Reine Malouin

écrivain québécoise
Reine Malouin
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Reine Malouin (1898-1976), née Reine Voiselle, est une écrivaine québécoise.

Biographie modifier

Elle est originaire de Québec. Elle a commencé à publier dans les journaux à l'âge de dix-huit ans et elle n'a jamais cessé d'écrire[1]. En 1936 elle reçoit le premier Grand prix de l'Académie de la Ballade française et des Poèmes à forme fixe, concours ouvert à des écrivains de toute la francophonie[2]. Elle est l'auteur de sketches pour la radio, de romans, de pièces de théâtre et de quelques essais et nouvelles. Elle a publié 23 ouvrages[3]. Son univers romanesque « une somme de valeurs conservatrices en plus de s’accrocher à un ordre ancien »[4].

Reine Malouin s'est aussi engagée dans des organismes littéraires et nationaux tels que la Société des poètes canadiens-français, dont elle sera un temps la présidente, et l'Académie canadienne-française. Elle s'intéresse aussi à l'histoire, publiant en 1955 un premier ouvrage sur la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, puis en 1972, Charlesbourg 1660-1949. C'est d'ailleurs à Charlesbourg que réside l'auteur pendant de nombreuses années.

Elle était mariée à Adalbert Malouin[1].

Œuvres modifier

  • 1939 : Les Murmures (poésie)
  • 1942 : À travers la vie
  • 1942 : Au temps jadis, théâtre historique
  • 1946 : Tâches obscures (nouvelles)
  • 1950 : Inviolata (poésie)
  • 1954 : Cet ailleurs qui respire (roman)
  • 1955 : La Seigneurie Notre-Dame-des-Anges, Société historique de Québec
  • 1957 : Le Conseil de la vie française en Amérique, historique, Éditions Ferland
  • 1957 : Profonds destins (roman)
  • 1958 : J'ai choisi le malheur (roman)
  • 1958 : Vertige (roman)
  • 1960 : La Prairie au soleil (roman historique)
  • 1961 : Ce matin, le soleil, réédition chez Fides
  • 1962 : Fier passé oblige, discours et documents, Société historique
  • 1962 : Où chante la vie (roman)
  • 1964 : Signes perdus (poésie)
  • 1967 : La Poésie, il y a cent ans, 1860-1890, (essai et anthologie), Éditions Garneau
  • 1967 : Mes racines sont là (poésie)
  • 1968 : Princesse de nuit (roman)
  • 1971 : Sphère armillaire (poèmes en prose), Éditions Cosmos
  • 1973 : Il était une fois... des poètes, 1923-1973, histoire de la Société des Poètes
  • 1973 : Charlesbourg 1660-1949, Éditions La Liberté
  • Haïti, l'île enchantée (voyage)[1]

Récompenses modifier

  • 1936: Grand prix de l'Académie de la Ballade française et des Poèmes à forme fixe, pour Les Murmures
  • 1946: Prix Raymond Casgrain de l'Université Laval, pour Tâches obscures
  • 1961: Prix Montcalm à Paris, pour La Prairie au soleil
  • 1967: Prix de poésie du Centenaire de la confédération, pour Mes racines sont là
  • 1967: Prix Du Maurier, pour Mes racines sont là

Hommage modifier

Le mont Reine-Malouin, surplombant le quartier de Bourg-Royal dans l'arrondissement de Charlesbourg, a été nommé en son honneur, ainsi que la salle d'exposition de la bibliothèque de Charlesbourg[5].

Une rue portant le nom de Reine-Malouin a aussi été nommé en son honneur[6] par la ville de Lévis, sur la rive-sud de Québec

De plus, la place Malouin devenue la rue Malouin a été nommée en son honneur, en 1962, dans l'ancienne ville de Charlesbourg, maintenant présente dans la ville de Québec.

Notes et références modifier

  1. a b et c Reine Malouin, Charlesbourg 1660-1949, Québec (Canada), Éditions La Liberté, , 223 p.
  2. Franchise et sincérité , tiré de la préface de l'ouvrage Les Murmures de Reine Malouin
  3. Rue Malouin, répertoire des toponymes, ville de Québec
  4. Ariane Gibeau, « Nuit de noces traumatique et crise de la conjugalité chez Claire Martin, Charlotte Savary et Reine Malouin. Vers une politisation des violences sexuelles en littérature québécoise », Études françaises, vol. 58, no 1,‎ , p. 130 (lire en ligne)
  5. Site du réseau des bibliothèques de Québec
  6. Ville de Lévis, « Fiche toponymique - Ville de Lévis », sur www.ville.levis.qc.ca (consulté le )

Liens externes modifier