Roubaix (Dakota du Sud)

communauté non constituée en municipalité du Dakota du Sud

Roubaix (localement : [ɹoʊ.beɪ])[1], anciennement connu comme Perry ou Lewisville, est une communauté non constituée en municipalité dans le Comté de Lawrence, Dakota du Sud, États-Unis. Le site n'est pas contrôlé par le Bureau du recensement des États-Unis.

Roubaix
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Géographie
Pays
État
Comté
Altitude
1 640 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Communauté non incorporée aux États-Unis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Identifiants
GNIS
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
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Géolocalisation sur la carte : Dakota du Sud
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Nom modifier

Roubaix est à l'origine appelée Lewisville, nom modifié Perry lorsque la ville a été desservie par un bureau de poste. Lorsque commence à se construire le Chicago, Burlington and Quincy Railroad dans les Black Hills, la ville change son nom pour éviter la confusion avec Terry à proximité. Roubaix est choisie en l'honneur de la ville natale du Français Pierre Wibaux, l'un des principaux investisseurs de la Uncle Sam Mine[2],[3].

Histoire modifier

Fondation et croissance modifier

Après un premier camp minier remontant à 1876, le site disparait une première fois après la fermeture de la Uncle Sam Mine en 1880, couplé à un incendie de forêt qui détruit une grande partie de la ville[4].

La grande réouverture de Roubaix et sa reconnaissance officielle en tant que ville a lieu en . Après 1891, en raison de l'échec de l'activité minière, la ville est quasiment abandonnée[5]. En 1899, Roubaix a 500 résidents, un bureau de poste, plusieurs magasins, un hôpital, un journal, un salon de coiffure, quelques églises et de son propre hôtel de ville[2]. Avant le début des années 1900, il n'y a pas de bâtiment servant d'école, et les classes ont été organisées dans les différents bâtiments autour du camp[5].

Activité minière modifier

Le développement de Roubaix est lié à l'exploitation de l'Uncle Sam Mine, découverte en 1878 et produisant de l'or[2]. Du quartz est également récolté par la suite. En 1880, la nouvelle mine ferme et est inondée[4].

En , après un changement de direction, la mine a commencé à avoir des problèmes avec ses pompes à eau. La baisse de l'activité cause presque l'abandon de Roubaix. En 1898, la Clover Leaf Gold Mining Company, dirigée par Pierre Wibaux achète la mine, la modernise avec notamment installation de l'électricité[5]. De 1889 à 1905, Wibaux extrait 900 000 $ d'or. Cette nouvelle activité relance la ville. Cependant, plusieurs mineurs commencent à voler du minerai, lui faisant perdre des bénéfices[2].

Le , la mine est inondée et est détruite ce qui entraîne le déclin de Roubaix[5]. En 1934, la mine rouvre mais ferme à nouveau en 1935, lorsque l'Anaconda Gold Mining and Milling Company n'extrait que 10 000 $ d'or[2]. Le site est vendu à un propriétaire privé en 1937[5].

Depuis les années 1940 modifier

Le bureau de poste est exploité jusque dans les années 1940. Le puits de mine est détruit lors d'une tempête en 1953 et l'école démolie dans les années 1960[5]. De nos jours subsistent seulement quelques maisons anciennes. La ville a encore une très petite population[2] mais ne dispose pas de commerces[5].

Géographie modifier

Roubaix est située dans les Black Hills à l'ouest du Comté de Lawrence, Dakota du Sud, aux coordonnées 44° 16′ 33″ N, 103° 39′ 59″ O, à environ 7 km au sud de Pluma[2].

Références modifier

  1. Stephanie Casanova, « Roubaix Lake », Rapid City Journal, (consulté le ) : « Almost 15 miles south of Deadwood, surrounded by ponderosa pines, lies Roubaix Lake (pronounced “row bay”), one of only a few lakes with swim beaches in the Black Hills. »
  2. a b c d e f et g (en) Watson Parker et Hugh K. Lambert, Black Hills Ghost Towns, Chicago, , 1re éd., 215 p. (ISBN 0-8040-0637-7 et 9780804006378, OCLC 1076704), p. 168-169.
  3. (en) Writers' Program, South Dakota place-names, vol. 1 : State, County and Town Names, Vermillion, University of South Dakota, (lire en ligne), p. 59.
  4. a et b (en) Muriel Sibell Wolle, The bonanza trail : Ghost towns and mining camps of the West, Bloomington, Indiana University Press, , 5e éd. (1re éd. 1953), 510 p. (OCLC 56602277), p. 450.
  5. a b c d e f et g (en) Irma H. Klock, Yesterday's gold camps and mines in the northern Black Hills, Lead, Klock, , 200 p., p. 75-84.

Voir aussi modifier