Richard III de Montfaucon

Richard III de Montfaucon
Titre Comte de Montbéliard
(1195-1227)
Autres titres Seigneur de Montfaucon
Successeur 1. Thierry III de Montbéliard comme comte de Montbéliard
2. Amédée III de Montfaucon comme seigneur de Montfaucon
Biographie
Naissance 11??
Décès 7/17 juin 1227/37
Père Amédée II de Montfaucon
Mère Béatrice de Joinville
Conjoint Agnès de Bourgogne
Enfants 1. Thierry III de Montbéliard
2. Amédée III de Montfaucon
3. Richard IV
4. Étienne
5. Comtesson

Richard III de Montfaucon, (? - 7//37), est comte de Montbéliard[1] et seigneur de Montfaucon.

Château féodal de Montfaucon.

Biographie modifier

En 1192, il rencontre le supérieur du couvent de Payerne en présence d'Amédée Ier de Gex, fils d'Amédée Ier de Genève afin qu'ils fixent ensemble les limites de terres de Montfaucon, à savoir : la moitié d'Orbe et la garde de son château, la terre d'Oulens avec les bois d'Orjulaz s'étendant des deux côtés du Talent, la terre de Bavois avec les villages de Corcelles-sur-Chavornay et de Suchy, la terre de Montagny-le-Corbos et des droits à Yverdon[2].

Henri VI meurt brutalement en 1197 alors que son fils Frédéric II n'était encore qu'un enfant de trois ans. Les grands de Germanie, soucieux d'éviter une minorité comme celle d'Henri IV, se tournèrent vers le frère du défunt : Philippe de Souabe fut élu en 1198 roi des Romains, en place de son neveu. Le pape lui suscita immédiatement un concurrent, le Welf Otton IV pour qui Richard III et Étienne II d'Auxonne, alors comte vassal de Bourgogne, prirent parti contre l'avis d'Amédée de Tramelay, évêque de Besançon. Il s'ensuit l'excommunication de Richard et de Gauthier après qu'ils eurent fait prisonnier l'évêque Amédée. Une transaction est trouvée en 1199 par laquelle le comte de Montbéliard et le sire de Montfaucon renoncent à leurs prétentions sur dans le Jorat en contrepartie de la levée de leur excommunication[2].

Au début du XIIIe siècle Richard prend une part active dans la guerre entre son beau-frère Étienne II d'Auxonne et Othon de Méranie, d'autant plus que ce dernier occupait le château d'Orbe par l'intermédiaire de Guillaume IV de Mâcon dans le but d'intercepter les secours qu'attendait Étienne III. Quelques années plus tard il est en guerre contre le comte de Ferrette Frédéric II qui venait de faire élever une fortification à Delle en représailles de l'édification du château de Belfort, une médiation est trouvée et scellée par la promesse de mariage des deux enfants des protagonistes[2].

Famille modifier

Ascendance modifier

Il est le fils d'Amédée II de Montfaucon comte de Montbéliard, et de Béatrice de Grandson-Joinville, fille de Roger.

Mariage et succession modifier

Il épouse Agnès de Bourgogne (aussi nommé Agnès d'Auxonne) – sœur du comte Étienne II-III d'Auxonne ou de Bourgogne et fille d'Étienne Ier-II d'Auxonne, lui-même fils du comte Guillaume IV-III – de qui il a[3] :

Notes et références modifier

  1. "Richardus comes Montisbeligardi et Galterius frater eius (Richard comte de Montbéliard et son frère Gauthier)" sont témoins de la charte datée de 1201 qui enregistre une donation à l'abbaye de Cîteaux (Médiéval Généalogie [1]).
  2. a b et c Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon et de la maison de Chalons dans le pays-de-Vaud.
  3. Une charte de 1218 stipule : "Ricardus comes Montisbiligardis (Richard comte de Montbéliard)" confirme un don à l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux, fait par "Richard Montisfalconis et Amedei patris mei (Richard de Montfaucon et mon père Amédée)", avec le consentement de "uxore mea Agnete (ma femme Agnès) et filiis meis Theoderico, Amedeo et Stephano (et mes fils Thierry, Amédée et Étienne" (Médiéval Généalogie [2]).

Sources modifier

  • Frédéric Charles Jean Gingins-La Sarraz, Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon et de la maison de Chalons dans le pays-de-Vaud, G. Bridel, (lire en ligne), p. 22 à 36.

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier