Pranzac

commune française du département de la Charente

Pranzac
Pranzac
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord
Maire
Mandat
Bernard Terrade
2020-2026
Code postal 16110
Code commune 16269
Démographie
Gentilé Pranzacais
Population
municipale
900 hab. (2021 en diminution de 1,1 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 16″ nord, 0° 21′ 05″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 132 m
Superficie 15,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Tardoire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pranzac
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Pranzac
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Pranzac

Pranzac (Pranzac en limousin, dialecte de l’occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Pranzacais et les Pranzacaises[1].

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

La commune de Pranzac est située 15 km à l'est d'Angoulême et 11 km à l'ouest de Montbron, dans la vallée du Bandiat.

Le bourg de Pranzac est aussi à 8 km au sud de La Rochefoucauld, chef-lieu de son canton[2].

La route principale traversant la commune d'est en ouest est la D 699, route d'Angoulême à Montbron, qui traverse le Bandiat et dessert le bourg. La D 33, de Marthon et Chazelles à La Rochefoucauld, passe aussi au bourg et longe le Bandiat[3].

La ligne Angoulême-Limoges traverse l'ouest de la commune et l'ancienne gare du Quéroy-Pranzac est située sur la commune. Les gares les plus proches sont maintenant celle de gare de Ruelle, à 10 km, ou de La Rochefoucauld.

Hameaux et lieux-dits modifier

Parmi les principaux villages, on peut citer : Marsac, dans le nord de la commune ; Glane, sur la route de Montbron ; Gros Terme, dans le sud, près du Bandiat ; Flamenac, près du bourg ; Chez Maillet ; Chez Monot ; l'Ermitage, à la limite de la commune de Mornac, Luget à l'est, etc.[3].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Pranzac[3]
Bunzac
Mornac   Moulins-sur-Tardoire
Chazelles

Géologie et relief modifier

Le terrain est calcaire et date du Jurassique (Bajocien et Callovien à l'est, Oxfordien à l'ouest). Cet ensemble perméable et fissuré forme ce qui s'appelle le karst de La Rochefoucauld. On trouve aussi une petite zone de colluvions, sable plus ou moins argileux, en bordure nord-est de la commune (bois de Combe Brune), dépôt du Tertiaire ou Quaternaire, ainsi qu'une autre zone de colluvions ou alluvions anciennes du Quaternaire, à l'ouest de la vallée du Bandiat (entre chez Monot, Glane et la Pipaudie). La vallée du Bandiat est occupée par des alluvions récentes[4],[5],[6],[7].

Le relief de la commune est celui d'un plateau bas d'une altitude moyenne de 115 m coupé par la vallée du Bandiat, peu profonde. Le point culminant est à une altitude de 132 m, situé à l'est du bourg, à Flamenac. Le point le plus bas est à 80 m, situé sur le Bandiat à la limite nord de la commune. Le bourg, situé en bord de vallée, est à environ 90 m d'altitude[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Pranzac.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Bandiat et, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La commune est située dans le bassin du Bandiat, affluent de la Tardoire et sous-affluent de la Charente, qui la traverse du sud au nord.

Le Bandiat est parfois à sec en été, absorbé dans le karst de La Rochefoucauld qui alimente les sources de la Touvre. Le canal du Bandiat passe au bourg sur la berge orientale de la vallée, alors que le cours traditionnel passe à l'ouest[3].

Gestion des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat modifier

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Pranzac est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), prairies (13,9 %), terres arables (7,8 %), zones urbanisées (7,6 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Pranzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bandiat. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2009[20],[18].

Pranzac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des forêts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[21],[22],[23].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pranzac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 441 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 202 sont en aléa moyen ou fort, soit 46 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2010 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie modifier

Les formes anciennes sont Pranzac en 1142[27], Pranzaco, Pranziaco en 1293[28].

D'après A. Dauzat, le nom de Pranzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Primius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Primiacum, « domaine de Primius ». Preignac (Gironde), Pringé (Sarthe), etc. ont cette même étymologie, mais leurs formes anciennes se rapprochent bien plus de Primius[29]. On peut aussi supposer un nom d'origine gauloise Branciacum; en effet branco- est un thème de nom gaulois[30],[31].

