Roland Hureaux

homme politique français
Roland Hureaux
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Fonctions
Secrétaire général
Institut de géopolitique des populations (d)
-
Sous-préfet de l'arrondissement d'Étampes
-
inconnu
inconnu
Secrétaire général de la préfecture du Lot
-
inconnu
inconnu
Sous-préfet de l'arrondissement de Château-Salins
-
inconnu
inconnu
Directeur de cabinet
Préfet de l'Indre (d)
-
inconnu
inconnu
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Institut de géopolitique des populations (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Roland Hureaux est un essayiste et haut fonctionnaire français né le à Bayonne[1].

Il a une activité politique dans les groupes souverainistes et gaullistes.

Biographie modifier

Études modifier

Roland Hureaux intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud[1] en 1967. Il obtient l'agrégation d’histoire en 1971[1], et est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (section Service public) en 1972[2].

Parcours administratif modifier

Il est élève de l’École nationale d’administration (ENA), promotion Michel-de-l’Hospital (1977-1979)[1].

Il occupe divers postes préfectoraux à Châteauroux, Château-Salins et Étampes avant de faire partie de la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (ancien nom de la DATAR) où il est conseiller technique de 1989 à 1992.

Il est envoyé par le Quai d’Orsay comme premier conseiller près l'ambassade de France en Tanzanie de 1984 à 1987. De 1995 à 1997, il est consultant pour les affaires africaines au Conseil d’analyse et de prévision du Quai d’Orsay.

Il est nommé au cabinet de Philippe Séguin pendant sa présidence de l’Assemblée nationale, puis à celui du Premier ministre Édouard Balladur (1994-1995).

Il est auditeur de la 47e session de l'Institut des hautes études de la défense nationale (1994-1995)[réf. souhaitée].

Il rédige plusieurs rapports parlementaires (réforme de l’État, fondations politiques, politique régionale européenne) avant de passer dix ans à la Cour des comptes, à la 2e chambre.

En 2015, il est admis à la retraite[3].

Activité politique modifier

En 1993, il est investi par le RPR aux élections législatives dans la première circonscription du Lot et obtient 14,9 % des voix au premier tour. Mais il est peu après exclu de ce parti[pourquoi ?], et adhère alors au Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua de 1998 à 1999.

Il est trois fois candidat à la tête d’une liste indépendante à la mairie de Cahors, en 1995[4], 2003[5] et 2008. Trois fois il s'incline et échoue.

De 2000 à 2004, il est secrétaire général de l'Institut de géopolitique des populations.

En 2001, sous les couleurs du RPF[6], il obtient 17,2 % des voix au premier tour. Il est durant deux ans premier adjoint au maire chargé des finances. Il exerce en , à titre intérimaire, la fonction de maire, et il est battu par Marc Lecuru lors de l'élection du nouveau maire[7].

En 2002, il soutient la campagne de Jean-Pierre Chevènement et adhère au Pôle républicain. Il crée en 2009 le collectif « Souveraineté » qui s’attache à fédérer les efforts de différents mouvements souverainistes républicains de droite et de gauche.

En , il obtient 12,8 % des voix aux élections cantonales dans le canton de Cahors-Sud[8]. Sa suppléante est son épouse, Ghyslaine Jacques-Hureaux[9]. En , il obtient 7,1 % des voix aux élections sénatoriales dans le Lot.

Le , il est déclaré inéligible pour un an par le tribunal administratif de Toulouse, n'ayant pas présenté ses comptes de campagne pour les élections cantonales dans les délais[10]. Cette décision est annulée par le Conseil d’État en [11].

En 2012, il est à l'initiative l'Appel de Dusseldorf, avec les économistes français de POMONE - dont il est membre avec Alain Cotta, Jean-Pierre Gérard, Roland Hureaux, Philippe Murer, Michel Robatel et Jean-Jacques Rosa -, ainsi que le juriste allemand Karl Albrecht Schachtschneider et l'économiste et homme politique allemand Joachim Starbatty, qui prône une sortie de l'euro pour l'Allemagne et la France[12],[13],[14].

En 2012, 2013 et 2014, il participe aux manifestations contre le mariage homosexuel[15][source insuffisante].

Président fondateur de l’association « Touche pas à ma commune »[16], il annonce en son intention de se présenter à l’élection présidentielle[17] « pour défendre la commune », mais ne poursuit pas cette démarche. En avril, il cosigne un appel en faveur d'une sortie « paisible » de l'euro[18].

En , il se présente à l'élection à la mairie de Cahors avec le soutien de l'UMP et de l'UDI[19] ; sa liste obtient 15% des voix et est nettement battue par la liste PS conduite par Jean-Marc Vayssouze-Faure qui recueille 55% des voix[20]. Roland Hureaux devient tout de même conseiller municipal.

