Province de Camagüey

province de Cuba

Province de Camagüey
Province de Camagüey
Situation de la province à Cuba.
Administration
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Capitale Camagüey
Démographie
Population 1 087 746 hab. (2019)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 21° nord, 78° ouest
Superficie 1 599 000 ha = 15 990 km2

La province de Camagüey est la plus grande province de Cuba. Sa capitale est la ville de Camagüey.

Plage de Santa Lucia

Géographie modifier

La province est majoritairement plate, et ne possède aucune colline ou chaîne montagneuse importante. Les côtes nord et sud possèdent de nombreux bancs de sable et notamment celui où Fidel Castro a l'habitude d'aller pour pêcher : l'Archipiélago Jardines de la Reina.

On trouve également des plages sablonneuses sur les deux côtes, et en dépit d'un grand potentiel pour le tourisme, la province n'a vu que peu de développement dans ce secteur. À l'exception de la plage de Santa Lucía, sur la côte nord.

Histoire modifier

Les Unités militaires d'aide à la production (UMAP), camps de travail destinés dans les années 1960, à « rééduquer » les homosexuels et les individus asociaux sont installées dans la province de Camagüey[1].

Économie modifier

L'économie de la province de Camagüey est principalement l'élevage de bétail et de poulets et la culture du sucre et du riz (dans le nord et le sud). Il existe aussi une petite industrie d'agrumes et la capitale accueille une des brasseries de l'île. La province est connue pour sa culture de cow-boy, avec l'organisation fréquente de rodéos.

Municipalités modifier

  1. Camagüey
  2. Carlos Manuel de Céspedes
  3. Esmeralda
  4. Florida
  5. Guáimaro
  6. Jimaguayú
  7. Minas
  8. Najasa
  9. Nuevitas
  10. Santa Cruz del Sur
  11. Sibanicú
  12. Sierra de Cubitas
  13. Vertientes

Personnalité liée à la province modifier

Huber Matos, qui a libéré Santiago de Cuba, est nommé commandant militaire de la province de Camagüey. Mais il critique Fidel Castro et il est en désaccord avec la suppression d'une part de la Constitution démocratique et progressiste de 1940 et d'autre part des élections libres. Il présente sa démission, le . Il est alors traduit devant un tribunal, Fidel Castro le fait condamner à 20 ans de prison[2].

Notes et références modifier

Source modifier

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