Puymoyen

commune française du département de la Charente

Puymoyen
Puymoyen
Vallée des Eaux-Claires.
Blason de Puymoyen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Gérard Bruneteau
2020-2026
Code postal 16400
Code commune 16271
Démographie
Gentilé Puymoyenais
Population
municipale
2 388 hab. (2021 en diminution de 0,33 % par rapport à 2015)
Densité 329 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 52″ nord, 0° 10′ 55″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 149 m
Superficie 7,26 km2
Unité urbaine Angoulême
(banlieue)
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Couronne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Puymoyen
Liens
Site web www.puymoyen.fr

Puymoyen est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Elle est située au sud d'Angoulême dont elle fait partie de l'agglomération. En zone résidentielle, ses maisons sont souvent disséminées parmi les chênes. Ses habitants sont les Puymoyenais et les Puymoyenaises[1].

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

Le bourg de Puymoyen est situé à 4 km au sud-est de la ville d'Angoulême, 6 km à l'est de La Couronne et 3 km au sud de Soyaux[2].

La commune est traversée par la route départementale 104, qui va de Saint-Michel à Dirac et dessert le bourg. La rocade est d'Angoulême (D 1000) passe au nord de la commune, la route d'Angoulême à Libourne (D 674) passe à l'ouest, et la route d'Angoulême à Villebois-Lavalette (D 81) passe à l'est[3].

Puymoyen est aussi desservie par les transports en commun d'Angoulême qui desservent l'agglomération, avec des connexions aux lignes de bus no 8 et 22.

Hameaux et lieux-dits modifier

La partie occidentale de la commune compose une partie du quartier de Ma Campagne, en limite avec Angoulême, ainsi que la zone économique.

À l'ouest du bourg, on trouve le Petit Rochefort, lotissements dont le cœur est un ancien hameau, ainsi que le Verger. Au nord du bourg, non loin de la route D 81, on trouve les Reclos, les Creusilles et le Petit Peusec.

Enfin, dans la vallée des Eaux Claires, on trouve d'ouest en est Clairgon, le Moulin du Verger, et le Petit Chamoulard au sud[3].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Puymoyen
Angoulême
La Couronne   Dirac
Vœuil-et-Giget Torsac

Géologie et relief modifier

 
La corniche d'Angoumien supérieur surplombant la vallée des Eaux Claires.

La commune est occupée par des plateaux calcaires datant du Crétacé. On trouve le Turonien (aussi appelé Angoumien) sur une grande moitié ouest, ainsi que dans la vallée des Eaux Claires. Le plateau à l'est du bourg compris, ainsi que le Petit Peusec, est occupé par le Coniacien (calcaire plus graveleux).

L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille souterraines, souvent reconverties en champignonnières ou abandonnées (vallée des Eaux Claires)[4],[5],[6].

Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 130 m, entaillé par la vallée des Eaux Claires qui passe au sud du bourg, et de la combe de Clairgon à l'ouest. Le point culminant est à une altitude de 149 m, situé au nord-est du bourg. Le point le plus bas est à 51 m, situé le long des Eaux Claires au pont de la route de Libourne. Le bourg est à environ 135 m d'altitude[3].

La vallée des Eaux Claires est bordée de falaises réputées pour l'escalade.

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Puymoyen.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par les Eaux Claires et, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Les Eaux Claires, ruisseau se jetant dans la Charente à Saint-Michel-d'Entraigues en aval d'Angoulême, traverse la commune.

Gestion des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Climat modifier

Comme dans les trois-quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

Végétation modifier

La vallée des Eaux Claires est bordée de chênes verts, et la flore y est pré-méditerranéenne.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Puymoyen est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[15] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,9 %), forêts (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), prairies (14,1 %), terres arables (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Puymoyen est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puymoyen.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 113 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 010 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999 et 2013. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie modifier

Les formes anciennes sont Poimea en 1147, Podiomea avant 1160[27], Podio Medio au XIIIe siècle[28].

L'origine du nom de Puymoyen est issue du latin podium medianum, « le sommet du milieu », le sommet d'entre vaux : Puymoyen est en hauteur entre les vallées de l'Anguienne et des Eaux-claires, ou un sommet au midi par rapport à Angoulême[29],[30].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Un gisement du Moustérien existe au Petit-Puymoyen[Note 3], et un os temporal apparenté à un homme de Néandertal a été trouvé[31].

