Rethonvillers

commune française du département de la Somme

Rethonvillers
Rethonvillers
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Philippe Lefèvre
2020-2026
Code postal 80700
Code commune 80669
Démographie
Population
municipale
341 hab. (2021 en diminution de 4,21 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 03″ nord, 2° 52′ 00″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 95 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roye
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Rethonvillers

Rethonvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le village est à 51 km au sud-ouest d'Amiens, sur la l'ex-RN 30 (actuelle RD 930), à mi-distance de Nesle et Roye.

En 2019, le village est desservi par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].

Communes limitrophes modifier

Géologie modifier

Les couches argileuses de limon des plateaux constituent un sol de formation tertiaire, parfois mélangé aux silex. La couche de terre végétale est épaisse de 45 cm en moyenne. Au-dessous se trouve la craie[2].

Hydrographie modifier

L'eau des puits, d'assez bonne qualité en 1899, se trouvait alors à 25 mètres de profondeur, dans une craie jaunâtre. Le territoire ne comporte aucun cours d'eau[2].

Relief modifier

Un petit vallon, « La vallée des mouches », entaille le vaste plateau que forme le territoire[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Rethonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones urbanisées (6,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Retunviller est nommé en 1200. Puis, Retunviller, Retunville, et Rethouviller en 1701. Noms tirés probablement de celui du premier propriétaire des lieux[2].

Le hameau de Sept-Fours tire son nom du four banal qui aurait eu sept entrées[2].

Tilloy est une forme admise de tilleul, l'arbre qui pousse dans la contrée.

Histoire modifier

Antiquité modifier

La découverte d'une statuette en bronze, un Apollon figurant un César et représentant un enfant à l'apothéose, atteste la présence romaine[2].

Moyen Âge modifier

Rethonvillers eut des seigneurs à son nom.

Le duc Jean de Tilloy, vers 1100, possédait un château qui fut plusieurs fois détruit.

Jean, sire de Nesle, se dit homme lige du Roi, en 1230, pour le village de Sept-Fours[2].

Temps modernes et contemporains modifier

Durant la guerre de Trente Ans, en 1636, les Espagnols pillent le village. Les cloches de l'église sont brisées et emportées[2].

En 1757, le village a déjà une école des filles. La maîtresse est rémunérée par la fabrique de l'église[2].

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, un jeune du village fut blessé près de Metz, d'autres furent prisonniers en Prusse[2]

Première Guerre mondiale.

À la fin de la guerre, la commune, reprise par les Alliés, servit de cantonnement d'arrière pendant l'Offensive du Printemps 1918[15],[16].

Le village a été très largement détruit pendant le conflit[17],[18],[19],[20].

Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [21].

.

Seconde Guerre mondiale

Le village est également décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, le [22].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouvait depuis 1793 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. À compter du , la commune est rattachée à l'arrondissement de Péronne[23] du même département.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle fut le chef-lieu du fugace canton de Rethonvillers de 1793 à 1801, année où elle intègre le canton de Roye[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ham.

Intercommunalité modifier

La commune était membre de la communauté de communes du Grand Roye, créée en 2012, mais s'en retire le pour adhérer à la communauté de communes du Pays Neslois[25],[26].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[28].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[29],[30].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1789   M. Hédouin[2]   Prieur-curé
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Albert Ancellin    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 André Mercusot    
mars 2008 En cours
(au 22 février 2018)
Philippe Lefèvre   Retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[32]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 341 habitants[Note 3], en diminution de 4,21 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
485445413507529470507535490
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
475461427414418411405411404
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
383351340313342341322316364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
366335286303335300325327343
2015 2020 2021 - - - - - -
356343341------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1899, le village compte deux hameaux Tilloy et Sept-Fours respectivement de 19 et 50 habitants[2].

Enseignement modifier

Après dix-huit ans de fermeture, le village rouvre son école à la rentrée 2019[36].

La commune est membre du regroupement pédagogique intercommunal de Carrépuis qui comprend sept villages[37].

Économie modifier

En 1892 a cessé la fabrication de la « liqueur des Boyards », production locale[2].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Statue de la Vierge, de 1950, due au père jésuite desservant la paroisse. Elle a été érigée à la « frontière » avec Marché-Allouarde[42].

Personnalités liées à la commune modifier

Jean Maupin (...-1742), chirurgien, décède à Rethonvillers, à plus de 100 ans[2].

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Notice géographique et historique, 1899, M. Dirouard, instituteur, Archives départementales de la Somme, Amiens
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Rethonvillers et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. British official photo, « Photo : Réthonvillers (près). Groupe de soldats écossais revenant de la ligne de feu », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  16. British official photo, « Photo : Réthonvillers (près). Troupes écossaises allant au repos après la bataille », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  18. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. Destructions systématiques par les Allemands ; un coin du village ; au premier plan, arbres fruitiers sciés à la base », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  19. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. Destructions systématiques par les Allemands ; une ferme : au premier plan ; arbres fruitiers sciés à la base », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  20. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. Destructions systématiques par les Allemands ; un verger. Au premier plan ; arbres fruitiers sciés à la base », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  21. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
  22. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 47.
  23. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Claudine Delaire, « Une sortie du Grand Roye pour janvier 2014? », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Arrêté préfectoral du 28 octobre 2013 portant retrait de la commune de Rethonvillers de la communauté de communes du Grand Roye et adhésion à la communauté de communes du Pays Neslois, et portant modifications statutaires de la Communauté de communes du Pays Neslois » [archive du ] [PDF], Préfecture de région de Picardie (consulté le ).
  27. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  28. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  29. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  30. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  31. « Les maires de Réthonvillers », sur francegenweb.org (consulté le ).
  32. « Un troisième mandat pour Philippe Lefèvre à Rethonvillers », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Nicolas Totet, « La rentrée a sonné pour les enseignants », Courrier picard,‎ , p. 5.
  37. « Il ramène l'école au village », Courrier picard,‎ , p. 9.
  38. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Réthonvillers d'après nature, 24 septembre 1867 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  39. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. L'église ; le chœur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  40. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. L'église : intérieur. Sur le pignon, ancien observatoire allemand », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  41. Section photographique de l'armée, « Photo : Réthonvillers. L'église : ensemble. A gauche, restes d'un observatoire allemand aménagé dans l'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  42. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 280 (ASIN B000WR15W8).