »), avec la présence de notes d'humour décalé.

Parmi les titres les plus notables de l'album se trouvent Toujours sur la ligne blanche, Bijou Bijou et Je fume pour oublier que tu bois (premier extrait de l'album publié en single en 1979) qu'il reprendra pour ses concerts.

Liste des titres de l'album modifier

Version 1979 modifier

Toutes les musiques de l’album sont composées par Alain Bashung ; tous les textes sont écrits par Boris Bergman, sauf mention contraire.

No TitreAuteur Durée
1. Je fume pour oublier que tu bois 4:16
2. Station service 3:19
3. Elsass Blues 3:19
4. Y'a un yéti 2:36
5. Guru, tu es mon Führer de vivre 3:08
6. Milliards de nuits dans le frigoBoris Bergman - Daniel Tardieu 2:47
7. Pas question que j'perde le feelingBoris Bergman - Daniel Tardieu 3:54
8. Bijou, bijouBoris Bergman - Daniel Tardieu 4:08
9. Les Petits EnfantsDaniel Tardieu 1:12
10. Toujours sur la ligne blanche 4:39
11. SqueezéBoris Bergman - Daniel Tardieu 3:29

Version 1980 modifier

  1. Je fume pour oublier que tu bois
  2. Station service
  3. Elsass Blues
  4. Y'a un yéti
  5. Guru, tu es mon Führer de vivre
  6. Gaby oh Gaby
  7. Pas question que j'perde le feeling
  8. Bijou, bijou
  9. Ell' s'fait rougir tout' seul'
  10. Toujours sur la ligne blanche
  11. Squeezé

En 1980, sort une édition dite Nouveau couplage de l'album Roulette russe où, en fin de face 1, est ajouté Gaby, oh Gaby (Boris Bergman / Alain Bashung) à la place de Milliards de nuits dans le frigo, tandis que sur la face 2 le troisième titre Les Petits Enfants disparaît et est remplacé par Ell's'fait rougir tout' seul. Cette modification vise à intégrer les deux faces du 45 tours Gaby oh Gaby.

45 tours publiés modifier

  • 1979 : Je fume pour oublier que tu bois / Bijou, bijou
  • 1980 : Gaby oh Gaby / Ell' s'fait rougir toute seule (classement France : 1er)

Réception critique et publique modifier

Roulette russe, comme son prédécesseur, ne connait que peu de succès à l'époque de sa sortie, faisant craindre le pire pour la carrière de l'artiste dont le label, Philips, songe désormais à rompre le contrat, devant les échecs répétés qu'il rencontre ; cependant, tout change l'année suivante avec la parution du 45 tours Gaby oh Gaby, qui permet au chanteur de rencontrer, enfin, son public. L'album sera alors réédité à l'automne 1980 pour y inclure le tube.

L'album est certifié disque d'or (100 000 exemplaires vendus) en 1984, plus de 5 ans après sa sortie[4].

Dans son ouvrage La discothèque parfaite de l'odyssée du rock, Gilles Verlant, sans pour autant inclure l'album dans sa liste d'albums essentiels, qualifie le doublé Roulette russe / Pizza de « triomphal »[5].

Notes et références modifier

  1. https://www.discogs.com/fr/Bashung-Roulette-Russe/release/4968422
  2. https://www.discogs.com/fr/Bashung-Roulette-Russe/release/866999
  3. Christophe Conte, « Alain Bashung – son parcours commenté par lui-même », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ) : « J’ai volontairement fait disparaître cet album de mon intégrale, parce que j’estime qu’il ne me ressemble pas du tout. À l’origine, il devait s’intituler Maquettes et, avec le recul, il aurait vraiment mérité de rester dans les tiroirs. ».
  4. snepmusique.com, Les certifications d'Alain Bashung
  5. Gilles Verlant, La discothèque parfaite de l'odyssée du rock, Paris, Hors Collection, , 381 p. (ISBN 978-2-258-08007-2)