Ancien Régime modifier

La vallée des Eaux Claires a vu se développer une activité papetière artisanale et industrielle. On peut citer le moulin du Verger dès le XVIe siècle[32], la papeterie du Petit Chamoulard qui a exercé son activité entre 1670 et le début du XXe siècle[33], et le moulin du Petit Rochefort qui a été une usine de pâte à papier puis cartonnerie pour les papeteries Laroche-Joubert à Nersac et qui a exercé entre le XIXe siècle et 1985[34].

Le château du Diable occupait un château plus ancien qui avait été occupé puis détruit lors de la guerre de Cent Ans par les Anglais. Le château actuel fut construit au tout début du XVIe siècle et possédé alors par Pierre de Montjean, seigneur du Petit Rochefort[35].

Temps modernes modifier

Au début du XXe siècle, la commune était encore très rurale. Le phylloxéra avait détruit des nombreuses vignes qui produisait un bon vin, et le vignoble n'a pas été reconstitué. Les vallées favorisaient l'élevage de vaches, et le lait était vendu sur les marchés, en particulier celui d'Angoulême.

Des carrières de pierre de taille (appelée « pierre dure » au XIXe siècle) étaient exploitées à Pierre Dure. Elles seront transformées en champignonnières plus tard dans le XXe siècle.

Au milieu du XIXe siècle, un bloc de rochers s'effondra dans la vallée des Eaux Claires, et on put en retirer suffisamment de matériaux pour la construction de l'école et de la mairie.

Au logis de Charsé, au XIXe siècle, une école d'agriculture pour jeunes délinquants avait été fondée par l'abbé Blancheton, mais elle a été abandonnée au début du siècle suivant[35].

Le quartier de Ma Campagne (Chaumes de Crage) et les grottes de Saint-Marc, le long de l'Anguienne, appartenaient alors à la commune de Puymoyen. Ma Campagne, échelonné le long de la route de Montmoreau, comprenait le tiers de la population communale. L'endroit était bien connu des habitants d'Angoulême, qui s'y rendaient souvent en promenade le dimanche[35].

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
Mairie de Puymoyen.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 ? Jean Gabaud[36]    
1995 2008 Lionel Méroni DVD  
2008 2014 Jean-Pierre Grand DVG Cadre de banque en retraite
2014 En cours Gérard Bruneteau DVD Retraité de France-Télécom
Conseiller départemental depuis janvier 2016

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 2 388 habitants[Note 4], en diminution de 0,33 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
316315302337421407483496511
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
526532519560519679705705685
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
658687753750743799272316314
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
4368411 5732 2582 3052 4132 4442 3882 388
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 157 hommes pour 1 224 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,8 
10,5 
75-89 ans
9,5 
28,8 
60-74 ans
30,1 
23,0 
45-59 ans
25,7 
13,6 
30-44 ans
12,5 
10,3 
15-29 ans
9,4 
13,6 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Remarques modifier

Une partie de la commune, les Chaumes de Crage, a été rattachée à la commune d'Angoulême en 1945 pour former le quartier de Ma Campagne[43].

Économie modifier

Une zone d'emploi se trouve à la limite d'Angoulême, près du quartier de Ma Campagne.

Équipements, services et vie locale modifier

Enseignement modifier

Puymoyen possède une école maternelle comprenant deux classes et une école élémentaire publique comprenant cinq classes. Le secteur du collège est Angoulême (Pierre-Bodet, à Ma Campagne)[44]. Les lycées sont aussi à Angoulême.

Sports et activités modifier

Par ailleurs, le siège de la Ligue de football Nouvelle-Aquitaine est domicilié dans la commune[45].

Associations et vie sociale modifier

  • Maison de la petite enfance
  • Centre de loisirs de Clairgon, de la ville d'Angoulême
  • Club des aînés

Jumelages modifier

La commune de Puymoyen est jumelée avec une commune du Val-d’Oise :

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

Église Saint-Vincent modifier

L'église paroissiale Saint-Vincent est romane et date du XIIe siècle, à coupoles.

Elle est inscrite monument historique depuis 1969[46].

