Roland Meier

coureur cycliste suisse
Roland Meier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Informations
Naissance
Nationalité
Équipes professionnelles
09.1993-12.1993TVM-Bison Kit (stagiaire)
1994TVM-Bison Kit
1995TVM-Polis Direct
1996PMU Romand-BEPSA-Loup Sport
1997Post Swiss Team
1998-2000Cofidis
2001Team Coast

Roland Meier (né le à Dänikon) est un ancien coureur cycliste suisse.

Biographie modifier

Carrière amateur modifier

Meier est seizième du championnat du monde sur route amateurs 1990[1]. Sélectionné pour les Jeux olympiques de Barcelone, il se classe 19e de la course en ligne[1] et fait partie de l'équipe de Suisse qui est septième du contre-la-montre par équipes. Meier est également troisième du contre-la-montre par équipes des championnats du monde 1993.

Carrière professionnelle modifier

Roland Meier commence sa carrière professionnelle en 1994 dans l'équipe TVM. Il devient champion de Suisse du contre-la-montre l'année suivante.

Il se révèle au plus haut niveau lors du Critérium du Dauphiné libéré en 1997. Surprenant troisième du contre-la-montre derrière les spécialistes Viatcheslav Ekimov et Abraham Olano, il figure un temps en troisième place du classement général[2].

Roland Meier est recruté en septembre 1997 par la formation française Cofidis[3]. Il y réalise sa meilleure saison. Au printemps, il finit cinquième de la Bicyclette basque et du Tour de Romandie et sixième du Tour de Suisse. Le Tour de France 1998 constitue un sommet dans sa carrière. Engagé afin d'épauler le leader Francesco Casagrande qui abandonne à la dixième étape, il s'échappe lors de la onzième étape, passe les cols de la Core et de Port en tête, avant de n'être repris que par Marco Pantani dans la montée vers le plateau de Beille. Cette performance, ainsi qu'un bon contre-la-montre au Creusot (10e), lui permet de finir 7e de ce Tour perturbé par l'affaire Festina. L'équipe Cofidis est sacrée meilleure équipe de l'épreuve, avec notamment les places de Bobby Julich (3e) et Christophe Rinero (4e).

En 1999, Roland Meier prend la cinquième place de la Classique des Alpes puis participe à son deuxième Tour. Le leader de Cofidis, Bobby Julich abandonne rapidement. L'équipe a moins de réussite qu'en 1998 et Meier obtient le meilleur résultat avec une 15e place finale.

Après une dernière année plus terne chez Cofidis, il est recruté en 2001 par l'équipe allemande Team Coast. En avril, il est contrôlé positif à l'EPO à l'issue de la Flèche wallonne[4]. Suspendu huit mois par la fédération suisse[5] et étant le premier coureur à l'être spécifiquement pour une prise d'EPO détectée par un contrôle[6], il ne trouvera plus d'employeur.

Le nom de Roland Meier apparaît le dans un rapport rendu par le Sénat concernant le Tour de France 1998. Sur cette édition du Tour de France, des tests rétroactifs sont menés en 2004 par l'AFLD sur de nombreux échantillons d'urine pour déceler la présence d'EPO. Les données sont anonymes mais l'enquête de la commission d'enquête sénatoriale permet de mettre en évidence les noms des personnes concernées. Meier apparaît dans la liste des coureurs dont le contrôle apparait comme « suspect » quand d'autres sont déclarés positifs ou négatifs. Philippe Gaumont, coéquipier de Meier en 1998, écrit de son côté dans son autobiographie que l'équipe Cofidis pour ce Tour de France avait reçu en préparation de la compétition de l'EPO et de l'hormone de croissance[7],[8].

Palmarès modifier

Résultats sur les grands tours modifier

Tour de France modifier

3 participations

Tour d'Espagne modifier

3 participations

Tour d'Italie modifier

1 participation

Notes et références modifier

  1. a et b (nl) « Roland Meier », sur cyclebase.nl (consulté le )
  2. Jean-Emmanuel Ducoin, « Connaissez-vous Roland Meier ? », sur humanite.fr, L'Humanité, .
  3. Cyclisme, L'Humanité, 23 septembre 1997.
  4. (en) « Roland Meier's B sample positive », Cyclingnews.com, 9 juin 2001.
  5. « Roland Meier est suspendu pour huit mois par la Fédération cycliste suisse après avoir été contrôlé positif à l'EPO », Velo101.com, 29 août 2001.
  6. Stéphane Guérard, « Janvier, le mois des dopés », sur humanite.fr, L'Humanité, .
  7. Frédéric Sugnot, « Un rapport sénatorial qui dit « non et noms »… », sur humanite.fr, L'Humanité, .
  8. Nicolas Rouyer, « Tour de France : l'édition 1998 revue et corrigée sans les dopés », sur europe1.fr, Europe 1, .

Liens externes modifier