Roquebrune-sur-Argens

commune française du département du Var

Roquebrune-sur-Argens
Roquebrune-sur-Argens
Blason de Roquebrune-sur-Argens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée
Maire
Mandat
Jean Cayron
2020-2026
Code postal 83520 et 83380
Code commune 83107
Démographie
Gentilé Roquebrunois
Population
municipale
14 448 hab. (2021 en augmentation de 9,5 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ nord, 6° 38′ est
Altitude Min. 0 m
Max. 482 m
Superficie 106,10 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Roquebrune-sur-Argens
(ville isolée)
Aire d'attraction Fréjus
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquebrune-sur-Argens
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Roquebrune-sur-Argens
Liens
Site web roquebrune.com

Roquebrune-sur-Argens est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est composée de trois quartiers : le village, la Bouverie et les Issambres.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte interactive de Roquebrune-sur-Argens.

S'étendant sur 28 km de long et 6 km de large, la commune s'étale sur plus de 10 600 hectares avec 14 626 habitants (2018), ce qui fait d'elle l'une des communes les plus vastes de l'Est varois.

Le village est une ville millénaire. Sa partie haute, construite sur un rocher, domine la plaine de l'Argens.

Les Issambres est la partie maritime de cette commune. Ce village est connu avant la Seconde Guerre mondiale pour son théâtre (aujourd'hui disparu) et ses plages ombragées par des pins.

La Bouverie est le troisième pôle de la commune, au nord de celle-ci, entouré par des vignobles, le Collet Redon, ainsi que des collines du Blavet.

Communes limitrophes modifier

Géologie modifier

La formation du Rocher de Roquebrune date de l'ère primaire, du Silurien[1]. Auparavant, l'embouchure de l'Argens était recouverte par la mer. Durant près de 100 millions d'années, une couche épaisse de sédiments se dépose sur le fond, de ce qui est devenu par la suite la plaine de l'Argens. Puis des plissements de terrain entraînent la formation du massif des Maures, dans un premier temps, et du Rocher de Roquebrune par la suite.

Relief modifier

 
Panoramique sur l'embouchure de l'Argens, de Fréjus au rocher de Roquebrune. Au premier plan, la Bouverie.

La partie ouest de la commune est vallonnée, car en bordure est du massif des Maures. Elle abrite le Rocher de Roquebrune, qui domine la partie est de la commune, formée par la plaine de l'Argens Le nord de la commune abrite les contreforts du massif de l'Esterel, et les gorges du Blavet. Au sud, les étangs de Villepey et les plages de la Méditerranée bordent le littoral municipal.

Sismicité modifier

Le risque sismique, comme pour toutes les communes du littoral varois, est considéré comme très faible (zone I0).

Hydrographie et eaux souterraines modifier

 
L'Argens, au pied du Rocher.

La commune est arrosée par l'Argens, ainsi que par l'un de ses affluents, le Blavet. L'Argens alimente, depuis la construction de l'autoroute A8, une ancienne gravière, devenue lac de loisir, le lac de l'Aréna[2].

Au Sud, la mer Méditerranée.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • fleuve l'Argens ;
  • rivières : l'Endre, le Blavet ;
  • torrent le Raphael ;
  • lac du Fournel[4] ;
  • ruisseaux de la Fontaine des Arnoux, de la Source, de la Vernède, de la Fontaine des Anguilles, des Flacs ;
  • vallons ;
  • ravins.

Le territoire de la commune a été l'objet de fréquentes inondations, particulièrement importantes en [5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fréjus », sur la commune de Fréjus à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Statistiques 1991-2020 et records FREJUS (83) - alt : 7m, lat : 43°25'24"N, lon : 6°44'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1919 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 3,8 6,1 8,6 12,5 16,2 18,6 18,7 15,4 12,2 8 4,9 10,8
Température moyenne (°C) 8,6 8,9 11,2 13,6 17,4 21,2 23,8 24 20,5 16,9 12,5 9,3 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,3 14 16,3 18,6 22,4 26,3 29,1 29,3 25,6 21,5 16,9 13,7 20,6
Record de froid (°C)
date du record
−9
09.01.1985
−12
12.02.1956
−8,6
07.03.1971
−1,8
02.04.1967
1,1
06.05.1979
5,5
19.06.1923
7,5
11.07.1919
7,7
20.08.1968
4,5
28.09.1972
0,1
31.10.1974
−3,3
20.11.1977
−7
17.12.1920
−12
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
19.01.07
26,4
03.02.20
27,3
22.03.02
28,3
24.04.1970
32,7
27.05.22
37,7
20.06.03
42,5
29.07.1983
41,5
17.08.1932
35,4
21.09.18
35,9
09.10.1935
26,6
06.11.13
23,2
04.12.1961
42,5
1983
Précipitations (mm) 69,8 51,6 49,6 70,2 43,9 31,8 15,6 27,2 81 115,5 132,5 96,9 785,6
Source : « Fiche 83061001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,3
4
69,8
 
