Rallye Sanremo 1973

Le Rallye Sanremo 1973 (15. Rallye San Remo), disputé du 10 au [1], est la dixième manche du championnat du monde des rallyes 1973 (WRC), inauguré cette même année.

Rallye Sanremo 1973
10e manche du championnat du monde des rallyes 1973
Généralités
Édition 15e édition du Rallye San Remo
Pays hôte Italie
Date du 10 au 13 octobre 1973
Spéciales 35 (sur 37 prévues) (378,7 km)
Surface asphalte/terre
Équipes 106 au départ, 36 à l'arrivée
Podiums
Classement pilotes
1. Jean-Luc Thérier
2. Maurizio Verini 3. Jean-Pierre Nicolas
Classement équipes
1. Alpine-Renault
2. Fiat 3. Alpine-Renault
Rallye Sanremo

Contexte avant la course modifier

Le championnat du monde modifier

1973 est la première année du Championnat Mondial des Rallyes pour Marques, qui a succédé au 'Championnat d'Europe des Rallyes pour Marques', disputé de 1968 à 1972. Constitué de treize épreuves internationales, il est réservé aux voitures des catégories suivantes :

  • Groupe 1 : voitures de tourisme de série
  • Groupe 2 : voitures de tourisme spéciales
  • Groupe 3 : voitures de grand tourisme de série
  • Groupe 4 : voitures de grand tourisme spéciales

Cette première édition du championnat se dispute entre les constructeurs Alpine-Renault et Fiat, qui ont prévu de participer à la majorité des épreuves. Avec quatre victoires (Monte-Carlo, Portugal, Maroc et Acropole), voire cinq à ce stade de la saison avec la disqualification de BMW en Autriche (décision qui sera ultérieurement annulée, la victoire étant rendue à BMW), Alpine domine la compétition, son adversaire n'ayant remporté qu'une manche en Pologne.

L'épreuve modifier

Le rallye Sanremo, disputé sur la Riviera italienne, s'est tout d'abord appelé Rally dei Fiori (Rallye des Fleurs). Les premières éditions eurent lieu en 1928 et 1929, mais une longue interruption eut lieu avant que l'épreuve ne renaisse en 1961 grâce à l'initiative de Ghino Longo et du Professeur Specogna, alors présidents de clubs automobiles locaux[2]. En 1968, l'épreuve fut renommée Rallye Sanremo. Elle se courait alors en mars, et se caractérisait par un parcours difficile, l'état des routes étant déplorable à la sortie de l'hiver. Depuis 1972, l'épreuve se dispute en octobre[3]. Les choix de pneus s'avèrent délicats pour ce rallye, les tronçons sélectifs alternant parfois piste et route goudronnée. Les coupés Lancia Fulvia s'y sont imposés en 1972, réalisant le doublé, Amilcare Ballestrieri l'ayant emporté devant Sergio Barbasio.

Le parcours modifier

 
Le port de San Remo, en Ligurie
  • départ : de San Remo
  • arrivée : à San Remo
  • distance : 1 786 km dont 378,7 km sur 35 épreuves spéciales (37 épreuves initialement prévues, soit 393,7 km)
  • surface : asphalte et terre
  • Parcours divisé en deux étapes[4]
  • La législation italienne alors en vigueur interdisant les épreuves spéciales chronométrées, les organisateurs ont contourné la loi en imposant sur ces tronçons des temps impartis théoriquement impossibles à respecter. Les temps de référence étant basés sur une moyenne de 60 km/h, les distances officielles indiquées sur le 'trip-master' ont été surévaluées (parfois de 50% !) pour tous les tronçons rapides[5]. De ce fait, la distance officielle pour l'ensemble des épreuves spéciales est de 520 km au lieu des 378,7 réels.

Première étape modifier

  • San Remo - San Remo, 1154 km, du 10 au
  • 23 épreuves spéciales, 191,4 km (25 épreuves initialement prévues, pour un total de 206,4 km)

Deuxième étape modifier

  • San Remo - San Remo, 632 km, du 12 au
  • 12 épreuves spéciales, 187,3 km

Les forces en présence modifier

  • Alpine-Renault

Trois berlinettes A110 ont été engagées par l'usine pour les équipages Jean-Luc Thérier - Jacques Jaubert, Bernard Darniche - Alain Mahé et Jean-Pierre Nicolas - Michel Vial. Elles sont identiques aux versions engagées lors de l'épreuve précédente en Autriche : environ 710 kg, moteur 1800 cm3 préparé par Mignotet, développant environ 175 chevaux, pont autobloquant[6]. Avec son rapport poids/puissance très favorable, la berlinette compte parmi les favorites. La marque s'est imposée au Sanremo à deux reprises, en 1970 et 1971.

  • BMW
 
Les BMW 2002 groupe 2 (ici lors d'une course historique) sont les machines les plus puissantes du plateau.

Le constructeur munichois aligne à nouveau les deux 2002 groupe 2 qui se sont illustrées en Autriche, avec les mêmes équipages : Achim Warmbold - Jean Todt et Björn Waldegård - Hans Thorszelius. Ces voitures pèsent environ 1100 kg et disposent d'un moteur deux litres seize soupapes préparé par Schnitzer, d'une puissance de l'ordre de 220 chevaux[4]. Tout comme les Alpine, ce sont de redoutables candidates à la victoire, mais le parcours assez sinueux pourrait toutefois leur poser des problèmes de freinage[7], un des points faibles de ce modèle d'un poids relativement élevé.

  • Fiat

Ayant encore une petite chance de contrer Alpine pour le titre mondial, Fiat a particulièrement préparé l'épreuve italienne. L'usine a engagé quatre spiders 124 rallye groupe 4 (1750 cm3, 170 ch, 960 kg[4]) pour Raffaele Pinto, Sergio Barbasio, Alcide Paganelli et Maurizio Verini. L'usine est épaulée par Giulio Bisulli et Fulvio Bacchelli, qui disposent de voitures identiques, également préparées par Abarth. Barrées en vitesse pure par les Alpine et BMW, les 124 peuvent toutefois jouer la victoire grâce à leur fiabilité éprouvée.

 
La Lancia Fulvia HF de Pregliasco. Un modèle identique a remporté l'épreuve en 1972.
  • Lancia

Malgré une participation épisodique en championnat du monde cette saison, la Scuderia Lancia n'a toutefois pas fait l'impasse sur l'épreuve italienne, qu'elle a remportée l'année précédente. L'usine a inscrit quatre Fulvia HF(1600 cm3, 160 ch, 870 kg[6]), mais trois seulement sont au départ, Sandro Munari étant forfait (il est parti reconnaître le Rallye des 1000 minutes, comptant pour le championnat d'Europe des conducteurs[7]). Elles sont confiées à Amilcare Ballestrieri, Simo Lampinen et Mauro Pregliasco. Quelques pilotes privés disposent de montures identiques, dont Gianni Bossetti qui pilote une voiture semi-officielle[8].

  • Opel

Pas de participation officielle pour le constructeur allemand, mais les Ascona préparées par Conrero, pilotées par des pilotes locaux, ainsi que celle de Jean-Louis Clarr, engagée par Opel - BP Marseille[4], auront leur mot à dire en groupe 2. Opel est également bien représenté en tourisme de série, avec treize Ascona groupe 1[7] dont celles de Jean-Louis Barailler, Christian Dorche et Alain Errani qui jouent la victoire dans cette catégorie.

Déroulement de la course modifier

Première étape modifier

Les équipages s'élancent de San Remo le mercredi à partir de vingt heures[4]. La première spéciale de Monte Ceppo, longue de douze kilomètres, se déroule sur un chemin dont seulement deux tiers sont goudronnés. Portant le numéro 1, Jean-Luc Thérier est le premier à l'affronter. Il a pris le risque de faire monter des pneus 'Racing' (adaptés à l'asphalte) sur son Alpine, espérant pouvoir les ménager suffisamment sur la partie en terre. Cela s'avère le meilleur choix : d'emblée, il prend plus de quarante secondes d'avance sur ses adversaires les plus rapides, emmenés par la Lancia d'Amilcare Ballestrieri, la Fiat de Sergio Barbasio et la seconde Alpine de Jean-Pierre Nicolas, qui ont fait un choix de pneus plus conservateur. Quant à la troisième berlinette, pilotée par Bernard Darniche, elle n'a pas été plus loin que le troisième virage, une sortie de route probablement due à une crevaison à l'arrière ayant entraîné son abandon. Dans les épreuves suivantes, Nicolas fait jeu égal avec Thérier, et s'empare bientôt de la seconde place, devant la Lancia de Ballestrieri. Derrière, les Fiat, emmenées par Maurizio Verini et Raffaele Pinto, comptent bientôt près de deux minutes de retard. Achim Warmbold (BMW) est sorti de la route au cours de la cinquième spéciale, alors qu'il occupait la cinquième position et qu'il tentait de revenir sur les Alpine. Son coéquipier Björn Waldegård n'est guère plus heureux, la perte d'une roue lui ayant fait perdre plus de dix minutes et de nombreuses places au classement général.

