Prix de l'inaperçu

prix littéraire français récompensant annuellement des livres français et étrangers « passés inaperçus »

Le prix de l'inaperçu - Ignatius J. Reilly est un prix littéraire français créé en 2008. Il est accompagné du prix de l'inaperçu - étranger.

Le prix modifier

Il récompense deux romans, récits ou recueils de nouvelles, l'un de langue française et l'autre, étranger, « qui, en dépit de leurs qualités de style et/ou de fond, n’ont pas reçu l’accueil médiatique qu’ils méritaient lors des ″rentrées littéraires″[1] ».

Le prix, remis à la fin du mois de mai, est doté d'un montant de 1000 €.

Le « comité » du prix est actuellement composé de : Nils C. Ahl (journaliste), Benjamin Fau (auteur et journaliste), David Vauclair (auteur et professeur). Le prix a été créé en 2008 en collaboration avec Stéphane Rose (auteur, éditeur et cocréateur de l'Académie des Gérard). Ont également fait partie du comité d'organisation : Anne-Laure Clément (édition indépendante), Eva Dolowski (éditrice et critique).

Le jury, tournant pour partie, est constitué de journalistes, d'éditeurs, de libraires, d'auteurs, de professeurs, de blogueurs mais aussi de simples lecteurs. Il est impossible d'en être membre plus de deux années.

Lauréats modifier

Prix de l'inaperçu - Prix Ignatius J. Reilly modifier

Prix de l'inaperçu - Étranger modifier

  • 2008 : Twelve Bar Blues de Patrick Neate (Intervalles), traduit de l'anglais par Sophie Azuelos
  • 2009 : La Chambre solitaire de Shin Kyong-suk (Philippe Picquier), traduit du coréen par Jeong Eun-jin et Jacques Batilliot
  • 2010 : La Plaine de Bi Feiyu (Philippe Picquier), traduit du chinois par Claude Payen
  • 2011 : Au nord du monde de Marcel Theroux (Plon), traduit de l'anglais par Stéphane Roques
  • 2012 : Des bruits dans la tête de Drago Jancar (Passage du Nord-Ouest), traduit du slovène par Andrée Lück Gaye
  • 2013 : L'Étoile du généralissime de Iouri Droujnikov (Fayard), traduit du russe par Marilyne Fellous
  • 2014 : Ma vie dans la supérette de Kim Ae-ran (Éditions Decrescenzo), traduit du coréen par Jean-Claude de Crescenzo
  • 2015 : Le poids du temps de Lutz Seiler (Verdier), traduit de l'allemand par Uta Müller et Denis Denjean

Notes et références modifier

Liens externes modifier