 
 
14
3,8
51,6
 
 
 
16,3
6,1
49,6
 
 
 
18,6
8,6
70,2
 
 
 
22,4
12,5
43,9
 
 
 
26,3
16,2
31,8
 
 
 
29,1
18,6
15,6
 
 
 
29,3
18,7
27,2
 
 
 
25,6
15,4
81
 
 
 
21,5
12,2
115,5
 
 
 
16,9
8
132,5
 
 
 
13,7
4,9
96,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports modifier

Le territoire de Roquebrune-sur-Argens est traversé, d'est en ouest, par la route nationale 7, ainsi que par l'autoroute A8, et par la ligne ferroviaire Paris-Vintimille. Les sorties de l'autoroute A8 les plus proches sont les sorties no 37 (depuis Toulon et Aix-en-Provence) et no 38 (depuis Nice).

L'aéroport international le plus proche est celui de Nice, celui de Cannes - Mandelieu, moins loin, permettant un accès aux passagers d'affaires. La gare TGV la plus proche est celle de Saint-Raphaël.

La commune est reliée aux villes voisines par sept lignes de bus, certaines passant par le village, d'autres passant par les Issambres ou la Bouverie[13]. Elles permettent de rejoindre la sous-préfecture, Draguignan, ainsi que la gare TGV la plus proche, à Saint-Raphaël, ou les plages de Fréjus, ou Saint-Tropez.

En période estivale, une navette régulière permet de rejoindre le port de Saint-Tropez, depuis le port des Issambres[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Roquebrune-sur-Argens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roquebrune-sur-Argens, une unité urbaine monocommunale[18] de 14 251 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

Occupation des sols modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,6 % 1339
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,6 % 67
Équipements sportifs et de loisirs 1,8 % 196
Terres arables hors périmètres d'irrigation 4,6 % 484
Vignobles 3,2 % 341
Vergers et petits fruits 1,0 % 103
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,4 % 44
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 10,7 % 1130
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,8 % 193
Forêts de feuillus 0,3 % 29
Forêts de conifères 3,7 % 394
Forêts mélangées 23,5 % 2494
Végétation sclérophylle 33,1 % 3512
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,9 % 92
Roches nues 1,8 % 186
Source : Corine Land Cover[26]

Toponymie modifier

Le nom de Roquebrune, Ròcabruna (écriture classique), Roco Bruno (écriture mistralienne) en provençal, vient de la couleur rouge de la montagne qui surplombe le village. C'est en [27], à la suite de la demande du conseil municipal, que la commune prend officiellement le nom de Roquebrune-sur-Argens[28].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Des découvertes de vie préhistorique ont été réalisées dans les grottes de la Bouverie et un dolmen a été daté du Néolithique[29].

Antiquité modifier

Le territoire de Roquebrune-sur-Argens était traversé par une voie romaine[30]. Une borne milliaire a été identifiée, en 1863, sous le maître-autel de l'église paroissiale. Elle portait comme inscription IMP. CAESAR AVGVSTVS. IMP. X TRIBVNICIA PODESTATE XI IIIII. Elle a été entreposée dans une petite salle attenante à la chapelle des fonts baptismaux[31].

C'est entre le VIIIe siècle et le XIe siècle que le premier village fut fondé au sommet du Pétignon, sous le nom latin de Rocca Bruna en référence à ce rocher brun qui surplombe l'actuelle agglomération[32]. En 973, Guillaume Ier, comte de Provence, chassa les Sarrasins qui avaient envahi la région depuis plus d'un siècle. Ce fut à cette époque que la borne romaine devint le piétement à l'autel et fut creusée pour servir de réceptacle à des reliques[31].

Moyen Âge modifier

Le prieuré détenu par les moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille est probablement fondé au IXe siècle[33].

Les trois premières implantations d'habitations de la commune se concentrèrent alors à Villepey, au Palayson et près de l'actuel village de Roquebrune. C'est ce dernier lieu qui prit peu à peu de l'ampleur sur les deux autres, avec 165 foyers en 1316, contre 17 au Palayson et 11 à Villepey[réf. nécessaire]. Ce changement est confirmé par la toponymie : les chartes faisaient toujours référence au castrum au XIe siècle pour situer la villa organisée autour du prieuré des moines de Saint-Victor. Au XIIe siècle, il n’est plus mentionné[33].

Le concile de Vienne, convoqué par le pape Clément V, se réunit entre et pour discuter de l'avenir de l'ordre du Temple. Peu après ce concile, qui excommunia les Templiers, à l'entrée du village, dans un mur extérieur de la chapelle Saint-Pierre a été inhumé, la tête en bas, un membre de l'Ordre dissous[34].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le seigneur de Roquebrune, Antoine de Villeneuve. Alors qu’il soutenait Charles de Duras depuis plusieurs années, il rejoint avec ses deux frères seigneurs de Gourdon et Barrême le camp angevin et obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[35]. La communauté de Roquebrune est conquise par le parti angevin au début de la guerre (avant 1385)[36].

Le village passa tout le Moyen Âge dans l'isolement à l'abri de ses murailles, évitant aussi bien les envahisseurs que les épidémies, telles la peste noire. La construction de l'église paroissiale fut achevée en 1535. C'est de cette époque que date la légende du « prieur transformé en saule ». Celui-ci, le père Antoine, desservant la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, située au sud du village, profitait régulièrement des générosités de la bouchère qui le fournissait en viandes. Une nuit, sur le chemin du retour, il fut happé par les esprits des morts réfugiés dans les arbres et transformé en saule. Sur ce chemin existe toujours un oratoire creusé dans un arbre pour rappeler cette métamorphose[31],[32].

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

La chapelle Saint-Pierre, située à la sortie sud de la ville, ancienne chapelle des Templiers. Le chevet est entouré d'un cimetière primitif, dont les tombes ont été creusées dans le roc, et qui semblent montrer l'emplacement du premier village.

La chapelle Saint-Michel, dans l'enceinte de la « vieille ville ». Elle est mentionnée en 1314 sur l'inventaire des possessions de l'ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis à la confrérie de pénitents blancs en 1582[37].

Temps Modernes modifier

Au XVe siècle, les constructions, faute de place, commencèrent à s'étendre hors des fortifications médiévales passant de 127 familles en 1471 (environ 500 personnes) à 310 en 1540 (environ 1 300 personnes). Cela donna lieu aux premières transformations du village, avec la création des arcades de la place haute[32].

Pendant les guerres de Religion à partir de 1562, le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, était à la tête des catholiques. Ils étaient craints sous le nom de « carcistes » ou « marabouts », qui signifiait « cruels et sauvages ». Ils combattaient les Razats ou Ligueurs du maréchal de Retz qui s'appuyaient sur les seigneurs d'Oppède, d'Oraison et le baron d’Allemagne, Nicolas Mas-Castellane. Le , un capitaine ligueur fut tué en assiégeant les carcistes retranchés dans le village. Contraints de se rendre, ceux-ci furent ensuite tous massacrés[32].

La paix revenue, les transformations recommencèrent à partir de 1608. Le tracé tortueux des rues médiévales fut modifié avec la création de la rue Neuve, de la rue Droite (actuelle Grande-Rue), la rue des Lauses (Dalles), la rue du Four et la rue des Pins. Le développement de la commune fut tel à cette époque, que l'on compta 2 000 personnes dans le village en 1676. L'économie de la commune était alors centrée sur la polyculture[32].

De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale modifier

Son ouverture sur le monde se concrétisa en 1829, lors de la construction du Pont d'Argens reliant Roquebrune à la route d'Italie. Puis, en 1863, avec la prolongation de la voie de chemin de fer, et l'ouverture de la gare de Roquebrune[38], un nouvel essor est apporté à l'agriculture locale, qui se transforme, grâce à ces nouveaux débouchés, jusqu'à la création de la Coopérative vinicole, en 1913[32].

