Ramsès III

pharaon d'Égypte

Ramsès III
Image illustrative de l’article Ramsès III
Tête d'une statue de Ramsès III.
Décès avant notre ère
Période Nouvel Empire
Dynastie XXe dynastie
Fonction Pharaon
Prédécesseur Sethnakht
Dates de fonction v. 1184 à 1153 AEC[1],[note 1]
Successeur Ramsès IV
Famille
Père Sethnakht
Mère Tiyi-Meryaset
Conjoint Tyti
Enfant(s) Ramsès IV
Deuxième conjoint Iset ou Iset-Tahemdjeret
Enfants avec le 2e conjoint Ramsès VI
Troisième conjoint Tiyi
Enfants avec le 3e conjoint Pentaour
Quatrième conjoint Minefer ?
Enfants avec le 4e conjoint Parêherounemef
Enfants avec le 5e conjoint Amonherkhépeshef
Mériatoum
Montouherkhépeshef
Khâemouaset
Mériamon
Séthiherkhépeshef
Ramsès VIII ?
Douatentopet ?
Fratrie Tyti
Sépulture
Nom Tombe KV11
Type Tombeau
Emplacement Vallée des Rois
Date de découverte 1737
Découvreur Richard Pococke
Fouilles 1737/1738 : Richard Pococke
1769 : James Bruce
1816/1819 : Giovanni Battista Belzoni
1825 : James Burton
1825/1835 : Robert Hay
1844/1845 : Karl Richard Lepsius
1959/1981 : Marek Marciniak
Objets Momie, Vaisselle

Ramsès III (ou Ramsès Ousermaâtrê-Méryamon : né de Râ, la justice de Rê est puissante, aimé d'Amon) est le dernier grand souverain égyptien du Nouvel Empire. Ramsès III succède à son père Sethnakht, précède son fils Ramsès IV et règne vers 1184 à 1153 avant l'ère commune[1], un règne que les chroniques (papyrus Harris) indiquent avoir duré 31 ans et 41 jours. Pendant son règne, il ne cesse de lutter contre la corruption qui gangrène le pays. Il doit également repousser les peuples de la mer, des envahisseurs coalisés[2].

Généalogie modifier

Ramsès III est le fils du roi Sethnakht et de la reine Tiyi-Meryaset[3].

Ramsès III a eu plusieurs épouses, dont a minima :

  • Iset (ou Iset-Tahemdjeret)[4],
  • Tiyi, qui a fait partie du complot ayant visé Ramsès III à la fin de son règne[5],
  • Tyti, qui pourrait être également sa sœur en tant que « fille du roi »[6],[7],
  • peut-être Minefer[7].

Ramsès III a eu plusieurs enfants, dont a minima :

Règne modifier

Accession au trône modifier

 
Ramsès III représenté sur une fresque dans la tombe de son fils Amonherkhépeshef dans la vallée des Reines.

La date de son accession au trône est le 26e jour du mois de Chémou de l'an 1 ; celle de son décès est le 15e jour du mois de Chémou de l'an 32[13].

La description du « Couronnement du pharaon », figurée dans le temple funéraire de Médinet Habou, montre quatre colombes qui sont « expédiées aux quatre coins de l'horizon pour confirmer que l'Horus vivant, Ramsès III, est (encore) en possession de son trône, et que l'ordre de Maât prévaut dans le cosmos et la société »[14],[15].

Invasions modifier

Au cours de son règne, l'Égypte est plusieurs fois menacée par des invasions étrangères.

En l'an 5 de son règne, il vainc des tribus libyennes dans l'ouest du delta du Nil. Il intègre une partie de leurs troupes dans son armée. Il les affronte et les bat à nouveau six ans plus tard, en l'an 11 de son règne[16]. Les vaincus sont marqués au fer rouge, puis emmenés captifs en Égypte avec leurs femmes et leurs enfants. Ils sont à l'origine des communautés libyennes installées dans le pays[16].

En l'an 8, Ramsès III arrête les vagues d'invasions dévastatrices des peuples de la mer, auxquels se sont joints des Philistins[16]. Leur flotte est anéantie dans une bataille navale qui est représentée sur les murs de son temple funéraire à Médinet Habou[16]. Mais le conflit durera presque onze ans, souvent remportés par Ramsès III.

Œuvre architecturale modifier

 
Statues de Ramsès III représentant Osiris. Temple de Karnak.

Ramsès III prend pour modèle l’œuvre architecturale des monuments de Ramsès II.

Il fait construire son « temple des millions d'années » à Médinet Habou. Situé à proximité du Ramesséum, le temple funéraire est installé sur un site comportant déjà des temples et pylônes, érigés durant la XVIIIe dynastie par Amenhotep Ier, Hatchepsout et Thoutmôsis III[17]. Le temple, terminé après le décès du souverain, sert de lieu de culte à la fois pour Amon-Rê et pour le pharaon. C'est là que, selon la légende, sont enterrés les membres de la cosmogonie hermopolitaine, qui feront l'objet d'un culte jusqu'à la période romaine[réf. souhaitée].

