Renée Asgarally

écrivaine mauricienne
Renée Asgarally
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Nom de naissance
Renée Lilianne JuddooVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Renée Asgarally est une femme de lettres mauricienne, née le et morte le . C'est la première femme mauricienne ayant publié des ouvrages en créole.

Eléments biographiques modifier

Elle est née en juillet 1939, sous le nom de Renée Lilianne Juddoo, au sein d'une famille métissse créole de Rose-Hill, une famille originaire partiellement de Rodrigues[1]. Elle devient enseignante : institutrice, puis directrise d'école, puis inspectrice de l'éducation[1]. Elle rencontre un autre enseignant, Azize Asgarally, qu'elle épouse[1]. Elle est chrétienne, lui est musulman[1]. Et c'est un écrivain aussi, qui s'engage politiquement, au sein du parti de gauche Mouvement militant mauricien[1],[2].

Maurice devient indépendante en mars 1968[1]. Elle n'a pas trente ans. Son mari est élu député de Maurice à plusieurs reprises[1]. Moins de dix ans après l'indépendance, elle publie à quelques mois d'intervalle deux œuvres de fiction en créole mauricien, première femme mauricienne à publier en créole[1],[3]. Elle publie un roman, Quand montagne prend difé en 1977, une histoire d'amour évoquant les relations intercommunautaires[1], et un recueil de nouvelles en 1979 Tension gagne corne[1], ainsi que d'autres récits en français[1]. En 1993, elle traduit en français Quand montagne prend difé sous le titre La Brûlure[1].

Elle meurt en juillet 2010[1].

Publications modifier

  • Quand montagne prend difé, Rose-Hill, Ile Maurice, Mascarena university publications, , 102 p..
  • Tension gagne corne, Rose-Hill, Ile Maurice, Mascarena university publications, , 114 p..
  • Les filles de Madame Laljee, Port-Louis, Maurice, Swallow Printing, , 247 p.[4].
  • Tant que soufflera le vent, Rose Hill, Ile Maurice, chez l'auteur, , 209 p..
  • Les Trois tortues. Le Petit prisonnier, Rose Hill, Ile Maurice, chez l'auteur, , 17 p..
  • La brûlure, Pereybère, Maurice, Mascarena, , 244 p. (ISBN 99903-969-0-6).

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l et m Robert Furlong, « Renée Asgarally », sur Île en île
  2. « Que sont-ils devenus ? Azize Asgarally: le dramaturge profite de sa retraite politique », L'Express (Maurice),‎ (lire en ligne)
  3. Ramharai Vicram, « Le champ littéraire mauricien », Revue de littérature comparée, vol. 2, no 318,‎ , p. 173-194 (lire en ligne)
  4. Olaleye Laurent Ya, « La femme mauricienne à travers Les filles de madame Laljee de Renée Asgarally », dans Visages de la féminité, Paris, Didier Érudition, , p. 247-253

Liens externes modifier