Depuis 1945 modifier

Située en bord de mer, la commune attire les vacanciers depuis 1960. Son développement démographique est lié à sa situation géographique très favorable, près de la mer, et aux grands axes de transport relativement proches (autoroute A8, SNCF). C'est à cette période que fut conçu le lotissement littoral des Issambres[32].

La commune s'est engagée sur la voie de l'intercommunalité en 2000, avec Fréjus et Puget-sur-Argens.

C'est à l'hôtel Formule 1 de la commune qu'est vu pour la dernière fois Xavier Dupont de Ligonnès, le [39].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Paul Ollivier    
octobre 1947 octobre 1961 Germain Ollier    
octobre 1961 mars 1968 Julien Cazelles[40] SFIO/FGDS Receveur des finances puis contrôleur d'État
Député du Var (2e circ.) (1967 → 1968)
Décédé en fonction[41]
avril 1968 mars 1971 Thérèse Cazelles
Épouse du précédent
   
mars 1971 mai 1974 Robert Manuel   Comédien
mai 1974 mars 1977 Xavier Henriot
(1909-1993)
  Ingénieur et exploitant agricole
mars 1977 septembre 1993 André Cabasse PS Conseiller général du Muy (1979 → 1992)
Décédé en fonction
octobre 1993 mars 2001 Jean-Pierre Serra[42] UDF-PR
puis DL
Secrétaire général de banque, adjoint au maire (1983 → 1993)
Conseiller général du Muy (1995 → 2015)
Vice-président du conseil général (2004 → 2015)
mars 2001 juillet 2016 Luc Jousse UMP puis DVD Kinésithérapeute
Vice-président de la CAVEM (? → 2015)
Mandat écourté à la suite d'une condamnation judiciaire
août 2016[43] juillet 2020 Jean-Paul Ollivier DVD Professeur de français retraité, ancien 1er adjoint (2001 → 2016)
juillet 2020 En cours Jean Cayron DVC Fonctionnaire territorial
3e vice-président Estérel Côte d'Azur Agglomération (2020 → )

Intercommunalité modifier

Roquebrune-sur-Argens fait partie de la Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM), depuis sa création en 2013, qui regroupe cinq communes : Puget-sur-Argens, Les Adrets-de-l'Estérel, Fréjus, Saint-Raphaël et Roquebrune-sur-Argens.

Budget et fiscalité modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Roquebrune-sur-Argens en 2011
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 13,13 % 7,16 % 6,15 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 20,20 % 0,00 % 11,76 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 50,78 % 2,32 % 23,44 % 8,85 %
Cotisation foncière des entreprises (CFE) 0,00 % 25,31 % 8,55 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[44]).

Les taux de taxes d'intercommunalité ne sont pas applicables avant le .

En , la chambre régionale des comptes émet un rapport défavorable à la gestion de la commune[45].

Budget et fiscalité 2020 modifier

 
Mairie.

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :

  • total des produits de fonctionnement : 30 381 000 , soit 2 101  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 25 642 000 , soit 1 773  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 10 048 000 , soit 695  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 8 747 000 , soit 605  par habitant.
  • endettement : 43 779 000 , soit 3 028  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,44 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,16 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 55,84 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 180 [47].

Politique environnementale modifier

La municipalité a mis en place un service de l'environnement et du développement durable[48]. Ce service travaille notamment en relation avec le conservatoire du littoral, pour la gestion d'un espace boisé de 106 km2, le site des « Petites Maures » (déclaration d'utilité publique du ).

Les risques d'incendie étant particulièrement importants dans la région, le débroussaillement est obligatoire et sa réalisation est très surveillée[49].

Jumelages modifier

Au , Roquebrune-sur-Argens est jumelée avec :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Roquebrunois[51].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 14 448 habitants[Note 5], en augmentation de 9,5 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7471 7781 6721 7962 0192 0311 9981 8541 891
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8631 8251 9691 8662 0301 9961 9391 8671 798
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9821 9121 9221 8652 0262 1452 0601 9442 245
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 8733 6985 0416 30110 38911 34911 40512 30814 048
2021 - - - - - - - -
14 448--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 027 hommes pour 7 599 femmes, soit un taux de 51,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,5 
11,1 
75-89 ans
11,8 
19,5 
60-74 ans
22,1 
21,3 
45-59 ans
19,9 
17,0 
30-44 ans
17,1 
13,2 
15-29 ans
11,9 
17,3 
0-14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,9 
75-89 ans
12,4 
19,6 
60-74 ans
20,9 
20,1 
45-59 ans
20 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,6 
0-14 ans
14,4 

Enseignement modifier

Les élèves suivent leurs études au sein de la commune, de la maternelle au collège[57]. Plusieurs établissements sont ouverts, au Village, aux Issambres tout comme à la Bouverie (place Titeuf), pour les sections de maternelle et école élémentaire. Le collège est situé au village. Les lycéens se rendent au Muy ou Saint-Raphaël (Var), suivant les sections choisies.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Visites commentées du village médiéval, des trois chocolatiers, de la maison du Chocolat et du Cacao, de la maison du Patrimoine inauguré par Guillaume Bonnaud en 2004, de la Maison du terroir les mardis de juin à septembre (sur réservation).
  • Des chasses aux trésors et ateliers pour enfants sont organisés par l'office de tourisme d'avril à octobre (sur réservation).
  • Trail nocturne des Lucioles (course pédestre en nocturne).
  • Randonnée des Lucioles.
  • Rando VTT du Lachens à la mer : le jeudi de l'ascension.
  • Les Nuits de Saint-Roch, festival des interprètes de la chanson française : tout au long de l'été.
  • Show nautique nocturne des Issambres ( plage San Peïre) et sur le lac Perrin ().
  • Les Médiévales Roquebrunoises[58].
  • Fête du miel, le premier week-end du mois d'octobre.
  • Roc d'Azur (course de VTT), en octobre.
  • Fête des peintres.

Santé modifier

Aucun hôpital n'est implanté sur le territoire de la commune, les plus proches établissements sont le Centre hospitalier intercommunal Fréjus-Saint-Raphaël[59] à 34 km, et le Pôle de santé du golfe de Saint-Tropez. Par contre, la commune compte de nombreux médecins, pharmacies, et infirmiers, répartis sur les trois pôles d'habitations[60].

Sports modifier

Les sports nautiques ont une certaine importance le territoire de Roquebrune-sur-Argens[61]. Les Issambres, avec un port et huit kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée, forment le quartier le plus au sud de la commune. On peut y pratiquer la voile, la plongée sous-marine, le ski nautique, le jet ski, etc. On y trouve aussi une école de bateaux. Mais les sports nautiques ne sont pas uniquement des sports maritimes (base canoë-kayak du Rocher, lac de Perrin).

On trouve aussi sur le territoire un golf, club équestre, tennis, des sentiers de randonnées pédestres, des circuits de VTT, etc.[62].

Cultes modifier

Les Roquebrunois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Pierre-Saint-Paul qui dépend de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul, paroisse du doyenné de Fréjus[63] au sein du diocèse de Fréjus-Toulon.

Économie modifier

Industrie modifier

L'industrie de la commune est essentiellement regroupée sur deux zones d'activités : la ZAC du Blavet, proche de La Bouverie, et la ZAC Garillans, le long de la RN 7.

En majorité, l'activité est représentée par le secteur du bâtiment-travaux publics. Les secteurs de l'agro-alimentaire, des produits manufacturés et de la cosmétique (centre européen de production de la société Thalgo) sont également présents.

Tourisme modifier

La situation géographique de la commune, entre mer et montagne (massif des Maures et massif de l'Esterel), permet une activité touristique importante. Le pôle des Issambres bénéficie d'une activité nautique très variée s'adressant à tous les publics, entre le port de plaisance, les plages et le centre national de ski nautique[64].

La commune dispose de deux stations balnéaires : La station balnéaire de Val d'Esquières[65] et la station balnéaire des Issambres[66].

Le tourisme vert profite des zones boisées de la montagne de Roquebrune, point culminant de la commune, permettant au massif des Maures de dominer l'embouchure de l'Argens[67].

Agriculture modifier

L'agriculture est un secteur d'activité encore dynamique sur le territoire de la commune, dans plusieurs domaines[68] : maraîchage, vergers, horticulture, viticulture, apiculture, oléiculture et élevage (ovin, caprin).

La commune produit deux AOC, l'huile d'olive de Provence, le côtes-de-provence Fréjus et le côtes-de-provence[69].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Roquebrune-sur-Argens possède quatre monuments historiques[70].

Patrimoine religieux modifier

L'orgue a été construit en 1966 par Frans Breil (facteur allemand)[72],
Le buffet a été transformé en 2006 par Yves Cabourdin[73],[74],[75]. Le décor du buffet est de Florence Fournel (Atelier "Les Fées sont formidables"[76]).
  • La chapelle Saint-Pierre, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [77],[78]. La cloche est de 1786[79].
  • La chapelle Saint-Michel, dans l'enceinte de la « vieille ville ».
  • La chapelle Sainte-Anne[80].
  • La chapelle Saint-Roch[81], de style roman. Elle fut dédiée à saint Roch au XVe siècle pour protéger le village de l'épidémie qui sévissait à Fréjus en 1480[82].
  • La chapelle Notre Dame de la Roquette, autrefois appelée Notre Dame des Spasmes[83].
  • Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié, avec sa chapelle du XVIIe siècle[84] et ses nombreux ex-votos[85], qui fait partie de la Congrégation Province d’Avignon Aquitaine de l’Ordre des Carmes déchaux[86].
  • Le monument aux morts[87].
  • Le « rocher des trois croix »[88].

Autres lieux et édifices modifier

 
Maison du patrimoine.
  • La Maison du Patrimoine, aménagé autour d'une véritable glacière du XVIIe siècle, consacré à l'histoire de la commune, de la préhistoire (avec quelques pièces des fouilles de la Bouverie) à nos jours. Beaux vestiges du néolithique et de remarquables témoignages de la présence romaine avec la reconstitution d'une tombe sous tegulae et son jardin avec des plantes médicinales[94].
  • La maison du Chocolat et du Cacao, dans l'ancienne chapelle du XVIIIe siècle des hospitaliers[95].
  • La maison du Terroir, boutique des produits du terroir roquebrunois, témoignage de la tradition agricole du village[96].
  • Les gorges du Blavet, à la Bouverie.
  • Château de Bagatelle, construit en 1771 par le duc de Blacas[97]. Il appartient actuellement à la Mutuelle des Agents des Impôts qui y exploite un village vacances de 300 lits "le Vacanciel Bagatelle"[98].
  • Le Portalet XIe siècle, plus ancienne porte[99] du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle[100].
  • La Place Saint-Esprit qui doit son nom à la confrérie du même nom qui a contribué à la création de la commune au XIVe siècle.
  • La tour de l'horloge surmontée d'un campanile en fer forgé, édifiée sur les remparts au XVIe siècle avec une cloche de 1546, classée au titre des objets mobiliers, qui permettait à l'origine de prévenir les habitants en cas de danger[101].
  • La tour Anfred, une des deux tours qui protégeaient les remparts de la ville médiévale.
  • Les Portiques, maisons à arcades construites au XVIIe siècle à l'extérieur de l'enceinte médiévale parallèlement aux remparts.
  • Fontaines et lavoirs :
    • Fontaine Vieille de 1780,
    • Fontaine neuve & lavoir de 1902.

Personnalités liées à la commune modifier

 
Cadran solaire à Roquebrune-sur-Argens, avec le blason de la ville.
  • Rénier de Bourbon-Siciles (1883-1973) - Descendant de la monarchie sicilienne, mort à Roquebrune-sur-Argens.
  • Lamine Senghor (1889-1927) - Militant anticolonialiste et communiste, vécut dans la commune dans les années 1920.
  • Robert Manuel (1916-1995) - Comédien, a habité à Roquebrune, dont il a été maire durant deux ans. La salle des fêtes du village porte son nom en son hommage.
  • Jean Graton (1923-2021) - Créateur de BD, habitait à Roquebrune-sur-Argens.
  • Ferdinand de Bourbon-Siciles (1926 - 2008) - Descendant de la monarchie sicilienne, mort à Roquebrune-sur-Argens.
  • Jack Regard (1943-1974) - Bassiste des Chats Sauvages, s'est installé dans la commune où il avait ouvert un bar-restaurant en .
  • Sim (1926-2009) - Acteur, comique, chanteur, a vécu à Roquebrune-sur-Argens.
  • Tibet (1931-2010) - Dessinateur et scénariste de bande dessinée, mort à Roquebrune-sur-Argens.
  • C'est à Roquebrune-sur-Argens, en 2011, que la dernière trace de Ligonnès est caractérisée, début d'une cavale depuis, sans jamais être retrouvé, posant aux observateurs l'interrogation d'un possible suicide[39].