À Karnak, il fait construire un temple consacré au dieu Khonsou et à la déesse Mout, ainsi qu'un temple-reposoir[18].

D'autres constructions sont entreprises durant son règne, dans le temple de Louxor, mais aussi à Pi-Ramsès, Héliopolis, Memphis, Athribis, Hermopolis, Assiout, Thinis, Abydos, ainsi qu'en Nubie et en Syrie. C'est ce que le rapporte le papyrus Harris, une chronique du règne de Ramsès III[18].

Première grève de l'histoire modifier

La 29e année du règne de Ramsès III est marquée par la première grève dont l'histoire ait gardé la trace[19],[20]. Les difficultés politiques et économiques de cette époque aboutissent à des retards prolongés dans le ravitaillement du village des ouvriers de Deir el-Médineh[19]. Les travailleurs interrompent le chantier et vont se plaindre devant divers temples funéraires de la rive ouest, ainsi qu'auprès du vizir Ta, au Ramesséum[19].

Le papyrus de la grève, rédigé par le scribe Amennakht et conservé à Turin, fournit un compte rendu détaillé des événements sous Ramsès III, tandis que d'autres papyrus et ostraca offrent de plus amples informations sur les conflits ultérieurs[réf. souhaitée].

Conspiration du harem modifier

 
Fragment du « Journal de la Nécropole » relatif à l'annonce de la mort de Ramsès III et de l'accession au trône de Ramsès IV. Musée égyptologique de Turin.

Faits modifier

La fin du règne de Ramsès III voit le déclenchement d'une cabale de palais, la conspiration du harem. La reine Tiyi, sa seconde épouse, fomente un complot destiné à mettre son fils Pentaour sur le trône[19]. Les conjurés comptent plusieurs femmes du harem, un échanson, un majordome, un général et un commandant des troupes de Koush. Ce sont vingt-huit personnes, connues par les pseudonymes que leur donne le papyrus judiciaire de Turin : « le mal dans Thèbes », « Ra le déteste »[19]. Ramsès III meurt égorgé, comme le constateront des médecins en 2012 après avoir passé au scanner la momie royale[21].

Selon l'égyptologue Pierre Grandet, les conjurés profitèrent vraisemblablement de l'annonce imminente de la mort du roi pour passer à l'action[22]. Lors de la Belle fête de la vallée, ils ont dû agir en utilisant entre autres l'envoûtement[19]. On constate également que l'assassinat eut lieu quelque temps avant la Fête-Sed, une sorte de jubilé calqué sur le mythe osirien et censé redonner force et puissance au pharaon vieillissant[23].

Procès modifier

Le papyrus judiciaire de Turin relate le déroulement du procès et ses rebondissements. Il est également corroboré par une série de fragments, les papyri Lee, Rollin, Varzy et Rifaud.

Après la mort du roi, son fils Ramsès IV monte sur le trône. Celui-ci fait traduire les coupables devant un tribunal de douze hauts fonctionnaires civils et militaires[19]. À son terme, dix-sept conspirateurs sont exécutés (le texte utilise la formule « leur peine est venue vers eux »)[19]. Leurs noms sont transformés pour les vouer à la déchéance éternelle. Sept d'entre eux, dont son fils Pentaour, sont incités au suicide[19], probablement du fait de leur proximité avec la fonction royale. De plus, cinq juges sont eux-mêmes mis en cause, soit pour collusion, soit pour leur parenté avec les accusés. Un seul est incité au suicide, trois autres ont le nez et les oreilles coupés, et le dernier fait l'objet d'une simple réprimande[19].

Les sources ne précisent pas le sort de la reine Tiyi, ni des proches de la famille royale. Il se peut que leur position dans la hiérarchie et leurs fonctions sacerdotales les aient mis à l'abri de la peine capitale[réf. souhaitée].

Ayant réglé la succession de son père défunt et légitimé son accession en présidant aux cérémonies funéraires, Ramsès IV peut commencer son propre règne, qui durera six ans[note 2].

Momie modifier

 
Momie de Ramsès III.
 
Vue de profil de la momie de Ramsès III.

Le papyrus judiciaire de Turin est muet sur le sort de Ramsès III, si ce n'est que le procès a lieu après sa mort[24].

Sa momie a été retrouvée en 1881 dans la tombe thébaine TT320, où les prêtres d'Amon avaient regroupé les momies de la vallée des Rois afin de mieux les protéger des voleurs.