En , par jugement du Conseil d'État, il est déclaré inéligible pour un an pour non-conformité de son compte de campagne de 2014 et démissionnaire d'office du conseil municipal de Cahors[21].

Lors des élections législatives de 2017, Roland Hureaux est candidat divers droite dans la 2e circonscription du Lot[22]. Il y obtient 3,5 % des voix.

En 2018, il lance Mouvance France.

Il se représente aux élections municipales de 2020 à Cahors, et obtient 2% des suffrages et perd son siège au conseil muncipal de la ville[23].

En 2022, il publie L'homme qui n'aimait pas la France, qui est une charge contre le quinquennat du président Emmanuel Macron[24].

Médias modifier

Il dirige en 1975-1976 la revue chrétienne Résurrection[25]. Il est membre des comités de rédaction de Commentaire[26] et Communio[27].

D' à , Roland Hureaux dirige sur Radio Courtoisie une émission à son nom[28]. Il est remplacé par Arnaud Danjou et le Libre journal de la jeune droite.

Décoration modifier

  Chevalier de l'ordre du Mérite agricole[1]

Ouvrages modifier

Il a coordonné les ouvrages collectifs :

  • De droite, la famille ? (Corlet, 1998)[33] ;
  • France-Allemagne : un tandem en panne ? (Corlet, 2001)[34] ;
  • Après l’Europe de Bruxelles, une France libre dans une communauté d’États souverains (avec Michel Robatel, éditions François-Xavier de Guibert, 2011).

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 43e édition pour 2012 éditée en 2011, 2307 p., 31 cm (ISBN 978-2-85784-052-7).
  2. « Sciences Po Alumni », sur sciences-po.asso.fr (consulté le ).
  3. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030426889.
  4. Roland Hureaux candidat à droite, La dépêche, 25 avril 2000
  5. Marc Lecuru repousse les avances de Roland Hureaux, Le dépêche, 15 janvier 2003
  6. « La liste surprise de Roland Hureaux », La Dépêche du Midi, 3 mars 2001
  7. « Ça sent la poudre ! », Le Point,‎ (ISSN 0242-6005, lire en ligne)
  8. Résultats canton Cahors-sud, Le Monde
  9. Jean-Michel Fabre, « Cahors-sud : Hureaux entre en résistance », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Jean-Michel Fabre, « Cahors. Roland Hureaux épinglé par le tribunal administratif », La Dépêche du Midi, 10 novembre 2011
  11. Décision du Conseil d’État n°354110, ArianeWeb, 11 avril 2012
  12. Emmanuel Lévy, Un appel franco-allemand d'économistes pour une sortie paisible de l'euro, Magazine Marianne, 28/04/2012
  13. Roland Hureaux, L’appel de Düsseldorf, Valeurs Actuelles, 14/06/2012
  14. J-M Salgon, pp 28-30, Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche, Perspectives Libres, Paris, 2019, 636 pages.
  15. « La Manif pour Tous (LMPT) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  16. Touche pas à ma commune, site de l'association
  17. Laurent Benayoun, « Cahors : Roland Hureaux veut être président de la république », La Dépêche du Midi, 2 mars 2012
  18. Emmanuel Lévy, « Un appel franco-allemand d'économistes pour une sortie paisible de l'euro », sur marianne.net, .
  19. Laurent Benayoun « Cahors. Roland Hureaux a bouclé sa liste » sur La Dépêche du Midi, 28 février 2014
  20. Résultats des élections municipales 2014  : Cahors sur L'Express, 23 mars 2014
  21. Marc Louison, « Cahors : Roland Hureaux est inéligible pendant un an » sur La Vie quercynoise, 28 juillet 2015
  22. Thibaut Souperbie, « Législatives : 21 candidats et des surprises… » sur medialot.fr, 19 mai 2017
  23. « Résultats municipales 2020 à Cahors », sur Le Monde.fr (consulté le )
  24. https://www.edistat.com/search.php?words=9782846213318
  25. Collaborations de Roland Hureaux avec la revue Résurrection
  26. Articles de Roland Hureaux dans la revue Commentaire
  27. Membres actifs de l'Association Communio
  28. « Libre Journal de Roland Hureaux du 10 novembre 2016 : « Le Proche-Orient ; Les élections américaines » », sur Radio Courtoisie, (consulté le ).
  29. Éric L'Helgouac'h, « L'Union européenne : un totalitarisme "soft" ? », sur Nonfiction, (consulté le )
  30. « Le pont aux ânes de la décentralisation », Le Point,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  31. Jean Sévillia, « L'antipolitique de Roland Hureaux », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. Notice de Pourquoi Combattre ? avec auteurs, Cercle Aristote, (consulté le ), sur cerclearistote.fr
  33. Panoramiques, n°36, 4e trimestre 1998
  34. Panoramiques, n°54, 3e trimestre 2001

Liens externes modifier

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