Les proprietary colonies étaient des concessions territoriales accordées par le roi anglais à des lords afin que ces derniers les mettent en valeur en favorisant leur peuplement et en y instaurant les lois et les coutumes d'Angleterre. Ce type de colonies fut privilégié lorsque les Anglais virent dans les colonies d'Amérique l'embryon d'un empire[1].

Empire britannique modifier

Les rois accordaient un territoire soit à un individu, soit à un petit groupe, plutôt qu'à une compagnie. Ces hommes, appelés propriétaires (proprietors, parfois Lords Proprietors) étaient investis non seulement de la propriété privée légale mais aussi d'une autorité gouvernementale pour administrer la colonie, rappelant légèrement les comtés palatins d'avant la Glorieuse Révolution.

Cette méthode fut notamment utilisée au début de la colonisation le long de la côte atlantique nord-américaine et dans les Caraïbes par la Grande-Bretagne. La plupart existait grâce à une charte, qui était revu par le monarque au pouvoir. Un bon exemple est la province de Pennsylvanie, accordée à William Penn (l'état porte encore le nom qui signifie « forêt de Penn ») par le roi Charles II d'Angleterre.

Ce genre d'indirect rule était à la discrétion des souverains anglais qui cherchaient à concentrer leur puissance et leur autorité, et les colonies furent converties en colonies de peuplement, c'est-à-dire gouvernées par des officiels nommés par le roi.

Liste des proprietary colonies modifier

Dans les Caraïbes modifier

Dans l'actuel Sud-Est des États-Unis modifier

Dans l'actuel Nord-Est des États-Unis modifier

Dans l'actuel Canada modifier

Équivalent français modifier

Les Îles Glorieuses était habitées et nommé par le Français Hippolyte Caltaux (1847 - après 1907) le , qui en fut propriétaire de cette période jusqu'en 1891. Ce n'est que le qu'elles furent revendiquées par la Troisième République, en tant que partie de la colonie française de Madagascar.

Toutefois il en resta le propriétaire de 1901 à sa mort en 1907.

Depuis le , elles sont devenues une possession française reconnue. Initialement administrées par le préfet de La Réunion, les îles furent finalement confiées à l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises le .

Références modifier

  1. Bernard Vincent, La période coloniale in États-Unis peuple et culture, 2004, www

Articles connexes modifier