Nicolas réduit peu à peu l'écart sur son coéquipier, mais dans la treizième spéciale, d'un profil similaire à la première et comportant un tiers de piste, il perd à nouveau du terrain, Thérier ayant une nouvelle fois pris le risque (payant) de faire monter des pneus 'Racing'. Adoptant par la suite les mêmes choix que le Normand, Nicolas va ensuite se montrer régulièrement le plus rapide sur la fin de la première étape, qu'il termine avec un retard de trente secondes. Troisième, Ballestrieri est déjà à quatre minutes des deux Alpine. Il devance de peu Verini, meilleur représentant de l'équipe Fiat, qui s'est montré aussi rapide que Pinto jusqu'à l'abandon de ce dernier en toute fin d'étape, suspension cassée.

classement à l'issue de la première étape
Pos. Pilote Copilote Voiture Temps Écart Groupe
1   Jean-Luc Thérier   Jacques Jaubert Alpine A110 1800 4 h 03 min 37 s 4
2   Jean-Pierre Nicolas   Michel Vial Alpine A110 1800 4 h 04 min 07 s + 30 s 4
3   Amilcare Ballestrieri   Silvio Maiga Lancia Fulvia HF 4 h 07 min 51 s + 4 min 14 s 4
4   Maurizio Verini   Angelo Torriani Fiat 124 Rallye 1800 4 h 08 min 11 s + 4 min 34 s 4
5   Sergio Barbasio   Bruno Scabini Fiat 124 Rallye 1800 4 h 10 min 52 s + 7 min 15 s 4
6   Mauro Pregliasco   Angelo Garzoglio Lancia Fulvia HF 4 h 10 min 59 s + 7 min 22 s 4
7   Simo Lampinen   Piero Sodano Lancia Fulvia HF 4 h 11 min 19 s + 7 min 42 s 4
8   Giulio Bisulli   Arturo Zanuccoli Fiat 124 Rallye 1800 4 h 12 min 30 s + 8 min 53 s 4
9   Alcide Paganelli   ‘Ninni’ Russo Fiat 124 Rallye 1800 4 h 14 min 10 s + 10 min 33 s 4
10   Fulvio Bacchelli   Francesco Rossetti Fiat 124 Rallye 1800 4 h 19 min 23 s + 15 min 46 s 4
11   Gianni Bossetti   Maccarino Lancia Fulvia HF 4 h 23 min 17 s + 19 min 40 s 4
12   Björn Waldegård   Hans Thorszelius BMW 2002 Tii 4 h 25 min 23 s + 21 min 47 s 2

Deuxième étape modifier

 
Jean-Luc Thérier et sa berlinette : en tête du début à la fin.

C'est le vendredi à 18 heures[8] que les 54 équipages rescapés prennent le départ de la seconde étape, plus courte et moins difficile que la précédente[4]. La victoire doit se jouer entre les deux pilotes Alpine, Thérier et Nicolas, qui ont pris un avantage décisif sur les Lancia et les Fiat. La première spéciale, entièrement disputée sur terre, est longue de trente kilomètres. Thérier y réalise un excellent chrono. Désireux de combler ses trente secondes de retard, Nicolas attaque immédiatement et se montre également extrêmement rapide lors des dix premiers kilomètres, avant qu'une crevaison à l'arrière droit ne l'oblige à s'arrêter. Le changement de roue va s'avérer catastrophique, le cric ayant cédé sous la voiture. Lorsque l'Alpine numéro 8 peut enfin repartir, elle a perdu près de neuf minutes et toute chance de victoire. Dès lors Thérier a pratiquement course gagnée, comptant plus de cinq minutes d'avance sur la Lancia de Ballestrieri et la Fiat de Verini. Relégué en septième position, Nicolas ne baisse cependant pas les bras, et va s'employer à revenir sur les voitures italiennes, avec la seconde place pour objectif. Il dépasse bientôt les Lancia de Lampinen et Pregliasco, revenant en cinquième position. Il aligne alors une série de six meilleurs temps consécutifs, et revient sur les talons de Verini, désormais second, Ballestrieri étant relégué en quatrième position, en proie à des problèmes de carburation[8]. Ce dernier va d'ailleurs abandonner peu après, suspension arrachée lors d'une intervention d'assistance, sa Lancia étant retombée du cric au moment de la réparation d'un élément du train avant.

