Praxidiké (lune)

satellite de Jupiter

Praxidiké
(Jupiter XXVII)
Type Satellite de Jupiter
Caractéristiques orbitales
(Époque 14/07/2004, JJ 2453200.5[1])
Demi-grand axe 20 823 967 km[1]
Périapside 16 992 165 km[2]
Apoapside 24 655 768 km[2]
Excentricité 0,184 009 2[1]
Période de révolution 613,90 d[1]
(1,68 a)
Inclinaison 144,205 94°[1] (par rapport à l'écliptique)
Caractéristiques physiques
Dimensions 6,8 km[3],[4],[5]
Masse 4,3 × 1014 kg[2]
Masse volumique moyenne 2,6 × 103 kg/m3[3] (présumée)
Magnitude apparente 21,2[3],[5]
Albédo moyen 0,04[3]
Caractéristiques de l'atmosphère
Pression atmosphérique Aucune
Découverte
Découvreur Sheppard et al.[6]
Date de la découverte ?
Imagerie 23/11/2000[6]
Publication 05/01/2001[6]
Désignation(s)
Désignation 22/10/2002[7]
Désignation(s) provisoire(s) S/2000 J 7

Praxidiké est un satellite naturel de Jupiter.

Caractéristiques physiques modifier

Praxidiké est un petit satellite. En supposant qu'il possède un albédo de 0,04 similaire à d'autres satellites de Jupiter[3], sa magnitude visuelle de 21,2[3] conduit à un diamètre de 4,4 km[3].

Par calcul, la masse de Praxidiké est estimée à environ 4,3 × 1014 kg.

Orbite modifier

Praxidiké appartient au groupe d'Ananké, un groupe de satellites qui ont une orbite rétrograde dont le demi-grand axe est compris entre 19 300 000 et 22 700 000 kilomètre, l'inclinaison entre 145,7 et 154,8° par rapport à l'équateur de Jupiter et une excentricité entre 0,02 et 0,28[8].

Historique modifier

Découverte modifier

Praxidiké (du nom de la déesse grecque Πραξιδίκη Praxidikè) fut découvert en 2000 par une équipe conduite par Scott Sheppard[6]. Sa découverte fut annoncée le en même temps que celle de dix autres satellites de Jupiter.

Praxidiké reçut son nom définitif le [7], en même temps que dix autres satellites de Jupiter. Avant cela, sa désignation provisoire était S/2000 J 7, indiquant qu'il fut le 7e satellite de Jupiter imagé pour la première fois en 2000.

Origine mythologique modifier

Praxidikè est un personnage de la mythologie grecque. Déesse de la justice et de la rétribution elle était une des maîtresses de Zeus, dont elle aurait eu Klésios[9]. Déesse des souterrains, elle avait pour charge de garantir les serments et d'assurer les vengeances. Selon le lexique d'Hésychios d'Alexandrie, elle mène les choses à leur terme, tant pour les paroles que pour les actions, c'est pourquoi ses images sont des têtes. Photios Ier de Constantinople et la Souda confirment que seule est érigée la tête de cette déesse[10].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. a b c d et e « Natural Satellites Ephemeris Service », Minor Planet Center (consulté le )
  2. a b et c Donnée calculée sur la base d'autres paramètres
  3. a b c d e f et g « Planetary Satellite Physical Parameters - Jovian System », Jet Propulsion Laboratory (consulté le )
  4. « Guide for the satellites of Jupiter », Natural Satellites Data Center (consulté le )
  5. a et b « Jupiter's Known Satellites » (consulté le )
  6. a b c et d (en) Sheppard, S. S.; Jewitt, D. C.; Fernandez, Y. R.; Magnier, G.; Marsden, B. G.; Dahm, S.; Evans, A., « Satellites of Jupiter », Circulaire de l’UAI, no 7555,‎ (résumé, lire en ligne)
  7. a et b (en) Green, D. W. E, « Satellites of Jupiter », Circulaire de l’UAI, no 7998,‎ (résumé, lire en ligne)
  8. (en) Jewitt, David C.; Sheppard, Scott; Porco, Carolyn, Jupiter's outer satellites and Trojans, vol. 1, Cambridge (GB), Cambridge University Press, , 263-280 p. (ISBN 0-521-81808-7, lire en ligne)
  9. « Planet and Satellite Names and Discoverers », USGS Astrogeology Research Program - Gazetteer of Planetary Nomenclature (consulté le )
  10. Jean-Pierre Vernant, La mort dans les yeux : Figures de l'Autre en Grèce ancienne. Artémis, Gorgô, Paris, Hachette, , p. 65-68.