Reborn (groupe)

groupe de musique death metal marocain

Reborn est un groupe de death metal marocain.

Reborn
Pays d'origine Drapeau du Maroc Maroc
Genre musical Death metal, gwana metal[1]
Années actives Depuis 2002

Biographie modifier

Le groupe est formé en 2002. Ils rencontrent le succès bien plus du côté politique que musical lorsqu'en avril 2003, un juge marocain condamne neuf des membres de Reborn et de deux autres groupes, en plus de cinq fans à de la prison ferme (entre trois mois et un an) pour « possession de crânes, squelettes, cobras, vipères et 'collection de CD diaboliques'[2],[3]. » En avril, la court de Casablanca raccourcit la peine de trois des neuf musiciens à 45 jours, et acquittent les onze autres[4],[5].

D'après Reda Zine, l'un des fondateurs de la scène heavy metal marocaine[6] : « nous jouons du heavy metal car nos vies sont heavy metal[7]. » Le groupe joue au festival Boulevard des Jeunes Musiciens de Casablanca[8].

Membres modifier

  • Nabil Andaloussi - batterie
  • Saad Bouidi - basse
  • Amine Hamma - guitare
  • Abdelsamad Bourhim - guitare
  • Nabyl Guennouni - chant

Notes et références modifier

  1. (en) Heavy Metal Islam: Rock, Rebellion and the Sturggle for the Soul of Islam, Mark LeVine, Three Rivers Press
  2. (en) Giles Tremlett, « Moroccan judge jails metalheads », The Guardian, (consulté le ).
  3. (en) « Moroccan heavy metal fans jailed », BBC News, (consulté le )
  4. (en) « World Briefing; Africa: Morocco: Sentences Cut For Metal Rockers », The New York Times, (consulté le ).
  5. (en) Brian Whitaker, « Highway to hell », The Guardian, (consulté le ).
  6. (en) Johann Hari, « Contra los prejuicios musicales », La Jornada, (consulté le ).
  7. (en) Mark Levine, Heavy Metal Islam : rock, resistance, and the struggle for the soul of Islam, New York, Three Rivers Press, , 296 p. (ISBN 978-0-307-35339-9), p. 1
  8. (en) Sonja Hegasy, « Young Authority: Quantitative and Qualitative Insights into Youth, Youth Culture, and State Power in Contemporary Morocco », The Journal of North African Studies, vol. 12, no 1,‎ , p. 19–36 (lire en ligne, consulté le ).