Prière de la Sérénité

prière de Reinhold Niebuhr pour obtenir la sagesse

La Prière de la Sérénité est un texte rédigé par le théologien américain Reinhold Niebuhr (1892–1971), au cours des années 1930, et utilisée de façon certaine dans un sermon en 1943 alors qu'il travaillait dans un séminaire protestant du « Congregational Church » à Heath, dans le Massachusetts, aux États-Unis. Cette prière propose d'obtenir la sagesse de faire la différence entre le changeable et l'inchangeable.

Le texte de la prière modifier

Texte original en anglais de R. Niebuhr modifier

God, give us grace
to accept with serenity
the things that cannot be changed,
courage to change the things
which should be changed,
and the Wisdom to distinguish
the one from the other[1].


Dieu, donne-nous la grâce
d'accepter avec sérénité
les choses qui ne peuvent être changées,
le courage de changer celles qui devraient l'être,
et la sagesse de les distinguer l'une de l'autre (variante : d'en connaître la différence).

Utilisation du texte modifier

La prière de sérénité est utilisée et a été rendue célèbre par les Alcooliques anonymes dans leur Big Book paru en 1939, au même titre que la Prière de saint François, d'où parfois son attribution erronée à ce saint.

Chansons
Enregistrements audio
  • Disque Re-ac-tor de Neil Young (1981). La prière est imprimée en latin sur la pochette : Deus, dona mihi serenitatem accipere res quae non possum mutare, fortitudinem mutare res quae possum, atque sapiential differentiam cognoscere
  • CD Serenity de Blood for Blood dans le prélude et le postlude
  • CD Herzenslieder (2001) d'Iria
  • CD Ja! (2007) d'Iria.
Films


Séries

Chicago made Dr Choï.

Livres

Histoire modifier

  • Le livre de référence sur l'histoire de cette prière est : Elisabeth Sifton, The Serenity Prayer: Faith and Politics in Times of Peace and War, New York, W. W. Norton & Company, 2005. Elizabeth Sifton est la fille du pasteur Niehbur.

Origine modifier

Cette prière a été attribuée de façon erronée à différents auteurs dont Boèce, François d'Assise ou Friedrich Christoph Oetinger.

Il semble que Niebuhr ait pu s'inspirer d'une formule attribuée faussement à Marc Aurèle (121-180), adepte du stoïcisme[2]: "Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé; le courage de changer ce qui peut l'être; et la sagesse de distinguer l'un de l'autre".

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Elisabeth Sifton, The Serenity Prayer: Faith and Politics in Times of Peace and War, New York, W. W. Norton & Company, 2005, p. 8
  2. « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être [...] », sur lemonde.fr (consulté le ).

Liens externes modifier