Dialecte modifier

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[32]. Elle se nomme Pranzac en occitan[33].

Histoire modifier

Pranzac était situé sur la voie antique supposée gallo-romaine d'Angoulême à Limoges, appelée chemin des Anglais qui passait par le Quéroy et Vilhonneur[34].

Un sarcophage du Ve ou VIe siècle témoigne de l'ancienneté de l'occupation[35].

L'église, autrefois collégiale, date de l'époque romane. Au XVIe siècle, une chapelle de la Renaissance a été construite par Catherine de Clermont, dame de Pranzac[36].

La lanterne des morts du XIIIe siècle surplombe l'ancien cimetière transformé aujourd'hui en place[37].

Au cours du Moyen Âge, Pranzac se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes; il reliait le Limousin à Saintes par Montbron et Angoulême. Une autre voie plus au nord passait par La Rochefoucauld[38].

Flamenac, à 300 m à l'est du bourg, était un maine et fief important de la paroisse[39], que l'évêque d'Angoulême arrente en 1452 car ruiné et abandonné à la suite de la guerre de Cent Ans[40].

Les registres de l'état civil remontent à 1619.

Le hameau de Luget était une des plus anciennes possessions de l'abbaye de Grosbot. Une chapelle y avait été construite en 1121, avec l'autorisation de l'évêque Girard. Cette chapelle devint le siège d'un prieuré, transformé en cénobie vers l'an 1160 ; cet établissement ne subsista que peu de temps.

Le château de Pranzac date du XVe siècle. Il dépendait de la châtellenie de La Rochefoucauld. En 1666, Alexandre Redon, marquis de Pranzac, en était propriétaire. En 1682, sa fille, Marie-Barbe-Françoise Dreux Redon de Salens, épouse François de Pérusse, comte des Cars et de Saint-Bonnet[41],[42]. Le comte des Cars possédait aussi le logis de Chez Monot, qui était la métairie du château. À la Révolution, le comte des Cars émigra et ses biens furent vendus comme biens nationaux. Le château fut abandonné et ruiné[41].

Bèchemoure était aussi le siège d'un petit fief avec un château construit au XVe siècle. Mais celui-ci fut pris et rasé par le comte des Cars, seigneur de Pranzac, à la suite d'un litige avec le seigneur de Bèchemoure[41].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Roumazières par Montbron appelée le Petit Mairat; une station était située au bourg. La gare du Quéroy-Pranzac, située dans l'ouest de la commune, était la bifurcation entre la ligne d'Angoulême à Limoges et la ligne de Thiviers se dirigeant vers Nontron.

Au tout début du XXe siècle, l'industrie était représentée par deux moulin sur le Bandiat, dont l'un à cylindres, et par les carrières de pierre de taille de Luget et de Combe Brune. L'élevage de bœufs et de porcs alimentait les foires de La Rochefoucauld, Montbron, et celles de Pranzac qui se tenaient le 12 de chaque mois[37].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1947 Joseph Dallay
(1899-1956)
  Boulanger, ancien résistant
1983 2008 René Pichon    
2008 2014 Jacky Terrade PS Retraité
2014 2020 Jean-Louis Lac   Chef d'entreprise
2020 En cours Bernard Terrade    

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 900 habitants[Note 4], en diminution de 1,1 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
617574687741760768766799795
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
784751677713736758734710659
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
640671641565569614594578662
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
629667790874792876900910898
2021 - - - - - - - -
900--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 457 hommes pour 441 femmes, soit un taux de 50,89 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,1 
7,0 
75-89 ans
10,0 
20,4 
60-74 ans
20,4 
24,1 
45-59 ans
26,5 
17,5 
30-44 ans
17,7 
11,4 
15-29 ans
10,2 
19,7 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie modifier

Agriculture modifier

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[49].

