Rabbel

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Cinq ou six personnalités du nom de Rabbel (ou Rabel ou ar-Rabil) son connus dans l’histoire nabatéenne.

Chef de guerre modifier

Le premier se distingue en tant que chef de guerre en 312 av. J.-C. en tuant Athénaios, doyen des généraux, diadoque d’Alexandre le Grand, au bivouac de Môthô à 37 kilomètres de Pétra.

Avec ses 6000 guerriers, ce premier Rabbel connu décima la flotte macédonienne des evzones venue piller Petra[1].

Cinquante trois ans plus tard, vers 259 av. J.-C., les gens d’un autre Rabbel, peut-être le même ou l’un de ses fils, qui résidait à Bosra, au pied du Djebel Druze, rencontrent le courtier d’Apollonios, ministre de Ptolémée II Philadelphe, au temple des juifs Toubiades à Tyros, et lui vendent du blé pour les gens du Fayoum qui souffraient de la sécheresse. Cette Bosra esh-Shâm, en Syrie du sud, possède encore de nos jours un magnifique monument nommé Porte de Rabbel, mais il date du dernier roi de Nabatène (106 ap. J.-C.)[2].

Rois nabatéens modifier

Notes modifier

  1. Source : Diodore de Sicile, Bibliothèque historique (80 à 20 av. J.-C.), livre xix 94 / 1 & 95 1-6. Cf. également Étienne de Byzance, grammairien (585 ap. J.-C.).
  2. Sources : archives de Zénon de Caunos trouvées récemment dans le Fayoum.