Selon une étude menée par Zahi Hawass et ses collègues, et publiée en décembre 2012[25], des analyses réalisées par IRM sur le corps du défunt montrent que Ramsès III a eu la gorge tranchée jusqu'aux vertèbres cervicales[24]. Cette blessure ne pouvant résulter du travail des embaumeurs, il apparaît que Ramsès III est mort assassiné, sans doute durant la tentative de coup d'État, bien que ce dernier ait finalement échoué[24].

Lors de la même étude, une momie anonyme qui se trouvait avec celle de Ramsès III, celle de l'« homme E », a fait l'objet d'analyses. Le scanner a montré qu'il s'agissait d'un jeune homme de dix-huit à vingt ans. Contrairement aux pratiques de momification, son cerveau et ses organes n'ont pas été retirés. Il est recouvert d'une peau de chèvre, considérée comme rituellement impure. L'analyse génétique montre que Ramsès III et l'« homme E » sont probablement père et fils, et qu'ils appartiennent tous deux à l'haplogroupe du chromosome Y E1b1a13, que l'on trouve principalement en Afrique subsaharienne[26]. L'inconnu pourrait être son fils Pentaour qui a participé à l'assassinat[25].

Une étude menée par Sahar Saleem révèle aussi que la gorge de Ramsès et son orteil gauche furent coupés, indiquant qu'il a probablement été tué durant le complot, car les blessures suggèrent que les agresseurs étaient plusieurs[27],[28].

Sépulture modifier

 
Sarcophage de Ramsès III, conservé au Musée du Louvre.

Ramsès III fait creuser la tombe KV3, dans la vallée des Rois, mais le chantier est abandonné durant la construction[29]. Sa décoration est principalement composée de représentations de Ramsès III, suivi par un prince, devant diverses divinités[30].

Il fait reprendre des travaux dans un autre tombeau, le KV11, prévu au départ pour Sethnakht. Lors du creusement du troisième couloir, les travailleurs débouchent dans la tombe KV10. L'axe du tombeau est alors décalé vers l'Ouest[29],[31]. Cette tombe est d'une finesse absolue, les scènes sont fidèles à l'art égyptien. Les textes inscrits[32] comprennent les litanies de Rê, le livre des Portes, le livre des morts, le livre de la terre et le livre de la vache du ciel. Les chambres annexes ont des décors uniques, portant sur des activités telles que la préparation des aliments, les provisions et l'équipement funéraire[31].

Le tombeau fut cartographié pour la première fois en 1737-1738 par Richard Pococke, puis par James Bruce en 1769, puis par James Burton et Robert Hay en 1825. Les premières fouilles furent faites par Giovanni Battista Belzoni en 1816 et 1819.[réf. souhaitée]

Ramsès III meurt dans sa 65e année, selon beaucoup de spécialistes comme Edward Frank Wente, Charles Cornell Van Siclen, Alexander John Peden et Rolf Krauss, le 15e jour du 3e mois de la saison Chémou.

Titulature modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. 1194 à 1163 AEC (selon D. Arnold)
    1185 à 1153 AEC (selon A. D. Dodson)
    1182 à 1151 AEC (selon A. H. Gardiner)
    1186 à 1154 AEC (selon N. Grimal)
    1187 à 1156 AEC (selon H. W. Helck)
    1184 à 1153 AEC (selon E. Hornung)
    1185 à 1154 AEC (selon K. A. Kitchen)
    1187 à 1157 AEC (selon R. Krauss)
    1184 à 1153 AEC (selon J. Málek)
    1182 à 1151 AEC (selon P. Piccione)
    1198 à 1166 AEC (selon D. B. Redford)
    1184 à 1153 AEC (selon I. Shaw)
    1185 à 1153 AEC (selon C. Vandersleyen)
    1183/82 à 1152/51 AEC (selon J. von Beckerath)
  2. 1153 à 1148 (selon P. Tallet et al.)
    1153 à 1146 AEC (selon A. D. Dodson)
    1151 à 1145 AEC (selon A. H. Gardiner)
    1154 à 1148 AEC (selon N. Grimal)
    1156 à 1150 AEC (selon H. W. Helck)
    1153 à 1146 AEC (selon E. Hornung)
    1154 à 1148 AEC (selon K. A. Kitchen)
    1156 à 1150 AEC (selon R. Krauss)
    1153 à 1147 AEC (selon J. Málek)
    1166 à 1160 AEC (selon D. B. Redford)
    1153 à 1147 AEC (selon I. Shaw)
    1153 à 1146 AEC (selon C. Vandersleyen)
    1152/51 à 1145/44 AEC (selon J. von Beckerath)