Équipements, services et vie locale modifier

Enseignement modifier

L'école est un RPI entre Bunzac et Pranzac, qui accueillent chacune une école élémentaire. L'école de Pranzac, située au bourg, accueille deux classes pour des élèves allant de la grande section au CE1. Le secteur du collège est La Rochefoucauld[50].

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

Lanterne des morts modifier

 
La lanterne des morts.

La principale curiosité de Pranzac est sa lanterne des morts qui domine l'ancien cimetière, aujourd'hui transformé en place publique. Cette lanterne remonte au XIIe siècle. C'est une colonne évidée de près de sept mètres de hauteur, percée dans le haut de petites fenêtres donnant passage à la lumière. Il n'existe dans le département de la Charente que quelques lanternes des morts : celle de Pranzac, celle de Cellefrouin, de Brigueuil, de Montbron (XIXe siècle). Elle est classée monument historique depuis 1905[51].

Église Saint-Cybard modifier

L'église paroissiale, autrefois collégiale Saint-Cybard, date de l'époque romane. On y remarque au sud une chapelle seigneuriale, avec voûtes à clés pendantes d'époque Renaissance, construite au XVIe siècle, vers 1530, vraisemblablement par Catherine de Clermont-Dampierre (l'écusson figurant sur les clés principales étant celui des Clermont-Dampierre). La voûte est à deux travées, chacune à huit nervures se rejoignant à cinq clefs de voûte. Deux de ces clefs sont à pendentifs, d'une exécution artistique et d'un fini remarquables. L'une d'elles porte l'écusson de la fondatrice. La partie orientale de la chapelle est inscrite monument historique depuis 1938[52],[37].

L'église possède aussi un fer à hosties du XIVe siècle classé au titre objet[53], ainsi qu'un tableau de saint Cybard en habit d'évêque devant la ville d'Angoulême, datant de 1810[54].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l’église Saint-Cybard de Pranzac.

Patrimoine civil modifier

 
L'ancien logis et une tour.

Ancien château modifier

Vestiges du château féodal des comtes des Cars : les tours du XVe siècle. En cours de restauration, son accès est impossible.

Logis seigneurial modifier

Le logis seigneurial a été construit par Catherine de Clermont-Dampierre au XVIe siècle. Il jouxte le château et est proche de l'église. Il comprend un logis, et une recette pour stocker les récoltes de 700 m2; il est assez bien conservé, sauf sa façade sud[41],[55].

Moulin banal modifier

Ancien moulin banal, au bourg, situé près du château, restauré en 1980. Enjambant le Bandiat, il occupe la tour ouest du château qui a été arrasée à la hauteur d'un étage[41].

Maison de l'abbé Roux modifier

Ancienne maison située à 30 m de la lanterne des morts dont il subsiste une tourelle, dans la cour d'une maison. Dans cette maison a vécu l'abbé révolutionnaire Jacques Roux, qui a mené Louis XVI à l'échafaud[41].

Grange dîmière modifier

À Bèchemoure, on peut voir une ancienne grange dîmière appelée localement Maison de la Dîme, surmontée d'une croix en pierre[41].

Maison du patrimoine modifier

C'est une ancienne maison d'une seule pièce principale construite au XVIe siècle et ayant servi de bourrellerie au XXe siècle. Elle est devenue « maison du patrimoine » en 2020[55].

Patrimoine environnemental modifier

Voie verte modifier

L'ancienne voie ferrée d'Angoulême à Nontron a été aménagée en piste cyclable dans sa partie charentaise.

Sentiers de grande randonnée modifier

Le GR 4, sentier de Royan à Grasse, traverse aussi le centre de la commune et passe par le bourg.

Le GR 36 de la Manche aux Pyrénées-Orientales, passe à l'ouest de la commune.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pranzac » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montbron », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Pranzac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pranzac », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pranzac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 147
  28. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 70,75,106,153,160
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 546.
  30. Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne)
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  53. « Fer à hosties », notice no PM16000211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
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  55. a et b Panneau posé par la maison du patrimoine.
  56. Macha Séry, « Eddy L. Harris : « La solitude, c'est moi » », Le Monde,‎ (lire en ligne)

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