En fin d'étape, alors que Thérier gère sa confortable avance sur ses poursuivants, Nicolas connaît des soucis d'embrayage et doit renoncer à la seconde place, qui était à sa portée. Thérier remporte son troisième succès de l'année en championnat, avec six minutes d'avance sur Verini, Nicolas parvenant à rallier San Remo en troisième position malgré ses problèmes.

Classements intermédiaires modifier

Classements intermédiaires des pilotes après chaque épreuve spéciale[4].

Classement général modifier

Pos No  Pilote Copilote Voiture Temps Écart Groupe
1 1   Jean-Luc Thérier   Jacques Jaubert Alpine A110 1800 8 h 01 min 32 s 4
2 12   Maurizio Verini   Angelo Torriani Fiat 124 Rallye 1800 8 h 07 min 34 s + 6 min 32 s 4
3 8   Jean-Pierre Nicolas   Michel Vial Alpine A110 1800 8 h 11 min 37 s + 10 min 05 s 4
4 17   Giulio Bisulli   Arturo Zanuccoli Fiat 124 Rallye 1800 8 h 12 min 55 s + 11 min 23 s 4
5 7   Sergio Barbasio   Bruno Scabini Fiat 124 Rallye 1800 8 h 13 min 38 s + 12 min 06 s 4
6 9   Alcide Paganelli   ‘Ninni’ Russo Fiat 124 Rallye 1800 8 h 14 min 31 s + 12 min 59 s 4
7 14   Mauro Pregliasco   Angelo Garzoglio Lancia Fulvia coupé HF 8 h 15 min 00 s + 13 min 28 s 4
8 11   Simo Lampinen   Piero Sodano Lancia Fulvia coupé HF 8 h 15 min 33 s + 14 min 01 s 4
9 43   Roberto Bauce   Andrea Visconti Opel Ascona 9 h 18 min 17 s + 1 h 16 min 45 s 2
10 29   Bruno Ferraris   Giorgio Vigo Lancia Fulvia coupé HF 9 h 21 min 01 s + 1 h 19 min 29 s 3

Hommes de tête modifier

Vainqueurs d'épreuves spéciales modifier

Résultats des principaux engagés modifier

No  Pilote Copilote Voiture Groupe Classement général Class. groupe
1   Jean-Luc Thérier   Jacques Jaubert Alpine A110 1800 4 1er 1er
2   Amilcare Ballestrieri   Silvio Maiga Lancia Fulvia HF 4 ab. après ES33 (suspension cassée) -
3   Achim Warmbold   Jean Todt BMW 2002 Tii 2 ab. dans ES5 (sortie de route) -
4   Raffaele Pinto   Arnaldo Bernacchini Fiat 124 Rallye 1800 4 ab. dans ES25 (suspension arrière) -
5   Bernard Darniche   Alain Mahé Alpine A110 1800 4 ab. dans ES1 (sortie de route) -
6   Sandro Munari   Mario Manucci Lancia Fulvia HF 4 Forfait -
7   Sergio Barbasio   Bruno Scabini Fiat 124 Rallye 1800 4 5e à 12 min 06 s 5e
8   Jean-Pierre Nicolas   Michel Vial Alpine A110 1800 4 3e à 10 min 05 s 3e
9   Alcide Paganelli   ‘Ninni’ Russo Fiat 124 Rallye 1800 4 6e à 12 min 59 s 6e
10   Björn Waldegård   Hans Thorszelius BMW 2002 Tii 2 ab. dans ES26 (sortie de route) -
11   Simo Lampinen   Piero Sodano Lancia Fulvia coupé HF 4 8e à 14 min 01 s 8e
12   Maurizio Verini   Angelo Torriani Fiat 124 Rallye 1800 4 2e à 6 min 32 s 2e
14   Mauro Pregliasco   Angelo Garzoglio Lancia Fulvia coupé HF 4 7e à 13 min 28 s 7e
17   Giulio Bisulli   Arturo Zanuccoli Fiat 124 Rallye 1800 4 4e à 11 min 23 s 4e
18   Gianni Bossetti   Maccarino Lancia Fulvia coupé HF 4 ab. dans seconde étape -
19   Fulvio Bacchelli   Francesco Rossetti Fiat 124 Rallye 1800 4 ab. (transmission) -
26   Roberto Cambiaghi   ‘Rudy’ Opel Ascona 2 ab. dans deuxième étape (suspension arrière) -
29   Bruno Ferraris   Giorgio Vigo Lancia Fulvia coupé HF 3 10e à 1 h 19 min 29 s 1er
30   Jean-Louis Barailler   Philippe Fayel Opel Ascona 1 25e à 2 h 23 min 00 s ?
32   Jean-Louis Clarr   Robert Lockwood Opel Ascona 2 ab. dans ES2 (alternateur) -
43   Roberto Bauce   Andrea Visconti Opel Ascona 2 9e à 1 h 16 min 45 s 1er
47   Tullio 'Illicher'   Claudio Bocca Opel Ascona 2 11e à 1 h 20 min 58 s 2e
82   Alain Errani   Pierre Thimonier Opel Ascona 1 13e à 1 h 32 min 09 s 2e
84   Christian Dorche   Jean Pallanca Opel Ascona 1 12e à 1 h 23 min 48 s 1er

