Roquefort-des-Corbières

commune française du département de l'Aude

Roquefort-des-Corbières
Roquefort-des-Corbières
Blason de Roquefort-des-Corbières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Grand Narbonne
Maire
Mandat
Luc Castan
2021-2026
Code postal 11540
Code commune 11322
Démographie
Gentilé Roquefortois
Population
municipale
1 021 hab. (2021 en diminution de 1,35 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 30″ nord, 2° 57′ 15″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 540 m
Superficie 45,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières Méditerranée
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Roquefort-des-Corbières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Roquefort-des-Corbières
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Roquefort-des-Corbières
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Roquefort-des-Corbières
Liens
Site web Site Internet de la mairie

Roquefort-des-Corbières Écouter est une commune française située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et l'« étang de Lapalme ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Roquefort-des-Corbières est une commune rurale qui compte 1 021 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Roquefortois ou Roquefortoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : les Bornes milliaires, classées en 1974.

Géographie modifier

Localisation modifier

Roquefort-des-Corbières est une commune des Corbières. Elle est située à 5,8 km du chef-lieu de canton, Sigean, et à 77 km de la préfecture, Carcassonne.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Feuilla, Fraissé-des-Corbières, La Palme, Portel-des-Corbières, Sigean, Villesèque-des-Corbières et Port-la-Nouvelle.

Géologie et relief modifier

La principale caractéristique géographique du lieu est la falaise dominant le village.

L'altitude moyenne de la commune est 117 mètres.

Les espaces naturels de la commune sont essentiellement des garrigues.

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par la ligne 13 des Autobus de Narbonne.

Hydrographie modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Rieu, le ruisseau de Gasparets, le ruisseau de Picassou, le ruisseau de Buffèque, le ruisseau de Labadal, le ruisseau de la Femme Morte, le ruisseau de la Goude, le ruisseau de la Jasse Rouge, le ruisseau de la Plaine, le ruisseau de Mezerac, le ruisseau de Millérou, le ruisseau de Saint-Clément, le ruisseau de Saint Pancrace, le ruisseau des Cabanettes,, qui constituent un réseau hydrographique de 47 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Rieu, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Étang de Bages-Sigean à Sigean, après avoir traversé 3 communes[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 620 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Portel-des-Corbières à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 660,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 ha, qui s'étend sur 21 communes du département[14]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[15].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[17] : :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :

  • les « garrigues des Basses Corbières Orientales » (648 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
  • le « massif du pic du Pied du Poul » (2 515 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
  • le « plateau oriental de Villesèque-des-Corbières » (3 272 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[20] :

  • les « Corbières orientales » (30 263 ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et 7 dans les Pyrénées-Orientales[24] ;
  • les « garrigues du Cap Romarin » (1 935 ha), couvrant 4 communes du département[25].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Roquefort-des-Corbières est une commune rurale[Note 4],[26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,4 %), cultures permanentes (23,4 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Roquefort-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1994, 1996, 1999, 2003, 2009, 2013, 2014 et 2015[31],[29].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquefort-des-Corbières.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 703 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 698 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

Histoire modifier

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

Les chevaliers de l'ordre du Temple étaient implantés à Roquefort au XIIIe siècle avec une maison et des biens qui dépendaient de leur commanderie de Périès (domus de Rocafort, 1205)[34],[35]. Au début du XIVe siècle ces biens furent dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et rattachés à leur commanderie d'Homps[36] au sein du grand prieuré de Saint-Gilles[37].

Époque contemporaine modifier

Le , un incendie détruit 60 hectares de garrigue[38].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1988 mars 2014 Christian Théron RPR-UMP Conseiller général du canton de Sigean (2001-2015)
mars 2014 novembre 2020 Marie-Christine Théron-Chet UMP-LR Conseillère départementale du canton de Sigean depuis 2015
novembre 2020 mars 2021 Délégation spéciale    
mars 2021 En cours Luc Castan    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40]. En 2021, la commune comptait 1 021 habitants[Note 6], en diminution de 1,35 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
285293295430471468567629636
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6066127058151 0001 2501 3511 2401 182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2161 1021 0341 005932832840669643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
647621657560616664849894947
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0329901 021------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

En termes de population, Roquefort-des-Corbières est la 463e des 1 545 communes du Languedoc-Roussillon.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 456 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 010 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,8 % 13,2 % 11,9 %
Département[I 7] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 566 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (59,5 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 115 emplois en 2018, contre 153 en 2013 et 145 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 345, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 10].

Sur ces 345 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

85 établissements[Note 9] sont implantés à Roquefort-des-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 85 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 15,3 % (8,8 %)
Construction 15 17,6 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
29 34,1 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,2 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,2 % (2,7 %)
Activités immobilières 4 4,7 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 12,9 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 2,4 % (13,2 %)
Autres activités de services 9 10,6 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,1 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 85 entreprises implantées à Roquefort-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

  • Larubal, débits de boissons (200 k€)
  • Fournil La Grignotte, location de terrains et d'autres biens immobiliers (66 k€)
  • Aci, ingénierie, études techniques (29 k€)
  • AEV, activités des sociétés holding (29 k€)

La principale culture pratiquée sur la commune est la viticulture. Le vin produit est classé en Vin de pays, sous l'appellation Vin de pays des Coteaux du Littoral Audois, depuis le décret 2000/848 du .

Un projet de développement de la production d'énergie renouvelable, sur le territoire de la commune, est à l'étude. Il comprend un parc éolien avec 21 aérogénérateurs de 2,2 MW chacun, et deux centrales photovoltaïques qui occuperont au total près d'une cinquantaine d'hectares[44].

Agriculture modifier

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[45], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 90 70 50 35
SAU[Note 12] (ha) 965 949 975 551

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 90 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 70 en 2000 puis à 50 en 2010[47] et enfin à 35 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[48],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 965 ha en 1988 à 551 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 16 ha[47].

Vie pratique modifier

Service public modifier

Enseignement modifier

Roquefort-des-Corbières possède un jardin d'enfants.

Culture modifier

Roquefort-des-Corbières possède une Maison des jeunes, de la culture et des loisirs (MJCL).

De nombreuses associations animent le village. En ce qui concerne la culture, l'association " Roquefort Histoire et Patrimoine" édite tous les ans une ou deux revues qui sont disponibles à la médiathèque de Narbonne.En partenariat avec le parc naturel régional, cette association entretien le site de La Clotte où se trouvent deux bornes milliaires (lien ci-dessous).

Activités sportives modifier

L'association "Roquefort Corbières Randonnées" propose des randonnées sur la commune ainsi que sur le département de l'Aude et les départements voisins (voir lien ci-dessous).

Sur la commune, un itinéraire balisé de 17 km permet de découvrir de nombreux vestiges agropastoraux et d'admirer de vastes panoramas. Roquefort est un village étape du Sentier cathare qui chemine de la Méditerranée aux Pyrénées.

L'association "Roc'Touch Rugby Loisir" propose une activité de Rugby à 5 sur la commune.

Écologie et recyclage modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Roquefort-des-Corbières abrite une église dédiée à saint Martin.

  • Église Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières.
  • Chapelle Saint-Martin de Roquefort-des-Corbières.
    La chapelle, le calvaire et leurs abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942[49].
  • A environ 3 km au sud-ouest du village, trois bornes milliaires romaines et un fragment d'une quatrième sont dressées dans un petit vallon dit la combe de la Clotte. Deux des milliaires portent le nom du premier empereur, Auguste, qui régna de 27 av. J.C. à 14 apr. J.C. Le troisième milliaire porte celui des empereurs Constantin et Licinius (IVe siècle ap. J-C). Les Romains dressaient des bornes numérotées de mille en mille pas (1481 m) tout au long des voies romaines, pour guider les voyageurs et rendre hommage à l'empereur. Les quatre bornes de Roquefort-des-Corbières étaient initialement implantées au bord de la Via Domitia qui passait par la plaine à proximité du littoral, en contrebas. Elles ont toutes été déplacées à une époque encore indéterminée.
  • Sur le territoire de la commune, on peut voir des capitelles, abris de pierre sèche liés à la viticulture.
  • La falaise du site de la Roque est inscrite au titre des sites naturels depuis 1942[50].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Louis Martrou (1866-1964) pionnier de la spéléologie française.
  • Yves Noé (1921-2002) joueur de rugby à XV du Stade toulousain, évoluant au poste de numéro 8 (1,81 m - 92 kg). Champion de France de rugby à XV en 1947. Dirigeant à la Fédération française de rugby. Il est inhumé dans son village d'origine, Roquefort-des-Corbières[51].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur au pal fuselé d'or et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Roquefort-des-Corbières » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Roquefort-des-Corbières » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roquefort-des-Corbières » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquefort-des-Corbières » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquefort-des-Corbières » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Roquefort-des-Corbières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Rieu »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Roquefort-des-Corbières et Portel-des-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Portel-des-Corbières » (commune de Portel-des-Corbières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Portel-des-Corbières » (commune de Portel-des-Corbières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée - carte d'identité », sur parc-naturel-narbonnaise.fr (consulté le ).
  15. [PDF]« Le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée - Charte 2011-2022 », sur documentcloud.adobe.com (consulté le ).
  16. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Roquefort-des-Corbières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « site Natura 2000 FR9112006 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Roquefort-des-Corbières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « garrigues des Basses Corbières Orientales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF le « massif du pic du Pied du Poul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « plateau oriental de Villesèque-des-Corbières » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « Corbières orientales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « garrigues du Cap Romarin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Roquefort-des-Corbières », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  34. Émile Bonnet, « Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen (suite) », Cahiers d'histoire et d'archéologie, no 30,‎ , p. 171-172, lire en ligne sur Gallica
  35. E.G Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale : suivi d'un tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, E. Champion, , xv-259
    L'auteur nomme et localise à tort la commanderie de Périeis en proposant Peyrens sur la commune de Bizanet dans l'Aude, cf. Bonnet 1935, p. 170.
  36. Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 591-593, lire en ligne sur Gallica
  37. « Cartulaire de la commanderie d'Homps et de ses dépendances, Albas, Prugnanes, La Roque de Fa, le Carcassès, Roquefort, Coustouges, Jonquières, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem », sur ccfr.bnf.fr (consulté le ).
  38. [1]
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. « Entreprises à Roquefort-des-Corbières », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  44. [2]
  45. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  47. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Roquefort-des-Corbières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  49. « Eglise St Martin et ses abords (Roquefort des Corbieres) ».
  50. « Site de la Roque (Roquefort des Corbieres) ».
  51. « Yves NOE, Président du Stade Toulousain de 1973 à 1974 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :