Réseau Jade-Amicol

Réseau Jade-Amicol
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Réseau ou mouvement de la Résistance françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata

Réseau Jade-Amicol fut un réseau de la Résistance intérieure française entre 1940 et 1944. Le réseau s'est développé dans le Sud-Ouest de la France, travaillait pour les Anglais de l'Intelligence Service (MI6).

Origine du nom modifier

En associant le nom de « Jade », la pierre précieuse, au nom de code AMI d'un officier anglais, le capitaine Philippe Kuehn (ou Keun [1]), dit l'Amiral et le nom de guerre de Claude Arnould, COL, dit le Colonel, alias « Colonel Ollivier ».

Recrutement modifier

En Claude Arnould, après démobilisation, rejoint le TR 117, alias "Désiré 333", pour les services secrets. Il contacte le père Antoine Dieuzayde, jésuite, aumônier général de l'association catholique de la jeunesse française et crée ensuite le réseau Jade-Amicol dépendant du MI6.

Son activité dans le Sud-Ouest a d'abord lieu au sein du « Foyer Henri Bazire », base du père Dieuzayde et au camp Bernard Rollot, situé sur le plateau du Lienz à Barèges (65). Il recrute Pierre et Marie-Suzanne Moniot, les sœurs Allamigeon, sans oublier Hélie Denoix de Saint Marc parrainé par le père de Gorostarzu, recteur du collège jésuite Tivoli à Bordeaux.

Pierre Moniot, ingénieur en chef des tramways de Bordeaux, commandait en 1939 la 822e compagnie du train des équipages (Compagnie de transports de personnel) qu'il avait lui-même constitué avec un effectif largement fourni par la compagnie des T.E.O.B. de Bordeaux. Rejoignant la Résistance, il fera essentiellement appel à ces traminots et aux officiers de réserve du génie qu'il connaissait, parmi lesquels il recrutera Maurice Travers à Lyon sous proposition de Michel Flamant.

Action du réseau modifier

Recherche de renseignements sur la défense de Bordeaux, la défense des côtes de La Rochelle à Mimizan inclus, ainsi que la zone de Bayonne à Biarritz, mais aussi l'ordre de bataille allemand des Pyrénées à l'océan Atlantique entre autres....

Mise à l'abri d'aviateurs anglais à Paris (ceux tombés en zone Nord), au couvent des Sœurs de la Sainte Agonie rue de la Santé en attendant leur transfert en Espagne. Pour anecdote : des vêtements civils à Bordeaux sont fournis par un secrétaire de préfecture, Maurice Papon, pour cacher les aviateurs.[réf. souhaitée]

Quelques membres notables du réseau Jade-Amicol modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. « Généalogie de Philippe KEUN », sur Geneanet (consulté le ).
  2. Guy Dufeu sur chrd.lyon.fr
  3. Daniel Charbonnel (dir.) et Michel Golfier (préf. Anne-Marie Cocula-Vaillières), Laure Gatet : une intellectuelle en Résistance, Périgueux, SPP Numérique, , 64 p. (ISBN 978-2-7466-5789-2), p. 28
  4. E. Conan, Le procès Papon : un journal d'audience, Paris, Gallimard, , p. 229-232.
  5. J.-M. Dumay, Quatre résistants évoquent les services rendus par Maurice Papon, Le Monde, 21 février 1998.