Dürrüşehvar Sultan

Cet article est une ébauche concernant une personnalité turque.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Princesse Dürrüşehvar

Dürrüşehvar Sultan photographiée par Cecil Beaton dans les années 1940.

Titre de noblesse
Princesse

Biographie
Naissance	26 janvier 1914 Üsküdar
Décès	7 février 2006 (à 92 ans) Londres
Sépulture	Cimetière de Brookwood
Nom dans la langue maternelle	خدیجه خیریه عائشه درشهوار سلطان
Nationalité	turque
Famille	Dynastie ottomane
Père	Abdülmecit II
Mère	Mehisti Hanim (en)
Conjoint	Azam Jah (en) (à partir de 1932)
Enfants	Mukarram Jah (en) Muffakham Jah (en)

Dürrüşehvar Sultan (turc ottoman : خدیجه خیریه عائشه درشهوار سلطان / Khadija Khayriya Aïcha Durri-Chechvar Sultane ; turc : Hatice Hayriye Ayşe Dürrüşehvar Sultan; née le 26 janvier 1914 à Üsküdar, Istanbul et morte le 7 février 2006 (à 92 ans) à Londres) est la fille d'Abdülmecid II, dernier calife du monde musulman. Elle porte les titres de princesse de Berar et princesse impériale de l'Empire ottoman.

Biographie modifier

Famille et jeunesse modifier

Dürrüşehvar (deuxième à partir de la gauche) au mariage de Sabiha Sultan en avril 1920.

Dürrüşehvar à l'âge de neuf ans, en 1923.

Dürrüşehvar Sultan est née le 16 janvier 1914 au palais Çamlıca^[1] à Üsküdar, alors que le califat ottoman entre dans sa dernière phase. Son père est le calife Abdülmecid II, fils du sultan Abdulaziz et de Hayranidil Kadın. Sa mère est Mehisti Hanım, fille de Hacımaf Akalsba et de Safiye Hanım ^[2]. Elle a un demi-frère aîné, Şehzade Ömer Faruk, issu du premier mariage de son père ^[1].

Dürrüşehvar à l'âge de treize ans, avec son père.

Lors de l'exil de la famille impériale en mars 1924, Dürrüşehvar et sa famille s'installent à Nice. La Société britannique du Croissant-Rouge, amie du dirigeant déchu, appelle les dirigeants musulmans du monde entier à venir en aide au calife appauvri. Persuadé par Maulana Shaukat Ali et son frère, Maulana Mohammed Ali Jouhar, Asaf Jâh VII, le dernier Nizam de l'État d'Hyderabad décide d'envoyer une pension mensuelle à vie de trois cents livres au calife déchu, et des allocations à plusieurs personnes de sa famille ^[3].

Mariage modifier

Elle est l'épouse d'Azam Jah (en), fils du dernier souverain régnant de la dynastie des Nizâm de la principauté d'Hyderâbâd et de Berar, Asaf Jâh VII. Leur mariage a lieu à Nice en 1931^[4].

Photographies modifier

Avec son père Abdülmecit II et son mari Azam Jah (en).
En 1934 avec son fils.

Notes et références modifier

↑ ^{a et b} Jamil Adra, Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005, 2005, 37-38 (lire en ligne)
↑ Lâle Uçan, Son Halife Abdülmecid Efendi'nin Hayatı - Şehzâlik, Veliahtlık ve Halifelik Yılları (thèse), Istanbul University Institute of Social Sciences, 2019 (lire en ligne), p. 258
↑ K S S Seshan, « The progressive princess of Hyderabad », sur The Hindu, 30 octobre 2018 (consulté le 19 février 2021)
↑ Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée 82 | 2011 : Penser en exil - Les grandes familles en Méditerranée orientale, p. 297-324 (mis en ligne le 06 octobre 2011, consulté le 13 mai 2014).

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Princess Durru Shehvar » (voir la liste des auteurs).

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Dürrüşehvar Sultan, sur Wikimedia Commons

(en) « Goodbye, sweet princess - India’s great beauties before the pageant came in », nécrologie du Telegraph de Calcutta, 13 février 2006.

[adra-1] {a et b} Jamil Adra, Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005, 2005, 37-38 (lire en ligne)

[2] Lâle Uçan, Son Halife Abdülmecid Efendi'nin Hayatı - Şehzâlik, Veliahtlık ve Halifelik Yılları (thèse), Istanbul University Institute of Social Sciences, 2019 (lire en ligne), p. 258

[Seshan_2018-3] K S S Seshan, « The progressive princess of Hyderabad », sur The Hindu, 30 octobre 2018 (consulté le 19 février 2021)

[4] Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée 82 | 2011 : Penser en exil - Les grandes familles en Méditerranée orientale, p. 297-324 (mis en ligne le 06 octobre 2011, consulté le 13 mai 2014).

[1]

[2]

[3]

[4]