Héraldique modifier

Les armoiries de Roquebrune-sur-Argens se blasonnent ainsi[102] :

D'or, à deux rochers de sable à côté l'un de l'autre.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Le Rocher de Roquebrune, éditions Campanile
  2. 17 avril 2004, « Arena Gliss en danger, pourquoi ? », sur le site skinautiqueinfo.online.fr, anonyme (consulté le ).
  3. L'eau dans la commune
  4. Lac du Fournel (1 hectare)
  5. Inondations dans le Sud-Est : Roquebrune-sur-Argens transformée en île, sur Le Parisien
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Roquebrune-sur-Argens et Fréjus », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  26. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  27. “Par décret en date du 7 février 1921, rendu sur la proposition du ministre de l’intérieur, il est attribué à la commune de Roquebrune, canton de Fréjus, arrondissement de Draguignan, département du Var, la dénomination de Roquebrune-sur-Argens”. Journal officiel de la République française n°49, 19 février 1921, p. 2110
  28. Roquebrune-sur-Agens, Les Issambres, le temps retrouvé, édition Equinoxe
  29. « La maison du patrimoine », sur le site de l'office de tourisme de Roquebrune-sur-Argens (consulté le ).
  30. Sur cette via Iulia Augusta, vingt-neuf bornes milliaires ont été retrouvées
  31. a b et c Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 403.
  32. a b c d e f g et h Pierre Bedot, op. cit., p. 227.
  33. a et b Yann Codou, « Le paysage religieux et l'habitat rural en Provence de l'antiquité tardive au XIIe siècle », Archéologie du monde médiéval, tome 21, 2003, p. 59.
  34. Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 402.
  35. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408 (note 33).
  36. G. Xhayet, op. cit., p. 416.
  37. Archive
  38. Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France: de Paris à la Méditerranée. Auvergne, Dauphiné, Provence, Alpes-Maritimes, Corse, etc, L. Hachette, 1865, p. 377 intégral (consulté le 2 octobre 2011).
  39. a et b « Disparus de Nantes : les derniers jours de la famille Dupont de Ligonnès », sur midilibre.fr (consulté le ).
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  71. Notice no PA00081701, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. Franz Breil
  73. Orgue Yves Cabourdin
  74. Inventaire de l'orgue
  75. site de Yves Cabourdin, facteur d’orgues
  76. Atelier Les Fées sont formidables
  77. Notice no PA00081699, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis
  79. Notice no PM83000458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture lieu d'exposition ex-chapelle Saint-Miche
  80. chapelle Sainte-Anne
  81. La chapelle Saint-Roch
  82. Chapelle Saint-Roch
  83. La chapelle Notre Dame de la Roquette
  84. Le sanctuaire Notre-Dame de Pitié, historique de l'origine à nos jours
  85. Le patrimoine mobilier de la chapelle Notre-Dame de Pitié
  86. Monastère Notre-Dame de Pitié
  87. Monument aux morts de Roquebrune-sur-Argens
  88. Le Rocher de Roquebrune & Trois Croix
  89. Notice no PA00081700, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. Notice no PA00081702, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Le site archéologique Sainte Candie
  92. La croix des Maures
  93. Le sentier découverte des 25 ponts
  94. Maison du patrimoine
  95. Maison du Chocolat et Cacao
  96. La maison du terroir
  97. Le Château de Bagatelle
  98. Club Vacanciel Roquebrune-sur-Argens
  99. Le Portalet
  100. Le Castrum
  101. Notice no PM83000457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
  102. Pays Mer Estérel : Roquebrune-sur-Argens, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  103. « bourg castral de Burnis (?) », notice no IA83001456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. « bourg castral de Villepey », notice no IA83001265, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  105. « bourg castral de Palaison », notice no IA83001196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.