Classement du championnat à l'issue de la course modifier

  • attribution des points : 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2, 1 respectivement aux dix premières marques de chaque épreuve (sans cumul, seule la voiture la mieux classée de chaque constructeur marque des points)
  • seuls les huit meilleurs résultats (sur treize épreuves) sont retenus pour le décompte final des points[9]. Fiat doit donc décompter les trois points acquis au Safari et les trois points acquis en Finlande.
 
Grâce à la deuxième place de Verini sur une 124 Abarth (ici lors d'une course historique), Fiat conserve une toute petite chance de remporter le titre mondial.
Classement des marques
Pos. Marque Points  
M-C
 
SUE
 
POR
 
SAF
 
MAR
 
ACR
 
POL
 
FIN
 
AUT
 
SAN
 
PRE
 
RAC
 
COR
1 Alpine-Renault 127 20 12 20 - 20 20 - - 15 20
2 Fiat 84 (90) 4 8 10 (3) 6 15 20 (3) 6 15
3 Saab 42 - 20 - - - - - 10 12 -
4 Ford 36 10 - 2 - - 4 - 20 - -
5 Citroën 33 - - 12 - 15 6 - - - -
6 BMW 24 - 4 - - - - - - 20 -
6= Porsche 24 - - 8 - - - - 12 4 -
8 Datsun 22 2 - - 20 - - - - - -
9 Volvo 19 - 2 - - 2 - - 15 - -
10 Lancia 16 3 10 - - - - - - - 3
11 Wartburg 15 - - - - - - 15 - - -
11= Volkswagen 15 - 6 - - - 8 - - 1 -
11= Opel 15 - 1 4 - - - - 8 - 2
14 Peugeot 13 - - - 12 1 - - - - -
15 Polski Fiat 12 - - - - - - 12 - - -
16 Toyota 5 - - - - - 2 - - 3 -
17 Mitsubishi 4 - - - 4 - - - - - -
18 Škoda 3 - 3 - - - - - - - -
19 Audi 1 - - - - - 1 - - - -
  • À noter : le classement ci-dessus intègre le reclassement de la BMW de l'équipage Warmbold-Todt, initialement disqualifiée par les organisateurs, à la première place de l'épreuve autrichienne. Les résultats du rallye autrichien des Alpes ne furent entérinés qu'au premier trimestre 1974[10]. Ci-dessous les positions provisoires du championnat effectives après le Rallye Sanremo, prenant en compte la disqualification de BMW en Autriche, telles que publiées en 1973 :
  1. Alpine-Renault : 132 points
  2. Fiat : 86 points
  3. Saab : 45 points
  4. Ford : 36 points
  5. Citroën : 33 points
  6. Porsche : 26 points
  7. Datsun : 22 points
  8. Volvo : 19 points

etc.

Notes et références modifier

  1. L'année automobile no 21 (1973/1974) - éditeur : Edita, Lausanne
  2. Michel Morelli et Gérard Auriol, Histoire des rallyes : de 1951 à 1968, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 208 p. (ISBN 978-2-7268-8762-2)
  3. Rally, par Reinhard Klein - Editions Könemann, 1998
  4. a b c d e f et g Christian Vella, Champion du monde des rallyes, PAC éditions, , 333 p.
  5. Revue Moteurs-courses no 102 - 15 décembre 1973
  6. a et b Revue Moteurs-courses n°99 - 15 mars 1973
  7. a b et c Revue L'Automobile n°330 - novembre 1973
  8. a b et c Revue Sport Auto n° 143 - décembre 1973
  9. Revue Sport Auto no 144 - janvier 1974
  10. Revue L'Automobile no 335 - avril 1974