Références modifier

  1. a et b Tallet et al. 2023, p. 421.
  2. Vandersleyen 1995, p. 595-616.
  3. Vandersleyen 1995, p. 593.
  4. a et b Vandersleyen 1995, p. 597.
  5. a et b Vandersleyen 1995, p. 615.
  6. a et b Mark Collier, Aidan Dodson et Gottfried Hamernik, P. BM 10052, Anthony Harris and Queen Tyti, Journal of Egyptian Archaeology 96 (2010), pp.242-247
  7. a b c d e f et g Demas et Agnew 2012, p. 63.
  8. a et b Dodson et Hilton 2004, p. 193.
  9. Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité, 1991, p.153, 169, 173 & 175
  10. Grandet 1993, p. 62-63.
  11. Nicolas Grimal, A History of Ancient Egypt, Blackwell Books, 1992, pp.288-289
  12. Dodson et Hilton 2004, p. 186, 190, & 192.
  13. Wente et Van Siclen 1976, p. 235.
  14. Murnane 1980, p. 38.
  15. Lambert, George et Finkel 2000, p. 384.
  16. a b c et d Grimal 1988, p. 358.
  17. Grimal 1988, p. 362.
  18. a et b Grimal 1988, p. 364.
  19. a b c d e f g h i et j Grimal 1988, p. 365.
  20. « La première grève connue de l'histoire », sur egyptos.net
  21. « Le pharaon Ramsès III a eu la gorge tranchée », Cyrille Vanlerberghe, lefigaro.fr , 18 décembre 2012
  22. Grandet 1993.
  23. Menu 1998, p. 107-119.
  24. a b et c Pierre Barthélémy, « Plus de 3 000 ans après, la vérité sur la mort de Ramsès III », Le Monde / Passeur de sciences,‎ (lire en ligne).
  25. a et b Article du British Medical Journal, décembre 2012, en anglais.
  26. « Genetic kinship analyses revealed identical haplotypes in both mummies (table 1); using the Whit Athey’s haplogroup predictor, we determined the Y chromosomal haplogroup E1b1a », Academia.edu, Article du British Medical Journal, mis en ligne le 17 décembre 2012, en anglais.
  27. (en) Pappas, « Pharaoh Ramesses III Killed by Multiple Assailants, Radiologist Says », livescience.com (consulté le )
  28. (en) « X-ray Sheds New Light On Ancient Mummy », Medical X-Ray Solutions Provider | Mobile Digital Imaging | USA (consulté le )
  29. a et b Grimal 1988, p. 366.
  30. Theban Mapping Project - KV3
  31. a et b Theban Mapping Project - KV11
  32. Theban Mapping Project - Photos du décor

Bibliographie modifier

  • W. J. Murnane, United with Eternity: A Concise Guide to the Monuments of Medinet Habu, Chicago / Le Caire, Oriental Institute / American University in Cairo Press, , p. 38.
  • E.F. Wente et C.C. Van Siclen, « A Chronology of the New Kingdom », Studies in Honor of George R. Hughes, (SAOC 39),‎ , p. 235 (ISBN 0-918986-01-X).
  • Wilfred G. Lambert, A. R. George et Irving L. Finkel, Wisdom, Gods and Literature : Studies in Assyriology in Honour of W.G. Lambert, Eisenbrauns, , 462 p. (ISBN 978-1-57506-004-0, lire en ligne), p. 384.
  • Friedrich Abitz, Ramses III. in den Gräbern seiner Söhne, Orbis Biblicus et Orientalis 72, Universitätsverlag, Fribourg, 1986.
  • Paul Barguet, Un complot contre Ramsès III, d'après le papyrus no 1875 de Turin, les papyri Lee I et II, et le papyrus Rollin, Paris, Centre culturel de l'Ordre de la Rose-Croix, .
  • Eric H. Cline et David O'Connor, Ramesses III: The life and times of Egypt's last hero, Ann Arbor, University of Michigan Press, .
  • Pierre Grandet, Ramsès III. Histoire d'un règne, Paris, Pygmalion, .
  • Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne, [détail des éditions].
  • Bernadette Menu, Recherches sur l'histoire juridique, économique et sociale de l'ancienne Égypte. II, Le Caire, coll. « Bibliothèque d'étude » (no 122), (réimpr. 2008), 423 p. (ISBN 978-2-7247-0217-0).
  • Martha Demas, Neville Agnew, Valley of the Queens Assessment Report. Vol. 1, 2012, The Getty Conservation Institute, Los Angeles.
  • (en) Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Thames & Hudson, [détail des éditions] (ISBN 0-500-05128-3).
  • Pierre Tallet, Frédéric Payraudeau, Chloé Ragazzoli et Claire Somaglino, L'Égypte pharaonique : Histoire, société, culture, Malakoff, Armand Colin, , 482 p. (ISBN 978-2-200-63527-5).
  • Claude Vandersleyen, L'Égypte et la Vallée du Nil : De la fin de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, t. 2, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 710 p. (ISBN 978-2130465522).

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