L'église comporte des fonts baptismaux du XIIIe siècle, classés monument historique à titre objet depuis 1911[47], ainsi qu'une cloche en bronze de 70 kg datant de 1676, classée elle aussi[48]. Il y a aussi une statue de la Vierge à l'enfant datant du XIVe siècle, assez mutilée, inscrite monument historique depuis 2004[49].

Un fragment de statue a aussi été donné en 1917 au musée archéologique d'Angoulême[50].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Vincent.

Patrimoine civil modifier

Le moulin du Verger modifier

 
Les Eaux-Claires au moulin du Verger.

Une ancienne papeterie, toujours parmi les deux en activité en Charente. Elle est située sur le ruisseau des Eaux-Claires[32].

Le moulin du Verger est inscrit monument historique depuis 1991[51].

Le château du Diable modifier

Au pied du hameau du Petit Rochefort, ce manoir est situé dans la rue à laquelle il a donné son nom. Le château du Diable est une ancienne place forte anglaise de la guerre de Cent Ans. Les Anglais étaient alors surnommés les diables rouges, ce qui lui a donné son nom. Il reste du château du XVIe siècle une vaste salle voûtée en berceau brisé qui permet de le classer dans la catégorie des manoirs-salles jadis fréquents en Angoumois comme en Gascogne[52]. Le portail avec les diables sculptés a été ajouté par son propriétaire, M. Boeglen, en 1937. L'édifice jouit d'une vue imprenable sur la vallée qu'il surplombe. On aperçoit très nettement le "château" lorsque l'on se promène dans la vallée, sa façade blanche se détachant nettement parmi les chênes verts qui constituent partie de la végétation des versants protégés de la vallée.

Le château de Clairgon modifier

Manoir du XIXe siècle, propriété de la ville d'Angoulême et utilisé comme centre aéré[53]. Le bâtiment lui-même est fermé depuis 1988[54].

Patrimoine environnemental modifier

La vallée des Eaux-Claires modifier

 
Falaise d'escalade.

La vallée des Eaux-Claires sépare Puymoyen de Vœuil-et-Giget. Il y coule le ruisseau qui lui donne son nom.

Sentiers de randonnée modifier

Le GR 4 de Royan à Grasse et le GR 36 de la Manche aux Pyrénées sont confondus en un sentier commun qui contourne Angoulême par le sud et qui traverse la commune.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Écartelé : au 1er losangé d'or et de gueules, au 2e d'azur au moulin à papier terrassé d'argent, ouvert et ajouré de sable, accompagné de deux arbres de sinople et d'une falaise d'or, au 3e d'argent à la grappe de raisin de pourpre, feuillée de sinople, au 4e d'or au diable de gueules tenant une fourche de trois pointes de sable.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent, sinople sur pourpre et sable sur gueules).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Grotte ornée située 500 mètres à l'ouest du moulin du Verger.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Puymoyen » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Puymoyen », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Puymoyen », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Puymoyen », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 139
  28. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 28
  29. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  30. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 522.
  31. Comptes rendus de l'Académie des Sciences, vol.325 Issue 11, déc.1997, éd.Elsevier SAS, p.905-908 - voir en ligne
  32. a et b « Moulin du Verger (notice) », notice no IA00066348, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  33. « Papeterie du Petit Chamoulard », notice no IA00066349, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. « Papeterie du Petit Rochefort », notice no IA00066350, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 276
  36. « Mais le maire, Jean Gabaud, se rappelle de cette idée et relève le défi de créer un club de football. » [1]
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Puymoyen (16271) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  43. Pierre Dubourg-Noves (dir.), Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X, BNF 35072424, présentation en ligne), p. 295
  44. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  45. Fédération française de fottball, « Ligue de football Nouvelle-Aquitaine », (consulté le ).
  46. « Église Saint-Vincent », notice no PA00104462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. « Fonts baptismaux », notice no PM16000212, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  48. « Cloche de l'église », notice no PM16000213, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  49. « Vierge à l'enfant », notice no PM16000616, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  50. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1917, p. LIV
  51. « Moulin du Verger », notice no PA00104569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne), p. 375
  53. Amicale laïque d'Angoulême, « Centre de loisirs », (consulté le ).
  54. François Goubault, « Le château fantôme de Clairgon », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 560-561

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