République fédérale tchèque et slovaque

ancien État 1990 à 1993
République fédérale tchèque et slovaque
(cs) Česká a Slovenská Federativní Republika
(sk) Česká a Slovenská Federatívna Republika

 – 
(2 ans, 8 mois et 8 jours)

Drapeau
Drapeau de la République fédérale tchèque et slovaque.
Blason
Armoiries de la République fédérale tchèque et slovaque.
Devise en latin : Veritas vincit (« La vérité vaincra »)
Hymne

Kde domov můj? (tchèque)

Nad Tatrou sa blýska (slovaque)
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte indiquant en vert la localisation de la République fédérale tchèque et slovaque en Europe en 1992.
Informations générales
Statut République fédérale.
Capitale Prague
Langue(s) Slovaque, tchèque.
Religion État séculier
Monnaie Couronne tchécoslovaque (CSK)
Fuseau horaire UTC+1
Domaine internet .cs
Indicatif téléphonique +42
Démographie
Population (1992) 15 600 000 hab.
Superficie
Superficie (1992) 127 900 km2
Histoire et événements
23 avril 1990 Nouvelle constitution, après la révolution de Velours.
31 décembre 1992 Séparation du pays.
Président
Václav Havel
Premier ministre
Marián Čalfa
1992 Jan Stráský
Assemblée fédérale (en)
Chambre haute Chambre des nations (cs)
Chambre basse Chambre du peuple (cs)

Entités précédentes :

La République fédérale tchèque et slovaque fut le dernier régime politique de la Tchécoslovaquie, faisant suite à la révolution de Velours qui amena la chute du régime communiste. Elle fit figure de période de transition et ne vécut que deux ans, étant dissoute lors de la séparation du pays entre la République tchèque et la République slovaque.

Historique modifier

À la fin 1989, lors de la chute du bloc de l'Est, la révolution de Velours met un terme à la République socialiste tchécoslovaque. L'Assemblée nationale abolit la constitution du régime communiste : le , Alexander Dubček, ancien inspirateur du Printemps de Prague, devient président du parlement ; le lendemain, Václav Havel, ancien dissident, est élu président de la République. Marián Čalfa, membre du Parti communiste jusqu'à sa dissolution en 1991, occupe le poste de Premier ministre et assure la transition démocratique.

Des discussions commencent immédiatement quant au futur nom du pays, les Slovaques réclamant l'adoption du nom officiel de République fédérale tchéco-slovaque (Česko-slovenská federatívna republika) et celle du nom d'usage de Tchéco-Slovaquie (Česko-Slovensko). Un compromis est trouvé pour mettre fin cette polémique désignée sous le nom de « guerre du trait d'union », et le pays est rebaptisé en avril République fédérale tchèque et slovaque par une loi constitutionnelle. La République socialiste tchèque et la République socialiste slovaque, les deux États qui forment la fédération, deviennent respectivement la République tchèque et la République slovaque.

La vie politique en Tchécoslovaquie est marquée par une séparation de plus en plus nette entre Tchèques et Slovaques, les partis politiques de chaque moitié du pays ayant peu ou pas de présence dans l'autre moitié. Tchèques et Slovaques ne s'accordent pas sur la forme de gouvernement, Prague souhaitant un contrôle renforcé, tandis que les Slovaques désirent davantage de décentralisation. Le , Vladimír Mečiar est élu chef du gouvernement slovaque et, le , Václav Klaus devient chef du gouvernement tchèque.

Cette situation n’empèchera pas d’entamer les pourparlers qui déboucheront sur la dissolution de la Tchécoslovaquie le à minuit.

Notes et références modifier

Voir également modifier

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